12-07-2022

Est-ce « le socialisme aux caractéristiques chinoises » ou est-ce « le capitalisme/impérialisme aux caractéristiques chinoises » ? (4ième partie)

 Juste cette introduction...

Dans 07-09-2020 Le dogmatisme utilisé CONSCIENT pour développer le RÉVISIONISME, ... par Deng Xiaoping, mais aussi dans le PTB  Je discute de l'analyse revsionniste (ligne bourgeoise dans des phrases à consonance marxiste) du PVDA de la justification «marxiste» du «renforcement du socialisme» à travers la politique de «réforme et d'ouverture» de Deng Xiaoping.

Leur « analyse » semble avoir été calquée sur le livre dans lequel le PCC lui-même défend son « socialisme à la chinoise » : 

Sur base de l'analyse marxiste de l'évolution de la société, qui est en premier lieu l'évolution du mode de production, des forces productives et des rapports de production, les marxistes chinois développent, au début des années 1980, la théorie de " la première phase du socialisme1". La caractéristique principale de cette phase est le sous-développement de la société, conséquence du faible degré de développement des forces productives et de leur faible productivité. C'est pourquoi les communistes chinois considèrent que leur tâche la plus importante consiste à développer au maximum les forces de production. Deng Xiaoping disait : " La société socialiste constitue la première phase du communisme ; la période historique qu'elle représente peut durer très longtemps. Sa tâche primordiale est de développer les forces productives pour élever graduellement le niveau de vie matérielle et culturelle du peuple. L'expérience faite entre 1958 et 1978 nous apprend que la pauvreté, ce n'est pas du socialisme : ce système veut, au contraire, la faire disparaître. Ne pas développer les forces productives et ne pas améliorer les conditions d'existence du peuple, ce n'est en aucune manière répondre aux exigences du socialisme.2 "
Le sous-développement existant des forces productives implique que le rôle historique de la propriété privée tel qu'il est décrit ci-dessus par Engels et Marx n'a pas encore été rempli. En d'autres termes : la supériorité des rapports économiques socialistes constitue, au moment où la Chine met en marche les réformes, une fiction dans de nombreux secteurs de l'économie ; beaucoup de forces productives croissent plus rapidement sous d'autres formes de propriété que sous les formes socialistes, où les moyens de production sont aux mains de l' État ou de la communauté.3

1. Les « autres formes de propriété » sont un plaidoyer pour des rapports de production CAPITALISTES par souci de clarté !
2. Le citant défend la position de Deng Xiaoping : « L'expérience faite entre 1958 et 1978 nous apprend que la pauvreté, ce n'est pas du socialisme : ce système veut, au contraire, la faire disparaître. » Cela a également été fait dans un article de LAVA. J'ai contesté cela dans ma critique de l'article 16-05-2022 Le néo-marxisme est-il alors le nouveau révisionnisme ? ...Et le « socialisme », un capitalisme « social » ? N'y a-t-il vraiment aucune différence entre « la gauche de la social-démocratie » et « être communiste » ? À propos de LAVA


OK, alors maintenant après la Partie 1, la Partie 2 et la Partie 3 maintenant puis la Partie 4… :

La justification de la politique de "Réforme et d'Ouverture", préparée à la Troisième Session du XIe CC, est formulée dans une analyse révisionniste (révisionnisme : une ligne bourgeoise formulée en phrases à consonance marxiste) dans le livre de 1981 publié par le PCC : ‘China’s socialist economy’


  • Citations et paraphrases de Marx et Lénine, et même de Mao et Staline, sorties de leur contexte…. Ensuite, tordez-le et "reformulez-le"

  • Faire dire à Marx et Lénine (Mao et Staline) des choses qu'ils n'ont jamais dites, ou relier ce qu'ils disent (dans la citation limitée) à quelque chose dont ils n'ont pas fait cette déclaration.

  • Tromperie, "réinterprétation" (=REVISIONISME) sur la base d'une connaissance encyclopédique des oeuvres de Marx et de Lénine.

C'est du révisionnisme CONSCIENT pour « l’affirmation » de finalement une politique BOURGEOISE comme "renforcement ("correction des erreurs du passé") du "socialisme à la chinoise".

Comme cela est publié dans un livre destiné à la distribution à l’EXTERIEUR, il sert à tromper les membres, mais aussi à tromper les soi-disant « marxistes » ou/et « communistes » HORS DE CHINE. Cette tromperie n'est possible, soit dit en passant, que parce qu'il y a un manque de connaissances parmi ces membres ou "marxistes/communistes" de l'extérieur de la Chine, ou un manque de tentatives d'étudier Marx, l'histoire de la révolution chinoise et celle du PCC .
Cela les rend sensibles au révisionnisme de la direction du PCC après 1978.

Par exemple, la Résolution de la 6e Session du 11e CC avec révisionnisme historique et révisionnisme une ligne bourgeoise a été formulée, dans des phrases qui SONNENT marxistes.

Dans « CONCLUSION » (le dernier chapitre) du livre « China’s socialist economy »(L'économie socialiste chinoise)4, ce révisionnisme devient CONCRET. RÉSUMÉ et clairement formulé

CONCLUSION - LOIS OBJECTIVES DU DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE SOCIALISTE
1. THÉORIE MARXISTE SUR LA FORMATION DU SOCIALISME
Dans sa «
Préface à la première édition allemande» du premier volume du Capital, Marx écrivait : «Le but ultime de cet ouvrage est de mettre à nu la loi économique du mouvement de la société moderne5.» Marx a consacré toute sa vie à la étude de l'économie capitaliste, qui avait alors duré deux ou trois cents ans, et découvrit les lois objectives de son développement. Mais il vivait à l'époque de la libre concurrence capitaliste, et comme le capitalisme monopoliste n'en était qu'à ses débuts au moment de sa mort, il n'aurait pu acquérir une compréhension systématique des lois de son développement. Dans L'impérialisme, stade suprême du capitalisme, Lénine a analysé la nouvelle situation à l'époque du capitalisme monopoliste et a développé le marxisme en élucidant les lois de la croissance économique capitaliste dans cette nouvelle ère. Plus de soixante ans se sont écoulés depuis que Lénine a écrit son livre. Le monde capitaliste a fait de nouveaux progrès et de nombreuses situations et problèmes nouveaux sont apparus, que nous devons étudier et résoudre afin d'apporter les compléments nécessaires à la théorie marxiste. Comme la société capitaliste n'a pas encore suivi son cours, nous ne pouvons pas dire que nous sommes parvenus à une compréhension complète des lois de la croissance économique capitaliste.

C'est là que le révisionnisme s'applique ! Citant une phrase de l'INTRODUCTION au Capital, complètement isolée et sortie de son contexte, fait dire à Marx des choses qu'il n'a PAS dites. Ici, Marx est amené à apporter la preuve des conclusions auxquelles les auteurs veulent que leur « analyse » aboutisse…. Ceci, bien sûr, affecte particulièrement ceux qui n'ont jamais étudié le Capital eux-mêmes, et comme des "dogmatiques paresseux" (comme les appelle Mao Zedong dans "Sur la contradiction") n'ont lu que des extraits de texte ou que des citations, ou seulement À PROPOS DU CAPITAL.
Lorsque Marx parle de la "loi économique du mouvement de la société moderne", il se réfère à la société BOURGEOISE. Il expose les lois développementales du capitalisme, qui est le mode de production sur lequel repose la société bourgeoise. Et ces lois sont les mêmes pour le capitalisme tant que le capitalisme existe…. Il expose ces lois en exposant l'économie bourgeoise, ce qui est en fait son but, c´ est CELA qu'il dit dans l'Introduction au Capital ( avec la citation d’ici dessus en italic-gras:

J'étudie dans cet ouvrage le mode de production capitaliste et les rapports de production et d'échange qui lui correspondent. (,...)
Il ne s'agit point ici du développement plus ou moins complet des antagonismes sociaux qu'engendrent les lois naturelles de la production capitaliste, mais de ces lois
elles-mêmes, des tendances qui se manifestent et se réalisent avec une nécessité de fer. (…) Lors même qu'une société est arrivée à découvrir la piste de la loi naturelle qui préside à son mouvement, ‑ et le but final de cet ouvrage est de dévoiler la loi économique du mouvement de la société moderne, ‑ elle ne peut ni dépasser d'un saut ni abolir par des décrets les phases son développement naturel; mais elle peut abréger la période de la gestation, et adoucir les maux de leur enfantement. (introduction à la première édition, Karl Marx, 25 juillet 1867.)

Et Marx montre que parce que les économistes bourgeois ne peuvent pas sonder le capitalisme, ils ne peuvent pas découvrir la « loi de développement de la société moderne ».
Dans Capital, Karl Marx analyse le capitalisme qui sous-tend la société bourgeoise comme « la société nouveau, moderne » qui émerge de la « vieille » société. L'intention est de montrer que la loi du développement pour cette société moderne est simplement une "nouvelle" forme de ce qu'a été la "loi du développement" de TOUTES les sociétés. Et ainsi le Capital fournit la preuve scientifique de la « licéité » que Marx et Engels attribuaient auparavant à la « société moderne » dans le Manifeste communiste :

L'histoire de toute société jusqu'à nos jours 6 n'a été que l'histoire de luttes de classes.
Homme libre et esclave, patricien et plébéien, baron et serf, maître de jurande 7 et compagnon, en un mot oppresseurs et opprimés, en opposition constante, ont mené une guerre ininterrompue, tantôt ouverte, tantôt dissimulée, une guerre qui finissait toujours soit par une transformation révolutionnaire de la société tout entière, soit par la destruction des deux classes en lutte.
Dans les premières époques historiques, nous constatons presque partout une organisation complète de la société en classes distinctes, une échelle graduée de conditions sociales. Dans la Rome antique, nous trouvons des patriciens, des chevaliers, des plébéiens, des esclaves; au moyen âge, des seigneurs, des vassaux, des maîtres de corporation, des compagnons, des serfs et, de plus, dans chacune de ces classes, une hiérarchie particulière.

La société bourgeoise moderne, élevée sur les ruines de la société féodale, n'a pas aboli les antagonismes de classes Elle n'a fait que substituer de nouvelles classes, de nouvelles conditions d'oppression, de nouvelles formes de lutte à celles d'autrefois.
Cependant, le caractère distinctif de notre époque, de l'époque de la bourgeoisie, est d'avoir simplifié les antagonismes de classes. La société se divise de plus en deux vastes camps ennemis, en deux grandes classes diamétralement opposées : la bourgeoisie et le prolétariat.

Et dans ll’ Introduction de la deuxième édition il dit que la réalité le prouve :

En France et en Angleterre, la bourgeoisie avait conquis le pouvoir politique. Dès lors, la lutte des classes, pratiquement aussi bien que théoriquement, prend des formes de plus en plus criardes et menaçantes. Elle a sonné le glas de l'économie scientifique bourgeoise. Il ne s'agissait plus désormais de savoir si tel ou tel théorème était vrai, mais s'il était utile au capital ou nuisible, opportun ou inopportun, politiquement dangereux ou non. (...)
La révolution continentale de 1848-9 eut aussi sa réaction en Angleterre. Des hommes qui revendiquaient encore une certaine réputation scientifique et aspiraient à être quelque chose de plus que de simples sophistes et sycophantes des classes dirigeantes ont tenté d'harmoniser l'économie politique du capital avec les revendications, désormais incontournables, du prolétariat. D'où un syncrétisme superficiel dont John Stuart Mill est le meilleur représentant. C'est une déclaration de faillite de l'économie bourgeoise, (...)
En Allemagne, donc, le mode de production capitaliste a atteint son paroxysme, après que son caractère antagoniste s'était déjà manifesté, en France et en Angleterre, dans une lutte acharnée des classes. Et entre-temps, de plus, le prolétariat allemand avait acquis une conscience de classe beaucoup plus claire que la bourgeoisie allemande. Ainsi, au moment même où une science bourgeoise de l'économie politique semblait enfin possible en Allemagne, elle était en réalité redevenue impossible.

