13-11-2018

Le dilemme de Sofie Merckx (PTB): 'Être ou ne pas être (comme) Syriza'...

Peter Mertens (2015): “Le PTB est Syriza à l’Escaut.

Quelque part en 2016, quelque temps après que Tsipras avait ignoré l'issue du référendum qu'il avait promis, un "débat des présidents" a eu lieu à Louvain entre les présidents de SP.a, Groen et le PTB. Mais seul Peter Mertens était présent .... Il a donné une explication - le contenu m'échappe pour le moment - après quoi il était possible de poser des questions.J'ai demandé pourquoi il avait dit en 2015 "Le PTB est le Syriza à l'Escaut" et pourquoi pas "le PTB est le KKE à l'Escaut"Il a d'abord dit qu'il n'avait jamais dit cela, ce à quoi j'ai dit: "Tu l'a dit et même encore plus " Le PTB est Syriza à l'Escaut et le SP est Syriza au Moerdijk ". (SP c’est Parti Socialiste en Pays Bas qui est développé d’une organisation «maoiste» similaire que le PTB  était, en un organisation "sociale-démocrate" - similaire que le PTB- et le Moerdijk est une grande fleuve en Pays Bas, NICO)Il l'a ensuite reconnu et a déclaré que la PVDA n'était pas entièrement d'accord avec tous les points de vue de Syriza mais que le programme Syriza de 2015 était un programme qui méritait tout le soutien. J'ai répondu: "Le PTB n'est peut-être pas non plus d'accord avec le KKE, mais l'ancien relation en tant que parti frère - un relation plus important qu'avec la Syriza - devrait plutôt conduire à la déclaration" Le PTB est le KKE de l'Escaut. ".Peter Mertens a ensuite murmuré quelque chose sur le "caractère sectaire du KKE" et a vaguement évoqué le comportement du KKE lors des revoltes dans les rues d'Athènes en 2008 ...

Mais après les élections communales en 2018….: «Le PTB ne sera pas le Syriza-sur-Sambre.»

Monsieur Magnette, le PTB ne sera pas le Syriza-sur-Sambre
Dans une récente interview, Paul Magnette a exprimé sa vision pour Charleroi et pour une collaboration avec le PTB. (...): la question politique fondamentale qui se pose dans le cadre des discussions d'une alliance entre le PS et le PTB au niveau communal est de savoir s’il y a une volonté ou non de rompre avec le modèle libéral de la ville. (Le) bourgmestre de Charleroi (….) n’hésite pas dans cette même interview à propager des contre-vérités en disant que le PTB n’a fait aucune proposition concrète ou qu'il a voulu appliquer 100 % de son programme (ce qui est d’ailleurs contradictoir)(...) Dans la même interview, Paul Magnette glisse d'ailleurs qu’il espère voir le PTB prendre la voie de Syriza « une gauche radicale qui a pris ses responsabilité ». Le parti du premier ministre grec, Alexis Tsipras, est pourtant l’exemple même d’une gauche radicale qui a plié et a renoncé à ses principes. Élu avec le mandat de s’opposer à l’austérité et aux mesures anti-sociales, Syriza a en effet fait finalement exactement l’inverse en appliquant le mémorandum européen, en s’en prenant aux pensions et acquis sociaux des travailleurs grecs et en privatisant ce qui restait à privatiser. (...)A Charleroi, c’est bien parce que le PTB a été le seul parti à proposer un autre projet de ville qu’il a été ainsi largement soutenu par les Carolos jusqu’à devenir le deuxième parti de la ville, passant de 1 à 9 élus. Pour le PTB, les investissements publics sont des leviers pour une vraie politique sociale dans les quartiers. Les centaines de millions d’euros d’argent public prévus doivent répondre aux besoins des habitants en termes de logements sociaux et de logements abordables ainsi que d’infrastructures publiques (rénovations, piscines publiques, bâtiments scolaires, homes pour personnes âgées, ...). Les services publics doivent être également soutenus ainsi que le transport public pour répondre à l’urgence sociale et écologique. Les augmentations de taxes et impôts injustes pour les ménages carolos (IPP, taxe poubelle, parking payant) doivent être remplacées par des mesures qui touchent les grands promoteurs et les grandes entreprisesC’est sur base d’un tel programme que nous sommes prêts à conclure des compromis. C’est dans ce cadre que le PTB a avancé des propositions concrètes comme l’objectif d'avoir 30% de logement social dans chaque grand projet immobilier, comme la gratuité du transport public ou le fait de créer un Bureau indépendant de la transparence et de l'éthique. Des propositions concrètes qui ont toutes le même point de départ : celui d'avoir un projet de ville qui réponde aux besoins des carolos. Il faudra créer un rapport de force (et plus longtemps que 10 jours)C’est vrai qu'un tel projet impliquera une part de confrontation avec certaines règles actuelles (le coût-vérité, le plan de tutelle au niveau budgétaire ...) mais une politique de gauche est à ce prix dans la Belgique et l’Europe d’aujourd’hui. Et c’est justement le rôle de la gauche de mobiliser les gens pour créer un rapport de force. Dans une certaine mesure, c’est ce que Magnette avait fait pendant 10 jours sur le CETA avant de plier et d’accepter un mauvais accord. Pour le PTB, c’est cette politique qu’il faut mener sur le long-terme.(...) Nous donnons une voix à la classe des travailleurs de notre pays, dans toute sa diversité. Nous encourageons les gens à relever la tête, nous informons, organisons et mobilisons. Nous mettons de nouveaux points de reconquête sociale à l'agenda, nous proposons des solutions et nous n'attendons pas les bras croisés. Nous montrons qu’il existe une alternative à la société capitaliste. Avec les milliers de gens qui nous rejoignent, ensemble, nous avons une responsabilité. Celle de récréer un rapport de force, de reconstruire la gauche en tant que force de lutte, en tant que moteur pour aller vers une société sans exploitation. C'est dans ce cadre que nous irons discuter avec le Parti Socialiste.1

