26-12-2018

« Nico, Peter Mertens a affirmé en 2006, que le PTB sera encore une parti communiste (type «bolchevik») avec une programme révolutionnaire et que les cadres menant le parti vers social-démocratie sont expulsés!»

Quelques amis (ou plutôt des "camarades de lutte"?) sont préoccupés pour ma "santé idéologique". Ils se demandent pourquoi - alors que tout le monde sait que le PTB s'est détournée d'une identité communiste et de la révolution - je continue à produire des "analyses" qui "démasquent" le PTB. "N'est-ce pas une OBSESSION de toi, qui prend trop de temps en d’énergie?"
Un ami (ou plutôt "camarade de lutte"), membre du PTB ("Je suis maintenant de la formation pour devenir cadre") discute avec moi du PTB: "Le PTB est toujours un parti communiste, elle est pour la révolution et le socialisme .... et pour le communisme. C'est le cas dans les documents de la conférence! Les membres reçoivent une formation et lisent Marx et Lénine .... Même des textes de Staline sont à l'étude, mais seuls ceux-ci parlent d'organisation, ... "
Encore un autre ami (ou camarade de lutte) a estimé que le PTB n’est pas claire sur "le parti communiste que le PTB dit de l’être":

"Dans "De Afspraak "(programme de débat et d’info sur le VRT,NICO) d'hier soir, quand il était question de" menace communiste "émanant du PTB, Peter Mertens a bafouillé ... Le PTB, dit Slangen, est la voie la plus courte vers un monde dystopique de dictatures , répression, pauvreté ... bref, tout ce qui, selon ce libéral, est synonyme de "communisme". (...) pour le spectateur de Canvas (Une poste du VRT, NICO) qui veut apprendre quelque chose, est curieux de connaître la défense de Mertens et recherche ce que le PTB souhaite en fin de compte, le président de la PTB a été laissé avec la réponse. La raison en est (...) le programme du parti: si vous n'allez pas au-delà de votre objectif final en déclarant que vous visez un "socialisme 2.0", vous êtes alors désarmé lorsqu'il est dit que vous considérez une dictature stalinienne comme le plus grand bien. . Le PTB doit de toute urgence faire une critique approfondie du stalinisme; doit expliquer quelle est la relation entre un régime parlementaire et le "régime communal", comme l'a analysé Marx lors de l'examen de l'expérience de la Commune de Paris; et quelle est la relation entre démocratie économique et démocratie politique, y compris le rôle du nationalisation, de la planification, des coopératives et du pluralisme des partis politiques. (...) Une vision claire de ce que vous voulez faire et de la manière dont cela se rapporte à une question aussi sérieuse divers régimes comme l’Union soviétique de Staline, le Venezuela, la Commune de Paris ou Cuba me paraissent non seulement nécessaires pour pouvoir contrer les attaques de droite, mais aussi pour donner au parti une boussole dans laquelle il peut prendre toutes les mesures, décisions ou décisions. la proposition peut se comparer au but final: marchons-nous dans la direction du socialisme que nous voulons? Sinon, le parti risque, sans aucun contrôle, de devenir progressivement lui-même un élément des institutions bourgeois. "
Il y a quelques années, j'ai parlé à un camarade, de ce qui était à l'époque le parti communiste de Wallonie et de Bruxelles. Il 'était en Grèce au moment des élections. Il rendait visite à des gens du KKE. Il a dit à quelqu'un du KKE qu'il pensait que le KKE aurait dû se rendre aux élections avec Syriza, avec un programme / une liste. À sa grande surprise, la personne du KKE s'est fâchée contre lui parce qu'il avait osé le proposer
Dans un article précédent (13-11-2018 Ledilemme de Sofie Merckx (PTB): 'Être ou ne pas être (comme)Syriza'...), j'ai enfin posé le problème ou le dilemme ....:

Est-ce qu’il y a une différence qualitative ou plutot quantitative (“qu’une nuance”) entre une parti “gauche radicale”, “marxiste”- mais enfin aussi encore communiste” et une parti communiste qui se manifeste clairement pour ses conceptions de parti “bolcheviks”?
Bien-que mon réponse sur cette question (il s’agit d’une différence QUALITATIVE) ne s’étonne personne, une tas de gens (entre eux des membre du PTB-même) ne savent pas que c’était (ou au moins SEMBLAIT d’être) la conception de ….. Peter Mertens

Peter Mertens (2006): "Dans les contradictions apparues en 2003 à propos de" la débâcle électorale ", il est indiqué que le PTB est un parti communiste "comme celui des bolcheviks ". Et le PTB, en tant que parti communiste, lutte contre les "points de vue Gauche Européen" opportunistes sur ce qui constitue un "parti communiste", une opportunisme qui mène au réformisme ".

Dans le bilan "personnel" que Peter Mertens a présenté après la prétendue "débâcle électorale de Resist", enfin un bilan été diffusé en interne dans la PTB jusqu’ au moins le niveau du dirigeant de cellule (la raison pour laquelle je l'avais également reçu - en tant que dirigeant de cellule d’une “cellule communale” ), il fait référence au "caractère bolchevique "du PTB en tant que parti communiste. De centrale assen van de werking van een bolsjevistische partij("Les axes centraux du fonctionnement d'un parti bolchevique") est une référence aux documents du congrès du 5e congrès de 1995 qui figurent dans l'ouvrage "Parti de la révolution" et est une "contraction" des titres de deux chapitres: Chapitre 1 L'organisation d'un parti de type bolchevique - Chapitre 3 Quatre axes pour rectifier le parti.

Et, dans ce Chapitre 1 on cite Lénine très explicite….:
Lénine dit
« The proletariat is fighting, and will continue to fight, to destroy the old regime. Towards this end it will direct all its propaganda and agitation, and all its efforts to organise and mobilise the masses. If it fails to destroy the old regime completely, it will take advantage even of its partial destruction. But it will never advocate partial destruction, depict this in rosy colours, or call upon the people to sup port it. Real support in a genuine struggle is given to those   who strive for the maximum (achieving something less in the event of failure) and not to those who opportunistically curtail the aims of the struggle before the fight1»

the real driving force of history is the revolutionary class struggle; reforms are a subsidiary product of this struggle, subsidiary because they express unsuccessful attempts to weaken, to blunt this struggle, etc.(...) The first theory is materialist; the second is idealist. The first is revolutionary; the second is reformist. The first serves as the basis for the tactics of the proletariat in modern capitalist countries. The second serves as the basis of the tactics of the bourgeoisie.(…) A logical deduction from the first theory is that the advanced class must pursue independent revolutionary tactics. We shall never reduce our tasks to that of supporting the slogans of the reformist bourgeoisie that are most in vogue. We pursue an independent policy and put forward only such reforms as are undoubtedly favourable to the interests of the revolutionary struggle, that undoubtedly enhance the independence, class-consciousness and fighting efficiency of the proletariat. Only by such tactics can reforms from above, which are always half-hearted, always hypocritical, and always conceal some bourgeois or police snare, be made innocuous. (…) Actually, reforms are won as a result of the revolutionary class struggle, as a result of its independence, mass force and steadfastness.(...) By merging our slogans with those of the reformist bourgeoisie we weak en the cause of revolution and, consequently, the cause of reform as well, because we thereby diminish the independence, fortitude and strength of the revolutionary classes.2
Plus d’analyse et info sur cette “bilan personnel de Peter Mertens” (mais en Néerlandais): 02-03-2013 Peter Mertens' "persoonlijke" verkiezingsbilan van RESIST,2003


Est-ce que le PTB menait en 2004 une lutte contre une fraction dans le parti qui voulait “transformer” le parti “en un parti comme Syriza”? …..et est-ce que le PTB se sentait idéologiquement “lié” avec le KKE ( “un parti du type bolchevik”….) en opposant des parti “comme Syriza”? ...Il semblait être le cas!


Il semblait que le "nouveau" secrétaire général, nommé Peter Mertens, s'était battu en 2004 contre une "faction" liée idéologiquement à la Gauche Européenne ... qui "menaçait" le caractère avant-gardiste de la PTB en tant que parti communiste et sa stratégie révolutionnaire.


Contrairement à ce point de vue, une vision différente est apparue lors du sommet du parti: le parti a un problème de stratégie et de programme pour tout. (...)
Cette vision conduit dans ses thèses et dans la pratique qu’elle développe au remplacement de la stratégie et de la tactique révolutionnaires du parti par une stratégie et une tactique réformistes de gauche. Elle a créé un tendance de liquidation dans la direction du parti. "Maintenir la PTB en tant que parti révolutionnaire de la classe ouvrière ou la transformer en un parti réformiste petite-bourgeois du type du PS aux Pays-Bas", tel est le déploiement fondamental de la lutte stratégique qui a ébranlé la direction du parti. (...)
La contre-révolution a aggravé toutes les contradictions du capitalisme mondial. Elle a beaucoup rapproché la menace de la guerre, caractéristique de l'impérialisme. La disparition de l'Union soviétique, ennemi commun des centres impérialistes, pousse la bourgeoisie vers une expansion plus rapide de l'Union européenne, un projet fondamental sur lequel elle travaille depuis plusieurs décennies. Mais tout cela ne change plus notre stratégie fondamentale: nous préparons la classe ouvrière au renversement de la dictature des grands monopoles, à la révolution socialiste.
La phase stratégique de la révolution socialiste (...) a été remplacée par une phase stratégique de résistance anti-impérialiste à laquelle doit répondre un front anti-guerre stratégique. Un front stratégique erroné, en faveur d'une plate-forme opportuniste de droite dans laquelle seule l'agression impérialiste américaine est ciblée, et dans lequel les monopoles qui violent les droits sociaux et démocratiques des travailleurs et des travailleurs ne sont pas mentionnés.
Au lieu de la rectification (...) d'une "stratégie électorale" anti-léniniste (....) La PTB a toujours souligné que, dans l'opposition entre la lutte de classe et les élections civiles, la lutte de classe est la plus importante. Pour NRR, toutefois, les élections et les représentants parlementaires deviennent le principal levier du travail politique des masses. (...)
La décision ne peut être que NRR a voulu remplacer notre stratégie révolutionnaire fondamentalement correcte, marxiste-léniniste par une stratégie électorale réformiste. Elle voulait faire du parti d'avant-garde un "parti de masse" pour tout ce qui était axé sur les résultats des élections. La PTB participe fondamentalement aux élections car, dans cette lutte politique, elle peut également renforcer considérablement son influence et son organisation. (...)
Le CC est d'avis que les points de vue gauchistes et sectaires de l'ex-secrétaire général et ses points de vue opportunistes, défaitistes et électoraux d'extrême droite mèneraient finalement le parti à sa liquidation. (...)
La phase stratégique de la révolution socialiste a été remplacée par une phase stratégique (préliminaire) de résistance à la guerre.
Dans sa vision d’une stratégie électorale, elle a fait des sièges de parlementaires une priorité et un impératif. La stratégie électorale déterminerait l'influence du parti dans la lutte de classe et non l'inverse, comme l'enseigne le marxisme-léninisme. Le travail du parti et l'organisation du parti devaient être coordonnés en priorité pour cette stratégie électorale.
Le parti d'avant-garde a donc dû être transformé en un parti de masse à l'écoute des élections. Sans une large base électorale, le parti ne serait pas un parti de masse.
La classe ouvrière n'était plus comme telle l'avant-garde révolutionnaire. (...)
L'importance de l'agitation militante et du travail d'organisation a été mise en doute, (...)
Elle a demandé un changement de stratégie. Elle voulait remplacer notre stratégie révolutionnaire par une ligne petite-bourgeoise et parlementaire au niveau politique, organisationnel et tactique. Elle "organiserait le parti une seconde fois", mais ensuite sur sa ligne anti-léniniste.
L’ensemble du parti représente une mission de double rectification:
La rectification est un mouvement d’étude et d’éducation, de bilan de ses propres expériences, de critique et d’autocritique, d’élaboration de plans et de mesures très concrets; de notre conversion dans la pratique réelle du parti.
1. Assimiler le marxisme-léninisme dans la lutte contre l'opportunisme de gauche et de droite (...) Tirer et mettre en pratique toutes les leçons pour consolider et protéger le parti léniniste. Critiquer au fond la ligne de liquidation opportuniste de droite. L'étude des textes d'analyse qui s'y rapportent sera accompagnée d'une étude approfondie du livre De Tien An Men à Timisoara.

Dans ce même résolution on blâmait l’existence DANS cette faction ….. d’une certaine anti-stalinisme

La Résolution de 1999 stipule en point 142: "Nous devons être à la fois plus corrects, plus stricts et plus marxistes-léninistes dans le parti, et plus tactiques et plus souples vers l'extérieur". Le chapitre "Politique et tactique" de cette résolution précise ce point de vue. NRR a critiqué la nécessité d'avoir une "ligne interne et une ligne externe". Au Bureau Politique du 30 août 2003, le président a précisé sa position sur la base de l'affaire Staline: "Les cadres doivent connaître Staline. Mais extérieurement, nous devons éviter le débat sur Staline, l'exercer dans une tonalité mineure ou vérifier soigneusement ce qui peut arriver. Tels que son rôle dans la guerre antifasciste ou les réalisations économiques par rapport à la contre-révolution. À quelles occasions parle-t-on de Staline et comment? Cela doit être jugé à partir de la conjoncture concrète." De son côté, NRR affirmait:" Nous ne pouvons pas défendre en interne ce que ne pouvons pas défendre à l’extérieur." La négation de la différence entre tactique et stratégie a conduit du gauchisme à un opportunisme de droite et à la liquidation des fondements essentiels du marxisme-léninisme. Les déclarations anti-Staline des membres du groupe NRR ne sont probablement pas une coïncidence.