Dans ces circonstances, ses professeurs se divisaient en deux groupes. Les uns, hommes d'affaires prudents et pratiques, affluaient sous la bannière de Bastiat, le représentant le plus superficiel et donc le plus adéquat de l'apologétique de l'économie vulgaire ; l'autre, fier de la dignité professorale de leur science, suivait John Stuart Mill dans sa tentative de réconcilier les irréconciliables. De même qu'à l'époque classique de l'économie bourgeoise, de même à l'époque de son déclin, les Allemands sont restés de simples écoliers, imitateurs et suiveurs, petits détaillants et marchands ambulants au service du grand grossiste étranger.
Le développement historique particulier de la société allemande interdit donc, dans ce pays, tout travail original dans l'économie bourgeoise ; mais pas la critique de cette économie. Dans la mesure où une telle critique représente une classe, elle ne peut représenter que la classe dont la vocation dans l'histoire est le renversement du mode de production capitaliste et l'abolition définitive de toutes les classes — le prolétariat. (Karl Marx, Introduction deuxième édition, 24 Janvier, 1873)

Les auteurs de "China’s socialist economy » partent en "CONCLUSION" de cette seule phrase de Marx, l'interprétant dans le "contexte" qu'ils veulent lui donner : Marx étudierait "l'économie capitaliste" et "les lois de son développement". Ils soutiennent ensuite que ce que Marx dit de ces lois « ne peut pas être complet car il vit dans un certain développement du capitalisme ».
Lénine pourrait alors, vivant à un stade différent ("le plus haut") du capitalisme, exposer les lois du mouvement, dont Marx n'avait aucune connaissance.

C'est une tromperie, un mensonge, bref c'est du révisionnisme….
Au contraire, Lénine montre que les lois du mouvement à l'étape impérialiste sont les MÊMES qu'à n'importe quelle étape du capitalisme.

Mais les révisionnistes veulent quand même conclure : « Puisque la société capitaliste n'a pas encore suivi son cours, nous ne pouvons pas dire que nous avons pleinement compris les lois de la croissance économique capitaliste. »

Cela en dit plus sur le « nous » que sur Marx !

Ceci devrait alors conduire aux déclarations suivantes dans « CONCLUSION » :

Le socialisme est un nouveau système social avec une brève histoire. Cela fait seulement trente ans que la révolution socialiste a commencé en Chine et nous n'avons pas accumulé suffisamment d'expérience dans notre pratique sociale. Comme nous avons eu une économie extrêmement arriérée au départ et que nos rapports de production socialistes actuels sont loin d'être mûrs, nous avons beaucoup de difficultés à étudier les lois du développement économique socialiste. Dans l'ensemble, la construction du socialisme reste pour nous un « domaine de la nécessité » inconnu. pour reprendre les mots d'Engels. Tout ce que nous savons de ce « domaine de la nécessité » est loin d'être complet ou profond. Nous avons un long chemin à parcourir avant de connaître les lois régissant le développement économique socialiste.

Et ainsi est formulée la tâche que les communistes doivent se fixer, et qui est élaborée dans la Troisième Session du XIe CC pour les membres du PCC (donc leur rôle d'avant-garde de la classe ouvrière en Chine ?), plus loin dans « CONCLUSION ” :

Mais la connaissance des lois du développement économique socialiste ne sera ni un don du ciel ni la révélation d'un "génie" ou d'un "prophète".
Nous ne pouvons découvrir les lois intrinsèques d'un tel développement que par une recherche systématique et minutieuse sur les conditions social-économiques et l'expérience pratique de millions de personnes dans la construction du socialisme, et une élévation de la connaissance perceptuelle au niveau de la connaissance rationnelle, c'est-à-dire à la théorie. Nous ne pouvons pas compléter notre compréhension des lois objectives par un seul mouvement.
Il faut tester pour voir pour voir si notre connaissance, telle qu'elle se manifeste dans notre ligne, nos principes, nos politiques et nos plans, apporte les résultats escomptés, est exacte et correspond à la réalité objective.

Pratique, connaissance, pratique à nouveau et connaissance à nouveau - c'est le processus inévitable avec lequel nous commencons à connaître les lois objectives. Au fur et à mesure que l'histoire avance, notre connaissance des choses objectives peut prendre du retard sur leur évolution et devra être modifiée à la lumière de nouvelles circonstances. L’Histoire du développement socialiste est loin d'être achevé. Nous ne pouvons évidemment nous abstenir d'examiner les lois du développement socialiste qu'après son achèvement. Nous devons revoir notre expérience au cours de la pratique afin que nos connaissances grandissent avec les progrès de l'histoire.

Mais les révisionnistes qui, comme tant de « marxistes » autoproclamés, PARLENT DU Capital et qui peuvent peut-être citer ses trois volumes, ne disent RIEN de la tâche historique de la classe ouvrière indiquée par Marx : à savoir qu'elle va « exproprier les expropriateurs » de manière révolutionnaire. Lisez les citations de Karl Marx, que les révisionnistes ne donneront JAMAIS en Le Capital - Livre premier – Le développement de la production capitaliste, VIII° section : L'accumulation primitive, Chapitre XXXII : Tendance historique de l’accumulation capitaliste :

Son mouvement d'élimination transformant les moyens de production individuels et épars en moyens de production socialement concentrés, faisant de la propriété naine du grand nombre la propriété colossale de quelques-uns, cette douloureuse, cette épouvantable expropriation du peuple travailleur, voilà les origines, voilà la genèse du capital. Elle embrasse toute une série de procédés violents, dont nous n'avons passé en revue que les plus marquants sous le titre de méthodes d'accumulation primitive.
(…)
Cette expropriation s'accomplit par le jeu des lois immanentes de la production capitaliste, lesquelles aboutissent à la concentration des capitaux. Corrélativement à cette centralisation, à l'expropriation du grand nombre des capitalistes par le petit, se développent sur une échelle toujours croissante l'application de la science à la technique, l'exploitation de la terre avec méthode et ensemble, la transformation de l'outil en instruments puissants seulement par l'usage commun, partant l'économie des moyens de production, l'entrelacement de tous les peuples dans le réseau du marché universel, d'où le caractère international imprimé au régime capitaliste. A mesure que diminue le nombre des potentats du capital qui usurpent et monopolisent tous les avantages de cette période d'évolution sociale, s'accroissent la misère, l'oppression, l'esclavage, la dégradation, l'exploitation, mais aussi la résistance de la classe ouvrière sans cesse grossissante et de plus en plus disciplinée, unie et organisée par le mécanisme même de la production capitaliste. Le monopole du capital devient une entrave pour le mode de production qui a grandi et prospéré avec lui et sous ses auspices. La socialisation du travail et la centralisation de ses ressorts matériels arrivent à un point où elles ne peuvent plus tenir dans leur enveloppe capitaliste. Cette enveloppe se brise en éclats. L'heure de la propriété capitaliste a sonné. Les expropriateurs sont à leur tour expropriés8.(…)
Pour transformer la propriété privée et morcelée, objet du travail individuel, en propriété capitaliste, il a naturellement fallu plus de temps, d'efforts et de peines que n'en exigera
la métamorphose en propriété sociale de la propriété capitaliste, qui de fait repose déjà sur un mode de production collectif. Là, il s'agissait de l'expropriation de la masse par quelques usurpateurs; ici, il s'agit de l'expropriation de quelques, usurpateurs par la masse.

Les révisionnistes continuent dans « CONCLUSION » de « China’s socialist economy» :

Dans le Manifeste du parti communiste publié en 1848, Marx et Engels analysaient les contradictions innées du capitalisme et prédisaient son destin inévitable et son remplacement par une société communiste libérée de toute exploitation de classe. Plus tard, à la lumière de l'expérience historique, ils se sont progressivement rendu compte que le communisme passerait aussi d'un stade inférieur à un stade supérieur. Après l'échec de la Commune de Paris en 1871, Marx passe en revue la nouvelle expérience qu'elle a apportée et, dans son manuscrit de 1875 Critique du programme de Gotha, avançait pour la première fois la thèse selon laquelle "entre la société capitaliste et la société communiste se situe la période de la transformation révolutionnaire de l'une dans l'autre" ainsi que la théorie des deux stades de développement de la société communiste.
Selon cette théorie, au stade inférieur du communisme, c'est-à-dire au stade du socialisme, la propriété publique des moyens de production par l'ensemble de la société serait établie et les classes abolies. Mais les traditions et les marques de naissance de l'ancienne société devraient être conservées et le principe «à chacun selon son travail» suivi dans la répartition des moyens de subsistance.

En plus des "paraphrases", Karl Marx est "cité" ici, mais CONSCIENT seulement partiellement ! Marx dit dans Critique du programme de Gotha : « Entre la société capitaliste et la société communiste se trouve une période de changement révolutionnaire de la première à la seconde. A cette période correspond aussi une période de transition politique, et l'État dans cette période ne peut avoir d'autre forme que celle d'une dictature révolutionnaire du prolétariat. »
Les révisionnistes gardent CONSCIAMENT le silence sur la dictature du prolétariat.

Puis dans "CONCLUSION":

Marx supposait qu'une telle distribution serait effectuée au moyen de certificats de travail délivrés en proportion directe de la quantité de travail fourni par les producteurs et non par le biais du marché ou de la relation marchandise-argent. Ce n'est qu'au stade supérieur du communisme que la rémunération du travail pouvait être abolie et que le principe «de chacun selon ses capacités, à chacun selon ses besoins» mis en œuvre. Marx a vécu à une époque où personne n'avait d'expérience pratique du socialisme. Ainsi, il n'aurait pas pu élaborer sur les lois du développement économique socialiste.

Marx ne parle pas de "payer" un salaire ce qui existerait encore sous le socialisme et serait "aboli au stade supérieur du communisme". Il parle de « distribution » parce que c'est stipulé à l'article 1 du programme de Gotha.
Mais la formulation ainsi par les révisionnistes doit "prouver" que Marx défend en fait la politique de "Réforme et d'Ouverture", de "de faire DE NOUVEAU une marchandise de la force de travail" et de RESTAURATION et RENFORCEMENT de l'exploitation de la force de travail, à travers la mise en place des rapports de production CAPITALISTES…

Mais Marx n'a PAS "supposé" que sous le socialisme "une telle distribution serait effectuée au moyen de certificats de travail délivrés en proportion directe de la quantité de travail fournie par les producteurs"
C'est cette formulation du « revenu du travail » dans le programme de Gotha que critique précisément Marx. Marx analyse ensuite le PROBLÈME qui se pose parce que sous le socialisme, au début, ce « droit BOUGEOIS hérité de la société précédente » peut encore exister. C'est précisément la critique de Marx du programme de Gotha que Lasalle est si vague et peu claire à ce sujet.

Marx dans « Critique du programme de Gotha » :

Au sein d'un ordre social communautaire, fondé sur la propriété commune des moyens de production, les produc­teurs n'échangent pas leurs produits; de même, le travail incorporé dans des produits n'apparaît pas davantage ici comme valeur de ces produits, comme une qualité réelle possé­dée par eux, puisque désormais, au rebours de ce qui se passe dans la société capitaliste, ce n'est plus par la voie d'un détour, mais directement, que les travaux de l'individu deviennent partie intégrante du travail de la communauté. L'expression : « produit du travail », condamnable même aujourd'hui à cause de son ambiguïté, perd ainsi toute signification.
Ce à quoi nous avons affaire ici, c'est à une société commu­niste non pas telle qu'elle s'est développée sur les bases qui lui sont propres, mais au contraire, telle qu'elle vient de sortir de la société capitaliste; une société par conséquent, qui, sous tous les rapports, économique, moral, intellectuel, porte encore les stigmates de l'ancienne société des flancs de laquelle elle est issue. Le producteur reçoit donc individuellement - les défalcations une fois faites - l'équivalent exact de ce qu'il a donné à la société. Ce qu'il lui a donné, c'est son quantum individuel de travail. Par exemple, la journée sociale de travail représente la somme des heures de travail individuel; le temps de travail individuel de chaque producteur est la portion qu'il a fournie de la journée sociale de travail, la part qu'il y a prise. Il reçoit de la société un bon constatant qu'il a fourni tant de travail (défalcation faite du travail effectué pour les fonds collectifs) et, avec ce bon, il retire des stocks sociaux d'objets de consommation autant que coûte une quantité égale de son travail. Le même quantum de travail qu'il a fourni à la société sous une forme, il le reçoit d'elle, en retour, sous une autre forme9.
C'est manifestement ici le même principe que celui qui règle l'échange des marchandises pour autant qu'il est échange de valeurs égales. Le fond et la forme diffèrent parce que, les conditions étant différentes, nul ne peut rien fournir d'autre que son travail et que, par ailleurs, rien ne peut entrer dans la propriété de l'individu que des objets de consommation indi­viduelle. Mais pour ce qui est du partage de ces objets entre producteurs pris individuellement, le principe directeur est le même que pour l'échange de marchandises équivalentes : une même quantité de travail sous une forme s'échange contre une même quantité de travail sous une autre forme.