Sur la question en KNACK de 24 octobre, "Mais le PTB-PVDA est-il maintenant un parti de gauche radical, comme Podemos ou Syriza, ou un parti révolutionnaire dont le but ultime est l’émergence d’une société socialiste?" », Sofie Merckx (PTB-Charleroi) répond:
"Nous sommes un parti qui remet fondamentalement en cause le système capitaliste. Nous aspirons à une société qui ne soit pas basée sur le profit mais qui soit là pour le peuple. En dehors de cela, nous sommes évidemment en faveur de la démocratie parlementaire, même si nous pensons que cela soulève pas mal de questions en Belgique. Dans quelle mesure le gouvernement a-t-il décidé de porter l'âge de la retraite à 67 ans, alors qu'aucun parti ne l'avait prévu dans son programme? À quel point est-ce démocratique si le lobby nucléaire ne permet guère d'investir dans les énergies renouvelables? Notre parlement n'est pas non plus un bon reflet de la société. Dans le chambre parlementaire, vous avez Meryame Kitir du SP.A comme une grande exception, mais à part cela, le PTB / PVDA est le seul parti à avoir des travailleurs sur ses listes.»

Beaucoup ont vu dans ce refus "de principe" d'entrer dans une coalition (avec le PS) et dans la position "Le PTB ne sera pas Syriza sur Sambre", une preuve du caractère de «gauche authentique » du PTB. Sans aucun doute - également parmi les membres du Parti Communiste de Belgique (PCB) - un argument a été vu d’une simple différence de "nuance" (différence purement quantitative) entre le PTB et le PCB.
Mais est-ce vrai?

Mais y a-t-il une différence entre un parti "d'extrême gauche" (s’appelant "marxiste") et un parti COMMUNISTE?

Quelle est la différence entre un parti "de gauche" ... ou même "d'extrême gauche" (ou s'appelant lui-même "marxiste") ... et un parti COMMUNISTE?
Lors des dernières élections, des membres du Parti Communiste Belge étaient sur la liste du PTB.
Le PTB est considérée comme ‘communiste’ par de nombreux membres du Parti Communiste de Belgique ("en tout cas leurs cadres..").
De nombreux points du programme de la PTB sont considérés comme similaires à ceux du PCB.
Sauf que la PTB obtient de bien meilleurs résultats aux élections (le PCB n’a pas encore participé avec une propre liste)... surtout dans la partie majoritairement francophone de la Belgique.
Logiquement, si jamais ils atteignaient la majorité lors d'élections, le PTB serait en mesure de réaliser son programme ... ou pas?
N'y a-t-il alors qu'une différence quantitative entre le PTB et le PCB?
Ou bien existe-t-il une différence qualitative entre un "parti de gauche", s’appelant parti «marxiste » … et un parti communiste?

Il me semble éclairant - au lieu de prendre position à ce sujet - de faire une analyse comparative des différences entre SYRIZA et le KKE (le parti communiste grec).
L’une des choses qui pourrait faire la différence est l’opinion qu’a le parti concerné sur les "élections" et la place que « les élections » occupe dans la stratégie politique du parti.
Maintenant, apparemment pour la PTB elle-même, il y avait une différence évidente entre Syriza et le KKE et où elle choisissait pour une "lien idéologique/politique" avec le KKE, elle a choisi à partir de 2013 environ une "lien idéologique/politique" avec Syriza.

De 1997 au 2013 : le KKE est l’exemple ( ou la référence) idéologique et politique pour le PTB

En Novembre 1997 apparaît no. 40 des Études Marxistes ou dans l’éditoriale fut annoncé par Danny Vandenbroucke comment le PTB allait « renouvelé » son programme (le programme de 1979 était « daté »…). On avait démarré une commission/groupe de travail (de laquelle moi-même je faisais parti), sous direction de Henri Houben (« Thomas Gounet ») et Danny Vandenbroucke. 
Aussi apparaît dans le même no de Études Marxistes – pour inspirer le groupe de travail – le programme du KKE de 1996 (Ici l’originalesur le web-site du KKE, comment c'est apparu dans le no 40 de É.M, - ) et le programme de la Troisième Internationale .
Donc en tout cas, dès 1996 ( donc a peut près au moment du 5ième congres - « Parti de la Révolution ») le KKE était pour le PTB une «référence » idéologique et politique. Jusqu’en 2004 ( au moins) le KKE était considéré comme source d’inspiration pour le traitement des contradictions interne politique et idéologique dans le PTB dans différents textes en analyses de ses cadres., par exemple dans des textes dans "Bijdrage aan de strijd tegen de liquidatielijn van de vroegere algemeen secretaris – Discussieteksten". PVDA-uitgaven, juni 2004, M. Lemonnierlaan171, 1000 Brussel » (Contribution au lutte contre la ligne de liquidation de l’ancien secrétaire générale – texte de discussion – éditions-PTB, juin 2004, avenue M. Lemonnier 171, 1000 Bruxelles)Et jusqu’en 2014 le conception fut formulé que Syriza était une organisation sociale-démocrate et certainement pas une organisation révolutionnaire ou communiste.
Dans son premier livre “De arbeidersklasse in het tijdperk van de transnationale ondernemingen”(Marxistische Studies no. 72 29 okt 2006) - (ÉTUDES MARXISTES 72 / 2005 La classe ouvrière à l’ère des entreprises transnationales” Peter Mertensil se base encore sur le KKE dans son critique sur organisations et personnes qui « étaient situés autour Syriza", comme le «European Left » (de lequel Alexis Tsipras en 2010 était encore vice-président et une cadre de Syriza était en 2016 dans l’organe dirigeante)