Cette lutte était mené encore plus argumenté, en 2002, par Peter Mertens, dans son livre Études Marxises no. 72, 29 octobre 2006, “La classe ouvrière dans l’époque des entreprise transnationaux”




Fausto Bertinotti, président du parti Gauche Européenne et du parti italien Rifondazione Comunista (PRC), (...) estime que le modèle du parti révolutionnaire en tant que siège de la classe ouvrière, le parti d'avant-garde, appartient à l'histoire, … au passée. "Nous avons rejeté des concepts tels que" le rôle dirigeant du parti "ou" l'avant-garde ", alors que Bertinotti résumait l'importance de la IVe Conférence de Rifondazione (février 2002). Trois ans plus tard, en mars 2005, il a répété dans son discours de clôture devant le VI-ème Congrès du PRC: "Notre présence dans le mouvement était un choix important pour nous, car c’était une rupture avec une partie importante de notre culture et de notre histoire, une rupture avec l'idée du parti d'avant-garde, une rupture avec l'idée du parti comme guide. '3 (...)
Après la contre-révolution de velours de 1989, (...) certains des dirigeants d'un certain nombre de partis à l'origine révolutionnaires de la Troisième Internationale - si grand et instructif que leur histoire ait été - se sont retrouvés dans le parlementarisme et dans la réconciliation avec le système. La création du Parti de la Gauche Européenne a entériné ce processus et l'a institutionnalisé au niveau européen. Antonio Negri, ainsi que Fausto Bertinotti, ont appris du renversement du socialisme en Union soviétique que toutes les aspirations d’ une avant-garde révolutionnaire devaient être stocké et caché. Considérant que l'on ne peut plus parler «d’auto-proclamation» de l'avant-garde et qu'elle doit en faire les preuves, Nadine Rosa-Rosso et Luk Vervaet sont à leurs côtés. Mais le concept d’avant-garde a une double signification. D'un côté, le parti révolutionnaire doit faire ses preuves et donner une perspective et des conseils sur le terrain. Elle ne peut pas rester sur le côté, elle doit se salir les mains; il doit donner une direction politique, au-delà du mouvement spontané. D'autre part, il concerne le type de parti, le concept du parti et ses mécanismes d'action: "Le rôle avant-gardiste du parti est lié aux vues et à la pratique politiques et organisationnelles globales. Le parti a une conception globale du socialisme et la stratégie pour y parvenir.4 (...)
Sans un parti d'avant-garde, il est impossible de fournir un aperçu scientifique de la société et ainsi de transcender les murs de l'usine. (...)5

Peter Mertens fait référence à divers endroits dans son livre au "Concept de Parti", document du 2e Congrès de la PTB (1983) ... ... dans lequel sont défendus les principes "léninistes" ou "bolcheviques" originaux d'un Parti Communiste ... Pour montrer à quel point la Gauche Européenne (et donc en fait Syriza ....) mais aussi une faction dans le PTB (à combattre en 2004) se sont éloignées de ces "principes léninistes"  ... Ce sont des citations très limitées de cet document .... Mais bon, elles font références à un document du PTB-MÊME dans lequel il s'agit du concept de parti, tel que celui du premier parti communiste dans lequel les bolcheviks s'organisèrent et comme il était défendu pour le PTB ... et dans lequel on s’oppose aux conceptions des partis réformistes ou "social-démocrates".

Le Parti de la Gauche Européenne dans le mouvement avec la réforme comme perspective politique. Bertinotti a également exprimé son point de vue en Italie. Au lieu d'un partito di avanguardia, il considère son parti comme un composant et un élément du grand mouvement aux conceptions diverses. Lors du Cinquième Congrès du parti de Rifondazione, il a déclaré: "La croissance de ces mouvements ne réside pas dans le développement de grandes idéologies, d'idées solides et même effrayantes selon lesquelles le parti et ses dirigeants l'emportent au sein du mouvement; leur croissance doit être recherchée ailleurs. Conscients de cela, le PRC a choisi de rester indépendant et de faire partie du mouvement en tant que composante du mouvement. "6(...)
Faire du «mouvement» le Saint Graal et perdre de vue ou nier le rôle d’avant-garde n’est pas nouveau. Il y a un siècle, un mouvement de la social-démocratie allemande voulait «réviser» le marxisme. Le porte-parole le plus important de cette révision ou révision a été Eduard Bernstein7, qui, en 1899, dans son livre Die Voraussetzungen des Socialismus, a radié la révolution comme objectif et a proposé un certain nombre d'améliorations comme tâche centrale du mouvement ouvrier. Il a résumé ses thèses avec les mots: "Le but final n'est rien pour moi, le mouvement est tout."
En avril 1908, Lénine résumait l'essentiel de son article dans son article Marxisme et révisionnisme: "Le mouvement est tout, l'objectif ultime est nul" - ce mot ailé de Bernstein exprime mieux l'essence du révisionnisme que de nombreuses réflexions longues. Déterminant son attitude au cas par cas, en s’adaptant aux événements du jour, sacrifié aux activités politiques dans le marge, les intérêts fondamentaux du prolétariat, oubliant les traits les plus caractéristiques de tout le système capitaliste, en oubliant tout le développement capitaliste. sacrifier les intérêts fondamentaux aux avantages réels ou perçus du moment - c'est la politique révisionniste. "8 (...)
Le Parti communiste grec (KKE) (....): "Tous les dirigeants des partis communistes ont utilisé les orientations du XXe Congrès sur" la variété des formes de transition au socialisme des différents pays dans certaines conditions "comme une arme théorique pour saper la théorie scientifique du socialisme. Au nom de leurs particularités nationales, les lois inébranlables de la révolution socialiste ont été révisées. Certaines idées ont été avancées qui permettraient de transformer le système capitaliste en un système socialiste, sans phase de transition révolutionnaire, mais à travers des réformes structurelles et une "démocratie politique" 9.
Enfin, comme l’a analysé le KKE aujourd’hui, il n’existait pas autant de «différences nationales» entre toutes les formes de l’eurocommunisme: «Divers choix politiques opportunistes, tels que le mouvement de l’eurocommunisme de l’après-guerre, étaient fondés sur ces« particularités nationales ». Cependant, il a été prouvé que l'eurocommunisme était la même ligne pour les particularités de chaque pays, à savoir la ligne réformiste et la négation de la politique révolutionnaire. Cela revenait à approuver les vues social-démocrates opportunistes classiques avec une couche de vernis communiste. "10(…)

3. Le parti de la Gauche Européenne
Les 8 et 9 mai 2004, le Parti de la Gauche Européenne a lieu au-dessus des fonts baptismaux à Rome11. 300 délégués de 15 partis de gauche et communistes de 12 pays européens approuvent les statuts fondateurs et le manifeste du nouveau parti12. le statut d'observateur a été accordé aux autres partis13. Fausto Bertinotti, secrétaire général du Partito della Rifondazione Comunista, a été élu président. (...)
En novembre 2004, le nouveau président Fausto Bertinotti a évoqué la nécessité d'un nouveau Bad Godesberg Européen14: «Aujourd'hui, je dis, pour démarrer le combat des idées, qu'il suffit de résumer l'esprit du Manifeste de Bad Godesberg. Je cite quelques passages: "(...) le socialisme démocratique trouve ses racines dans l'éthique chrétienne, dans l'humanisme, dans la philosophie classique ..." (...) J'affirme que si l'Europe a le courage de redécouvrir toute son histoire culturelle: L'éthique judéo-chrétienne, la culture du droit gréco-romain, l'humanisme, la philosophie classique, le Lumière et surtout le mouvement ouvrier, il s'agit bien d'un patrimoine européen exclusif. Ce serait une réponse solide au fondamentalisme de droite des États-Unis."15 C'est également l'opinion d'un autre haut représentant de la Gauche Européenne, le président du PDS, Lothar Bisky:" Cela inclut le fait que la Gauche Européenne utilise le concept européen de culture comme base de notre politique européenne pour l’introduire dans les débats publics. Cela a été formulé le week-end dernier au conseil des présidents de parti, un organe de direction de Gauche Européen”.16
(....)
Le communiste autrichien Franz Stephan Parteder qualifie la Gauche Européenne comme l’opposition respectueuse de la Banque Centrale Européenne: «Ce parti se réfère explicitement à l'article 191 des traités de l'Union dans ses statuts et s'oblige à revendiquer une conscience européenne. Ici l’origine de l'opposition loyale à sa Majesté, la Banque Centrale Européenne et aucune Europe de la base." Le quotidien allemand de gauche Junge Welt critique également l’euro-chauvinisme de la Gauche Européenne et paraphrase les mots d'ouverture du Manifeste communiste:" Un fantôme gaspille l'Europe - le fantôme de la Gauche Européenne. Mais cela n’a pas à inquiéter les pouvoirs réactionnaires. Ce parti, qui sera établi à Rome le 8 mai, est une création de l'Union européenne, résumée dans ses règlements bureaucratiques centralisateurs, dépendant de ses subventions - 8,2 millions d'euros de ressources sont alléchantes - et qui lui sont redevables à sa système de valeurs. "17
La Gauche Européenne est plus qu'un chauvinisme européen. C'est aussi un saut qualitatif de la révolution au réformisme (de gauche), selon l'un des fondateurs, le président du PDS, Lothar Bisky. Dans un entretien avec le journal Freitag, il explique: "Le parti de la Gauche Européenne, l’Europe centrale de la gauche, signifie pour les forces politiques de l’Union européenne issues du mouvement ouvrier révolutionnaire une étape qualitativement nouvelle dans le processus d’ajustement du socialisme de gauche.”18
Ni dans le programme du ‘Manifeste du parti de la Gauche Européenne’ ni dans les "Statuts" ne font référence à la propriété privée des moyens de production, aux crises économiques inhérentes à ce système, à la concurrence acharnée des sociétés monopolistiques, à la redistribution du monde par les grandes puissances impérialistes. Cependant, le parti de la Gauche Européenne promet "une alternative progressive", "la paix", la "justification sociale", le "développement durable" et toutes sortes d'autres belles choses auxquelles personne ne peut s'opposer19. Tout cela reste vague et dans les limites de l'approche du système. et ses relations de propriété. Par exemple, il n’existe pas d’analyse précise de l’établissement de l’Union européenne ni de la force de la Table Ronde Européenne des Industriels20 derrière ce projet. Lénine avait déjà l'œil pour cela: "Sur la base économique actuelle, c'est-à-dire dans le cadre des relations capitalistes, les États-Unis d'Europe organiseraient la réponse pour contrer le développement accéléré de l'Amérique"21.
L'Union européenne en tant que "réaction", en tant que projet des monopoles les plus puissants du continent: pas un mot chez la Gauche Européenne. Vous chercherez également en vain toute référence à une stratégie de révolution sociale. Au contraire, le parti de la Gauche Européenne est pleinement concentré sur la "réforme en profondeur" du système des institutions: "Nous voulons faire en sorte que les institutions élues - le Parlement européen et les parlements nationaux - aient davantage de pouvoir et de contrôle".22
Le parti de la Gauche Européenne veut passer au réformisme de gauche car la "vieille" sociale-démocratie perd ses éloges. Dans son manifeste de fondation, la Gauche Européenne écrit: "La vision social-démocrate de" le troisième chemin " en Europe, a échoué ... Cela crée de nouvelles opportunités et donne plus de responsabilités à la gauche qui veut changer le monde"23.

Dès le début, le Parti communiste grec (KKE) s'est retourné contre le projet du super parti réformiste. Le KKE analyse la Gauche Européen comme suit: «Ces dernières années, le climat en Europe a changé. Le facteur décisif a été la résistance croissante de la population. La récente lutte de masse militante n'a été possible que parce que certaines forces ont refusé de se soumettre à des pressions, des forces qui ont rejeté le "dialogue social" corrompu et la collaboration de classe. (...) D'un autre côté, ceux qui exigent un accord politique global acceptant l'Union européenne et la "Gauche Européenne" clairement néolibérale comme le premier préalable à l'action ... Ces forces - et ce n'est nullement une coïncidence - veulent garder la porte ouverte à la coopération dans les coalitions gouvernementales de centre gauche. .”24
Le KKE écrit en outre: "La gauche européenne sape la lutte des classes, cultive l’opinion néfaste selon laquelle il n’y a aucune marge pour les exigences nationales et l’application des changements dans chaque pays séparément. Il cache le caractère capitaliste de l'Union européenne et l'idéalise en louant le consensus, le compromis et l'intégration. "25 C'est également l'opinion de Kurt Gossweiler. M. Gossweiler. Il déclare que quiconque tire du discours les idées de base des "socialistes modernes", sera surpris de découvrir avec quelle précision Marx et Engels ont déjà décrit l'essence du "socialisme moderne" il y a 150 ans. Nous pouvons ainsi arriver à la description définitive suivante: "le socialisme moderne" est essentiellement le "socialisme bourgeois modernisé" du Manifeste du Parti communiste "26.
C'est vrai. Sous le titre de «socialisme conservateur ou bourgeois», nous lisons dans le Manifeste communiste de Marx et Engels: «Les bourgeois socialistes veulent les conditions de la vie de la société moderne sans les luttes et les dangers qui s'ensuivent. Ils veulent la société existante sans les éléments qui la révolutionnent et la dissolvent. (...) Son expression complète n'atteint le socialisme bourgeois que lorsqu'il devient une affaire purement oratoire. Libre échange! Dans l'intérêt de la classe ouvrière. Barrières de péage! Dans l'intérêt de la classe ouvrière. Prison avec des cellules séparées dans l’intérêt de la classe ouvrière! C'est le dernier mot, le seul mot sérieusement rédigé du socialisme bourgeois. Le socialisme de la bourgeoisie consiste précisément dans l'affirmation que les bourgeois sont des bourgeois, dans l'intérêt de la classe ouvrière. "27 L'Union européenne impérialiste, au nom de la classe ouvrière! (...)
Lorsque Gorbatchev a annoncé la contre-révolution de velours à Moscou, le Parti communiste italien (PCI), parti historique, s'est transformé à Rimini en un parti social-démocrate ordinaire, le PDS (plus tard DS). «Retour à la social-démocratie», c'est ce que l'on appelait en 1991 lors de la conférence de liquidation à Rimini. Ce n'est pas tout le monde qui a pensé à cela. La même année, les communistes ont créé le Partito della Rifondazione Comunista à l'intérieur et à l'extérieur de l'ancien PCI à Rome. Au sein de Rifondazione, le débat sur la direction stratégique du parti est resté ouvert pendant des années.
Ce débat a pris de l'ampleur avec le président Bertinotti. En 2000, il écrit la brochure Le Idée Che Non Muoiono (Les idées qui ne meurent pas) .28 Quand 300 000 personnes dans les rues de Gênes entourent le sommet des huit pays les plus riches (G8) en juillet 2001, le moment est venu pour Bertinotti pour expliquer ses nouvelles idées. Au cinquième congrès de Rifondazione en février 2002, il explique ses 63 thèses dans un discours de trois heures. C'est un mélange ‘d'innovations’, dont les six thèses principales sont:
1. Le rôle de la classe ouvrière doit être "révisé". Il faut laisser plus de place aux autres couches sociales. (Théorème 50, voir aussi le chapitre 1 de ce texte)
2. Le concept d'avant-garde du parti révolutionnaire doit être rejeté. (Texte préparatoire, voir aussi le chapitre 2 de ce texte)
3. En référence à Gênes: le «mouvement de mouvements» ne peut être sous-estimé comme la «naissance de la nouvelle classe ouvrière». (Théorème 22)
4. Le communisme ne peut devenir vivant que s'il est en rupture avec le "socialisme réel existant". Le théorème 53 sonne ainsi: "Ce ne peut être qu'un porteur crédible d'une hypothèse révolutionnaire et communiste dans la mesure où il se définit lui-même en rupture radicale avec les expériences du" socialisme existant réel "". "Et plus loin:" Le projet de Rifondazione Communista implique une rupture radicale avec le stalinisme. Pas seulement en tant qu'expérience historique, mais aussi en tant que paradigme de la révolution, également en tant que concept de politique, également en fonction du parti. "29
5. La définition de Lénine de l'impérialisme doit être revue. Le monde n'est plus divisé en blocs antagonistes et les contradictions entre grands pays capitalistes ne mènent plus à la guerre. (Propositions 14 et 15, voir aussi le chef pièce 3 de ce texte)
6. Le centralisme démocratique doit être levé et la loi de tendance doit être autorisée dans le parti. 30

En fait, il semble que Peter Mertens indique clairement que la prétention être communiste (ou être un parti communiste) dépend du CONTENU qu’on donne a cette déclaration .... à savoir l'acceptation ou le rejet des principes originaux du parti "léniniste" ou "bolchevique" (tels que le caractère d'avant-garde, le rôle révolutionnaire de la classe ouvrière, les conditions d'adhésion, etc.)