Le droit égal est donc toujours ici dans son principe... le droit bourgeois, bien que principe et pratique ne s'y prennent plus aux cheveux, tandis qu'aujourd'hui l'échange d'équi­valents n'existe pour les marchandises qu'en moyenne et non dans le cas individuel.
En dépit de ce progrès, le droit égal reste toujours grevé d'une limite bourgeoise. Le droit du producteur est propor­tionnel au travail qu'il a fourni; l'égalité consiste ici dans l'emploi comme unité de mesure commune.

Mais un individu l'emporte physiquement ou moralement sur un autre, il fournit donc dans le même temps plus de travail ou peut travailler plus de temps; et pour que le travail puisse servir de mesure, il faut déterminer sa durée ou son intensité, sinon il cesserait d'être unité. Ce droit égal est un droit inégal pour un travail inégal. Il ne reconnaît aucune distinction de classe, parce que tout homme n'est qu'un travailleur comme un autre; mais il reconnaît tacitement l'inégalité des dons individuels et, par suite, de la capacité de rendement comme des privilèges naturels. C'est donc, dans sa teneur, un droit fondé sur l'inégalité, comme tout droit. Le droit par sa nature ne peut consister que dans l'emploi d'une même unité de mesure; mais les individus inégaux (et ce ne seraient pas des individus distincts, s'ils n'étaient pas inégaux) ne sont mesurables d'après une unité commune qu'autant qu'on les considère d'un même point de vue, qu'on ne les saisit que sous un aspect déterminé; par exemple, dans le cas présent, qu'on ne les considère que comme travailleurs et rien de plus, et que l'on fait abstraction de tout le reste. D'autre part : un ouvrier est marié, l'autre non; l'un a plus d'enfants que l'autre, etc., etc. A égalité de travail et par conséquent, à égalité de participation au fonds social de consommation, l'un reçoit donc effectivement plus que l'autre, l'un est plus riche que l'autre, etc. Pour éviter tous ces inconvénients, le droit devrait être non pas égal, mais inégal.
Mais ces défauts sont inévitables dans la première phase de la société communiste, telle qu'elle vient de sortir de la société capitaliste, après un long et douloureux enfantement. Le droit ne peut jamais être plus élevé que l'état économique de la société et que le degré de civilisation qui y corres­pond.

Dans une phase supérieure de la société communiste, quand auront disparu l'asservissante subordination des individus à la division du travail et, avec elle, l'opposition entre le travail intellectuel et le travail manuel; quand le travail ne sera pas seulement un moyen de vivre, mais deviendra lui-même le premier besoin vital; quand, avec le développement multiple des individus, les forces productives se seront accrues elles aussi et que toutes les sources de la richesse collective jailliront avec abondance, alors seulement l'horizon borné du droit bourgeois pourra être définitivement dépassé et la société pourra écrire sur ses drapeaux « De chacun selon ses capaci­tés, à chacun selon ses besoins ! »10

Quant à ce que disent les révisionnistes dans CONCLUSION sur le « socialisme de marché » ou « l'application de la loi de la valeur est une loi du socialisme », Marx déclare dans Critique du programme de Gotha :

Le mode de production capitaliste, par exemple, consiste en ceci que les conditions matérielles de production11 sont attri­buées aux non-travailleurs sous forme de propriété capitaliste et de propriété foncière, tandis que la masse ne possède que les conditions personnelles de production : la force de travail. Si les éléments de la production sont distribués de la sorte, la répartition actuelle des objets de consommation s'ensuit d'elle-même.
Que les conditions matérielles de la production soient la propriété collective des travailleurs eux-mêmes, une répartition des objets de consommation différente de celle d'aujourd'hui s'ensuivra pareillement. Le socialisme vulgaire (et par lui, à son tour, une fraction de la démocratie) a hérité des économistes bourgeois l'habitude de considérer et de trai­ter la répartition comme une chose indépendante du mode de production et de représenter pour cette raison le socialisme comme tournant essentiellement autour de la répartition. Les rapports réels ayant été depuis longtemps élucidés, à quoi bon revenir en arrière ?

Puis les révisionnistes disent en « CONCLUSION » :

Néanmoins, il appliqua «la théorie du développement - dans sa forme la plus cohérente, la plus complète, la plus réfléchie et la plus concise - au capitalisme moderne. Naturellement, Marx était confronté au problème de l'application de la théorie à la fois à l'effondrement prochain du capitalisme et au développement futur du communisme futur12 Sur la base de sa compréhension globale de la loi du développement social, Marx a critiqué la théorie de Lassalle de la répartition équitable et non diminuée du produit du travail et a fait la prédiction scientifique ci-dessus sur le futur socialisme et le communisme. Une exposition systématique de ces idées de Marx a été fournie par Lénine dans L'État et la révolution.

Citant "Etat et Révolution" ici d'une manière CONSCIEMMENT choisie on CACHE SON PROPRE FAUX citation de Marx et on CACHE que Lénine prend CETTE CHOSE de la "Critique du programme de Gotha" sur laquelle les révisionnistes se taisent : le rôle de la "dictature du prolétariat » et la « poursuite de la lutte des classes sous le socialisme ». En État et Révolution:

L'étude la plus poussée de cette question est celle qu'en a faite Marx dans sa Critique du programme de Gotha (lettre à Bracke, du 5 mai 1875, imprimée seulement en 1891 dans la Neue Zeit, IX, 1, et dont il a paru une édition russe). La partie polémique de cette œuvre remarquable, qui constitue une critique du lassallianisme, a pour ainsi dire rejeté dans l'ombre la partie positive de l'ouvrage, à savoir : l'analyse de la corrélation entre le développement du communisme et l'extinction de l'État. (…)
Mais cette façon de voir serait foncièrement erronée. Un examen plus attentif montre que les idées de Marx et d'Engels sur l'État et son extinction concordent parfaitement, et que l'expression citée de Marx s'applique précisément à l'État en voie d'extinction.
Il est certain qu'il ne saurait être question de déterminer le moment de cette "extinction" future, d'autant plus qu'elle constituera nécessairement un processus de longue durée. La différence apparente entre Marx et Engels s'explique par la différence des sujets traités et des buts poursuivis par chacun d'eux. Engels se proposait de démontrer à Bebel d'une façon frappante, incisive, à grands traits, toute l'absurdité des préjugés courants (partagés dans une notable mesure par Lassalle) sur l'État. Cette question, Marx n'a fait que l'effleurer, car un autre sujet retenait son attention : l'évolution de la société communiste.

Toute la théorie de Marx est une application au capitalisme contemporain de la théorie de l'évolution sous sa forme la plus conséquente, la plus complète, la plus réfléchie et la plus substantielle. On conçoit donc que Marx ait eu à envisager le problème de l'application de cette théorie à la faillite prochaine du capitalisme comme à l'évolution future du Communisme futur. (…)

Tout d'abord, Marx écarte la confusion apportée par le programme de Gotha dans la question des rapports entre l'État et la société.

"La "société actuelle", écrit-il, c'est la société capitaliste qui existe dans tous les pays civilisés, plus ou moins expurgée d'éléments moyenâgeux, plus ou moins modifiée par l'évolution historique particulière à chaque pays, plus ou moins développée.(…)

Cependant, les divers États des divers pays civilisés nonobstant la multiple diversité de leurs formes, ont tous ceci de commun qu'ils reposent sur le terrain de la société bourgeoise moderne, plus ou moins développée au point de vue capitaliste. C'est ce qui fait que certains caractères essentiels leur sont communs. En ce sens, on peut parler d'"État actuel", pris comme expression générique, par contraste avec l'avenir où la société bourgeoise, qui lui sert à présent de racine, aura cessé d'exister.(…)
"Entre la société capitaliste et la société communiste, poursuit Marx, se place la période de transformation révolutionnaire de celle-là en celle-ci. À quoi correspond une période de transition politique où l'État ne saurait être autre chose que la dictature révolutionnaire du prolétariat."
Cette conclusion repose, chez Marx, sur l'analyse du rôle que joue le prolétariat dans la société capitaliste actuelle, sur les données relatives au développement de cette société et à l'inconciliabilité des intérêts opposés du prolétariat et de la bourgeoisie.(…)
Démocratie pour l'immense majorité du peuple et répression par la force, c'est-à-dire exclusion de la démocratie pour les exploiteurs, les oppresseurs du peuple ; telle est la modification que subit la démocratie lors de la transition du capitalisme au communisme.

C'est seulement dans la société communiste, lorsque la résistance des capitalistes est définitivement brisée, que les capitalistes ont disparu et qu'il n'y a plus de classes (c'est-à-dire plus de distinctions entre les membres de la société quant à leurs rapports avec les moyens sociaux de production), c'est alors seulement que "l
'État cesse d'exister et qu'il devient possible de parler de liberté". Alors seulement deviendra possible et sera appliquée une démocratie vraiment complète, vraiment sans aucune exception. Alors seulement la démocratie commencera à s'éteindre pour cette simple raison que, délivrés de l'esclavage capitaliste, des horreurs, des sauvageries, des absurdités, des ignominies sans nombre de l'exploitation capitaliste, les hommes s'habitueront graduellement à respecter les règles élémentaires de la vie en société connues depuis des siècles, rebattues durant des millénaires dans toutes les prescriptions morales, à les respecter sans violence, sans contrainte, sans soumission, sans cet appareil spécial de coercition qui a nom : l'État. (…)

Dans la Critique du programme de Gotha, Marx réfute minutieusement l'idée de Lassalle selon laquelle l'ouvrier, en régime socialiste, recevra le produit "non amputé" ou "le produit intégral de son travail". Il montre que de la totalité du produit social il faut défalquer : un fonds de réserve, un fonds destiné à accroître la production, un fonds destiné au remplacement des machines "usagées", etc. Puis, des objets de consommation, il faut encore défalquer : un fonds pour les frais d'administration, les écoles, les hôpitaux, les hospices de vieillards, etc.
Au lieu de la formule nébuleuse, obscure et générale de Lassalle ("
à l'ouvrier le produit intégral de son travail"), Marx établit avec lucidité comment la société socialiste sera tenue de gérer les affaires. (…)

C'est cette société communiste qui vient de sortir des flancs du capitalisme et porte dans tous les domaines les stigmates de la vieille société que Marx appelle la phase "première" ou phase inférieure de la société communiste.
Les moyens de production ne sont déjà plus la propriété privée d'individus. Ils appartiennent à la société tout entière. Chaque membre de la société, accomplissant une certaine part du travail socialement nécessaire, reçoit de la société un certificat constatant la quantité de travail qu'il a fournie. Avec ce certificat, il reçoit dans les magasins publics d'objets de consommation une quantité correspondante de produits. Par conséquent, défalcation faite de la quantité de travail versée au fonds social, chaque ouvrier reçoit de la société autant qu'il lui a donné.
13

Ensuite, le raisonnement alimenté par le dogmatisme CONSCIENT conduit en CONCLUSION à ce qui suit :

La victoire de la Révolution socialiste d'Octobre a fait passer le socialisme d'un idéal à une réalité.(…)
La chute brutale de la production agricole, causée principalement par la guerre, était également liée à certains aspects de la politique économique qui violaient les lois objectives du développement économique
. Étant doué pour tirer des leçons et rectifier les erreurs, Lénine est passé à la Nouvelle Politique Économique juste après la victoire dans la guerre, ce qui signifiait laisser aux paysans la liberté de vendre leurs surplus de céréales sur le marché après paiement de la taxe en nature et restaurer la relation monnaie-marchandise. (...)
Lénine a jugé nécessaire de préserver assez longtemps la relation marchandise-argent, après la prise du pouvoir par le prolétariat afin d'entretenir les tics économiques entre l'économie d'État socialiste et les petits producteurs
. C'était une nouvelle contribution au marxisme.

Ici, une affirmation non prouvée est faite selon laquelle il y a eu une "erreur" en URSS : "une politique économique contraire aux lois objectives du développement économique". Cette erreur aurait ensuite été "corrigée" par Lénine avec la Nouvelle Politique Economique qui serait alors essentiellement, selon les révisionnistes : "un RETOUR à l'économie marchande et 'tiens-la longtemps'".
Et cela, selon les révisionnistes, serait une « nouvelle contribution au marxisme ». Alors ce qui a été mis en place en Union Soviétique en réponse à des problèmes spécifiques et concrets (et ensuite mis en place dans l'agriculture où il n'y a pas eu encore de collectivisation, pas de développement des coopératives de bas en haut et pas de développement des communes), serait alors une politique générale qui serait universel dans TOUTE construction socialiste. (« lois objectives du développement économique » dans le socialisme)….