DansIssue 4 of the International Communist Review(une revue édité sur initiative de le KKE), Herwig Lerouge écrit une article «Participation in government by communist parties : a way out of capitalist crisis? » - 16/7/14 dans laquelle il écrit sur Syriza :
In Greece, the more the possibility of an electoral victory seemed realistic, the more Syriza, the local section of the European Left Party, made its programme acceptable for the EU leadership and the Greek bourgeoisie. Their government programme2 was presented as a “plan to end the crisis”. [...] “It is to unite the people around the government programme of Syriza freeing Greece from crisis, poverty and its bad reputation.”Nowhere was the capitalist system mentioned as the cause of the crisis, only “neoliberal” management. The programme was presented as socially and fiscally equitable. It promised to cancel the harshest antisocial measures, to raise the minimum wage and to restore the previous level of protection against unemployment and illness. It promised to remove the special taxes for low and middle incomes. But the plan called for “stabilization of primary expenditure to a minimum 43 % of GDP, as opposed to 36 % of GDP under the memorandum, and at most 46 % of GDP”. This would only have brought Greece to “the current average in the euro area”. It is a programme that never went beyond the capitalist framework. “We will organize the revival of the country's production, with growth impulses targeted to support the development of competitive industries.” It only promised to freeze the privatisation of public entities of strategic importance that were public in 2010, when the crisis broke out.
On the debt issue, the programme was searching for a compromise with the ruling bourgeoisie of the EU. The Syriza government program of June is far behind Syriza’s 10-point plan for the elections of May 6th which called for a «Moratorium on debt servicing, negotiation for debt cancelling (certain debts not “the” debt” as KKE asked) and …regulation of the remaining debt with clause provisions for economic development and employment”.3 On May 8th after the first elections, Alexis Tsipras, the leader of Syriza, presented a five point program4 as a platform for the formation of a “left government”. In this text there is only talk of «the setting up of an international auditing committee to investigate the causes of Greece's public deficit, with a moratorium on all debt servicing until the findings of the audit are published”. Before the new elections of June 17th, its “government program” “called for new negotiations on the loan agreement”.There was no radical demand in the sense that those responsible for the crisis (the Greek and European industrial and financial capitalists ....) had to pay. Syriza will not cancel the debt . There are no radical measures to make the rich pay, nor any way of imposing measures. Everything was to be negotiated. “The cancellation of the zero tax regime for ship owners and the Church” would not be imposed, but “agreement would be sought” with the the maritime industry in order to remove the 58 exemptions. There was no measure to create a government capable of imposing these same measures. It would only ”bring Greek tax rates to the level of the rest of the EU”, where, as is well known, all the burden rests on working people. Nowhere was there any question of workersʾ control over the administration, nor the economic system. Who would control the bosses, the bankers? Nothing on the police, the military. Syriza remains in NATO, in the EU .5 

On peut encore lire sur marx.be le no. 105 des Études Marxiste apparu en 2014, l’article «Grèce : Syriza ou la voie social-démocrate » , Auteur:  Cécile Chams 

Mais en 2013 i y avait une développement vers un changement de vue ….

Mais en 2013 i y avait une développement vers un changement de vue ….
Et en 2015 Herwig Lerouge ne voit plus une faute politique fondamental chez Syriza. Syriza seulement «sousestimait» la force idéologique de l'UE, … et que le problème existait qu’il n’y avait pas de solidarité avec les grecques…..:

Même si, aujourd’hui, l’Union européenne tente de réduire la Grèce au rang de néocolonie, le combat du peuple grec a d’ores et déjà fait progresser la résistance sociale en Europe. Mais si ce combat est porteur d’espoir, la faiblesse relative de la solidarité des autres peuples de l’Union nous interpelle. L’une des explications en est sans aucun doute la campagne féroce orchestrée par les pouvoirs établis et cherchant à isoler le peuple grec dans cette bataille. En disant « non » à deux reprises à la politique aveugle d’étranglement voulue par l’Union européenne, le FMI et la Banque centrale européenne, les Grecs ont forcé les dirigeants de l’Union à briser eux-mêmes l’illusion démocratique et sociale entretenue depuis longtemps sur l’Europe : son caractère antidémocratique, qui impose la loi du plus fort, et son néolibéralisme, qui méprise tout contrôle démocratique, sont désormais visibles du plus grand nombre alors que, jusqu’à maintenant, les militants avertis étaient bien seuls à dénoncer la loi d’airain inscrite dans le Traité de Lisbonne. La « démocratie » des banques et des multinationales européennes n’accepte certainement pas qu’on remette en cause les bases de la propriété privée des entreprises et des banques. Mais, aujourd’hui, les limites de cette démocratie sont encore beaucoup plus étroites. L’Union européenne ne permet même pas qu’on remette en cause les dogmes néolibéraux de la concurrence sans entrave, de la privatisation des services publics essentiels, de la flexibilité du marché du travail, de la transformation de la sécurité sociale en caisse d’assistance, etc. Si vous voulez discuter de cela, vous n’avez pas votre place dans la maison commune de Juncker et Schäuble et, malheureusement, de Dijsselbloem et Gabriel. Syriza n’a cherché qu’une rupture partielle avec les politiques d’austérité, sans remettre en question les fondamentaux de l’Union européenne. Pourtant, l’affrontement a été violent. Il fallait à tout prix écraser dans l’œuf l’expérience Syriza. Les dirigeants européens ont mis tout en œuvre pour empêcher la solidarité avec la Grèce, pour empêcher que ne grandisse la conscience que nous sommes tous menacés par cette politique, pour faire en sorte que, dans le reste de l’Europe, les victimes de l’austérité considèrent les Grecs comme une des causes de leurs problèmes et non comme des travailleurs soumis aux mêmes injustices. Pour empêcher que les peuples d’Europe tirent du calvaire grec la leçon qu’il faut arrêter la récession engendrée par l’austérité et qu’il faut s’engager dans un autre modèle de développement. Les médias de masse, contrôlés en grande partie par les mêmes groupes financiers qui profitent tellement de la politique européenne, ont participé à fond à l’opération de propagande. Un système de médias, avec des rouages très bien huilés, contrôlés par les Allemands, est situé à Bruxelles6. Les principaux acteurs de la collecte et de la transmission de nouvelles sont trois grands médias de retentissement médiatique paneuropéen : l’agence Reuters, le groupe Bloomberg et le journal The Financial Times. (….) La crise grecque a, parmi d’autres, révélé comment les pouvoirs établis mènent une lutte d’idées ininterrompue pour imposer à toute la société leur vision du monde. Jour après jour, nous sommes abreuvés de ces « vérités » qui semblent aller de soi : « si des gens n’ont pas de travail, c’est de leur propre faute », « les entreprises créent la richesse », « on ne peut rien faire contre les riches, sinon ils fuient avec leurs capitaux à l’étranger », « l’administration publique prend trop de place, il faut la dégraisser en diminuant le nombre de fonctionnaires », « nous devrons travailler plus longtemps parce que nous devenons tous plus vieux », « jamais les actions syndicales n’ont rien changé de fondamental dans la société », « le monde change, la sécurité sociale doit donc changer aussi, celui qui ne voit pas ça est un conservateur »…(….) Cette bataille des idées et son rôle pour le maintien du statu quo dans la société a été analysée par le dirigeant et théoricien communiste italien Gramsci.7 Selon lui, en général, lorsque la société ne traverse pas de crise, la classe dominante arrive à imposer son idéologie comme le cours normal des choses. La relative harmonie sociale implique que la classe dominante a pu imposer un développement équilibré à la société et empêcher la formation de trop grandes distorsions entre les différents niveaux de la structure, entre les divers secteurs de la société. (...) Pour briser le consensus sur le modèle de société régnant, nous avons besoin d’une nouvelle conception du monde. Une conception de vie progressiste, sociale, démocratique et écologique d’avant-garde et qui se construit depuis la base. C’est un processus historique dans lequel les gens jouent un rôle actif. La Révolution française a été préparée par des décennies de lutte culturelle et de lutte des idées développées par les penseurs radicaux des Lumières dans un processus de prise de conscience. Ce processus de lutte culturelle au sens large, nous en avons besoin aujourd’hui aussi. La crise grecque et la timidité de la solidarité internationale en sont une nouvelle preuve.8