Après la chute de l'Union soviétique, tous les partis communistes sont confrontés au choix. Est-ce qu'ils optent pour la dissolution? Se réforment-ils en partis qui soient acceptables pour le système? Ou se re-sources et deviennent-ils des partis révolutionnaires modernes? Suivez l'exemple de Bertinotti, comme l'écrivent les trotskystes, afin qu'il puisse être rompu au niveau international avec le «stalinisme» et le Parti communiste grec (KKE): «Ce changement politique de la RPC est l'un des éléments décisifs qui différencient le la sphère d’influence des partis communistes. C'est un triangle dont les deux autres sont des "timoniers": le PCF qui soutient également la politique social-libérale au sein du gouvernement et le KKE, qui s'attache à l'héritage stalinien et à la domination du parti communiste par le mouvement social, par la combinaison d'un radicalisme social dans la lutte et d'un anti-impérialisme "aveugle" et par le rejet de la nouvelle radicalisation, représentée par le mouvement anti-mondialiste "31.
Après la rupture avec le concept d’avant-garde, avec le centralisme démocratique, avec la définition de l’impérialisme, avec le «socialisme existant» et avec les partis révolutionnaires tels que le KKE, la direction de Rifondazione Comunista est prête en tant que parti propre acceptable pour l’établissement, de diriger le gouvernement italien.
(...)
Dans tous les pays occupés, le parti communiste est le moteur de la résistance contre l'occupant nazi. Prenons l'exemple grec: "Le KKE a envoyé des milliers de ses meilleurs fils au combat. Ses militants ont été témoins d'une attitude bien définie face à la vie au milieu de l'héroïsme des masses. Cela a ébranlé le système politique bourgeois et même confondu et discrédité les partis bourgeois. "32 Malgré la partie héroïque de la résistance, le Parti communiste grec (KKE) reste critique à l'égard de cette période. En mai 2005, à l'occasion du soixantième anniversaire de la victoire sur le fascisme, le KKE a publié un document. Il déclare: «Cependant, elle (le KKE) n'a pas été en mesure d'élaborer une stratégie pour la solution révolutionnaire de la question du pouvoir. Il a subordonné la lutte à la lutte pour la libération nationale, même à ce moment-là et surtout après 1943, les conditions l’ayant obligée à poser le problème de la conquête du pouvoir ainsi que celui de l’issue de la lutte de la résistance et du résultat ultime de la guerre populaire ...33
Pour Nadine Rosa-Rosso, la «leçon fondamentale» de cette période est qu’une stratégie d’élections et de participation du gouvernement ne doit pas être critiquée trop tôt. Cela semble complètement différent pour le Parti communiste grec (KKE). La lutte entre le travail et le capital, c’est-à-dire la lutte pour le socialisme, s’applique également dans des conditions de guerre: "La guerre a poussé les oppositions internes à leur apogée. En développant sa stratégie, le mouvement communiste doit tenir compte de l'opposition entre capital et travail contenue dans le caractère antifasciste de la guerre, afin de pouvoir résoudre la question du pouvoir. L’histoire a montré à maintes reprises et douloureusement que la prise du pouvoir serait compromise si les révolutionnaires ne détruisaient pas l’appareil d’État. La bourgeoisie a beaucoup d'expérience dans ce domaine.34 35

PTB au 11ieme IMCWP, en 2012: “Gauche Européen est réformisme, Social-démocratie. PTB comme parti communiste est pour économie de plan socialiste sous dictature du prolétariat”

Tout est dit encore par Baudouin Deckers au 11ième IMCWP ( Le Rencontre des Partis Communistes et Ouvrières, une forme d’organisation crée par le KKE pour renforcer idéologiquement et politiquement le mouvement internationale communiste). Baudouin Deckers qui en 2004 dirigeait avec Peter Mertens la Commission sur la crise interne dans le PTB après ce qu’on appelait “une débâcle électorale”…..:

La crise économique s’approfondit
La crise financière de fin 2008 a entraîné une crise économique mondiale. C’était inévitable. Car la crise financière a sa source dans une crise structurelle de surproduction qui s’exacerbe par vagues successives depuis le début des années 1970. En tant que marxistes, nous savons qu’elle est inséparable du mode de production capitaliste.
Cette thèse a déjà été plusieurs fois développée. Entre autres au Séminaire Communiste Interna­tional de Bruxelles de mai 2009, comme en témoigne la Déclaration qui y fût adoptée. (….)
Le capitalisme ne se trouve pas seulement discrédité à cause des catastrophes économiques dans lesquelles il entraîne le monde. Mais aussi par son incapacité totale à répondre à cette autre crise d’envergure: celle qui menace la vie même sur notre planète. (...)
L’histoire a montré que le capitalisme ne peut surmonter ses crises qu’en détruisant à chaque fois d’immenses forces productives. « Lors de la dépression des années 30, ce n'est pas le 'new deal' qui a sorti l'économie capitaliste du marasme mais bien la deuxième guerre mondiale. Nous sommes devant une période de contradictions renforcées pendant que le capital devient plus agressif. Cela risque d'aboutir à de nouveaux conflits armés. ».

Nos tâches en tant que Partis communistes
Partout les travailleurs bougent et protestent. Certains s’inquiètent du retard des luttes de classes par rapport à l’ampleur des crises qui frappent le capitalisme. Il faut rappeler que ce n’est pas en 1929 qu’eurent lieu les combats les plus larges de la classe ouvrière, mais quelques années plus tard. Ce n’est que lorsque les travailleurs ressentent pleinement le poids que les gouvernements et patrons font peser sur eux qu’ils réagissent. En plus, il ne faut pas sous-estimer le vide qu’a laissé la contre-révolution. Dans les années 1930, les travailleurs voyaient que le socialisme en URSS était l’alternative. Aujourd’hui, les travailleurs perdent de plus en plus toute confiance dans le capitalisme. Mais ils ne voient pas ce qu’il faut y opposer.
Le Parti de la Gauche européenne s’acharne à défendre une voie réformiste de gauche, une version actualisée du social-démocratisme. Pour lui, obtenir des améliorations partielles dans les limites du système actuel, c’est déjà suffisamment ambitieux. Nous ne collaborerons jamais à ces tentatives-là de lier les travailleurs au système capitaliste et impérialiste.
C’est à nous d’aider les ouvriers, les employés, les chômeurs, les étudiants, les petits indépendants à se rendre compte qu’il ne s’agit pas de notre crise, mais de celle du capital. Que le problème fondamental est la propriété privée des grands moyens de production, associée à la recherche continue de bénéfices plus élevés par la poignée de détenteurs de grands capitaux. Seule une économie réellement socialiste, planifiée par l’État ouvrier, peut faire en sorte que la production se développe en fonction des besoins des masses et non pas des profits pour une minorité.
Cette compréhension ne passe évidemment pas si facilement aujourd’hui, dans nos pays impérialistes. Cela ne sert à rien de se lamenter à ce sujet, nous en connaissons les raisons: le renversement du socialisme en URSS, la mainmise croissante de quelques grands monopoles sur les médias, etc. Nous devons partir de la réalité et découvrir les voies par lesquelles les travailleurs peuvent, aujourd’hui, progresser dans le sens anti-capitaliste.
Nous avons décidé de marcher sur deux jambes. D’une part, nous débarrasser de toute rigidité et dogmatisme dans notre travail de masse: nous devons partir de ce que les gens comprennent aujourd’hui, des revendications correctes pour lesquelles ils veulent bouger – quel qu’en soit le niveau, de soutenir et d’aider à développer les luttes dans lesquelles ils s’engagent. (...)
Bien sûr, inévitablement le danger d’opportunisme de droite existe, et il serait aussi pour nous un véritable risque, si nous ne marchions pas non plus sur l’autre jambe: celle du renforcement de l’éducation marxiste-léniniste au sein de notre parti, à travers notre revue théorique et à travers des conférences ouvertes.
Nous devons renforcer le mouvement communiste révolutionnaire. Cela nécessite que nous approfondissions notre compréhension et notre critique marxiste du capitalisme actuel, en lutte avec les idées réformistes, social-démocrates. Cela nécessite que nous renforcions notre collaboration à ce niveau. Nous devons aussi échanger plus d’expériences en matière d’organisation des masses et d’organisation de nos propres partis communistes, comme nos expériences en matière de tactique. Tout notre travail doit se baser sur le socialisme scientifique. Mais il est clair que la réponse concrète aux problèmes typiques de notre époque ne se trouvera pas comme telle dans ces écrits. Elle ne peut surgir que des bilans scientifiques que nous faisons de nos expériences.36


IL SEMBLAIT que cela a conduit à réaffirmer la conception du parti léniniste au 8ème Congrès (2008) ...

... Sur la base de ces points de vue et propositions, la formulation devrait donc être basée sur le 8ème congrès (2008) où une quasi-unanimité des délégués du congrès ont voté pour …:

Un parti communiste contemporain
Le PTB n'est pas un parti classique ou traditionnel. Nous nous inscrivons dans un concept de parti de type nouveau.(...)Le parti nous met en mesure de faire des analyses stratégiques, basées sur une vision marxiste du monde,(...)La conception du monde du PTB s'appelle le marxisme. Ses fondements ont été posés par Karl Marx, Friedrich Engels et Vladimir Lénine.

Il ne fait aucun doute qu'il a été fait référence ici à la "conception du parti bolcheviste", telle que décrite dans "Histoire du Parti communiste de l'Union soviétique (Bolchéviki)", le livre EPO a réédité à l'époque pour s'assurer que chaque membre du parti puisse s’en procurer(à étudier, selon les conditions d'adhésion dans TPO et après dans le PTB):

(R)econstituer le Parti révolutionnaire du prolétariat avec un programme unique, une tactique unique, une organisation de classe unique. (…) De cette tâche allait s’acquitter la VI e conférence du Parti, préparée par les bolchéviks.(...) Il ne s’agissait pas seulement de rompre avec les mencheviks et de former un parti distinct ; ce qui importait surtout, c’était, après avoir rompu avec les mencheviks, de créer un parti nouveau, un parti d’un type nouveau, qui fût différent des partis social-démocrates ordinaires d’Occident, qui fût libéré des éléments opportunistes et capable de mener le prolétariat à la lutte pour le pouvoir. (...)Les partis de la II e Internationale qui, en paroles, se disaient marxistes, toléraient en fait dans leurs rangs, les adversaires du marxisme, les opportunistes avérés, par qui ils ont laissé décomposer, tuer la II e Internationale. Les bolchéviks, au contraire, ont mené une lutte intransigeante contre les opportunistes ; ils ont épuré le parti prolétarien de la souillure de l’opportunisme et sont parvenus à créer un parti d’un type nouveau, un parti léniniste, le parti qui, plus tard, allait conquérir la dictature du prolétariat.37

...et donc le parti a lequel Lénine (étant le président du parti “bolchevik” au moment de la révolution de février en d’octobre …) déterminait le nom en 1912:

Quel doit être le nom de notre parti pour être scientifiquement exact et contribuer à éclairer la conscience politique du prolétariat ?
 (...) Nous devons nous appeler Parti Communiste, comme l'ont fait Marx et EngelsNous devons proclamer une fois de plus que nous sommes des marxistes et que nous prenons pour base le Manifeste communiste,(…)38


...ou comme c’est formulé dans “Histoire du parti communiste bolchevik du URSS”:

Lénine demandait ensuite qu'on se débarrassât du « linge sale », que l'on renonçât à l'appellation de parti social-démocrate. Les partis de la II e Internationale, comme aussi les mencheviks russes, s'intitulaient social-démocrates. Ce nom avait été souillé, déshonoré par les opportunistes, traîtres au socialisme. Lénine proposa donc d'appeler le Parti bolchevik Parti communiste, ainsi que Marx et Engels avaient appelé leur parti. Ce nom est scientifiquement exact, puisque le but final du Parti bolchevik est l'avènement du communisme. Du capitalisme, l'humanité ne peut passer directement qu'au socialisme, c'est-à-dire à la possession en commun des moyens de production et à la répartition des produits selon le travail de chacun. Lénine disait que notre Parti voyait plus loin. Le socialisme doit, inévitablement, se transformer peu à peu pour devenir le communisme, sur le drapeau duquel on lit : « De chacun selon ses capacités, à chacun selon ses besoins. » Lénine demandait enfin dans ses thèses la création d'une nouvelle, d'une III e Internationale, l'Internationale communiste, dégagée de l'opportunisme, du social-chauvinisme.39

NOTE: Dans le temps de TPO en dans les premies années du PTB, TOUT les membres avait une ex. du livre “Histoire du Parti Communiste de l'Union Soviètique (bolchevic)


Il SEMBLE donc qu’un certain nombre de questions, de réserves et aussi de critiques qui me étaient adressées ... peut-être sont juste …!?