Ils paraphrasent ensuite Staline comme une "preuve", en CONCLUSION :

Pour accomplir les ordres de Lénine, Staline a conduit le peuple soviétique à accomplir la collectivisation agricole et l'industrialisation nationale et à établir un système économique socialiste. Dans les Problèmes économiques du socialisme en URSS, qu'il a écrit environ un an avant sa mort, il a souligné la question des lois du développement économique sous le socialisme, principalement la loi selon laquelle les rapports de production doivent se conformer au caractère des forces productives, la loi économique fondamentale du socialisme, la loi du développement équilibré et proportionné de l'économie nationale et la loi de la valeur. Observant les deux types de propriété publique socialiste existant côte à côte en U.R.S.S., il a élucidé de nombreuses questions importantes concernant l'utilisation de lois économiques objectives dans l'intérêt du socialisme. C'était la nouvelle contribution de Staline au marxisme-léninisme. Rétrospectivement, certains de ses arguments semblent faibles.
Mais cela était inévitable et, par rapport aux réalisations précédentes, ils marquaient un grand progrès dans la connaissance de l'homme du développement économique socialiste.

Il est donc affirmé ici que la collectivisation et le développement des coopératives sont intervenus APRÈS l'introduction de la NEP en Union soviétique. Mais la politique de « Réforme et d'Ouverture » est précisément que la collectivisation EXISTANTE (dont on dit qu'elle est « allée trop loin ») est RENVOYÉE à la petite entreprise individuelle (ou du « ménage », donc familial).

L'EXISTENCE (toujours) des petites entreprises était précisément l'une des raisons pour lesquelles Lénine a introduit la NEP.
La paraphrase de Staline va encore plus loin :

Dans son Problèmes économiques du socialisme en URSS, Staline a souligné la nature objective des lois économiques sous le socialisme et a souligné que les hommes, y compris l'État soviétique et ses dirigeants, ne pouvaient pas abolir, créer ou modifier ces lois, mais pouvaient les découvrir et les comprendre et les utiliser dans l'intérêt de la construction socialiste. Bien sûr, cela ne signifiait pas qu'ils en avaient acquis une pleine compréhension de ces lois ou agissaient en pleine conformité avec elles. Agissant conformément à des lois objectives, l'État soviétique a obtenu d'énormes succès dans la construction socialiste. Mais il a également été puni à plusieurs reprises pour avoir enfreint ces lois. En soulevant dans ses dernières années la question des lois économiques sous le socialisme et de leur nature objective, Staline a tiré une leçon importante de plus de trente ans d'expérience de la construction nationale en URSS, apprenant aux gens à étudier et appliquer consciencieusement les lois objectives, à corriger les erreurs dans théorie et travaux pratiques, éviter l'aveuglement autant que possible, aiguiser leur prévoyance et faire avancer la cause du socialisme.
La Chine est un grand pays d'un milliard d'habitants. Nous avons commencé à construire le socialisme sur les ruines du semi-colonialisme et du semi-féodalisme et non sur celles du capitalisme développé ; nous nous efforçons d'accomplir les quatre modernisations du pays malgré une population énorme et des fondations médiocres. C'est une tâche colossale jamais tentée par nos ancêtres. Il faut donc bien répondre à la question de la méthode à adopter et de la marche à suivre pour édifier le pays. Nous prendrons bien sûr le marxisme-léninisme comme guide de notre réflexion. Mais cela ne veut pas dire copier mécaniquement la formule sur la première étape du communisme avancée par Marx dans la Critique du programme de Gotha ou par Lénine dans L'État et la révolution. Nous devons tirer les leçons de l'expérience de la construction du socialisme en Union soviétique sous Lénine et Staline et de tout ce qui est bon dans d'autres pays.
Lorsque nous nous sommes lancés dans la construction socialiste au début des années 1950, nous avons beaucoup bénéficié de notre étude de Problèmes économiques du socialisme en U.R.S.S. de Staline et de l'expérience en Union soviétique.

Mais notre compréhension ne doit pas s'arrêter là. Copier l'expérience des autres ne résout pas notre problème. Nous devons nous baser sur la pratique, essayer de trouver la manière propre à la Chine de construire le socialisme et élaborer toute une série de méthodes afin de construire une société socialiste qui convienne au niveau actuel des forces productives et aux autres conditions de la Chine.

En paraphrasant ici Staline, ils lui font dire, pour ainsi dire, que l'activité politique d'un parti communiste dans la construction du socialisme est de découvrir, d'étudier et de respecter « les lois du développement économique sous le socialisme », et qu’agir contre elles. « est une erreur".
Ensuite, ils paraphrasent encore plus Staline et lui font dire des choses qu'il n'a pas dites du tout.

Ils sont censés faire venir Staline à la conclusion que les rapports de production doivent correspondre au niveau « bas » actuel des forces productives : EN FAIT, il est dit (par les révisionnistes, PAS par Staline) que les rapports de production CAPITALISTES doivent « correspondre » à le « bas » niveau de travailleurs qui ne peuvent pas (encore) faire face aux « rapports de production socialistes ». Staline dit des rapports de production et des forces productives en “Problèmes économiques du Socialisme en URSS14:

On dit que les lois économiques ont un caractère élémentaire, que leur action est irréversible et que la société est impuissante contre elles. Ce n'est pas vrai. C'est se faire un fétiche des lois, et soi-même l'esclave des lois. Il a été démontré que la société n'est pas impuissante face aux lois, que, connaissant les lois économiques et s'appuyant sur elles, la société peut restreindre leur champ d'action, les utiliser dans l'intérêt de la société et les « exploiter », tout comme dans le cas des forces de la nature et de leurs lois, tout comme dans le cas du débordement des grands fleuves cité dans l'illustration ci-dessus.
Le rôle spécifique du gouvernement soviétique était dû à deux circonstances : premièrement, ce que le gouvernement soviétique devait faire n'était pas de remplacer une forme d'exploitation par une autre, comme ce fut le cas dans les révolutions précédentes, mais d'abolir complètement l'exploitation ; deuxièmement, qu'en raison de l'absence dans le pays de tout rudiment prêt à l'emploi d'une économie socialiste, il devait créer de nouvelles formes d'économie socialiste, « en partant de zéro », pour ainsi dire. Il s'agissait sans aucun doute d'une tâche difficile, complexe et sans précédent. Néanmoins, le gouvernement soviétique a accompli cette tâche avec mérite. Mais il l'a accompli non pas parce qu'il a soi-disant détruit les lois économiques existantes et en a "formé" de nouvelles, mais uniquement parce qu'il s'est appuyé sur la loi économique selon laquelle les rapports de production doivent nécessairement se conformer au caractère des forces productives. Les forces productives de notre pays, surtout dans l'industrie, avaient un caractère social, la forme de propriété, en revanche, était privée, capitaliste. S'appuyant sur la loi économique selon laquelle les rapports de production doivent nécessairement se conformer au caractère des forces productives, le gouvernement soviétique a socialisé les moyens de production, en a fait la propriété de tout le peuple, et a ainsi aboli le système d'exploitation et créé des formes socialistes de économie. Sans cette loi, et si le gouvernement soviétique ne s'y était pas fié, il n'aurait pas pu accomplir sa mission.

La loi économique selon laquelle les rapports de production doivent nécessairement se conformer au caractère des forces productives s'est imposée depuis longtemps dans les pays capitalistes. S'il n'a pas réussi jusqu'ici à s'imposer au grand jour, c'est parce qu'il se heurte à de puissantes résistances de la part de forces obsolètes de la société. Nous avons ici un autre trait distinctif des lois économiques. Contrairement aux lois des sciences naturelles, où la découverte et l'application d'une nouvelle loi se déroulent plus ou moins facilement, la découverte et l'application d'une nouvelle loi dans le domaine économique, affectant les intérêts des forces obsolètes de la société, rencontrent le résistance la plus puissante de leur part. Il faut donc une force, une force sociale, capable de vaincre cette résistance. Dans notre pays, une telle force était l'alliance de la classe ouvrière et de la paysannerie, qui représentaient l'écrasante majorité de la société. Il n'y a pas encore une telle force dans d'autres pays capitalistes. Cela explique le secret pour lequel le gouvernement soviétique a pu briser les forces anciennes de la société et pourquoi, dans notre pays, la loi économique selon laquelle les rapports de production doivent nécessairement se conformer au caractère des forces productives a reçu toute son ampleur.

Staline dit ainsi que « l'alliance de la paysannerie avec les ouvriers » constitue « les forces sociales productives » qui développent le pouvoir de « mettre les rapports de production en conformité avec leur caractère ». Cela correspond, comme nous l'avons vu, à la ligne du PCC AVANT 1978 à travers la collectivisation, le développement des coopératives et leur montée en gamme et le développement des communes. Les révisionnistes parlent de « rapports de production ‘socialistes’ qui, au sein d'une société socialiste, correspondent au niveau existant des forces productives » (par quoi ils entendent le "niveau de la technique et de la science"..)
Mais dans quelle mesure ceux-ci diffèrent des "
rapports de production capitalistes", et s'ils constituent une "étape intermédiaire" pour les "rapports de production communistes" (encore moins que dans le communisme - une société sans classes - on peut encore parler de "rapports de production"), aucune explication n'est donnée.

Mais ils font ensuite « confirmer » leur affirmation par Mao Zedong lui-même, en le citant de manière sélective en CONCLUSION :

Dans son «Entretien lors d'une conférence de travail élargie convoquée par le Comité central du Parti communiste chinois» en 1962, Mao Zedong a souligné : «Connaître les lois régissant la construction du socialisme implique nécessairement un processus. le point de départ et passer de l'absence d'expérience à une certaine expérience, d'avoir peu d'expérience à avoir plus d'expérience..."
Il a également déclaré : «En ce qui concerne notre Parti dans son ensemble, notre connaissance de la construction socialiste est très insuffisante. de la construction socialiste.»15 Ses enseignements ont encore aujourd'hui une signification pratique.

Dans la Résolution de la 6e Session du 11e CC en 1981, cet «Entretien lors d'une conférence de travail élargie convoquée par le Comité central du Parti communiste chinois en 1962 » a été paraphrasé (voir en Partie 2 ou je le prouve). Il y aurait eu principalement des "corrections des erreurs" liées au Grand Bond en Avant, ainsi que « des personnes accusés à tort étaient réhabilités »…
Maintenant, il est "
prouvé" à partir de ce texte à l'aide de 2 citations choisies que pour le PCC AVANT 1978, il était en fait aussi vrai que la construction socialiste signifie "connaître ses lois, les respecter et ne pas aller à leur encontre..." (" … Mao l'a dit lui-même en 1962...")