Dans mon article 12-01-14 Some arguments proving the dubious character of the “unity” in the International Communist Movement je fait réfèrence comment on pouvait lire sur le website de La Table Rond des Socialiste (une initiative de Peter Mertens):
 
Peter Mertens is one of the central guests during de Day of Socialism on Saturday 2 November 2013 in the Singel in Antwerp (more info, see www.rondetafelvansocialisten.be ). As a speaker he is also participating at workshop 6: Latin-american solidarity versus European competition. He will speak together with Francine Mestrum and Giorgios Karatsioubanis of Syriza about a left democratic and social European alternative.”9
Dans le même article j’écrit d’une website autour du livre de Peter Mertens, « Comment Osent-ils ? » sur lequel des experts sont invités de faire des commentaires sur des sujets traités dans le livre :

On a website (http://buybuyeurope.eu/ ) made around the book of Peter Mertens "How Dare They" some experts are invited to comment some topics of the book.10  One of those experts, an expert out of Greece is... a cadre of Syriza: Efklides Tsakalotos On the website it is formulated as: “Efklides Tsakalotos is professor at the university of Athene, Department International and European Economic Studies. He was before also professor at the University of Kent (GB). He is economic advisor of the party Syriza and is member of the Greek parliament.

Pendant le période avant les élections en Grèce sur le website du PTB même apparaît l’article « Les Grecs sont les Tijl Uilenspiegel d’aujourd’hui » le 6 Janvier 2015 de Peter Mertens, dans laquelle il écrivait que c’était en fait une value de Syriza d’être «moderé», «flexible» et «raisonnable» et de ne pas d’être «extremiste" … mais que c’était "l’Europe qui a forcé Syriza de capitulé" : 
Merkel est entrée elle aussi dans la symphonie européenne de la peur. Avant-hier, samedi 3 janvier 2015, Der Spiegel rapportait les propos suivants, de l’entourage de Merkel : "Le gouvernement allemand estime qu’une sortie de la Grèce de la zone euro est presque inévitable si, au lendemain des élections, le leader de l’opposition Alexis Tsipras devait diriger le gouvernement et s’il devait abandonner le parcours budgétaire strict et ne plus payer les dettes de l’État." Par ce discours, Angela Merkel et son ministre des Finances Wolfgang Schäuble changent leur fusil d’épaule, car, jusqu’il y a peu, une sortie de la zone euro était considérée comme impossible. À partir de maintenant, ce serait donc bel et bien envisageable, selon Merkel et Schäuble, qui ne sont plus embarrassés par le moindre sommet européen. Il ne s’agit de rien de plus que d’une énième tentative d’intimidation de Berlin afin de refiler des sueurs froides aux Grecs. Merkel sait pertinemment bien que deux tiers des Grecs ne sont pas partisans d’une sortie de la zone euro, mais aussi que, depuis plus de trois ans, Syriza ne cesse de répéter qu’il ne veut pas quitter cette même zone euro. (...) "Le maillon le plus faible de la zone euro, ce sont les électeurs", titrait The Financial Times l’avant-dernier jour de 2014 à propos de la montée de Syriza en Grèce et de Podemos en Espagne. Et s’il en est ainsi, c’est parce qu’ils abandonnent les paramètres imposés du débat. Non pas, en premier lieu, pour d’importantes raisons idéologiques, mais bien parce qu’ils voient dans leur existence quotidienne que les absurdes mesures d’économie les ont plongés dans six années de dépression. Quand les électeurs votent pour les libéraux du centre, dans quelque assortiment que ce soit, il s’agit alors d’un élan de dignité, dans une démocratie. Mais quelle malédiction lorsque les électeurs osent penser en dehors du libéralisme centriste. Dans ce cas, la dignité de l’électeur ne vaut plus un centime et, alors, de toutes les caves de l’establishment remonte en surface un mépris profondément enraciné à l’égard du processus démocratique. Et, alors que la mortalité infantile en Grèce atteint des proportions inquiétantes, ils traitent de "populiste" et d’ "extrémiste" le seul parti important qui entend reconstruire et renforcer la sécurité sociale dans la péninsule. "Tsipras dit quelque chose qui a du sens", écrit l’éditorialiste du Guardian, le 30 décembre. "Aux yeux de ceux qui considèrent avec angoisse sa possible élection, son crime politique consiste à dire la vérité. La Grèce ne peut pas payer ses dettes dans la zone euro. Et c’est clair depuis bien longtemps déjà." Quel est alors ce radicalisme que propose Syriza ? Lors d’un important meeting à Athènes, samedi 3 janvier, le parti a révélé ses quatre piliers de reconstruction nationale. Le premier pilier réside dans la lutte contre la crise humanitaire. Syriza veut un plan d’investissement afin de satisfaire aux besoins les plus urgents de la population grecque lasse d’être mise à contribution. Il s’agit alors, par exemple, de gratuité de la médecine de première ligne pour les chômeurs et pour tous ceux qui ont été exclus de la sécurité sociale. Le deuxième pilier est la relance de l’économie et l’introduction d’une justice fiscale qui va faire également faire contribuer la famille Latsis et les autres Grecs richissimes. Le troisième pilier consiste en un plan national d’urgence pour l’emploi. Le plan entend créer 300 000 emplois dans tous les secteurs de l’économie. En outre, Syriza entend également que soient à nouveau respectées les conventions collectives de travail et que le salaire minimal soit de nouveau remonté à 751 euros. Le quatrième pilier, enfin, consiste en l’approfondissement de la démocratie. Syriza parle de programmes d’empowerment (capacitation, autonomisation) avec