C’est juste cette livre de Peter Mertens, dans laquelle , il semblait apparemment de défendre le caractère bolchevik du PTB et prétendait d’ opposer une faction qui – s’appelant aussi “encore communiste” – voulait saper cette “caractère bolchevik”, … donc cette livre, que je utilisait pour démontrer – en tout cas pour moi – le caractère RÉVISIONNISTE de la nouveau direction autour Peter Mertens ... et apparement, là j'ai commis une erreur énorme selon certains militants du PTB.

En 1999, sur la base d'une proposition de texte soumise au Comité central (du PTB), une RÉSOLUTION a été formulée qui devait être ÉTUDIÉE et ASSIMILÉE par les membres du parti, avec le principe que (à partir de 1999) le BASE pour l'évaluation de la justesse du FONCTIONNEMENT du PTB en tant que parti communiste et révolutionnaire et du déploiement et du fonctionnement de ses militants et de ses cadres (par exemple, dans toutes les facettes de "la monde du travail"...) 
 ... seraient les résultats les plus récents des élections. (Résolution de 1999 - Sur la réalisation de la Résolution de 1999  - en Néerlandais)
P
ar conséquence c’était logique que le PTB en 2003 se retrouve dans une crise interne, suite à un résultat électoral de la liste RESIST de quel le PTB jugeait (dans le bilan que le PTB faisait il-même) d'être une "débacle". (Sur la crise après la "RESIST-débacle” 2003-2004)

Un comité a été mis en place par le Comité C
entral qui a désigné Boudewijn Deckers comme une sorte d’arbitre dans un jeu de pointage le coupable ("le coupable de cette débâcle"). Le perdant (la secrétaire générale Nadine Rosa-Rosso) a été rejeté et expulsé et le vainqueur, Peter Mertens nommé secrétaire général.

Il écrit ses vues politiques et idéologiques en tant que secrétaire général, en formation pour les membres du parti, dans les Études Marxistes. 72, 29 octobre 2006, paru à EPO, "La classe ouvrière à l'ère de l'entreprise transnationale". (à lire en Néerlandais - Marxistische Studies No. 72, 29 oktober 2006 verschenen bij EPO, “De arbeidersklasse in het tijdperk van de transnationale onderneming”.


Sur mon “blog” Wetenschappelijk Socialisme (Socialisme Scientifique, en fait comme Engels appelait le matérialisme dialectique et historique ...) je commençais une analyse de ce livre avec l’article zaterdag 1 maart 2008 Anti-Mertens (1):Analyse pseudo-marxisme PVDA-kader Peter Mertens en fait en 22 articles sur ce blog. Je "résumait" cette analyse dans mon document Marxisme of revisionisme nummer 1  (voir depuis page 22 …). Ce document même était en fait l’analyse du deuxième livre de Peter Mertens, "Op Mensenmaat".

NOTE : Moi-
même je suis exclus en 2005. le "blog" date de 2008….. donc je ne pouvais plus être soumis aux règles internes sur les communications, sur comment faire des rapports, comment faire les discussions, etc …..

Mon conclusion était : Pour Peter Mertens (et Boudewijn Deckers – et la reste du faction qui se formait dans le PTB en 2004) les travailleurs ou la classe ouvrière ne forme qu’ une électorat potentielle

... Dans son livre Études Marxistes no. 72, 29 oct. 2006, "La classe ouvrière dans l’époque des entreprises transnationaux", Peter Mertens n’a donc pas faire plus, que de répéter l’analyse pseudo-marxiste de son mentor, Baudouin Deckers.
Cette analyse, formulé en phraséologie marxiste, ne faisait que dire: "Nous revenons aux travailleurs (de la production) dans les grandes entreprises, car nous pouvons y jouer nos atouts les plus forts (de nos trente ans de travail), pour assurer qu'il existe une base des votes stable parmi notre public cible avec droit de vote (les travailleurs et tous ceux qui n'obtiennent PAS leur revenu principal d’une forme ou autre d'appropriation de plus-value)."
Et c'est la ligne que Boudewijn Deckers (en tant que cadre supérieur en 2004) et Peter Mertens en tant que cadre le plus élevé en 2008) imposent à l'ensemble du PTB. Et quiconque qui ne suit PAS cette ligne (pseudo-marxiste, pseudo-révolutionnaire), eh bien.. celui-là - selon Peter Mertens et Boudewijn Deckers-, n’ a pas de place dans le PTB.
A
lors "vous n'appartenez pas au PTB" quand vous dites OUVERTEMENT et LITTÉRALEMENT: "Le marxisme est hors du temps, la révolution est hors du temps, si vous voulez être "de gauche", vous devez vous adresser aux travailleurs avec un programme réformiste et économique sur lequel ils voterons sûrement, pour que nous puissions mener une véritable politique de gauche (non révolutionnaire) dans les parlements ". 

Car Peter et Baudouin diront à huis clos: "Si nous ne pouvons pas donner une aspect "marxiste" et "révolutionnaire" à notre ligne, nous perdons tous ces militants suivistes-activistes et tous ces sympathisants qui PENSENT en recrutant pour des votes pour le parti, qu’ ils travaillent pour la révolution".

MAIS "n'appartiennent non plus au PTB", ceux qui disent : "Une vraie analyse marxiste mènera à un dévoilement concret du capitalisme ACTUEL et conduira à un programme fondamental concret RÉVOLUTIONNAIRE d'une organisation d’une AVANT-GARDE consciente, qui fait en même temps INTÉGRALEMENT PARTIE de la classe ouvrière et en même temps donne à la classe ouvrière de leadership et de l’éducation et de formation, grâce à l’acquisition de connaissances sur la base des expériences de lutte, afin de l’acquitter de sa tâche historique en tant que CLASSE: est capable d’organiser TOUT LE MONDE, qui on peut organiser sur base d’une conviction anticapitaliste et est capable de mise en œuvre de l’expropriation des capitalistes et la construction de socialisme."

Parce que Peter et Boudewijn se tiennent LOIN de la révolution et tous ces trucs clandestins et illégaux, tous ces sacrifices - ce qui sont certainement attendu des CADRES - ...certainement en LEUR ère, pendant leur vie .... et Peter et Boudewijn se mettent en tête : "Et si nous pouvons déjà acquérir des places au creux du lion avec des élus, nous ferons aussi (même un peu plus à l'aise) des pas vers la révolution." 

En passant, ... pour a direction actuelle du PTB la forme la plus élevée de "socialisme" est le CAPITALISME D'ÉTAT sans dictature du prolétariat, ... donc sous la dictature de la bourgeoisie. ("socialisme" à la Deng Xiaoping) Et "révolution" signifie alors l'introduction du capitalisme d’État, ... ainsi la CONTINUATION DE L’EXISTENCE DU CAPITALISME.
(La dernière paragraphe dans Marxisme of revisionisme nummer 1 )

Je ne recevais pas … ou PRESQUE pas, des réactions … et sûrement pas des affirmations …

Les premiers mails viennent des CADRES ... qui ne veulent juste savoir à propos de RIEN .... Et apparemment, les dirigeants du PTB peuvent être si confiants dans leur attitude docile car ils ne se sont pas sentis enclins à répondre à quelque chose ou à se justifier .…
Re: Populisme: een taktiek van zowel reformisten als fascisten Peter Franssen <franssen.peter@gmail.com> Fri 6/13/2008, 2:59 PM  
veux-me svp barrer de votre liste-émail ; je ne peut plus supporter tes bêtises 
Salut !
Cher monsieur Oldenhof ;
Je vous ai déjà dit que vos écrits ne m'intéressaient pas du tout.
Je vous demande encore de m’en sortir de votre fichier courrier.
Avec des salutations polies mais déterminées
Joris Van Gorp
Nico,
est-ce que tu peux me barrer dans votre liste-émail
Merci
Les militants du parti qui se considèrent toujours comme des camarades sont inquiets parce que je ne considère plus le PTB comme communiste et révolutionnaire et m'avertissent moi-même pour de la dégénérescence.

Ensuite, il y a les courriers de certains militants du parti avec lesquels j'ai travaillé il y a longtemps, et qui (... en ce qui concerne Raf, Bob et Peter Vanderleyden ...) ont eux-mêmes décidé d’aller comme communiste "travailler en tant qu'ouvrier dans une usine". pour faire le choix pour la classe ouvrière très concret et matériel .... Ils m'assurent que le PTB est (toujours) un parti communiste et révolutionnaire et trouvent mes accusations de "révisionnisme" erronées et s'inquiètent si je "ne m’éloigne pas moi-même du communisme et de la révolution". Raf est même préoccupé par ma santé mentale ...!
Cher Nico
En tant que communiste, vous devez savoir que théorie et pratique vont de pair. Dans mon travail politique, je suis quotidiennement confronté à ce fait: comment apportez-vous le communisme aux travailleurs en 2008? En tant que parti, nous apprenons depuis des années à faire cela, par essais et erreurs. Je pense que nous avons fait des progrès dans ce domaine ces dernières années: "plus doux vers l'extérieur, intérieurement plus marxiste-léniniste". Nous avons déjà acquis une certaine autorité sur ce point. Mais ça reste difficile. Nous pouvons utiliser n'importe qui qui veut se casser la tête la-dessus.
Vous critiquez le parti et soutenez qu'il n'est plus communiste sur la base de citations de brochures populaires et de Solidaire. Mais ensuite je me demande sur quelle base faites-vous cela? Combien de travailleurs ou même d’intellectuels avez-vous pu organiser dans les années qui ont suivi votre démission sur la base de votre interprétation du fonctionnement d’un parti communiste?
Autant que je sache, ou que je peux tirer de votre courrier, vous n’êtes nulle part au point de pratique. Et c’est un critère important pour moi que je prenne vos écrits au sérieux ou non. Je suis désolé, mais je pense qu’il est arrogant de votre part que vous demandiez "une discussion ouverte entre moi et (ou la direction du) parti du travail". Je suis sûr que vous pouvez avoir une conversation avec quelqu'un du parti qui est le mieux placé dans l'espoir de reprendre votre place DANS LA PARTI et que vous pouriez être en train de construire un (vrai) parti communiste, avec toutes les discussions fondamentales qui en découlent.
Je peux mieux répondre à vos commentaires dans votre courrier mais ne le faites pas ici. J'ai déjà expliqué la raison principale de cela. Je ne commenterai pas non plus le texte ci-joint car je donne la priorité à mon propre travail communiste.
Saluts,
J'ai consulté votre blog en diagonale. J'ai remarqué que vous avez très peu de visiteurs, qu'il n'y a pas de réponse à vos articles. (...)
Vous écrivez pour les moineaux dans le jardin. Pourquoi ? Parce que vous êtes occupé avec la pure «sagesse» des livres. Vous vous enfermez derrière votre PC et vous imaginez presque une nouvelle Lénine avec votre "Anti-Mertens". Mais vous n'êtes pas Lénine, loin de là, vous ne pouvez même pas correspondre à votre grosse icône Ludo Martens. Pourquoi ? Vous avez et ne montrez aucun lien avec la pratique. (...)
La PTB tente de créer un parti communiste dans la pratique d'un pays impérialiste du XXIe siècle et dans le contexte mondial actuel. Vous prétendez qu'il n'est plus révolutionnaire et que vous pourriez avoir des arguments à cet égard, mais que vaut la peine ces arguments s’ils n’ont pas été testés dans la pratique? Rien, zéro point zéro. Vous devez avoir appris cela pendant près de 30 ans que vous avez suivis dans la formation du parti? (...)
Vous avez la prétention que vous devez écouter votre personne isolée derrière votre PC lors d'une parti avec 3 000 membres qui sont tous dans leur pratique. (...)
Vous trouverez ci-dessous un certain nombre de citations de votre bien-aimé Ludo Martens pour rafraîchir ce lien indispensable entre théorie et pratique.
(...) De Mao Zedong DE LA PRATIQUE: Sur la relation entre connaissance et pratique, entre savoir et faire: "..."
(...)
Donc, si vous le pensez vraiment et êtes vraiment inquiet pour l'avenir de la PTB, arrêtez cette sagesse et prenez la pratique comme base de votre théorie, essayez de mettre en place un groupe de travail révolutionnaire, vous n'avez que 53 ou Vous pouvez donc rester actif pendant 20 ans. Mais je pense que vous ne planifiez pas cela du tout.
Et cela, je le dis en tant qu’ami et non pour vous faire taire et quelles que soient les différences politiques: je veux vous secouer: je crois fermement qu’il se passe encore plus de choses. Vous vous perdez. Vraiment: j'espère que vous ne terminerez pas en psychiatrie, mais j'en ai vraiment peur.
Un vieil ami
... et en "attachement", une texte,... en fait CITATIONS qu’il avais choisie d’une texte c.a.d. "De la Pratique":
Les marxistes estiment que les hommes n’ont d’autre critère de la vérité de leur connaissance du monde extérieur que leur pratique sociale. Car, en fait, c’est seulement en arrivant, dans la pratique sociale (dans le processus de la production matérielle, de la lutte des classes, des expériences scientifiques), aux résultats qu’ils attendent que les hommes reçoivent la confirmation de la vérité de leurs connaissances. S’ils veulent obtenir des succès dans leur travail, c’est-à-dire arriver aux résultats attendus, ils doivent faire en sorte que leurs idées correspondent aux lois du monde extérieur objectif ; si tel n’est pas le cas, ils échouent dans la pratique. Après avoir subi un échec, ils en tirent la leçon, modifient leurs idées de façon à les faire correspondre aux lois du monde extérieur et peuvent ainsi transformer l’échec en succès ; c’est ce qu’expriment les maximes : "La défaite est la mère du succès" et "Chaque insuccès nous rend plus avisés". La théorie matérialiste-dialectique de la connaissance met la pratique à la première place ; elle estime que la connaissance humaine ne peut, en aucune manière, être coupée de la pratique et rejette toutes ces théories erronées qui nient l’importance de la pratique et coupent la connaissance de la pratique. Lénine a dit : "La pratique est supérieure à la connaissance (théorique), car elle a la dignité non seulement du général, mais du réel immédiat". La philosophie marxiste - le matérialisme dialectique - a deux particularités évidentes. La première, c’est son caractère de classe: elle affirme ouvertement que le matérialisme dialectique sert le prolétariat; la seconde, c’est son caractère pratique: elle met l’accent sur le fait que la théorie dépend de la pratique, que la théorie se fonde sur la pratique et, à son tour, sert la pratique. La vérité d’une connaissance ou d’une théorie est déterminée non par une appréciation subjective, mais par les résultats objectifs de la pratique sociale. Le critère de la vérité ne peut être que la pratique sociale. Le point de vue de la pratique, c’est le point de vue premier, fondamental de la théorie matérialiste-dialectique de la connaissance. Mais de quelle manière la connaissance humaine naît-elle de la pratique et comment sert-elle, à son tour, la pratique? Pour le comprendre, il suffit d’examiner le processus de développement de la connaissance. Dans le processus de leur activité pratique, les hommes ne voient, au début, que les côtés apparents des choses et des phénomènes, leurs aspects isolés et leur liaison externe. (...) Ce degré du processus de la connaissance se nomme le degré de la perception sensible, c’est-à-dire le degré des sensations et des représentations. (...)tel est le premier degré de la connaissance. A ce degré, les hommes ne peuvent encore élaborer des concepts, qui se situent à un niveau plus profond, ni tirer des conclusions logiques. (...) Si Marx, Engels, Lénine et Staline ont pu élaborer leurs théories, ce fut surtout, abstraction faite de leur génie, parce qu’ils se sont engagés personnellement dans la pratique de la lutte de classes et de l’expérience scientifique de leur temps; sans cette condition, aucun génie n’aurait pu y réussir. (...) La source de toutes les connaissances réside dans les sensations reçues du monde extérieur objectif par les organes des sens de l’homme ; celui qui nie la sensation, qui nie l’expérience directe, qui nie la participation personnelle à la pratique destinée à transformer la réalité n’est pas un matérialiste. C’est la raison pour laquelle les " je-sais-tout " sont si ridicules. Il y a un vieux proverbe chinois : " Si l’on ne pénètre pas dans la tanière du tigre, comment peut-on capturer ses petits ?" Ce proverbe est vrai pour la pratique humaine, il l’est également pour la théorie de la connaissance. La connaissance coupée de la pratique est inconcevable.
Bonjour Nico,
Une réaction courte.
J'ai lu ton texte. Je trouve votre résumé de la perspective énergétique réelle du Vlaams Belang très intéressant.
L'exigence de TVA à 6% est en effet destinée à rendre ses lanceurs "populaires". Mais plus que ça.
L'exigence de TVA à 6% a une valeur en soi, surtout si l'on veille au financement: les monopoles (dans ce cas Electrabel) paient pour cela.
- Il est très facile à comprendre, supportable.
- il offre une (première solution, certes limitée) au problème du pouvoir d'achat et à la pauvreté croissante (les revenus les plus bas consomment plus d'énergie que leurs revenus.
- offre la possibilité de former un large front concret pour cela et de GAGNER cette affaire.
Parce que si les ouvriers et nous en tant que communistes, en tant que PTB, avons besoin d’une chose, c’est une victoire qui donne du courage.
Le courage que le fatalisme du MARCHÉ LIBRE NE DOIT PAS ÊTRE ACCEPTÉ.
Ensuite, il ne peut pas accepter la "politique néolibérale de l'Europe", qui gagne de plus en plus de terrain et se transforme en résistance collective (c’est là une problème majeur, je crois). *
En outre, bien sûr, pour obtenir ce résultat, il est nécessaire de créer un front uni, avec les syndicats et avec toutes sortes de réformistes.
Est-ce dangereux? Oui, il y a le danger de tomber au niveau de ce front. Il y a plusieurs exemples historiques de ceci. Décider qu'il vaut mieux ne pas le faire et ne pas avoir à s'engager dans des revendications concrètes (réformistes), c'est opter pour l'isolement et la marginalité.
Parce que quand les communistes veulent suivre leurs idées sur le socialisme, sur l'expropriation du grand capital ou, mieux encore, avec des larges couches de la population, ils devront devenir un parti de masse et sortir de la marginalité.
C'est pourquoi des conflits très accessibles sont absolument nécessaires.
Cela aidera à gagner des voix aux élections, oh oui. Il n'y a pas de honte à ce sujet. C'est simplement nécessaire (du moins du point de vue de milliers de sympathisants et d'amis du parti). S'il n'y avait que plus de votes et qu'il ne serait pas ordonné d'organiser la PTB de manière organisationnelle, il y aurait un problème, mais vous pouvez constater par vous-même que le nombre croissant de membres est en train d'être travaillé (et probablement encore insuffisant).
Je ne veux certainement pas appeler ce populisme (vous connaissez le sens scientifique du mot).
Il formule une exigence correcte et populaire. Et c'était vraiment nécessaire.
J'espère que nous pourrons certainement nous retrouver pour le défendre.
Salut amicale
Peter Vanderleyden