Eh bien, quelle était la position du PCC en 1962 dans « Discours à une conférence de travail élargie convoquée par le Comité central du Parti communiste chinois » en 196216 (et les citations ci-dessus sont en italique-soulignées ci-dessous) :

Cette conférence centrale de travail élargie rassemble plus de 7 000 personnes. Au début de la conférence, le camarade Liu Shao-ch'i et plusieurs autres camarades ont préparé un projet de rapport. Avant que ce projet n'ait été discuté par le Bureau politique, je leur ai suggéré qu'au lieu de tenir d'abord une réunion du Bureau politique pour en discuter, nous devrions plutôt le remettre immédiatement aux camarades qui participent à cette conférence afin que chacun puisse commenter dessus et proposer des idées. Camarades, il y a parmi vous des gens de divers domaines et localités, de divers comités de province, de district et de comté, et des comités du Parti de diverses entreprises. Il y a des gens de divers départements au Centre. La majorité d'entre vous ont plus de contacts avec les niveaux inférieurs et devraient avoir une meilleure compréhension des situations et des problèmes que nous, camarades du Comité permanent, du Bureau politique et du Secrétariat. De plus, puisque vous occupez tous des postes différents, vous pouvez soulever des problèmes sous des angles différents. C'est pourquoi nous vous avons invité à proposer des idées et vous avons remis le projet de rapport. Le résultat a été une discussion animée au cours de laquelle de nombreuses idées ont été avancées, pas toutes dans le sens de la politique de base du Comité central. Plus tard, le camarade Shao-ch'i a présidé un comité de rédaction de vingt et un, comprenant des membres responsables des divers bureaux centraux. Après huit jours de discussion, ils ont produit un deuxième projet de rapport écrit. Il faut dire que dans ce deuxième projet de rapport, le Centre a rassemblé les résultats de la discussion de plus de 7 000 personnes. Sans vos idées, ce deuxième brouillon n'aurait pas pu voir le jour. Dans ce document, la première et la deuxième partie ont de nombreuses révisions. Cela est dû à vos efforts. J'entends dire que vous considérez tous que la deuxième version n'est pas mauvaise et qu'elle constitue une amélioration par rapport à la première. Si nous n'avions pas utilisé cette méthode, mais tenu la conférence de la manière habituelle, nous aurions d'abord entendu le rapport et tenu une discussion à l'arrière ! vers. Tout le monde l'aurait approuvé à main levée et nous n'aurions pas fait aussi bien.
C'est une question de savoir comment tenir les réunions. Dans un premier temps, des projets de rapport sont distribués et les personnes présentes sont invitées à soumettre leurs idées et amendements. Ensuite, un nouveau rapport est préparé. Lorsque ce rapport est présenté, il ne doit pas être lu mot à mot, mais quelques idées supplémentaires doivent être exposées et les changements doivent être expliqués. De cette manière, nous pouvons promouvoir plus pleinement la démocratie, recueillir des connaissances de toutes parts et comparer tous les différents points de vue. Aussi nos réunions seront plus animées. Le but de cette conférence est de résumer l'expérience de travail des douze dernières années et surtout l'expérience de travail des quatre dernières années. Il y a beaucoup de problèmes, donc il peut y avoir beaucoup d'idées avancées, créant ainsi des conditions favorables à ce type de conférence. Est-il possible que toutes les conférences adoptent cette méthode ? Non ce n'est pas possible. Pour utiliser cette méthode, nous devons avoir beaucoup de temps. Nous pouvons parfois utiliser cette méthode lors des réunions de nos congrès populaires. Camarades des comités provinciaux, des comités de district et des comités de comté, lorsque vous convoquerez des conférences à l'avenir, vous pourrez également adopter cette méthode dans des conditions appropriées. Bien sûr, lorsque vous êtes occupé, vous ne pouvez généralement pas consacrer beaucoup de temps à des conférences. Mais quand les conditions sont réunies, pourquoi ne pas essayer ? Quel genre de méthode est-ce? C'est une méthode centraliste démocratique ; c'est une méthode de ligne de masse. D'abord la démocratie, puis le centralisme ; venant des masses, retournant aux masses ; l'unité de la direction et des masses. C'est le premier point dont je voulais parler.(….)
Sans le système du centralisme démocratique, la dictature prolétarienne ne peut être consolidée. Pratiquer la démocratie au sein du peuple et pratiquer la dictature sur les ennemis du peuple, ces deux aspects sont indissociables. Lorsque ces deux aspects sont combinés, c'est alors la dictature prolétarienne, ou on peut l'appeler la dictature démocratique populaire. Notre slogan est : « Une dictature démocratique populaire, dirigée par le prolétariat et basée sur l'alliance des ouvriers et des paysans ». Comment le prolétariat exerce-t-il la direction ? Il passe par le Parti communiste. Le Parti communiste est l'avant-garde du prolétariat. Le prolétariat s'unit à toutes les classes et couches qui approuvent, soutiennent et participent à la révolution socialiste et à l'édification socialiste, et exerce une dictature sur les classes réactionnaires ou leurs restes. Dans notre pays, le système d'exploitation de l'homme par l'homme a déjà été éliminé. Les fondements économiques de la classe des propriétaires terriens et de la bourgeoisie ont été éliminés. Les classes réactionnaires ne sont plus aussi féroces qu'auparavant. Par exemple, ils ne sont plus aussi féroces qu'en 1949, lorsque la République populaire a été fondée, ni aussi féroces qu'en 1957, lorsque la bourgeoisie de droite nous a violemment attaqués17. C'est pourquoi nous parlons d'eux comme des restes des classes réactionnaires. Mais nous ne pouvons en aucun cas sous-estimer ces vestiges. Nous devons continuer à lutter contre eux. Les classes réactionnaires qui ont été renversées envisagent toujours un retour. Dans une société socialiste, de nouveaux éléments bourgeois peuvent encore être produits. Pendant toute la phase socialiste, il existe encore des classes et la lutte des classes, et cette lutte des classes est une affaire prolongée, complexe, parfois même violente. Nos instruments de dictature ne doivent pas être affaiblis ; au contraire, ils doivent être renforcés. Notre système de sécurité est entre les mains de camarades qui suivent la bonne ligne. C'est possible que les services de sécurité de certains endroits soient entre les mains de mauvaises personnes. Il y a aussi des camarades engagés dans le travail de sécurité qui ne s'appuient ni sur les masses ni sur le Parti. Dans le travail d'épuration des contre-révolutionnaires, ils ne suivent pas la ligne de l'épuration avec l'aide des masses sous la direction du comité du Parti. Ils s'appuient uniquement sur un travail secret, sur un travail dit professionnel. Un travail professionnel est nécessaire; il est absolument nécessaire d'utiliser les méthodes de détection et de procès pour faire face aux éléments contre-révolutionnaires, mais le plus important est de mener à bien la ligne de masse sous la direction du comité du Parti. Lorsqu'il s'agit de dictature sur l'ensemble de la classe réactionnaire, il est particulièrement important de s'appuyer sur les masses et le Parti. Exercer une dictature sur les classes réactionnaires ne signifie pas que nous devons éliminer totalement tous les éléments réactionnaires, mais plutôt que nous devons éliminer les classes auxquelles ils appartiennent. Nous devrions utiliser des méthodes appropriées pour les remodeler et les transformer en hommes nouveaux. Sans une large démocratie populaire, la dictature prolétarienne ne peut être consolidée et le pouvoir politique serait instable. Sans démocratie, sans mobilisation des masses, sans contrôle de masse, il sera impossible d'exercer une dictature efficace sur les éléments réactionnaires et mauvais, et il sera impossible de les remodeler efficacement. Ainsi, ils continueraient à créer des problèmes et pourraient encore organiser un retour. Ce problème demande de la vigilance, et j'espère que les camarades y réfléchiront aussi longuement. (…)

Lorsque j'explique comment notre parti communiste chinois, pendant la période de la révolution démocratique, après de nombreuses difficultés, est parvenu à comprendre les lois de la révolution chinoise, mon but en évoquant ces faits historiques est d'aider nos camarades à apprécier une chose : que la compréhension de la les lois de l'édification socialiste doivent passer par un processus. Elle doit partir de la pratique, passer de l'absence d'expérience à l'expérience ; d'avoir peu d'expérience à avoir plus d'expérience; de la construction du socialisme, qui est dans le domaine de la nécessité encore incompris, au dépassement progressif de notre aveuglement et à la compréhension des lois objectives, atteignant ainsi la liberté, réalisant un bond en avant dans notre connaissance et atteignant le domaine de la liberté.(…)
En ce qui concerne notre Parti dans son ensemble, notre connaissance de la construction socialiste est extrêmement insuffisante. Nous devrions désormais passer un certain temps à résumer nos expériences et à étudier sérieusement, et au cours de la pratique, approfondir progressivement notre compréhension de celui-ci en clarifiant ses lois.
(…)

Pendant la période de la révolution et de l'édification socialistes, nos tâches révolutionnaires des premières années étaient : à la campagne pour achever la réforme du régime foncier féodal puis mettre en place la coopération agricole ; dans les villes pour mettre en œuvre la transformation socialiste des entreprises industrielles et commerciales capitalistes. Dans le domaine de la construction économique, notre tâche était alors de réhabiliter l'économie et de mettre en œuvre le premier plan quinquennal. Tant dans la révolution que dans la construction à cette époque, nous avions une ligne générale qui était appropriée aux conditions objectives et qui avait un pouvoir de persuasion abondant. Nous avions également un ensemble complet de politiques et de méthodes générales et spécifiques sous la direction de la Ligne générale. Nous avons donc pu éduquer les cadres et les masses, unifier leur compréhension, et le travail a été relativement bien fait. Cela, tout le monde le sait aussi. Mais à cette époque la situation était telle que, puisque nous ! n'avions aucune expérience de la construction économique, nous n'avions pas d'autre alternative que de copier l'Union soviétique. Dans le domaine de l'industrie lourde en particulier, nous avons presque tout copié de l'Union soviétique, et nous avions très peu de créativité propre. À cette époque, il était absolument nécessaire d'agir ainsi, mais en même temps, c'était aussi une faiblesse : un manque de créativité et un manque de capacité à se tenir debout. Naturellement, cela ne pouvait pas être notre stratégie à long terme. Dès 1958, nous avons décidé de faire de l'autosuffisance notre principale politique et de rechercher l'aide étrangère un objectif secondaire. Lors de la deuxième session du huitième congrès du Parti en 1958, nous avons adopté la ligne générale de « tout mettre en œuvre et de viser haut pour obtenir des résultats plus grands, plus rapides, meilleurs et plus économiques dans la construction du socialisme ». La même année, les communes populaires ont également été créées et le slogan d'un «Grand Bond en Avant» a été lancé. Pendant une certaine période après la proclamation de la Ligne générale de l'édification socialiste, nous n'avions pas encore eu le temps ni la possibilité de formuler un ensemble complet de politiques et de méthodes concrètes, générales et spécifiques, adaptées aux conditions, car notre expérience était encore insuffisant. Dans ces circonstances, les cadres et les masses ne disposaient toujours pas d'un ensemble complet de matériels pédagogiques, et n'avaient reçu aucune éducation systématique sur la politique et il n'était donc pas possible d'avoir une compréhension et une action véritablement unifiées. Cela n'est devenu possible qu'après le passage du temps, l'expérience des revers et des difficultés, et l'acquisition d'expériences positives et négatives. Maintenant tout va bien, nous avons déjà ces choses ou sommes en train de les formuler. Ainsi, nous pouvons désormais mener plus judicieusement la révolution socialiste et l'édification socialiste.(…)
D'une manière générale, notre parti est très bon. Notre parti est principalement composé d'ouvriers et de paysans pauvres. La grande majorité de nos cadres sont bons, ils travaillent tous assidûment, mais il faut aussi voir qu'il existe encore dans notre Parti des problèmes ; il ne faut pas s'imaginer que tout va bien dans l'état de notre Parti. Actuellement, nous avons plus de dix-sept millions de membres du Parti, et parmi ces membres, près de quatre-vingts pour cent sont devenus membres après la fondation de l'État : ils ont rejoint le Parti dans les années cinquante. Seuls vingt pour cent ont adhéré avant la fondation de notre État, et parmi ces vingt pour cent de nos membres, ceux qui ont adhéré au Parti avant 1930, c'est-à-dire ceux qui ont adhéré au Parti au cours des années vingt selon l'estimation d'il y a huit ans. étaient environ 800 personnes. Certains d'entre eux sont morts au cours des deux dernières années, alors je crains maintenant qu'il ne reste plus que 700 personnes.
Parmi les anciens et les nouveaux membres du Parti - surtout parmi les nouveaux membres, il y a toujours des personnes dont les caractères et les styles de travail sont impurs. Ces gens-là sont des individualistes, des bureaucrates, des subjectivistes : certains sont même devenus des éléments dégénérés. Il y a des gens qui adoptent l'apparence de membres du Parti communiste, mais ils ne représentent en aucun cas la classe ouvrière ; ils représentent plutôt la bourgeoisie. Tout n'est pas pur au sein du Parti. Nous devons voir ce point, sinon nous souffrirons.