un important espace pour les initiatives légiférantes émanant de la société même et du monde associatif, et avec de plus grandes possibilités d’organiser des référendums contraignants. Il doit également y avoir des règles plus strictes pour les parlementaires, afin de contrer ces très vieilles pratiques de corruption et de népotisme qui ont été maintenues en place du fait de l’immunité parlementaire. Cela signifie qu’on trouve une solution sociale et viable au fardeau de la dette. Le parti demande une Conférence européenne sur la question de la dette afin de discuter des propositions comme un moratoire sur le remboursement qui permettra l’acquisition de fonds pour la croissance économique, l’annulation d’une grande partie des dettes et une clause de croissance pour le remboursement des dettes restantes, de sorte que le remboursement soit lié à la croissance et non lié au budget. Des dispositions similaires ont également été dégagées pour l’Allemagne en 1953, quand le pays croulait sous les dettes, et il avait été décidé politiquement de ne pas accrocher au cou de l’Allemagne un poids comme le traité de Versailles, à l’issue de la Première Guerre mondiale. "Imaginez que vous voulez plus d’investissements dans le secteur public et un rééchelonnement des dettes. Eh bien, dans ce cas, vous devez vous poser la question suivante : si vous êtes un citoyen d’un pays hors de la zone euro, quel parti politique devriez-vous soutenir pour que cela puisse se réaliser ? Vous constaterez sans aucun doute qu’il n’y a guère de choix", écrivait Wolfgang Münchau dans son éditorial du Financial Times, le 24 novembre dernier. "En Grèce, c’est Syriza et, en Espagne, c’est Podemos, sortis du néant et aujourd’hui en tête des sondages électoraux, qui approchent un tel programme. Vous pouvez vous considérer comme n’étant pas un partisan de la gauche radicale, mais, si vous voulez plus d’investissements et un rééchelonnement de la dette, la gauche radicale serait quand même votre seul choix." Et l’éditorialiste du Financial Times de poursuivre : "Qu’en est-il alors des partis de centre gauche, les sociaux-démocrates et les socialistes ? Ne soutiennent-ils pas un tel programme ? Si, ça leur arrive, dans l’opposition. Mais, une fois au pouvoir, ils éprouvent le besoin de devenir respectables." Et Münchau de conclure : "L’actuelle tragédie de la zone euro, c’est l’esprit de résignation des partis de l’establishment depuis le centre gauche jusqu’au centre droit. Ils font dérailler l’Europe jusqu’à l’équivalent économique d’un hiver nucléaire. L’une des dimensions particulières en Europe, c’est que les partis de la gauche radicale sont les seuls qui soutiennent une politique raisonnable ainsi qu’un rééchelonnement de la dette." Tout le monde en Europe peut vérifier ce qui est radical et ce qui est raisonnable. Le régime budgétaire étouffant qui pompe tout l’oxygène de la société ? Ou le plan de reconstruction du pays sur base d’un ambitieux plan d’investissement et un rééchelonnement de la dette européenne ? Qu’est-ce qui est extrémiste et qu’est-ce qui est modéré ? Qui pose la chape de plomb du défaitisme sur la société et qui apporte un message d’espoir ? Au diable ce terme d’« extrême gauche" 
Tijl Uilenspiegel (ou Till L’Espiègle) est un personnage légendaire, figure de la résistance flamande contre l'occupation espagnole au 14e siècle. Les Tijl Uilenspiegel d’aujourd’hui, ce sont les Grecs. Ils ressuscitent l’esprit des gueux, le contre-courant qui entend reconquérir la démocratie, la liberté et l’économie des mains des papes et des cabinets d’affaires de l’Union européenne. Ils méritent notre soutien.11
Dans KNACK (27 januari 2015):
"Quelles sont les similitudes entre la gauche radicale de PVDA et Syriza?"
Peter Mertens: "Nous recherchons tous les deux un moyen créatif de mettre sur la carte une politique socialiste cohérente en Europe. Chacun travaille dans son propre contexte, mais il existe une coopération au niveau européen. Vue politiquement tu pourais nous appeler le Syriza à l'Escaut, tout comme le SP est Syriza d'en haut au-dessus du Moerdijk. Si nous devions siéger en Grèce, nous aurions certainement un programme similaire."

NOTE : "SP" c’est "Socialistische Partij" (Parti Socialiste) de Pays Bas. C’est une parti qui se "développait" (comme le PTB) d’une parti qui se concevait comme  "marxiste-leniniste - maoiste" - le KEN-ml (Mouvement d’Unité Communiste – marxiste-leniniste) - en une parti plutot "sociale-démocrate" Le Moerdijk est une fleuve en Pay-Bas , comme l’Escaut est une fleuve près d’Anvers, en Belgique.

En KNACK (17 augustus 2015):
Et dites que la PVDA a toujours été dédaigneuse pour les élections. Ils étaient un instrument des partis bourgeois. Un communiste ne s'est pas calomnié contre "l'électoralisme".
Peter Mertens. ".... Obstinés, nous avons continué à ignorer les élections, car les relations de pouvoir fondamentales dans ce pays ne sont pas résolues dans le bureau de vote. Bien sûr, c'est toujours le cas: le lendemain du scrutin, le pouvoir du monde financier ne sera pas sensiblement différent. Mais même si vous ne résolvez pas ces injustices fondamentales dans la société dans l'isoloir, les élections peuvent occuper une place importante dans notre société. L'histoire a fait du tort à notre parti. Ce n'est qu'à partir du moment où le PTB a commencé de voir élections comme élément de sa stratégie politique que nous avons progressé. Aujourd'hui, nous sommes politiquement infiniment plus forts qu'il y a dix ans. Et nous le faisons sans nous trahir: ce n’est pas parce que nous sommes au Parlement que nous avons cessé de penser radicalement.