Cher Nico,
Renaat est décédé comme il a vécu: écouter les autres et coopérer avec ténacité pour constituer un parti de travailleurs. Le moment et la manière dont il a pesé jusqu’à la dernière minute en fonction de cela, afin de dire au revoir à tout ce qui lui était cher.
Si la PTB devait être un parti « comme les autres », il n'y aurait aucune raison de ne pas enregistrer votre témoignage. Plus vous atteignez de personnes, mieux vous pouvez avancer, a toujours dit Renaat.
Renaat est en effet, comme beaucoup après le Mouvement de Mars à Gand et la grève des mineurs à Limbourg, aller travailler dans des usines dès 1970. Il y avait dans cette période des discussions chaudes dans ce qu’il était la germe du parti. Lui, il a par exemple travaillé dans une petite entreprise métallurgique et aux chantiers navals de Langerbrugge. C'est là qu'il a laissé s'épanouir ses capacités extraordinaires pour pouvoir débattre d'idées et de controverses et enfin pour trouver un accord, parfois après des années de brèves discussions et de grands différends.
Je ne pense pas que votre contribution soit exclue en tant que concept "dangereux", mais plutôt parce qu'elle fait partie d'un débat sur vos controverses avec le parti. Renaat a également eu des débats, comme tous les membres du parti. Il avait son opinion de carré comme tout le monde et, en tant que communiste, il a ajouté que la recherche du raffinement consistait à "toujours apporter des changements avec les controverses des autres".
C'est quelque chose qui l'a toujours inspiré. Il avait une vision différente des choses et une manière différente de les discuter. Il a contesté mais ne s'est jamais soucié. Renaat était une personne difficile, vous ne pouviez pas l'ignorer, il disait ce qu'il pensait et faisait ce qu'il pouvait faire. Il aimait beaucoup critiquer parce qu'il voulait aller de l'avant. C’est le chemin difficile et nous ne pouvons qu’en apprendre beaucoup.
Comme vous, je conviens que les travailleurs devraient avoir leur propre visage. En tant que parti travailliste, nous voulons que cet engagement soit clair pour tout le monde. C'est difficile et cela crée des problèmes. Le fait que le parti doit progresser dans ce domaine constitue notre engagement depuis notre réorientation. Donner des coups, c'est bien, mais toucher le sol, c'est mieux. C'est ainsi que je vous ai connu lors de la bataille de Solvay à Montignies en 1991.
Ce qui ne me va pas, c’est que vous écrivez qu '"être autorisé à faire ces témoignages cette année, dans la presse et à l'université où vous étiez exclu jusqu'à tout récemment, vous a donné une immense satisfaction". Ce n’était précisément pas Renaat de faire cette satisfaction. Il se sentait déjà très affaibli et savait en même temps qu'il pouvait témoigner par lui-même. Il a courageusement fait un choix dans ce domaine et pas du tout pour avoir satisfaction.
Nous pouvons tous apprendre beaucoup de gens comme Renaat, parce que nous voulons tous, comme lui, apporter beaucoup aux autres. Il ne voulait pas de statue, il travaillait sur la route. Et la route est longue.
Saluts,
Bob
Puis une "mail" qui m’était envoyer par quelqu’un qui l’avait reçu lui-même comme réaction sur une "mail". Je le considère comme réaction (possible) vers moi.

Cher camarade,
Merci pour votre lettre (et vos vœux du Nouvel An),
Je ne jugerais pas si vite si j'étais toi. Après dimanche, je passerais en revue les textes du 8ème Congrès.
L'essence est la suivante: le PTB doit devenir un grand parti ouvrière populaire où les travailleurs se sentent chez eux. Je suis devenu membre dans les années 70, mais ce n'est toujours pas le cas. Loin de la. Cela doit nous faire nous poser des questions. Quelqu'un qui fait l'expérience du marxisme-léninisme en tant que religion et appelle chaque jour "Révolution, révolution" selon les conceptions très correctes du "Parti de la révolution" - ce livre reste absolument notre base et son auteur est à la base de la innovation actuelle avec sa critique de la période de "RESIST" - mais le fait de ne pas pouvoir organiser les gens dans un parti ouvrier populaire ne convient pas, à mon avis, au M-L. Si notre fonctionnement avec le modèle au kiwi est possible - aussi réformiste que soit le modèle lui-même - je pense que c'est plùs m-l. Lénine n'était pas contre les revendications réformistes. La question est de savoir ce que vous en faites, où vous allez avec. Vous pouvez attirer l'avant-garde du mouvement ouvrier, les organiser dans le parti et les former dans le m-l. Ce n'est qu'avec une organisation suffisamment forte que vous pourrez développer la lutte de classe dans la bonne direction. Pendant deux ans, nous avons principalement étudié "Le Courant de gauche,…. " pour renforcer notre lien avec les masses (contre le gauchisme dans le parti).
Nous restons comme avant. Marxiste-Léniniste et révolutionnaire. Dans la formation, nous étudions toujours les mêmes œuvres de tous les temps, ainsi que "Le parti de la révolution". Mais nous adaptons notre tactique pour devenir un grand parti ouvrier. Nous ne discutons plus du communisme avec des travailleurs qui ne s’y intéressent pas et s’éloignent donc de nous. Nous devons vraiment éviter ce dernier. Nous ne sommes pas en mesure de faire face à l'énorme influence de l'anticommunisme sur les masses à s'opposer directement et frontalement. Donc, vous ne construisez pas un vaste parti ouvrier en chassant autant de travailleurs. (D'où l'omission du marteau et de la faucille, ce sont des questions tactiques qui ne touchent pas l'objectif du parti.) Ce n'est que par un long détour que nous pourrons gagner la masse de notre politique révolutionnaire. Les communistes doivent pouvoir faire l'expérience des communistes de manière positive dans leur lutte pour une vie meilleure. Ce n'est qu'alors que nous pourrons remettre le communisme sur la carte pour les masses. Nous devons nous rapprocher le plus possible des travailleurs en luttant pour leurs revendications réformistes et pour la résolution de leurs petits et grands problèmes. Il n'y a pas d'autre moyen. L’opération à Zelzate en est un bon exemple.
Il y a eu un débat long et large au Congrès, par exemple à propos de l'expression "embrasser les syndicats". Vous aurez probablement du mal avec ça. Et vos vues - comme je le soupçonne - ont également été discutées au cours de la discussion. Mais ils ont finalement été réfutés par la grande majorité. Nous ne dormirons jamais dans le même lit que Cortebeeck ou De Leeuw, mais sans le travail des révolutionnaires dans les syndicats et certains compromis avec eux, nous ne pourrons jamais amener les masses à la révolution.
Je ne nous jugerais pas trop vite, , si je serais toi Pas vraiment. Le renouvellement nécessite en réalité une étude très minutieuse pour pouvoir porter un jugement correct. Ne croyez pas que nous sommes tous naïve-listes et que nous sommes dirigés par un direction des traîtres du m-l. Le marxisme-léninisme a pour idéologie le matérialisme dialectique. Cela exige donc beaucoup de dialectique et de matérialisme. C'est une méthode de réflexion. Ce ne sont pas des slogans révolutionnaires qui restent toujours les mêmes en toutes circonstances. Où en sommes-nous avec le m-l après 40 ans dans le monde? Aussi bon que nulle part. Tant de choses doivent être analysées et réfléchies. Je suis vraiment convaincu que notre 8ème Congrès l'a effectivement fait. Nous sommes certainement convaincus que le SP aux Pays-Bas et Die Linke en Allemagne sont opportunistes. Nous n'allons certainement pas dans ce sens, même si nous pouvons aussi en tirer des leçons.
Bien, encore une chose qui me touche personnellement quand-même ..., c.a.d. quand "Raf" (qui avec moi étaient les derniers qui, après études universitaires décidaient de "devenir parti de la classe ouvrière" et d’aller travailler – étant communiste – comme ouvrier de production), il me dit : "Tu n’a aucune lien avec la pratique"…. c’est en opposition de ce qu’il dit que je veut me justifier ici en ... Une illustration concrète (encore en élaboration ...) d'une manière proposée de "éduquer et rendre plus conscient"

On trouve (entre autres) que mon analyse des Études marxistes n ° 72 était "inappropriée" ... parce que Peter Mertens ne conclut-il pas: "Programme révolutionnaire de 1979, RESTE programme du PTB"?