Dans le texte ci-dessus, il est ensuite fait référence à « Au cours de la Deuxième Session du VIIIe Congrès du Parti en 1958. » Dans ce texte18, l'origine de classe de nombreux plaignants concernant « les erreurs de trop de lutte de classe et de trop de collectivisation » est déterminée :

En 1955, 30 % des cadres des comtés, des districts et des cantons ont protesté bruyamment, se sont plaints des "difficultés" au nom des paysans et se sont opposés au "contrôle" excessif des achats et des ventes "unifiés". Quel genre de personnes étaient ces cadres ? C'étaient tous des paysans moyens aisés, ou d'anciens paysans pauvres et moyens inférieurs devenus des paysans moyens aisés. Les soi-disant difficultés des paysans étaient les difficultés des paysans moyens aisés. Les paysans moyens aisés voulaient thésauriser leur grain au lieu de le céder et ils voulaient promouvoir le capitalisme. Par conséquent, ils se sont plaints des difficultés des paysans. Les niveaux inférieurs ont crié, mais est-ce que quelqu'un au niveau régional, provincial ou central s'est également plaint ? Y avait-il quelqu'un qui n'était pas plus ou moins influencé par sa famille dans le village natal ? La question est le point de vue que vous adoptez en regardant un problème. Prenez-vous le point de vue de la classe ouvrière et des petits pois pauvres et petits fourmis moyens, ou prenez-vous celle des paysans moyens aisés ?
Maintenant c'est un peu mieux. Les zones rurales ont fait un grand bond en avant. Après la rectification, le mouvement anti-droitier, la participation des cadres au travail et la participation des ouvriers à une partie de la direction, l'atmosphère politique urbaine et rurale a changé. On peut dire que le « pessimisme » et le « désespoir » agricoles et le manque de confiance dans la réalisation des « 40 articles » ont été balayés. Cependant, certains des « observateurs des marées » et des « résidents du compte d'automne » n'ont pas été balayés. Il faut donc prêter attention à ce travail.

En montrant maintenant le CONTEXTE réel des deux phrases citées telles qu'elles apparaissent dans la CONCLUSION, une preuve supplémentaire est donnée de l'application consciente du dogmatisme pour développer le révisionnisme. Le discours, selon les révisionnistes (sous la forme de ces citations SÉLECTIONNÉES), signifierait que « construction socialiste » signifie pour les communistes : « découvrir les lois de son développement, les respecter et surtout ne pas s'y opposer ».
Mai
s en fait, le discours porte précisément sur quelque chose sur lequel les révisionnistes sont SILENCIEUX : donner un exemple CONCRET de la façon dont le centralisme démocratique fonctionne sous la dictature du prolétariat. Il est également très clairement indiqué comment (et sous quelle forme) la lutte des classes se poursuit sous le socialisme…. Et il appelle à la vigilance des éléments bourgeois DANS le parti communiste. Et ICI n'est bien sûr PAS cité en CONCLUSION par les révisionnistes !

Ainsi, le début comprend un exemple très CONCRET de la façon dont un développement correct du centralisme démocratique se produit dans une «dictature du prolétariat»: c'est-à-dire où 7 000 députés conscients de classe préparent un rapport politique basé sur l'étude et la discussion d'une proposition soumise par Liu Chao-chi qui inclut (peut-être ?) dans sa proposition une ligne pas beaucoup plus que ce qui deviendrait la ligne à la Troisième Session du 11e CC.
En faisant d'abord discuter et élaborer cette proposition par ces 7 000 personnes, un meilleur rapport a finalement été créé. Et donc la conclusion était: « Si nous n'avions pas utilisé cette méthode, mais tenu la conférence de la manière habituelle, nous aurions d'abord entendu le rapport et tenu une discussion à l'arrière ! vers. Tout le monde l'aurait approuvé à main levée et nous n'aurions pas fait aussi bien. »

Et puis enfin la conclusion ‘etait :
« Sans le système du centralisme démocratique, la dictature prolétarienne ne peut être consolidée. Pratiquer la démocratie au sein du peuple et pratiquer la dictature sur les ennemis du peuple, ces deux aspects sont indissociables. Lorsque ces deux aspects sont combinés, c'est alors la dictature prolétarienne,... »

Puis en CONCLUSION :

L'expérience historique montre que les lois objectives sont à la fois omniprésentes et non présentes. Lorsque vous ne les contrevenez pas, ils semblent inexistants. Quand vous le ferez, ils vous feront punir. Un résumé des expériences réussies peut bien sûr nous éclairer sur les lois objectives du développement économique, mais un rappel des leçons de l'échec peut être encore plus instructif et nous convaincre que les lois objectives ne doivent pas être violées. Les hommes corrigent souvent leurs erreurs en tirant les leçons des échecs, en se permettant de connaître les lois objectives qui régissent le développement des choses et de transformer l'échec en succès. Ainsi, il n'y a qu'une seule façon pour nous de connaître les lois objectives régissant le développement économique socialiste, c'est-à-dire agir sur les principes fondamentaux du marxisme-léninisme, analyser notre expérience réussie et infructueuse de la révolution et de la construction socialistes, en déduire les lois régissant le développement de l'économie socialiste de la Chine et les prendre comme guide d'action. D'une manière générale, si notre ligne, nos principes, nos politiques et nos plans sont couronnés de succès, ils sont corrects et prouvent l'exactitude relative de notre connaissance des lois du développement économique socialiste, s'ils aboutissent à un échec, ils montrent que notre connaissance est inexactes ou notre méthode est mauvaise, et que nous devons en tirer des leçons et rectifier nos erreurs. Même si nous avons acquis une connaissance relativement précise des lois du développement économique socialiste, nous devrons encore la reconstituer et la faire progresser continuellement en étudiant de nouvelles circonstances et expériences.
Certains camarades n'étaient pas suffisamment conscients de l'importance d'étudier et d'observer les lois objectives et étaient confus quant à la relation entre la ligne du Parti et les lois objectives.

Selon eux, la ligne est le maillon clé
et l'exactitude de notre connaissance des lois objectives doit être jugée par sa conformité avec la ligne du Parti. C'était une inversion de cause à effet. Ce sont les lois qui déterminent la ligne, les principes et les politiques, et non l'inverse. La ligne, les principes et les politiques du Parti devraient être formulés à la lumière des exigences des lois objectives et leur exactitude devrait être jugée par leur conformité avec ces lois. Certains autres camarades craignent que l'observation des lois économiques objectives signifie un abandon de la politique. C'est une idée fausse. La politique est l'expression concentrée de l'économie ; la violation des lois objectives du développement économique entrave la croissance des forces productives et peut même miner ces forces, portant gravement atteinte aux intérêts fondamentaux de la population laborieuse dans son ensemble. Comment pourrions-nous avoir une telle politique? Nous devons avoir une compréhension correcte de la relation entre la politique et l'économie, et nous devons agir selon des lois économiques objectives tout en accordant une attention adéquate à la politique.

"L'expérience historique enseigne..." Non, la phraséologie révisionniste qui SONNE marxiste et le révisionnisme historique doivent "prouver que..." : "le développement socialiste est régi par des lois objectives qui peuvent être découvertes et respectées et qui déterminent en définitive la ligne politique". » Et, comme nous l'avons vu, suivent la même conception révisionniste, ces « lois » signifient premièrement que « les rapports de production doivent correspondre à la position/niveau des forces productives » .. ce qui signifie « politiquement », « restauration et développement des relations de production capitaliste » et deuxièmement, « faire fonctionner pleinement la loi de la valeur », ce qui signifie « faire fonctionner à nouveau pleinement l'économie marchande AU DÉTRIMENT de l'économie socialiste planifiée », ce qui signifie (comme le capitalisme est la forme la plus élevée de l'économie marchande), "Restaurer et développer à nouveau les rapports de production capitalistes".
Et selon cette conception révisionniste, ceux pour qui "à leurs yeux la ligne est le maillon le plus important..." et pour qui la mise en œuvre de la construction socialiste doit être menée à bien « de conformité à la ligne du parti » doivent être combattus (et ainsi est fait pendant les sessions successives du 11e CC) .

La CONCLUSION va plus loin sur ces soi-disant « lois économiques du socialisme » :

Il existe différentes formulations sur les lois économiques du socialisme. Marx a souligné dans sa Critique du programme de Gotha qu'une société socialiste doit appliquer le principe «à chacun selon son travail», et qu'il s'agit d'une loi objective indépendante de la volonté de l'homme.

1. Nous avons montré plus haut que les révisionnistes citent CONSCIEMMENT Marx ici d'une manière erronée et déformée.
2. La « loi », « le principe du ‘ à chacun selon son travail’ », que la « société socialiste doit mettre en œuvre », selon les révisionnistes, EST VIOLÉ PAR LES MÊMES RÉVISIONNISTES !

A travers la DÉMANTELEMENT et la DISSOLUTION des coopératives et des communes, l'importation des "lopins de terre privés" sur lesquels l'agriculteur/famille pouvait cultiver ce qui rapporte le plus, on réintroduit à NOUVEAU le principe "au producteur selon la vente de sa production ». Donc le principe « à chacun selon son travail » a été DÉTRUIT. (voir aussi plus haut)
Puis en CONCLUSION :

Dans ses Problèmes économiques du socialisme en URSS, Staline a évoqué la loi selon laquelle les rapports de production doivent être conformes au caractère des forces productives, la loi économique fondamentale du socialisme, la loi du développement équilibré et proportionné de l'économie nationale, la loi 'de la valeur, et ainsi de suite. (Il a souligné que la loi de la valeur joue toujours un rôle dans la société socialiste. C'est un ajout significatif au marxisme-léninisme.) Ce sont toutes des lois économiques importantes dans une société socialiste. Ils découlent de circonstances différentes et peuvent être classés dans les types suivants :
1. Une loi commune qui traverse toutes les étapes du développement de la société humaine, c'est-à-dire la loi selon laquelle les rapports de production doivent se conformer au niveau de croissance des forces productives. Cette loi a fonctionné à tous les stades de la société humaine mais revêt une importance particulière pour la société socialiste. Toutes les formations socio-économiques de l'histoire humaine sont nées spontanément en correspondance avec cette loi économique. Le cas est différent avec les rapports de production socialistes, qui émergent et se développent progressivement par l'application des principes et des politiques fixés par le prolétariat qui a consciemment saisi la même loi objective. Avant la libération, le Parti communiste chinois a formulé un programme politique pour une transition vers une révolution socialiste via une révolution démocratique. Après la naissance de la Chine nouvelle, le Parti a annoncé en 1953 la ligne générale de la période de transition du capitalisme au socialisme, qui prévoyait la transformation socialiste de la propriété des moyens de production. Cela a conduit à croire que l'essor et la réforme progressive des rapports de production socialistes peuvent être déterminés par la volonté subjective du Parti sans suivre les lois objectives du développement économique socialiste. Ce point de vue a conduit à de graves erreurs. (...)
Lorsque Marx parlait de la contradiction entre les rapports de production et les forces productives, il faisait souvent référence à des cas où les rapports de production étaient en retard par rapport aux exigences des forces productives croissantes. C'était parce qu'il analysait principalement le système capitaliste qui était devenu un obstacle au développement des forces productives. Mais il a également souligné en termes clairs :

Un ordre social ne périt jamais avant que toutes les forces productives pour lesquelles il est largement suffisant aient été développées, et de nouveaux rapports de production supérieurs ne remplacent jamais les anciens avant que les conditions matérielles de leur existence n'aient mûri dans le sein de l'ancienne société. L'humanité ne se fixe donc inévitablement que les tâches qu'elle peut résoudre, car un examen plus approfondi montrera toujours que la tâche elle-même ne survient que lorsque les conditions matérielles de sa solution sont déjà présentes ou du moins en cours de formation.19

Marx a parlé dans "l'Introduction à la 'Contribution à la critique de l'économie politique'" de l'idée à laquelle il est arrivé et qui a dès lors déterminé sa poursuite de l'investigation. De cet « aperçu » sur les développements HISTORIQUES des sociétés (ainsi Marx parle d'un aperçu de l'HISTOIRE, il ne fait aucune déclaration sur l'AVENIR…), les phrases ci-dessus ne sont qu'une PARTIE. (DÉTAILLÉ à ce sujet, voir plus loin dans « CONCLUSIONS »)
Les révisionnistes continuent en CONCLUSION :

Au cours des trente dernières années, on semble avoir unanimement reconnu cette loi objective que les rapports de production doivent se conformer au niveau de croissance des forces productives. Dans la pratique, cependant, ils ont différé dans leur compréhension de la relation dialectique entre les rapports de production socialistes et les forces productives en développement. Pendant un certain temps, nous avons trop insisté sur la façon dont les rapports de production rétrogrades entraveraient les forces productives et nous nous sommes empressés de modifier les rapports de production en l'absence d'une croissance significative des forces productives. Nous n'avons pas vu qu'un changement dans les rapports de production qui serait trop radical pour la croissance réelle des forces de production entraverait également une telle croissance. La montée de nouveaux rapports de production a ouvert de larges perspectives pour la croissance des forces productives. Mais nous n'étions pas pleinement conscients de la nécessité de stabiliser ces nouveaux rapports de production et de nous concentrer sur l'élévation du niveau des forces productives. Ces idées fausses expliquaient la domination durable de l'idée qu'une erreur de «gauche» était plus justifiable qu'une erreur de droite et qu'il valait mieux être trop à gauche que trop à droite. En conséquence, nous avons pris des mesures téméraires pour modifier les rapports de production, une erreur qui s'est répétée à maintes reprises dans certaines régions, provoquant des lourdes pertes pour la production industrielle et agricole. Compte tenu de tout cela, lorsque nous étudions les questions de l'économie socialiste de la Chine, nous devons saisir cette loi économique la plus importante de l'histoire humaine en appliquant le principe vital que la pratique est le seul critère de vérité, au lieu de réciter la loi comme un dogme, nous doit être clair sur son contenu spécifique et sa dialectique en examinant l'expérience pratique de la révolution et de la construction socialistes en Chine. (…)

3. LOIS ÉCONOMIQUES ET INITIATIVE DE L'HOMME
(….) Après la création universelle des coopératives, pourtant, nos camarades ont méconnu la loi selon laquelle les rapports de production doivent se conformer à l'accroissement des forces productives et ont commis l'erreur de faire des avances téméraires en créant des communes rurales en 1958. Seulement après les réajustements, les rapports de production ont été fondamentalement mis en conformité avec les forces productives et la production agricole a été réhabilitée et développée. Les avancées et les reculs s'effectuaient à la fois par les politiques et les décrets du Parti et du gouvernement, mais ce sont les lois objectives du développement économique qui ont joué un rôle décisif derrière ces politiques et ces décrets. (….)