Vous vous tenez debout comme un parti de gauche opposé à l'establishment et prétendez faire une "politique différente". Mais que se passe-t-il en Grèce n'est pas une leçon de base pour un parti comme la PVDA? La gauche Syriza a remporté le tiers des voix. Pourtant, lorsque cela compte vraiment, les grands dirigeants le mettent finement à la terre.
Peter Mertens. Ce n'est pas parce qu'Angela Merkel met en place un casque prussien et veut contrôler toute l'Europe que la PVDA doit changer de position? (...) Syriza a finalement constaté que ces négociations n'étaient pas des conversations ordinaires, mais faisaient partie d'une guerre économique. Même les banques grecques ont été asséchées: c'est une dure leçon pour tous les pays de la zone euro. En même temps, il n'y a jamais eu de gouvernement depuis le début de l'euro qui ait ouvertement relevé le défi contre le monétarisme allemand. J'ai donc tout le respect qu'un poids plume comme Syriza a osé boxer au-dessus de sa classe de poids. Sans Syriza, il n’a jamais été autant débattu de l’Europe que maintenant. Dans chaque pub irlandais, dans chaque bar à tapas espagnol, la conversation portait sur la résistance grecque contre la marche allemande.12

Par fixer l’activité stratégique sur « élections », le conception du PVDA « d’étre plus fort qu’ilya dix ans » se concerne sur NOMBRES de VOTES … et quand on voi l’augmentation spectaculaire des votes chez Syriza, ce n’est pas étrange qu’on se sent « lié »…...

Pour plusieurs membres du PTB-même, le changement d’attention et sympathie politico-idéologique du parti communist grecque (KKE) vers le «parti social-démocrate de gauche" greque (Syriza) est difficile à digérer.
Le 25 janvier 2015 on pouvait lire dans un article sur le site web de Solidaire / PVDA:
"La PVDA de gauche félicite Syriza pour sa victoire électorale éclatante.(...) Peter Mertens a écrit début janvier un avis complet sur l'utilisation des élections grecques et le programme de Syriza. "Nulle part la voie d'épargne sans issue de la Commission européenne n'est mieux exposée qu'en Grèce", a-t-il déclaré. "Après quatre ans de mémorandums de la Troïka, un quart de toutes les richesses est détruit et un Grec sur trois est dans la pauvreté. (...)" Les Grecs n'ont pas voté contre l'Europe, ils ont voté pour une autre Europe, une Europe qui répond aux besoins sociaux, qui investissent et créent du travail, qui établit la justice fiscale et parvient à un rééchelonnement de la dette. Ils ont le droit de vouloir cela, et ils ont aussi un surplus de nous afin de trouver un moyen social de sortir du cimetière des mémorandums et des promesses. C’est ce qu’ils ont fait massivement aujourd’hui, et je ne peux que respecter cela. "Ce sera difficile", déclare Peter Mertens: "Tout le monde sait que ce sera très difficile, et les Grecs sont les premiers à se rendre compte que tout ne changera pas immédiatement ... (...) La pression sur le nouveau gouvernement grec va donc être renforcée, nous ne pouvons qu'espérer que la mobilisation des Grecs sera préservée, afin que la contre-pression nécessaire puisse être mise en place. , car aujourd’hui la joie règne qu’un projet d’espoir de gauche soit de nouveau mis en place"13
En dessous cet article des réaction suivantes sont "postées":
De Maegd at ma, 26/01/2015 - 09:50 from Sint-Joris-Weert (Brabant) 
Beau, mais les camarades du KKE méritent un mot de soutien, ils ont bien résisté dans les villes. Un parti communiste fort est nécessaire dans l'opposition et en particulier dans la lutte de classe pour tenir les promesses faites par Syriza. Hier, j'ai regardé avec plaisir les images joyeuses du camp de Syriza. Soudain, j'ai eu un sentiment très désagréable et j'ai pensé à la joie quand Mitterrand et le PS ont remporté la victoire en 1982. Le PCF a ensuite été admis au gouvernement pour l'étouffer. Après le départ du PCF et le retournement de Mitterrand, le PCF est resté faible. Néanmoins, la situation actuelle est trop différente et je pourrais me débarrasser de ces pensées sombres. Certains amis-sur- FB pensent que Syriza est le "nouveau Pasok". C'est au moins grandement exagéré. Non intentionnellement, cette position traduit un certain dédain pour les masses qui veulent vraiment du changement et voient une grande opportunité dans le programme Syriza. L'histoire montre que les masses ne choisissent généralement pas le chemin le plus court vers la révolution, aussi nécessaires soient-elles. Je me demande vraiment si le KKE n'aurait donc pas pu soutenir Syriza dans une certaine mesure de la manière dont Lénine a appelé "le mouvement de gauche ..." les communistes britanniques de 1921 pour "soutenir" le Parti travailliste. Après la première guerre mondiale et l'influence de la révolution d'octobre, le parti travailliste prit la gauche. Les travailleurs, qui n'avaient pas encore vu le parti travailliste, avaient d'énormes attentes dans ce parti. Lénine a conseillé aux communistes de rappeler ses paroles au parti travailliste s'ils arrivaient au pouvoir. Bien sûr, et voulu, le parti travailliste ne pouvait pas remplir ses promesses et les communistes auraient ainsi leur chance. Le Front populaire de France en 1936 est un meilleur exemple de l'histoire. Le Front a remporté les élections et la gauche a pris le pouvoir. Mais le PCF est resté dans l'opposition et a été capable de mener la grande lutte de classe et a forcé le gouvernement de gauche à faire des concessions historiques. Toutes les comparaisons historiques sont bien sûr relatives. Je continue d'avoir une grande confiance dans le KKE. Nous les voyons certainement comme le parti le plus puissant et le plus fiable de la lutte de classe. Et cela ne se retourne-t-il pas en première et dernière instance 

Hamelink at ma, 26/01/2015 - 18:06 from Terneuzen 
Camarades, est-ce trop difficile pour le PTB-Be de féliciter tout particulièrement le KKE? Surtout parce que le KKE a pu tirer profit même dans des circonstances très difficiles et est à l'origine de nombreuses actions massives contre l'ancien gouvernement. Le fait que les sociaux-démocrates de Syriza veuillent gouverner aux côtés de nationalistes très conservateurs et d'extrême droite ne renforcera pas le militantisme de la rue, bien au contraire. Aucune illusion donc pour les améliorations promises par Syriza. Une nouvelle formation de puissance dans les rues, les entreprises et les quartiers restera nécessaire. Nous avons un KKE pour cela et mérite tout le soutien et toutes nos félicitations. Salut Camarades.