En fait, vous pourriez dire que mon analyse de ce qu’était la conclusion du livre de Peter Mertens était "inappropriée" .... Selon eux, Peter Mertens le disait lui-même - nommé Secrétaire général en 2004- il proposait à la PTB et aux membres de la PTB en 2006:
La stratégie fondamentale de la PTB reste celle du programme du parti de 1979.40 
- L'analyse du capitalisme dans le premier chapitre du programme du parti. 
- L'analyse de l'impérialisme dans le chapitre qui suit. 
- L'analyse du pouvoir de l'État et des parlements bourgeoises et la déclaration selon laquelle «toutes les questions importantes sont réglées par la lutte de classe ouverte» du chapitre quatre. 
- La stratégie «Seule la révolution prolétarienne offre une issue» à partir du cinquième chapitre. 
- Confirmant le rôle dirigeant de la classe ouvrière et du parti, l'alliance avec les autres couches sociales pour "concentrer toutes les forces contre la bourgeoisie monopolistique" au chapitre six. 
- l’esprit des exigences du programme minimal du septième chapitre, qui doivent naturellement être actualisées. 
- Le projet socialiste dans le dernier chapitre. 
Le progrès social persistant et la paix exigent une société socialiste et une société socialiste nécessite une révolution socialiste. 
La stratégie du programme du parti approuvée lors du congrès fondateur du parti, Ce qui n'allait pas, constituait le troisième chapitre de l'évaluation de l'Union soviétique. Ces erreurs ont ensuite été analysées et corrigées lors du quatrième congrès du parti en 1990. Le livre "URSS, la contre-révolution de velours" a suivi de ce congrès41. Ensuite, l'autocritique du parti a été explorée plus avant dans le livre De Tien An Men à Timisoara. Lutte et débats au sein de la PTB (1989-1991)42 et dans l'article Sur certains aspects de la lutte contre le révisionnisme43.44
Donc en fait Peter Mertens déclare que le programme de 1979 est déjà amélioré et renouvelé, sur base des autre textes du parti et documents des congrès apparues plus tard:

URSS contrarévolution en velours

Les faits demeurent - aux lesquels je n’ai eu AUCUNE réaction ...: les mêmes dirigeants du parti qui ont déposés une fraction des cadres - sur accusation de "LIQUIDATION" et, après leur refus de faire une autocritique, les ont sanctionnés par EXPULSION ... MAINTENANT, SANS protestation, et AVEC un accord complet, effectuent la même "LIQUIDATION" 

NOTE : le terme « liquidation » fait refèrence au document du 2ieme congrès (1983), "La tendance de liquidation dans le mouvement marxist-leninist" ( De liquidatie-stroming binnen de marxist-leninistische beweging 
Les dirigeants-de-remplacement du parti (Peter Mertens et Boudewijn Deckers), qui furent INSTALLÉS par un comité spécial en 2004, ont lutté (pour ainsi dire) contre un groupe/fraction qui a agi de la manière suivante (comme l'a dit Peter Mertens dans Études Marxistes no. 72..., voyez plus hauts ou les phrases suivantes sont marqués en jaune):
(R)emplacement de la stratégie et de la tactique révolutionnaires du parti par une stratégie et une tactique réformistes de gauche. (...) la transformer en un parti réformiste petite-bourgeois du type du PS aux Pays-Bas",(..)
Notre stratégie fondamentale: nous préparons la classe ouvrière au renversement de la dictature des grands monopoles, à la révolution socialiste.(…) remplacer notre stratégie révolutionnaire fondamentalement correcte, marxiste-léniniste par une stratégie électorale réformiste. (...) faire du parti d'avant-garde un "parti de masse" pour tout ce qui était axé sur les résultats des élections. (...)
La phase stratégique de la révolution socialiste a été remplacée par une phase stratégique (préliminaire) (...)
(U)ne stratégie électorale, ...(avec) des sièges de parlementaires une priorité et un impératif. La stratégie électorale déterminerait l'influence du parti dans la lutte de classe (...). Le travail du parti et l'organisation du parti devaient être coordonnés en priorité pour cette stratégie électorale.
Le parti d'avant-garde a donc dû être transformé en un parti de masse à l'écoute des élections. Sans une large base électorale, le parti ne serait pas un parti de masse.
La classe ouvrière n'était plus comme telle l'avant-garde révolutionnaire. (...)
(R)emplacer notre stratégie révolutionnaire par une ligne petite-bourgeoise et parlementaire au niveau politique, organisationnel et tactique.

Mais entre-temps les membres et cadres (de, et depuis 2004) laissent passer un tas des choses, SANS PROTESTE et dans QUASI-UNANIMITÉ

Le programme fondamental dont Peter Mertens parle en 2006, N’EXISTE PLUS, ON EN PARLE PLUS.
LE programme du PTB (et le SEUL qu’on peut trouver), c’est le programme accepté et voté sur le 9ème congres, "Notre avenir est social".
Donc "le programme" du PTB dont parle Peter Mertens, est "remplacé" par un programme des reformes. On ne peut plus référer au programme fondamental révolutionnaire, parce que ça n’existe plus!

Préparer la classe ouvrière sur la renversement du capitalisme par le révolution socialiste et installer la dictature du prolétariat, est ANNULÉ. 
On suppose une "étape intermédiaire" avec un programme des REFORMES "à atteindre avec des luttes".

La révolution et le socialisme sont des termes formelles et sans contenu et rapporter ver une future lointaine.
Le PTB s’identifie avec des organisation de "gauche radicale", "marxistes" (et même s’ appelant parfois formellement "communiste") comme "Gauche Européenne", SP(Pays-Bas), Die Linke(Allemagne) et Syriza(Grèce).

Le PTB NIE (ou se taie) sur des liens dans le passé avec des partis COMMUNISTES ("bolchevik") comme le NCPN(Pays-Bas), KPL(Luxembourg), DKP(Allemagne), KKE(Grèce). 
Il y avait l’appel de Peter Mertens au 9ème congrès de "condamner les crimes de Staline" dans une résolution.

N'y a-t-il donc personne dans la PTB (qui est encore au courant des positions/résolutions/décisions de la direction du parti en 2004), qui apelle la direction actuelle du parti au compte, devant un comité similaire que devant lequel des cadres ont été appelés à rendre compte en 2004?

Où y a-t-il voté le programme fondamental au 9ième congrès (sur la base du programme de 1979  "ce qui est toujours notre programme" (Peter Mertens, 2006) ... amélioré et corrigé avec  De Tien An Men à Timisoara. Lutte et débats au sein de la PTB (1989-1991) (le document qui constitue la base du cinquième congrès en 1995) ... où est dit sur l’appartenance à un parti communiste:

Quiconque devient membre du Parti du travail le fera après un examen attentif. Il s'engage dans une lutte constante pour la libération de la classe ouvrière et des masses laborieuses. Il sait qu'il partage avec tous les autres membres du parti le même idéal et le même engagement et que tous sont liés par la même discipline. Au sein du parti, la démocratie et la créativité sont promues afin de mieux atteindre les objectifs partagés. Un communiste ne lutte pas seulement pour mettre fin à l'exploitation, à l'oppression et à l'injustice dans son propre pays. Depuis que le capitalisme est devenu un système mondial, la lutte de classe des ouvriers est internationaliste. Chaque communiste soutient les mouvements révolutionnaires anti-impérialistes et démocratiques du tiers monde. Il est solidaire des pays socialistes et des communistes qui défendent la construction socialiste contre les anciennes classes hostiles, contre la subversion impérialiste et contre les tendances révisionnistes au sein même du parti. La ligne politique du Parti du Travail de Belgique sur l'histoire des pays socialistes est formulée dans les deux livres, L'URSS et la contre-révolution en velours et Une autre regard sur Staline. (...)
Le parti mène une lutte idéologique et politique intense avec les camarades qui souhaitent y adhérer, afin qu'ils rompent avec les vues bourgeoises les plus courantes. Mais rejoindre le parti n'est que la première étape d'un processus de transformation. Personne ne devient un technicien expérimenté, pas un économiste qualifié ou un chirurgien sans une formation approfondie. Pour compléter ses connaissances communistes et acquérir une solide connaissance révolutionnaire générale, il faut également continuer pendant des décennies. La lutte pour une véritable transformation nécessite beaucoup d’efforts. Critiquer ses erreurs, autocritique et s'attaquer à la bataille entre les deux lignes, telle est la pratique quotidienne du communiste. Ce point essentiel est souvent reconnu théoriquement, mais sous-estimé ou omis dans la pratique. (...)
Pour commencer, un communiste doit avoir une pratique révolutionnaire et une lutte de classe contre le capitalisme et l'impérialisme. En dehors de la pratique révolutionnaire, il ne peut être question de transformer le concept mondial. C'est précisément dans cette pratique que les vraies opinions de quelqu'un se manifestent et c'est grâce à cette pratique qu'il peut se rendre compte que certaines de ses idées sont fausses et qu'il peut les améliorer. (...)
Ensuite, un communiste est formé en étudiant la ligne du parti et les travaux de Marx, Engels, Lénine, Staline et Mao Zedong.
La ligne du parti combine la sagesse collective des cadres et des membres; Elle repose sur notre connaissance du marxisme-léninisme et notre analyse de la réalité actuelle. Pour nous, étudier signifie acquérir des connaissances dans un esprit de critique et surtout d'autocritique. La sagesse collective permet à chaque membre d'améliorer certaines de ses mauvaises positions. Il acquiert la ligne dans le but de la mettre en pratique et de la défendre. C'est quelque chose de différent que de les lire superficiellement pour savoir plus ou moins ce qu'ils veulent dire.
Les œuvres de Marx, Engels. Lénine, Staline et Mao résument, sous une forme concentrée, l'expérience de centaines de millions de personnes qui se battent depuis plus de cent cinquante ans dans des combats révolutionnaires sur les cinq continents. Ils nous enseignent les points de vue révolutionnaires, spécifiques à la classe ouvrière, dans les domaines de l’économie, de la philosophie et de la politique. Ils nous permettent de prendre une position de classe dans des circonstances extrêmement difficiles et d’acquérir la méthode du matérialisme dialectique. (...)
Troisièmement, pour transformer sa vision du monde, chaque communiste doit étudier les critiques des plus importants mouvements révisionnistes du mouvement ouvrier. (...)
Quatrièmement: un communiste forme sa vision du monde à travers ses liens fréquents avec les masses, dans le but de les gagner pour les idées révolutionnaires. Dans les années trente, ils aimaient dire qu'un Bolchevik était un homme des masses. Compter sur les masses laborieuses, les éduquer, rassembler leurs idées et propositions correctes, convaincre ceux qui doutent, a toujours été une méthode de travail fondamentale des communistes. Cela leur permet de rendre les masses plus révolutionnaires et de se transformer. Les masses entrent dans l'histoire lorsqu'elles sont dirigées par un véritable parti d'avant-garde. Même si les masses sont parfois submergées d'idées réactionnaires, les communistes doivent encore faire des efforts soutenus et prudents pour trouver les idées et les propositions qui leur permettent de se libérer progressivement du conditionnement civil. (...)
Cinquième et dernier point: un communiste forme sa vision du monde en élaborant l’étude de la réalité actuelle et, à partir de celui-ci, une ligne politique révolutionnaire, élaborer des mesures et des propositions. C’ est surtout dans la lutte politique, sur la base d'une ligne marxiste-léniniste, qu’on peut changer le monde et, au cours de cette lutte, également se transformer. Un jeune communiste doit avoir de grandes ambitions, il doit avoir la volonté de se mettre en pratique, d'étudier le marxisme-léninisme, d'analyser un problème sous tous les angles possibles afin de résoudre le fond, d'acquérir des expériences d'avant-garde. . Dans la lutte pour sa propre transformation, il contribue au progrès politique et organisationnel du parti.45

Dans cet même livre De Tien An Men à Timisoara. Lutte et débats au sein de la PTB (1989-1991) de lequel Peter Mertens dit en 2006 qu’il apporte les améliorations et corrections au Programme de 1979  "... encore toujours le programme du PTB" on dit sur les attaques sur Staline et le déni de Staline (comme le fait Peter Mertens lui-même: "Sur le 9eme congres une résolution qui condamnera les crimes de Staline") :

Staline et la révolution socialiste
Après trente-cinq ans de révisionnisme de Khrouchtchev, après le rétablissement de la domination impérialiste en Europe orientale et la fin de la révolution contre-révolutionnaire en URSS, nous pouvons affirmer sans crainte que la lutte contre l'œuvre de Staline est essentiellement une lutte contre le communisme. L’anti-stalinisme n'est fondamentalement rien d'autre qu'un anticommunisme. Non seulement la bourgeoisie et les réactionnaires ont mordu dans le travail de Staline, mais également les révisionnistes et les opportunistes de toutes sortes. La question stalinienne établit une distinction entre révolution et contre-révolution.

La haine contre la révolution
Les critiques de Staline, "dictateur", "tyran", "meurtrier", responsable de la "terreur" qui a coûté la vie à des "millions", est le langage que la contre-révolution a toujours utilisé contre le mouvement révolutionnaire. (...)
De nombreux communistes ont quitté le point de vue de classe du prolétariat et leur vigilance révolutionnaire dans l'affaire Staline.
Prendre une position de classe prolétarienne signifie défendre vigoureusement le camp révolutionnaire contre ses ennemis; développer un esprit critique contre toutes les explications politiques et idéologiques du monde impérialiste, construire un esprit révolutionnaire pour surmonter toutes les erreurs et les faiblesses du monde communiste, dans le but d'approfondir et de renforcer la révolution.
Pour faire preuve de vigilance révolutionnaire, il faut toujours se rappeler que la bourgeoisie a toujours répandu la diffamation et la lubricité contre tout mouvement révolutionnaire. Elle a développé la "propagande noire" - l'art de mentir - en une vraie science. (...)
Depuis que Staline a dirigé le socialisme en URSS et le mouvement communiste international pendant une très longue période - de 1923 à 1953 - toute haine du communisme s'est finalement cristallisée autour de sa personne. Ce n’est qu’avec le rapport Khrouchtchev que l’impérialisme a compris l’importance de changer de tactique. À partir de maintenant, tous les pylônes seront axés sur le "stalinisme" et les progressistes seront invités à se joindre au combat. Ils peuvent même prétendre défendre le "vrai" léninisme ou le "vrai" bolchevisme (qui ont pourtant été l'objet d'attaques les plus odieuses de l'impérialisme entre 1920 et 1956), à condition de tirer des leçons des "déviations staliniennes, des distorsions" et falsifications ".
Chaque fois que l'impérialisme a réussi à se débarrasser du "stalinisme" et à l'éliminer avec l'aide d'opportunistes qui prétendent "préserver le véritable léninisme", le vainqueur n'a pas attendue un moment pour prétendre que le stalinisme, le léninisme, Le bolchevisme et le communisme sont en réalité une même chose.