En distribution, on a contredit le principe du « à chacun selon son travail », utilisé aussi. beaucoup de main-d'oeuvre rurale sans compensation, et achetait trop de produits agricoles aux paysans. Tout cela fit baisser l'enthousiasme ouvrier des ouvriers et des paysans et freina le développement industriel et agricole. Les faits montrent que l'on n'en sait pas assez sur la loi du « développement de la production et de la satisfaction des besoins du peuple », qui est essentiellement la « loi économique fondamentale du socialisme » définie par Staline, ni sur la loi du « à chacun selon son travail » Ce problème n'a été progressivement résolu qu'après la troisième session plénière du onzième comité central du parti, lorsque les erreurs de "gauche" existant depuis longtemps dans notre travail économique ont été corrigées et le principe de "réajuster, restructurer, consolider et améliorer" le système national l'économie a été mise en œuvre.

Depuis une vingtaine d'années, nous avons agi avec trop peu de connaissances sur la loi de la valeur. Nous avons insisté sur le rôle de la loi du développement planifié et proportionné de l'économie nationale, mais avons accordé peu d'importance au rôle de la loi de la valeur. Nous n'avons pas vu que dans une société socialiste, en particulier dans une société comme la nôtre où le niveau des forces productives reste bas, nous devons chercher l'aide de la loi de la valeur dans la planification économique nationale pétrolière. Mais nous avons exercé un contrôle rigide sur l'économie nationale et n'avons pas respecté la loi de la valeur. Ainsi, les prix de nombreux produits varient loin de leurs valeurs. Les produits importants dont l'État a grand besoin sont étroitement contrôlés et à bas prix, tandis que les produits secondaires échappant au contrôle de l'État sont chers et génèrent beaucoup de bénéfices. Cela affecte un développement proportionné des différents départements de l'économie nationale. Le remède réside dans un réajustement des prix par une pleine utilisation du rôle de la loi de la valeur, qui facilitera un développement économique équilibré, et non dans une extension des achats publics obligatoires et du rationnement, ce qui signifie une restriction supplémentaire. du rôle de la loi de la valeur.
(….)
En Chine, une grande importance a été attachée à l'étude des lois économiques du socialisme à la suite de la publication des Problèmes économiques du socialisme en URSS de Staline. les activités économiques du pays pouvaient être contrôlées par la planification de l'État et que le rôle de la loi de la valeur se limitait à la comptabilité des entreprises et à la commercialisation des biens de consommation, ne jouant aucun rôle régulateur dans la production. Pendant la «Révolution culturelle», les cliques contre-révolutionnaires de Lin Piao et de Jiang Qing ont tout mis en œuvre pour faire avancer une «politique» qui a perturbé l'économie et une «révolution» qui a rejeté la production. Ils niaient le principe «à chacun selon son œuvre» et la loi de la valeur. A cette époque, il était tabou de discuter des lois économiques du socialisme, et la recherche dans ce domaine est tombée de son niveau initial. Entre-temps, notre gestion économique s'est également écartée des lois économiques du socialisme à des degrés divers. À une certaine époque, on croyait que tout pouvait être accompli à la volonté de ceux qui détenaient l'autorité.

Notre tâche est d'acquérir une connaissance précise des lois objectives régissant le développement économique socialiste en vue d'accélérer la modernisation socialiste de notre économie nationale et de consolider et développer nos rapports de production socialistes. C'est une question à laquelle nos théoriciens et administrateurs économiques devraient consacrer beaucoup d'attention. Pour résoudre cette question, nous devons étudier assidûment le marxisme-léninisme, analyser l'expérience positive et négative de la révolution et de la construction socialistes en Chine et dans d'autres pays socialistes, intégrer la théorie avec la pratique et en particulier avec les tâches nouvelles dans la nouvelle période historique de la Chine, faire beaucoup d'enquêtes et de recherches, et étudier et approfondir notre compréhension des lois économiques socialistes et de leur fonctionnement dans les conditions historiques en Chine. Ce n'est qu'ainsi que nous pourrons apporter notre contribution à la réalisation accélérée des quatre modernisations et à la consolidation et au développement ultérieur des rapports de production socialistes.

Nous avons déjà montré que la politique du PCC AVANT 1978 (AVANT la Troisième Session du 11ème CC) est de réaliser autant que possible la collectivisation, la constitution de coopératives, c'est-à-dire la propriété collective des moyens de production, avec la perspective de possession de tout le peuple (sous le contrôle de la dictature du prolétariat jusqu'à ce qu'elle soit pleinement mise en œuvre et que la deuxième étape du communisme soit atteinte). La conséquence de cette politique est que les paysans "payés pour le produit, produit par leur terre" deviennent désormais des travailleurs qui sont "payés en fonction de leur travail". Il est prévu que cette "rémunération au travail" soit d'abord déterminée par les travailleurs eux-mêmes, car ils sont, en étant organisés en collectif, "propriétaire" de la coopérative où ils sont maintenant employés comme travailleurs (par eux-mêmes), et après qu’une partie de la le travail soit "accumulé" par l'État (la dictature du prolétariat) pour tous les services collectifs et les investissements prévus dans les entreprises d'État, etc...
Les coopératives qui forment (en
semble) la commune populaire deviennent une "propriété" collective des travailleurs organisés dans l'ensemble de cette commune, qui (en tant que propriétaires collectifs) s'emploient "eux-mêmes", mais désormais non seulement "sur la terre", mais maintenant aussi dans l'industrie, ou par exemple une mine, qui appartient aussi à cette propriété collective. (ceci sera analysé en détail et concrètement plus loin dans un autre document).

Les communes doivent alors collectivement façonner CONCR
ÈTEMENT la « dictature du prolétariat » ou le pouvoir (temporaire) de l' ÉTAT. C'est ce développement initié par le PCC AVANT 1978, dans lequel les masses de paysans et de travailleurs ont été formées et éduquées. Cette lutte politique et idéologique était une forme de lutte de classe, puisque la plupart des "erreurs" commises et qu'il fallait corriger, se révélèrent le fait d'une conception ou d'une idéologie "ancienne", "bourgeoise" voire "féodale" qui donc (par la discussion, la formation, l'éducation par « le bon exemple ») devait être combattue.
C'est maintenant que le
PCC APRÈS 1978, INVERSE ces évolutions suivantes:

celui du développement conduisant à une « extinction » de l'économie marchande par le développement de l'économie socialiste planifiée,

celui de renforcer l'alliance de la paysannerie avec la classe ouvrière par l'inclusion des paysans dans la classe ouvrière (l’objectif des formes toujours plus élevées de « propriété collective »),

celui de la consolidation de la « dictature du prolétariat » (par le développement de la « propriété collective » à la « propriété du peuple entier et le développement de l'économie planifiée socialiste, et le développement de la « lutte des classes » idéologique),

celle du développement de tous les moyens de production et de distribution aux mains du « peuple »,….

Pour justifier DANS le parti ce renversement et pour cette politique (qui est l' ESSENCE de la "Réforme et de l'Ouverture"), le révisionnisme (et aussi le révisionnisme HISTORIQUE) s'est développé avec, entre autres, la théorie des "lois objectives du développement du socialisme": ainsi "respecter la loi de la valeur" signifie simplement "développer l'économie MARCHANDE" (au détriment de l'économie socialiste planifiée).

Ainsi, étaient les PREMIÈRES mesures promulguées par « La Troisième Session du 11ème CC en 1978 »20, ceux en agriculture :

La session plénière estime que l'ensemble du Parti doit concentrer son énergie et ses efforts pour faire avancer l'agriculture le plus rapidement possible car l'agriculture, fondement de l'économie nationale, a été gravement endommagée ces dernières années et reste très faible dans l'ensemble.(…)
Prenant cela comme ligne directrice, la session plénière a présenté une série de politiques et de mesures économiques visant à augmenter la production agricole actuelle. Les plus importantes sont les suivantes : Le droit de propriété des communes populaires, des brigades et des équipes de production et leur pouvoir de décision doivent être protégés efficacement par les lois de l'Etat ; il n'est pas permis de réquisitionner la main-d'œuvre, les fonds, les produits et le matériel d'une équipe de production ;
les organisations économiques aux différents niveaux de la commune populaire doivent appliquer consciencieusement le principe socialiste « à chacun selon son travail », établir une rémunération en fonction de la quantité et de la qualité du travail fourni et vaincre l'égalitarisme ; les petites parcelles de terre à usage privé par les membres de la commune, leurs occupations secondaires domestiques et les fêtes de village sont des compléments nécessaires de l'économie socialiste et ne doivent pas être perturbés ; les communes populaires doivent résolument appliquer le système des trois niveaux de propriété avec l'équipe de production comme unité comptable de base, et cela doit rester inchangé.(…)
Pour réduire l'écart de prix entre les produits industriels et agricoles, l'assemblée plénière suggère au Conseil d'État de prendre la décision
d'augmenter le prix d'achat des céréales de 20 %, à compter de 1979, date de la commercialisation des céréales d'été, et le prix pour la quantité achetés au-dessus du quota de 50 pour cent supplémentaires, et augmenter également le prix d'achat du coton, des cultures oléagineuses et sucrières, des sous-produits animaux, des produits aquatiques et forestiers et d'autres produits agricoles et secondaires, étape par étape, en fonction de les conditions concrètes. Le prix d'usine et le prix du marché des machines agricoles, des engrais chimiques, des insecticides, des matières plastiques et d'autres produits manufacturés à usage agricole seront réduits de 10 à 15 pour cent en 1979 et 1980 sur la base d'une réduction des coûts de production, et ces avantages en général être transmis aux paysans. Après l'augmentation du prix d'achat des produits agricoles, les travailleurs urbains doivent être garantis contre une baisse de leur niveau de vie. Le prix de marché de toutes les céréales vivrières restera inchangé, et le prix de vente des autres produits agricoles nécessaires à la vie quotidienne doit également être maintenu stable ; si certains prix doivent être augmentés, des subventions appropriées seront accordées aux consommateurs. La séance plénière a également débattu du renforcement de l'enseignement agronomique, de l'élaboration de programmes régionaux de développement de l'agriculture, de la sylviculture et de l'élevage, de la création de centres modernes d'agriculture, de sylviculture, d'élevage et de pêche, de l'expansion active de l'industrie rurale et -les occupations gérées par les communes populaires et les brigades de production et d'autres questions importantes, et a décidé des mesures pertinentes. La session plénière rappelle qu'il est impératif d'améliorer pas à pas les conditions de vie des populations des villes et des campagnes sur la base de la croissance de la production. L'attitude bureaucratique consistant à ne prêter aucune attention aux problèmes urgents de la vie du peuple doit être résolument combattue. D'autre part, étant donné que notre économie est encore très arriérée à l'heure actuelle, il est impossible d'améliorer très rapidement les moyens de subsistance des peuples et il est essentiel de tenir le peuple informé de l'état des choses pertinent et d'intensifier l'éducation aux idées révolutionnaires de soi. -la confiance et la lutte acharnée parmi les jeunes et les autres secteurs du peuple, et les camarades dirigeants à tous les niveaux doivent se rendre exemplaires à cet égard.