Kaddouri at ma, 26/01/2015 - 23:10 from Wilrijk 
Proficiat aux camerades du KKE. Lutte de classe dans les actes, et pas dans les mots ! Syriza, assez des mots, c’est le moment des actes …. Pas de nouveau PASOK en Europe svp !

Quand le 27 janvier 2015 Peter Mertens écrit dans une article sur le website du PVDA-PTB le suivant….:
"Les Grecs ont ouvert la voie à une alternative qui répond principalement aux besoins sociaux du pays. Cela semble être un tabou de mêttre un ménage social, appelé économie, en fonction des besoins sociaux. C’est précisément ce que fait Syriza, avec des mesures telles que l’approvisionnement gratuit en électricité, des coupons alimentaires pour au moins 300 000 familles, un treizième mois pour les retraités disposant d’un revenu inférieur à 700 euros, des soins médicaux et des médicaments gratuits pour les plus démunis et la suppression du régime spécial. taxe sur le mazout. (...)
De Francfort, Bruxelles et Berlin, on regarde aussi méfiant à la promesse faite par Syriza de "rétablir le droit du travail", "d'inverser les licenciements illégaux" et de "relever le salaire minimum à 751 euros". Au cours de la campagne, Tsipras a fait progresser ces exigences sociales en tant que points de rupture. (....)
Dans une situation où la politique d'austérité a fait disparaître un quart de la richesse nationale, Syriza souhaite se concentrer principalement sur la croissance économique. C'est une politique sensée. La demande de remboursement de la dette liée à la croissance et non liée au budget est plus que justifiée.
Tout comme la demande d'un moratoire sur le remboursement des dettes, afin que des fonds puissent être acquis pour la croissance économique. Enfin, Syriza demande également un audit des dettes afin de pouvoir déterminer exactement qui détient quels titres de créance. C’est l’essence de la réorganisation de la dette proposée par Syriza, et il n’ya rien d’extrême à cela. (...)
Un rééchelonnement de la dette devra donc être discuté. De manière plus nuancée, comme le propose également Syriza: un audit, une clause de croissance, un moratoire et une remise partielle. Sinon, l'Union européenne se retrouverait dans une impasse majeure. Il semble que certains durs contrôlent cette confrontation. (...)
Ce n’est donc pas du tout facile pour le nouveau gouvernement d’Athènes, mais ils le savaient au préalable. La question est de savoir dans quelle mesure Syriza peut concrétiser l’essence sociale et économique de son programme, dans la problématique complexe de l’Union européenne aujourd’hui.
Lors de la réunion de Syriza la semaine dernière, Pablo Iglesias Turrion, le contremaître de l’Espagnol Podemos, a prononcé un discours remarquable. "Je me souviens des paroles de l'ancien président du Chili, Salvador Allende", a-t-il déclaré. "" Nous n'avons pas choisi cette terrain, nous en avons hérité, nous avons un gouvernement, mais nous n'avons pas le pouvoir ", a déclaré Allende.
Cette idée amère d’Allende se reflète également dans un certain nombre de présidents de gauche actuels en Amérique latine. La route à suivre n’est pas une route facile. Nous devons d’abord gagner les élections, et ce n’est qu’alors que les véritables difficultés commencent. »C’est pourquoi Pablo Iglesias a parlé de la nécessité de continuer à mobiliser la population.
Un signal similaire a également été entendu hier par Naomi Klein. "Puisse la Grèce tirer les dures leçons des victoires précédentes à la gauche: rester mobilisée! La pression de masse est plus importante que jamais #Syriza", a déclaré Klein immédiatement après les élections. Klein a raison.14

.. en dessous est « posté » la réaction suivante :
Vanbellinghen at vr, 30/01/2015 - 05:16 from Oostende
Pourquoi pas cité le point de vue de par exemple le KKE ? http://inter.kke.gr

17 juillet 2015 : 55 partis et organisations communistes soutiennent le KKE dans sa lutte contre politique anti-peuple de gouvernement SYRIZA-ANEL …. pas le PTB

Le 17 juillet, un message de solidarité sera placé sur le web-site du KKE15, qui indique notamment:
Aujourd'hui, le troisième mémorandum d'accord anti-populaire, signé par le gouvernement SYRIZA-ANEL, soutenu par le ND et le PASOK avec la Troïka, poursuit les mesures anti-populaires du gouvernement précédent et impose de nouvelles charges aux travailleurs grecs. L’impôt insupportable, la dégradation de la sécurité sociale et des droits du travail, la réduction des salaires et des retraites, les privatisations, etc., aggravent la situation des familles de la population elles-mêmes. (...) 
Nous, les partis communistes et partis ouvrières qui signons ce message, apprécions la position résolue et cohérente que le KKE prend du côté de la classe ouvrière, le peuple grec pour l'abolition des mémorandums, contre l'accord anti-populaire signé par le Gouvernement SYRIZA-ANEL (et les autres partis politiques bourgeois), avec la Troïka (UE-BCE-FMI). 
Nos partis font salut à la lutte des communistes en Grèce pour les droits des travailleurs, du renversement de la barbarie capitaliste et du socialisme.
Signé par 55 partis et organisations communistes, signé par le NCPN et le Parti Communiste Luxembourgeois -KPL- (deux partis avec lesquels le PTB avait des conferences déja 7 fois). … Pas de signature du PTB,,,, Du parti Communiste d’Allemagne (DKP), qui était present a ces conferences ( PTB, DKP, NCPN et KPL), la signature est également absente,....