"Critique sur Staline" et opportunisme
Tous ceux qui prétendent depuis 1956 dans le mouvement communiste international de lutter contre le "stalinisme" pour revenir "aux principes léninistes" se sont finalement révélés opportunistes. Les opportunistes ont contribué à la désintégration progressive des fondements du socialisme et du mouvement communiste et sont finalement arrivés en 1989 en pleine social-démocratie et contre-révolution.
Au début, les souvenirs de Staline, ses idées révolutionnaires et son travail étaient encore vivants chez les ouvriers. Tous les éléments révisionnistes ont donc dû recourir à une démagogie sophistiquée "marxiste-léniniste".46

Le livre URSS, contra-révolution en velours (en fait le document du 4ème congres du PTB qui a, d’après Peter Mertens en 2006, "amélioré" et "corrigé" le "programme de 1979") prend aussi position envers les opportunistes dans le mouvement communiste qui prétendent que "condamner les crimes de Staline":

Les attaques contre le stalinisme sont dirigées contre le socialisme
Qu'est-ce que les nombreux auteurs qui contrôlent la presse soviétique aujourd'hui ont contre le stalinisme? Deux thèmes principaux se dégagent de leurs écrits.
Le crime principal de Staline est d'avoir mené la lutte des classes. (...) Contre "les grossières erreurs" de Staline, les gens se dirigent à nouveau vers les "principes léninistes". Mais à la fin, il est établi que le "crime le plus important" de Staline était de mener la lutte de classe! Est-il encore nécessaire de mentionner qu'en supprimant la lutte de classe de l'histoire, le marxisme et le léninisme sont enterrés?
Le deuxième crime de Staline concerne sa politique étrangère. Elgiz Pozdniakov, vice-ministre des Affaires étrangères, en parle. "En choisissant la révolution mondiale (...), nous voulions diviser le monde en prolétaires et bourgeois. (Si) on peut justifier (cela) en une période de tempêtes révolutionnaires dans le monde, cela est inadmissible dans d'autres circonstances, car c'est complètement contraire aux normes de relations entre états civilisés ". C'est aussi simple et si bête. On voudrait demander à cet ignorant si les États fascistes des années 1930 et 1940 étaient "civilisés", si les États coloniaux français et anglais des années 1930 étaient "civilisés" ou si l'impérialisme américain était à l'époque de la guerre. guerre froide et la guerre en Corée "civilisée". Parce que c'est contre ces adversaires que Staline a dû se battre et s'est bien battu.47

Du troisième texte qui a été à l'origine du "renouvellement, de l'améliotation et de l'adaption" du "programme de 1979", il n'y a aucune trace dans les textes du congrès du 8ème ou du 9ème congrès du PTB. Le texte contient néanmoins des points de vue fondamentaux et contient une (auto) critique de positions antérieures du parti qui, dans le cadre du "programme de 1979, ce qui reste encore le programme du PTB" (dixit Peter Mertens en 2006), devraient néanmoins être étudiés et assimilés par tous les membres du parti, en fait le texte en Études Marxistes 29/1996, "Sur quelques aspects de la lutte contre le révisionnisme et l’unité du mouvement communiste international" de Ludo Martens (ici en anglais):

Au cœur du "monde civilisé", le capitalisme offre un avenir de chômage et de déclin social, complété par le racisme, la criminalité, le fascisme et les interventions militaires étrangères. La fascisation croissante de l’État prive de plus en plus la démocratie bourgeoise de tout contenu. Dans les démocraties parlementaires, la grande bourgeoisie exerce sa dictature politique, économique et idéologique sur les masses populaires. Toutes les expériences de la social-démocratie et du révisionnisme montrent que la transition parlementaire et pacifique vers le socialisme est une tromperie. La route de la révolution d'octobre reste le seul moyen de libérer la classe ouvrière. (...)
Après la destruction du socialisme en Union soviétique et l'effondrement du pays de Lénine, tous les communistes doivent comprendre que le révisionnisme est l'ennemi idéologique le plus dangereux du marxisme-léninisme. Le révisionnisme représente irrévocablement la bourgeoisie au sein du mouvement communiste. (...)
Le Parti du Travail de Belgique considère le marxisme-léninisme et la pensée de Mao Zedong comme un guide idéologique. Notre parti attribue à Mao Zedong deux contributions très précieuses à la science marxiste-léniniste.
1. Pour la première fois de l'histoire, dans un grand pays du tiers monde, il a développé la théorie et la stratégie de la révolution nationale et démocratique en tant qu'étape préparatoire de la révolution socialiste, et a conduit la révolution chinoise à traverser d'innombrables difficultés institution de la dictature du prolétariat.
2. Après l'arrivée au pouvoir de Khrouchtchev en URSS, Mao Zedong a mené la lutte contre le révisionnisme moderne. Il a dirigé la Révolution culturelle et enrichi la théorie de la poursuite de la lutte de classe sous la dictature du prolétariat.
Tous les partis qui ont suivi les enseignements de Mao Zedong en 1963-1976 partagent un certain nombre de positions politiques qui ont été farouchement contestées par les communistes d'autres écoles. Dans l'état actuel du mouvement communiste international, il serait préjudiciable que les partis basés sur l'idée de Mao Zedong se regroupent sur la base d'une plate-forme construite autour de thèses "maoïstes" spécifiques. Cela porterait non seulement atteinte à l'unification du mouvement communiste international, mais également à notre propre appauvrissement politique et idéologique. La plupart des partis qui invoquent l'idée de Mao Zedong partagent un certain nombre de propositions: la lutte entre deux lignes comme principe directeur de la construction du parti, la valeur universelle de la révolution culturelle, la montée de l'impérialisme social soviétique à partir de 1968 L'idée de Mao Zedong comme la phase la plus élevée du développement du marxisme-léninisme, etc. Un certain nombre de partis "maoïstes" peuvent s'unir autour de ces propositions, mais cela conduirait au maintien d'une division pernicieuse et injustifiée. Il ne s'agit plus de répéter les slogans et lieux communs qui ont caractérisé le mouvement maoïste des années soixante et soixante-dix. Nous devons valider scientifiquement les thèses de Mao Zedong qui restent entièrement valables sur la base des expériences des dernières décennies. Il faut mettre de côté toutes les "conditions" qui rendent impossible l'unité avec les communistes appartenant aux écoles "soviétique", "cubaine" ou "albanaise". On doit réfuter de manière convaincante leurs critiques sur certains aspects du travail de Mao, reconnaître leurs critiques pertinentes et aboutir à un enrichissement politique et idéologique mutuel. Un débat scientifique entre les parties qui invoquent l'idée de Mao Zedong montrera également que les interprétations de "l'héritage commun" sont souvent contradictoires, voire simplement opposées.
Pour les parties qui acceptent Mao Zedong, l’adoption d’une attitude scientifique signifie qu’une évaluation critique est faite de certaines positions prises par Mao Zedong. Les événements dans les (anciens) pays socialistes et les travaux de Lénine et de Staline nous amènent à critiquer un certain nombre de positions spécifiques de Mao Zedong. Quelques exemples
Au XXe Congrès, Khrouchtchev lança son attaque surprise contre le travail de Staline visant à imposer sa ligne révisionniste à cet égard.
Au début, l'attitude de Mao Zedong et du PCC était hésitante, ils ne défendaient pas le travail marxiste-léniniste de Staline de manière cohérente, mais ils suivirent Khrouchtchev dans certaines de ses critiques opportunistes de Staline.
Le document fondamental sur ce sujet est intitulé "L’expérience historique de la dictature du prolétariat", établie les 5 avril et 29 décembre 1956.
Ce texte défend Staline et "l'expérience fondamentale de la révolution et de la construction en Union soviétique"48. Néanmoins, les critiques qu’il formule contre Staline sont clairement orientées vers la réconciliation avec le révisionnisme.
Certaines critiques formulées par Mao Zedong et le PCC ne font que reprendre la calomnie de Khrouchtchev. (...)
En 1963, pendant la Grande Polémique, le PCC et Mao Zedong prirent la défense de Staline de manière plus cohérente. Mais cette défense présentait encore de graves lacunes. L'importance vitale de la lutte idéologique et politique contre le trotskisme, le boukharinisme et le nationalisme bourgeois a été dissimulée. Les gens ont parlé en termes généraux des "deux types de contradictions", le PCC n'a pas soumis les lignes et les positions en question à une analyse concrète. (....)
Il est important de revenir sur ces erreurs dans le travail de Mao Zedong car elles ont eu une grande influence sur le jeune mouvement marxiste-léniniste qui s'est développé en Europe à partir de 1963. Ce mouvement était caractérisé par des idéologies petites-bourgeoises qui avaient pour caractéristique commune l’anti-stalinisme. Les vues de Mao Zedong dont nous discutons ici ont facilité une certaine interprétation du "maoïsme" en tant que nouvelle théorie opposée au stalinisme et donc au léninisme. Notre parti a toujours défendu les positions du texte La question stalinienne du PCC. Mais en réalité, l'étude des œuvres et l'expérience de Staline ont été négligées, voire complètement abandonnées. On sait que le PCC a déclaré à partir de 1966: "Le camarade Mao Zedong a développé le marxisme-léninisme avec génie et créativité, et cela dans tous les domaines, il l'a amené à un stade supérieur, complètement nouveau"49. idée que "dans tous les domaines", les idées de Mao Zedong étaient "supérieures" à celles de Staline ou même de Lénine. Il n'a pas été jugé nécessaire de mener une étude pour montrer sur quels points exactement Mao Zedong a constitué un véritable enrichissement pour la théorie marxiste-léniniste. (...)
La théorie de "l'impérialisme social soviétique, l'ennemi le plus dangereux" développée à partir de 1969 était elle aussi marquée par le nationalisme bourgeois. Cette théorie erronée a encouragé la réconciliation avec les propositions révisionnistes. (...)
Les parties qui s'appuient sur l'idée de Mao Zedong doivent faire une analyse critique des positions qu'elles ont prises à l'imitation de la politique étrangère chinoise. C'est ce que le parti travailliste de Belgique a fait dans le livre URSS, la contre-révolution de velours. (...)
La théorie des Trois Mondes telle que formulée par Mao Zedong a été acceptée à la fois par la prétendue tendance du "Gang of Four" et par celles de Deng Xiaoping. La proposition principale était: "Des deux superpuissances, l’Union soviétique est l’impérialisme le plus cruel, le plus aventureux, le plus rusé, c’est le plus dangereux instigateur d’une guerre mondiale."50
L'Union soviétique a une "dictature fasciste ... qui permet à l'impérialisme social soviétique de militariser plus facilement l'ensemble de l'économie nationale et de l'appareil d'État dans son ensemble"51.
Lors de son voyage aux États-Unis, Deng Xiaoping a tiré des conclusions extrêmes de cette déclaration pour conclure une alliance de tout droit avec l'impérialisme américain. (...)
Nous pouvons supposer que la pensée de Mao Zedong a pris un tournant à partir de mai-octobre 1957. C'est à ce moment que la ligne révisionniste de Khrouchtchev a pris le dessus dans le PCUS. Des mouvements contre-révolutionnaires violents ont éclaté en Pologne et en Hongrie. Des réactionnaires et des juges chinois ont lancé des attaques contre le parti communiste et le socialisme. Mao développe ensuite un certain nombre de nouvelles propositions. "Notre parti compte un grand nombre d'intellectuels parmi ses nouveaux membres, dont certains sont assez gravement touchés par les idées révisionnistes." Le révisionnisme s’est également manifesté dans la direction du parti: "Nous menons actuellement la révolution socialiste qui s’est concentrée sur la bourgeoisie. (...) La principale opposition est entre le socialisme et le capitalisme, entre la voie socialiste et le capitalisme. La résolution du VIIIe Congrès du parti n'en fait aucune mention ". Mao fait ensuite une confession significative: "La révolution socialiste est arrivée si rapidement que nous n'avons pas eu de discussions approfondies au sein et à l'extérieur du parti sur la ligne générale du parti pour la période de transition."52
Les questions concernant le passage de la révolution nationale et démocratique à la révolution socialiste deviendront désormais un sujet central de Mao Zedong.
Dans cette perspective, la révolution culturelle peut être considérée comme une autocritique de Mao Zedong qui formule pour la première fois les conditions réelles du passage de la dictature démocratique à la dictature du prolétariat. Mais à ce moment-là, Mao Zedong était, malgré son énorme popularité, très fortement minoritaire parmi les cadres dirigeants. La Révolution culturelle a été sabotée dès le début par une partie du cadre du PCC et par les forces de la bourgeoisie et de la petite bourgeoisie très influentes dans la société. (...)
On ne peut opposer les deux grandes expériences de la révolution socialiste en Union soviétique et en Chine. Mais une appréciation partiale de la révolution culturelle a souvent conduit à une sous-estimation des travaux théoriques et pratiques de Staline et de Lénine. Et une telle sous-estimation est source d'opportunisme.

Où est aujourd'hui (comme en 2004) le comité qui démasque le groupe révisionniste, les démettent (premièrement) de leurs fonctions), puis les obligent (sous peine d'exclusion) à faire une autocritique de leurs "actes liquidationistes" dans le parti? 
Et est-ce que ceux qui m'ont assuré que la PTB était "encore un vrai parti communiste" avec "encore un programme révolutionnaire", ont-ils écrit maintenant un rapport INTERN pour protester contre cette dégénérescence?
Non, les cadres responsables pour cette dégénérescence sont choisies à la quasi-unanimité lors du 9ème congrès ... 

Je vous laisse avec cette question ... pour le moment .... Parce que d’abord, je traiterai de cette question "métaphoriquement" en discutant de la différence qualitative entre Sytiza et le KKE.

Le PTB est-il alors un parti dont une NUANCE ne diffère que de l'actuel Parti Communiste de Belgique? Y a-t-il encore une certaine identité communiste dans la PTB? 
Et il est biaisé en parlant de la dégénérescence totale dans la PTB, comme j’ai conclue et décrit dans 05-10-2015 The complete degeneration of the Workers Party of Belgium (WPB/PVDA/PTB), a warning negative example for communist parties. 