La politique du PCC AVANT 1978 :
La collectivisation de plus en plus poussée, notamment par la discussion, la conviction et « le bon exemple », devait introduire pas à pas la conscience de classe prolétarienne au sein de la paysannerie.

Le passage du « revenu de l'agriculteur (individuel) sur la base de la vente de la production produite par l'exploitation (individuelle) » à un « paiement pour le travail effectué » par lequel les agriculteurs individuels, deviendraient des travailleurs travaillant pour l’entreprise/exploitation agricole (géré collectivement par ces mêmes travailleurs) ), où le collectif détermine quel paiement correspond à quel travail effectué.
La quantité de « travail effectué » qui est distribuée
ce serait qui reste après la livraison à l'État (l'État en tant que « dictature du prolétariat » dont les travailleurs eux-mêmes font alors partie)

Le transfert
à l'état mène alors à la livraison par l'état des machines et engrais nécessaires….. (REMARQUE: dans ce "transfert à l'état et livraison PAR l'état" les communes jouent leur rôle)

La politique d'APRÈS la
Troisième Session du 11ème CC en 1978, à savoir la "gestion individuelle", des parcelles de terre alloués aux paysans, sur lesquelles ils planifieront les productions en fonction de ce qu'ils pourront obtenir en prix de vente, RETOURNE la politique du PCC AVANT 1978.

En raison de la concurrence mutuelle qui surgira et du développement inégal qui surgira (des
paysans qui ont une meilleure position de départ que les autres, de meilleurs sols qui conviennent mieux à des cultures à meilleur rendement, ou qui ont des instruments de travail encore meilleurs), le développement inégale déjà existante augmentera encore. Celle-ci se développe au gré de la succession des différentes saisons….

De cette façon, des
paysans très productifs créent des paysans à l’autre coté, qui ne sont plus en mesure de gagner un revenu suffisant en vendant leur production sur leur exploitation. De plus en plus de ces paysans seront alors contraints de « quitter » leurs fermes comme source de revenus et de vendre leur seule « propriété » : leur force de travail.

Ces
paysans plus productifs seront également mieux en mesure d'ACHETER les machines et les engrais nécessaires, AUGMENTANT leur avantage sur les agriculteurs moins productifs.

La migration interne (de maintenant environ 350 millions d'anciens
paysans) est une sorte de « séparation » entre les producteurs (les paysans) et leurs moyens de production (leur entreprise), ce qui en fait désormais aussi des travailleurs, mais MAINTENANT employés selon la relations de production CAPITALISTES à nouveau renforcées.

Il est cynique que la
Troisième Session du 11e CC en 1978, prétendument rétablissant le principe de « chacun paié selon son travail » :

1. le paysan, à travers la politique de "
Réforme et d'Ouverture" avec l'introduction des parcelles privées, devient d'un petit producteur paysan, qui était en passe de devenir un travailleur et donc "payé selon son travail" À NOUVEAU un producteur, qui sera payé par la vente (l'échange) de sa production.

2. le credo "
enrichez-vous" déclenche a de nouveau les rapports de production capitalistes et donc une couche de personnes (bourgeoisie/capitalistes) qui gagnent un revenu en s'appropriant de la plus-value (dont ils pourront accumuler une partie sous forme de capital)

La politique « Reforme et Ouverture » est défendue avec « ...la loi selon laquelle les rapports de production doivent se conformer au niveau de croissance des forces productives. Cette loi a fonctionné à tous les stades de la société humaine mais revêt une importance particulière pour la société socialiste.... »

Pour savoir l’argumenter de manière soi-disant « marxiste » on cite Marx : “Un ordre social ne périt jamais avant que toutes les forces productives pour lesquelles il est largement suffisant aient été développées, et de nouveaux rapports de production supérieurs ne remplacent jamais les anciens avant que les conditions matérielles de leur existence n'aient mûri dans le sein de l'ancienne société. L'humanité ne se fixe donc inévitablement que les tâches qu'elle peut résoudre, car un examen plus approfondi montrera toujours que la tâche elle-même ne survient que lorsque les conditions matérielles de sa solution sont déjà présentes ou du moins en cours de formation.21
Eh bien, dans la cinquième (dernière) partie, je montrerai la nature révisionniste de cela.
REMARQUE : Le révisionnisme est donc ici une analyse bourgeoise élaborée ou une ligne politique captée dans des phrases à CONSONANCE marxistes (au moyen de citations de textes et de paraphrases de textes, sorties de leur contexte)

1 Robert C. Hsu, Economic theories in China 1979-1988, Cambridge University Press, New York 1991, p. 13.

2 Deng Xiaoping, “Promouvoir la démocratie sur le plan politique et la réforme en matière d”économie”, (15 april 1985), Textes Choisis, Éditions en Langues étrangères, Beijing 1994, Deel 3, p. 121.

3 Etudes Marxistes n° 78, date de publication: 2007-11-19, “Le développement du socialisme en Chine”, Peter Franssen

4Conclusion - OBJECTIVE LAWS OF SOCIALIST ECONOMIC DEVELOPMENT” , out of“China's socialist economy”. First Edition 1981 Revised Edition 1986 ISBN-083SI-1592.5 (Hard Cover) ISBN-098351.1703.0 (Paperback) Copyright 1986 by Foreign Languages Press Published by the Foreign Languages Press, 24 Baiwanzhuang Road, Bering, China. Printed by the L. Rex Offset Printing Co. Ltd. Man Hing Industrial Godown Bldg., 14/F. No.4, Yip Fat St., Wong Chuk Hang, Hong Kong. Distributed by China International Book Trading Corporation (Guoji Shudian), P. 0. Box 399. Beijing, China

5Karl Marx. Capital. FLPH. Moscow. 1958, Vol. I, p. 10.

6 Ou plus exactement l'histoire écrite. En 1847, l'histoire de l'organisation sociale qui a précédé toute l'histoire écrite, la préhistoire, était à peu près inconnue. Depuis Haxthausen a découvert en Russie la propriété commune de la terre. Maurer a démontré qu'elle est la base sociale d'où sortent historiquement toutes les tribus allemandes et on a découvert, petit à petit, que la commune rurale, avec possession collective de la terre, a été la forme primitive de la société depuis les Indes jusqu'à l'Irlande. Enfin, la structure de cette société communiste primitive a été mise à nu dans ce qu'elle a de typique par la découverte de Morgan qui a fait connaître la nature véritable de la gens et sa place dans la tribu. Avec la dissolution de ces communautés primitives commence la division de la société en classes distinctes, et finalement opposées. J'ai essayé d'analyser ce procès de dissolution dans l'ouvrage l'Origine de la famille, de la propriété privée et de l'Etat, 2° édition, Stuttgart 1886. (Note d'Engels pour l'édition anglaise de 1888).

Haxthausen, August (1792-1866), baron prussien. Le tsar Nicolas Ier l'autorisa à visiter la Russie pour y étudier le régime agricole et la vie des paysans (1843-1844). Haxthausen écrit un ouvrage consacré à la description des vestiges du régime communautaire dans les rapports terriens de la Russie. (N.R.)

Maurer, Georg Ludwig (1790-1872), historien allemand; il étudia le régime de la Germanie et de l'Allemagne du moyen âge et fit un apport important à l'étude de la marche du moyen âge. (N.R.)

Morgan, Lewis Henry (1818-1881), ethnographe, archéologue et historien américain. Grâce aux nombreuses données ethnographiques accumulées au cours de son étude du régime social et de la vie des Indiens de l'Amérique, Morgan fonda sa doctrine sur l'évolution de la gens en tant que la forme principale de la société primitive. C'est à lui également qu'appartient la tentative de diviser en périodes l'histoire de la société primitive sans classes. Marx et Engels appréciaient beaucoup l'oeuvre de Morgan. Marx fit un résumé de son ouvrage la Société ancienne (1877). Dans son ouvrage l'Origine de la famille, de la propriété privée et de l'Etat, Engels cite les données de fait fournies par Morgan. (N.R.)

7 Maître de jurande, c'est-à-dire membre de plein droit d'une corporation, maître du corps de métier et non juré. (Note d'Engels pour l'édition anglaise de 1888.)

8 «Le progrès de l'industrie, dont la bourgeoisie est l'agent sans volonté propre et sans résistance, substitue à l'isolement des ouvriers, résultant de leur concurrence, leur union révolutionnaire par l'association. Ainsi, le développement de la grande industrie sape, sous les pieds de la bourgeoisie, le terrain même sur lequel elle a établi son système de production et d'appropriation. Avant tout, la bourgeoisie produit ses propres fossoyeurs. Sa chute et la victoire du prolétariat sont également inévitables. De toutes les classes qui, à l'heure présente, s'opposent à la bourgeoisie, le prolétariat seul est une classe vraiment révolutionnaire. Les autres classes périclitent et périssent avec la grande industrie; le prolétariat, au contraire, en est le produit le plus authentique. Les classes moyennes, petits fabricants, détaillants, artisans, paysans, tous combattent la bourgeoisie parce qu'elle est une menace pour leur existence en tant que classes moyennes. Elles ne sont donc pas révolutionnaires, mais conservatrices; bien plus elles sont réactionnaires. elles cherchent à faire tourner à l'envers la roue de l'histoire. » (Karl Marx et Friedrich Engels : Manifeste du Parti communiste, Lond., 1847 p. 9, 11.)

9 Marx nous a déjà donné une fois le tableau d'une société commu­niste dans laquelle « le temps de travail joue un double rôle » : « D'un côté, sa distribution dans la société règle le rapport exact des diverses fonctions aux divers besoins; de l'autre, il mesure la part individuelle de chaque producteur dans le travail commun et en même temps la portion qui lui revient dans la partie du produit commun réservée à la consommation. » (Le Capital, t. I. p. 90).

10https://www.marxists.org/francais/marx/works/1875/05/18750500.htm, Karl Marx en "Critique du programme de Gotha", Gloses marginales au programme du Parti Ouvrier allemand, 1ième Partie.

11 C'est-à-dire les instruments de production (terre, bâtiments, outil­lage, etc).

12V.I. Lenin. The State and Revolution,. FLP. Beijing. 1976. pp. 102-03.

13 https://www.marxists.org/francais/lenin/works/1917/08/er5.htm, Lénine en "L'ETAT ET LA REVOLUTION, CHAPITRE V : LES BASES ECONOMIQUES DE L'EXTINCTION DE L'ETAT

14https://www.marxists.org/reference/archive/stalin/works/1951/economic-problems/ch02.htm, Joseph Stalin in "Economic Problems of the USSR", 1951,  Foreign Languages Press, Peking: 1972 (First Edition), Online Version: Joseph Stalin. Reference Archive, July 2005. Transcription: Hari Kumar for Alliance-ML, HTML: Mike B. for MIA, 2005, Public Domain: Marxists Internet Archive (2005).

15 Mao Zedonp. Talk at (in Enlarged Working Conference Convened hy the Central Committee of the Communist Party of China, PLP. Beijing. 1978. pp. 18 and 22

16https://www.marxists.org/reference/archive/mao/selected-works/volume-8/mswv8_62.htm, Talk At An Enlarged Working Conference Convened By The Central Committee Of The Communist Party Of China - January 30, 1962

17 The reference is, of course, to the sharp criticism of the Party and the regime in April and May 1957, before a halt was called to the policy of ‘blooming and contending’.

18https://www.marxists.org/reference/archive/mao/selected-works/volume-8/mswv8_10.htm , Speeches At The Second Session Of The Eighth Party Congress - May 8-23, 1958

19 Karl Marx, Preface and Introduction to "A Contribution to the Critique of Political Kconomy". FLP. Beijing. 1976. p. 4.

20http://www.bjreview.com.cn/90th/2011-04/26/content_357494_3.htm , The Third Plenum of the 11th CPC Central Committee, “Communique of the Third Plenary Session Of the 11th Central Committee of The Communist Party of China” (Adopted on December 22, 1978)

21 Karl Marx, Preface and Introduction to "A Contribution to the Critique of Political Kconomy". FLP. Beijing. 1976. p. 4.

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