En fin de compte, la PTB devient un "observateur" au sein du GEU / NGL (l'organisation des élus au Parlement Européen des partis qui font parti de la Gauche Européenne/European Left - vous souvenez de laquelle et en 2010 Tsipras fut encore vice-président...), tandis que le PCB juste BRISE avec le GEU/NGL et participera à la (20ième) Réunion Internationale des Partis Communistes et Ouvrières (organisé par le KKE), à laquelle la PTB ne participera plus après le 18ième …..

Quelque part en 2015 sur Apache: 
P.M: "Nous avions des contacts avec le KKE, mais aujourd’hui, nous travaillons très étroitement avec Syriza. La semaine prochaine, nous allons faire une visite de travail. Nous travaillons également bien avec la gauche unie au Parlement européen, avec des partis tels que le SP néerlandais et l'allemand Die Linke. "

Coïncidence ou pas: la PVDA change de "liaison" politico-idéologique (du KKE à Syriza), à peu près au moment où (le "maoïste") KOE rejoint Syriza
En 2012, KOE (Organisation communiste de Grèce) rejoint Syriza. Le KOE est un parti communiste "maoïste" et ressemble un peu au PTB de son cinquième congrès en 1995 ... Est-ce que Peter Mertens a indirectement fait référence à la similitude entre la KOE et la PTB, lorsque il disait: "Politiquement, vous pouvez nous appeler Syriza sur l’Escaut. (...) Si nous étions en Grèce, nous aurions certainement un programme similaire. "...?
En 2008 et 2009, les textes du KOE critiquaient le "sectarisme" du KKE et, comme le suggérait KOE, ‘le KKE a trahi sa propre ligne révolutionnaire antérieure’.
... Bien, les accusations de KOE vss KKE ne sont pas simplement du "sectarisme", elles s’accusent mutuellement de ...... anti-communisme.

Dans un prochain article, je comparerai Syriza et le KKE ... avec leurs analyses et leurs évaluations mutuelles. Cela devra alors clarifier s’il ya une différence qualitative ou une différence purement (quantitative) de nuance ... ... et clarifier s’il ya une différence (s'agit-il quantitativement d'une nuance ou est-ce qualitativement ...?) .. entre la PTB et le PCB.

1https://ptb.be/articles/monsieur-magnette-le-ptb-ne-sera-pas-le-syriza-sur-sambre?fbclid=IwAR1VDb-VkWLJXsOBAgA8e3gJ9iZ-o7i8krmqbtdH90akHQaJ0ja6IWfJxlE
Monsieur Magnette, le PTB ne sera pas le Syriza-sur-Sambre - 24 Octobre 2018 - auteur: Charlie Le Paige2 http://transform-network.net/de/blog/blog-2012/news/detail/Blog/a-road-map-for-the-new-greece.html
3 http://www.ekathimerini.com/4dcgi/_w_articles_wsite1_1_08/05/2012_441181
4 http://hellenicantidote.blogspot.be/2012/05/oh-my-god-syrizas-10-point-plan-to-save.html
5 https://www.iccr.gr/en/news/Participation-in-government-by-communist-parties-a-way-out-of-capitalist-crisis-00001/ – Participation in government by communist parties : a way out of capitalist crisis? 7/16/14 Herwig Lerouge
6 Nikos Sverkos, « Des machinations politiques par le biais des médias internationaux », syriza-fr.org/2015/04/29/des-machinations-politiques-par-le-biais-des-medias/.
7 Antonio Gramsci (1891-1937). Membre dès 1913 du parti socialiste italien, Antonio Gramsci anime à partir de 1919 le mouvement « conseilliste », qui préconise la création de conseils d’ouvriers dans les entreprises. La même année, il fonde l’hebdomadaire Ordine Nuovo. Le 21 janvier 1921, il participe à la fondation du Parti communiste d’Italie (Pcd’I, plus tard Parti communiste italien). Il en deviendra le dirigeant. Arrêté par les fascistes en 1928, Gramsci meurt quelques jours après sa libération en 1937. Il a laissé ses Cahiers de prison, plus de 2 000 pages manuscrites de réflexions sur l’histoire, la culture, la politique ou la révolution. Sa conception de l’hégémonie culturelle comme moyen du maintien de l’État dans une société capitaliste est une de ses contributions essentielles. L'actualité de Gramsci est aussi démontré par l'article de Yuri De Belder qui confronte la théorie à la base des mouvements tels que les Indignados ou Occupy à celle développée par Gramsci.
8https://www.marx.be/fr/content/gramsci-et-la-crise-grecque – Gramsci et la crise grecque – Études marxistes no. 111 – Auteur: Herwig Lerouge – La nécessité de la bataille des idées – Herwig Lerouge (herwiglerouge at gmail.com) est membre du service d’étude du Parti du Travail de Belgique.
11https://ptb.be/articles/les-grecs-sont-les-tijl-uilenspiegel-d-aujourd-hui, « Les Grecs sont les Tijl Uilenspiegel d’aujourd’hui » - 6 Janvier 2015, auteur: Peter Mertens
9 http://www.rondetafelvansocialisten.be/archives/1628
10http://buybuyeurope.eu/nl/experts/
12http://solidair.org/artikels/knack-peter-mertens-bart-de-wever-laat-graag-uitschijnen-dat-antwerpen-een-rechtse-stad Knack | Peter Mertens: “Bart De Wever laat graag uitschijnen dat Antwerpen een rechtse stad is, maar dat is helemaal niet zo” – 17 augustus 2015
13http://pvda.be/artikels/pvda-griekenland-waait-een-nieuwe-wind-voor-europa, PVDA: "In Griekenland waait een nieuwe wind voor Europa", 25 januari 2015. Persdienst PVDA
14http://pvda.be/artikels/eindelijk-wat-animo-europa-een-griekse-oplawaai-van-jewelste, 'Eindelijk wat animo in Europa: een Griekse oplawaai van jewelste', 27 januari 201. Peter Mertens

15http://inter.kke.gr/en/articles/Joint-Statement-in-Solidarity-with-KKE/, Joint Statement in Solidarity with KKE