... et en envoyant cette analyse à des partis communistes qui avaient beaucoup des rencontres dans le passé :

Nico Oldenhof
à: KKE Communist Party of Greece <cpg.kke@gmail.com>, cpg@int.kke.gr

cc: ptb@ptb.be, kpl@zlv.lu, ncpn@ncpn.nl, dkp.pv@t-online.de

date: 6 okt. 2015 13:59

Sujet: The total degeneration of the WPB, a negative example


1The Fight for Power and the “Fight” for Sops » Published: Vperyod, No. 17, June 14, 1906. Published according to the Vperyod text. Source: Lenin Collected Works, Progress Publishers, 1965, Moscow, Volume 11, pages 27-31. Public Domain: Lenin Internet Archive (2004). “Marxists Internet Archive”. L’Anglais de Lenin, « Combat pour le pouvoir et « combat » pour une aumône, (14 juni 1906) » in Oeuvres Deel 11, éditions sociales Parijs, éditions du Progrès Moskou, 1966, p. 24-25.
2 http://www.marxists.org/archive/lenin/works/1906/jun/28.htm V. I.   Lenin Once Again About the Duma Cabinet Published: Ekho, No. 6, June 28, 1906. Published according to the Ekho text. Source: Lenin Collected Works, Progress Publishers, 1965, Moscow, Volume 11, pages 69-73. L’Anglais de ce qui est Lénine, Ecore à propos du ministère issu de la Douma, (28 juuin 1906), in Oeuvres Volume 11, Op. Cit., p. 67-68.
3 Partito Della Rifondazione Comunista. VI Congresso Nazionale. Conclusioni del segretario Fausto Bertinotti. Domenica 6 marzo 2005. http://www.rifondazione.it/vi/documenti/050306conclusioni.html.
4PVDA, Conception du Parti. Commentaire sur les statuts. Bruxelles, 1983, page 26. En outre, il est écrit: "Cela signifie entre autres:" Etre une avant-garde signifie: définir correctement les priorités sur lesquelles on se concentre avec le nombre relativement réduit de forces révolutionnaires ... Les fondements du travail révolutionnaire exigent que en premier lieu, se concentre sur la classe ouvrière, plus spécifiquement sur les grandes usines et sur le mouvement syndical.
5 De Études Marxistes no. 72, 29 oct. 2006, “Da classe ouvrière dans l’époque des entreprises transnationaux”, Peter Mertens, du chapitre 2 et chapitre 4 ….
6 Partito della Rifondazione Comunista, Preparatory Paper, Opening and innovation: changing ourselves to transform society, 4th PRC Congress Preparatory Paper, s.d. [februari 2002], blz. 9.
7Eduard Bernstein (1850-1932): député du parti social-démocrate allemand en 1902-1906, 1912-1918 et 1920-1928. Il a affirmé que les idées de Marx avaient été dépassées et était favorable à une transition progressive du capitalisme au socialisme sans révolution. En tant que théoricien des sociaux-démocrates allemands et de l'aile opportuniste de la Deuxième Internationale, sa "révision" du marxisme est connue sous le nom de "révisionnisme". Au congrès de Hanovre en 1899 (SPD), les thèses de Bernstein furent rejetées. Le «révisionnisme» a été officiellement rejeté, mais appliqué dans la pratique. La même chose s’est produite dans le POB: Camille Huysmans a «théoriquement» rejeté le bernsteinisme; dans la pratique, il était utilisé intégralement par le POB.
8 W. I. Lenin, Marxisme et révisionisme [3 april 1908]. Parijs, Editions Sociales, 1959, Oeuvres, Tome 15, blz. 33.
9 Comité Central du KKE, Réflexions sur l’effondrement de l’Union soviétique, 24 maart 1995. In : Internationaal Communistisch Seminarie, L’effondrement de l’Union soviétique : causes et leçons. Pour donner un nouvel essor révolutionnaire au Mouvement communiste international. Bruxelles, Les Editions EPO, 1998, blz. 150-151.
10Déclarations du Comité central du Parti communiste grec (KKE), à l'occasion du 60e anniversaire de la victoire des peuples sur le fascisme. [£Ϋσειχ τθχ Ί¶ τοω ΊΊ¶, Η΅ια τα 60 ψςήξια απή τθξ °ξτιζασιστιλά Αέλθ τφξ μαρξΘ] Athene, 24 april 2005, blz. 13.
11 Pour plus d’ information, voire www.european-left.org.
12 Les 15 parties fondateurs de Gauche Européen sont: le KPÖ (Autriche), le SDS (Tsjechie), le ESDTP (Estland), le PCF (France), le PDS (Allemagne), Synaspismos (Grèce), Munksopart (Hongrie), le PRC (Italie), le PAS (Roumanië), le PRC (San Marino), le CPS (Slowakie), le PCE (Espagne), Izquerda Unida (Espagne), le EUiA (Catalonia) et le PAS (Suisse).
13 Les partis ‘Observateurs’ sont: le KSCM (Bohemen-Moravië), le AKEL (Cyprus), Enhedslisten (Danemarke), le PdCI (Italië), le Bloque Gauche (Portugal), La Gauche (Luxembourg) et le ÖDP (Turquie)
14Après la Seconde Guerre mondiale, les sociaux-démocrates ouest-allemands ont officiellement renonré le marxisme. Lors de la journée extraordinaire du parti SPD du 13 au 15 novembre 1959 à Bad Godesberg, un nouveau programme fut approuvé avec 324 voix contre 16. Dans ce document, le SPD s'est déclaré favorable à la Bundeswehr dans le contexte de l'OTAN, de "l'idée de marché libre" et de la propriété privée des moyens de production.
15 Partito della Rifondazione Comunista, Una Bad Godesberg europea per fermare la destra di Bush. Il leader di Rifondazione e la lezione del voto Usa. 9 november 2004. http://www.rifondazione.it/vm/commenti/archivio/041109bad.html.
16 Cité en: Bertinotti, das Europäische Bad Godesberg und die EU-Linkspartei. http://www.kominform.at/article.php?story=20041109134829786.
17Werner Pirker. ‘Surrealer Sozialismus. Die beabsichtigte Gründung einer Europäischen Linkspartei spaltet mehr als sie eint’, in Junge Welt van 8 april 2004.
      http://www.jungewelt.de/2004/04-08/004.php.
18 Cité en: Werner Pirker. ‘Surrealer Sozialismus. Die beabsichtigte Gründung einer Europäischen Linkspartei spaltet mehr als sie eint’, in Junge Welt van 8 april 2004.      http://www.jungewelt.de/2004/04-08/004.php.
19 Parti de la Gauche Européenne, Manifeste du Parti de la Gauche européenne, 10 mei 2004.
20La Table ronde des industriels européens regroupe les principaux ‘patrons’ de 18 pays européens. L'ERT représente un chiffre d'affaires commun de 1.400 milliards d'euros et 4 millions de personnes travaillent dans ses entreprises dans le monde. Le président est Gerhard Cromme (ThyssenKrupp); pour la capitale belge, Daniel Janssen (Solvay) et Thomas Leysen (Umicore) en sont membres. Nous retrouvons également Louis Schweitzer (Renault), Klaus Kleinfeld (Siemens), Peter Sutherland (BP), Marco Provera (Pirelli), Jorma Ollila (Nokia), Nils Andersen (Carlsberg), etc. (www.ert.be).
21W.I. Lenin, Over de leuze van de Verenigde Staten van Europa [23 augustus 1915] In: W.I. Lenin, Keuze uit zijn werken, Deel 2. Moskou, Uitgeverij Progrès, 1973, blz. 222.
22 Parti de la Gauche Européenne, Manifeste du Parti de la Gauche européenne, 10 mei 2004.
23 Parti de la Gauche Européenne, Manifeste du Parti de la Gauche européenne, 10 mei 2004.
24 KKE, ‘With The Peoples’ Struggles or With the Party of the “EU-Left”?’, Rizospastis, 15 februari 2004.
25  Declaration du CC du KKE, Pour les Elections Europeennes du 13 juin 2004, 20 mei 2004, http://www.kke.gr.
26 Kurt Gossweiler, Der “Moderne Sozialismus” – Gedanken zu 12 Thesen Gysis und seiner Denkwerstaat, in: Mitteilungen der Kommunistischen Plattform in der PDS, nr. 10, 1999.       http://www.kurt-gossweiler.de/artikel/gysi12t.htm
27 Karl Marx en Friedrich Engels, Het Manifest van de Communistische Partij [feburari 1848]. In: Marxistische Studies ,nr. 41, Brussel, Imast vzw, februari-maart 1998, blz. 132-133
28 Fausto Bertinotti, Ces idées qui ne meurent pas, Pantin, Le Temps Des Cerises, 2001
29 Tesi 53, Comunismo contro stalinismo, in: Fausto Bertinotti e.a., Tesi maggioranza, V Congresso Nazionale, 2002, Partito della Rifondazione Comunista http://www.rifondazione.it/v/doc/tesi_mag.html.
30De Études Marxistes no. 72, 29 oct. 2006, “Da classe ouvrière dans l’époque des entreprises transnationaux”, Peter Mertens, du chapitre 2 et chapitre 4 ….
31 François Vercammen, Vers une gauche alternative européenne?, januari 2003, http://www.sap-pos.org/txt-fr/2003/janvier/vers_une_gauche_alternative_europe.htm.
32Déclarations du Comité central du Parti communiste grec (KKE), à l'occasion du 60e anniversaire de la victoire des peuples sur le fascisme. [£Ϋσειχ τθχ Ί¶ τοω ΊΊ¶, «°È· Ù· 60 ¯Ú?ÓÈ· ·?? ÙËÓ 8ÓÙÈÊ·ÛÈÛÙÈ΋ ¡›ÎË ÙˆÓ Ï·ÒÓ»] Athene, 24 april 2005, blz. 12.
33Déclarations du Comité central du Parti communiste grec (KKE), à l'occasion du 60e anniversaire de la victoire des peuples sur le fascisme. [£Ϋσειχ τθχ Ί¶ τοω ΊΊ¶, «°È· Ù· 60 ¯Ú?ÓÈ· ·?? ÙËÓ 8ÓÙÈÊ·ÛÈÛÙÈ΋ ¡›ÎË ÙˆÓ Ï·ÒÓ»] Athene, 24 april 2005, blz. 12. Le texte se poursuit: “Elle est allée dans le sens de la soumission d’ELAS (armée populaire de libération du peuple grec) au quartier général anglais au Moyen-Orient (5 juillet 1943), puis aux accords sur le Liban (20 mai 1944), et Caserte (26 septembre 1944) pour soutenir et renforcer "l'unité nationale". Elle n'a pas réussi à réunir les conditions d'un parcours qui aurait très probablement mené à la victoire. “
34 Déclarations du Comité Central du Parti Communiste de Grèce (KKE), Pour l’anniversaire de la victoire des peuples sur le fascisme. [£Ϋσειχ τθχ Ί¶ τοω ΊΊ¶, «°È· Ù· 60 ¯Ú?ÓÈ· ·?? ÙËÓ 8ÓÙÈÊ·ÛÈÛÙÈ΋ ¡›ÎË ÙˆÓ Ï·ÒÓ»] Athene, 24 april 2005, blz. 12.
35 De Études Marxistes no. 72, 29 oct. 2006, “Da classe ouvrière dans l’époque des entreprises transnationaux”, Peter Mertens, du chapitre 2 et chapitre 4 ….
3611 IMCWP, Intervention by WP of Belgium [En., Fr., It.] - Monday, 23 November 2009 10:17 Workers’ Party of Belgium - http://www.wpb.be , mailto: wpb@wpb.be - The international capitalist crisis, the workers’ and peoples’ struggle, the alternatives and the role of the communist and working class movement – Parti du Travail de Belgique (PTB) Rapport présenté par Baudouin Deckers, membre du Bureau National et responsable du Département des Relations Internationales (http://legacy.solidnet.org/belgium-workers-party-of-belgium/11-imcwp-intervention-by-wp-of-belgium-en-fr-it)
37Histoire du Parti Communiste Bolchevik de l'URSS. Précis rédigé par Joseph Staline en 1938. Approuvé par le comité central du P.C. (b) de l'U.R.S.S. Chapitre IV : MENCHEVIKS ET BOLCHEVIKS DURANT LA PERIODE DE LA REACTION STOLYPINIENNE. LES BOLCHEVIKS SE CONSTITUENT EN UN PARTI MARXISTE INDEPENDANT (1908-1912)
38https://www.marxists.org/francais/lenin/works/1917/05/vil19170528l.htm “Les tâches du prolétariat dans notre révolution” – Lénine - 10 avril 1917
39Histoire du Parti Communiste Bolchevik de l'URSS. Précis rédigé par Joseph Staline en 1938. Approuvé par le comité central du P.C. (b) de l'U.R.S.S.: Chapitre VII : LE PARTI BOLCHEVIK PREPARE ET ACCOMPLIT LA REVOLUTION SOCIALISTE D'OCTOBRE (avril 1917-1918); 2 - Début de la crise du Gouvernement provisoire. La conférence d'avril du parti bolchévik.
42 Ludo Martens, De Tien An Men à Timisoara. Lutte et débats au sein de la PVDA (1989-1991), Bruxelles, Éditions-PTB, 1994.
40  PTB Documents du Congres. Programme. Approuvé au congres du fondement du Parti du Travail de Belgique Oktobre 1979. Bruxelles, PTB, 1979.
41   Ludo Martens, URSS, contrarévolution en velours. Berchem, Editions EPO, 1991.
43 Ludo Martens, Sur certains aspects de la lutte contre le révisionnisme , en Études Marxistes no. 29. Bruxelles Imast asbl, Mars 1996.
44 En Études Marxistes no. 72, 29 oct. 2006, “Da classe ouvrière dans l’époque des entreprises transnationaux”, Peter Mertens
45Traduit moi-même de   Ludo Martens, Van Tien An Men tot Timisoara. Strijd en debatten binnen de PVDA (1989-1991). Brussel, PVDA-uitgaven, 1994.
46Traduit moi-même de   Ludo Martens, Van Tien An Men tot Timisoara. Strijd en debatten binnen de PVDA (1989-1991). Brussel, PVDA-uitgaven, 1994.
47   Ludo Martens, URSS, contrarévolution en velours. Berchem, Editions EPO, 1991.
48 De historische ervaring van de dictatuur van het proletariaat, Uitg. Vreemde Talen, Beijing, 1961, p.33. (Franstalige uitgave.) – “L’expérience historique de la dictature du prolétariat
49 Kleine Rode Boekje, Voorwoord van 1966. (Franstalige uitgave.) – “Petit Livre Rouge
50 De theorie van Voorzitter Mao over de verdeling in Drie Werelden, een belangrijke bijdrage tot het marxisme-leninisme, Editions en Langues étrangères, Beijing, 1977, p.33. – “Le théorie de Président Mao sur la division en Trois Mondes
51 Ibidem, p.36-37.

52 Mao Zedong, Oeuvres choisies, Deel V, Beijing, p. 480, 535, 505.