18-07-2022

Est-ce « le socialisme aux caractéristiques chinoises » ou est-ce « le capitalisme/impérialisme aux caractéristiques chinoises » ? (5ième partie)

 

Une conclusion préliminaire fondée sur la Partie 1, la Partie 2, la Partie 3 et la Partie 4 :

Le Parti communiste chinois n'a pas commis la même erreur (à partir de 1940) que de nombreux autres partis communistes en menant la résistance antifasciste contre l'occupation, qui n'a pas développé la perspective de poursuivre cette résistance antifasciste dans (en fin de compte) la révolution socialiste. Le PCC l'a fait.

Le PCC a développé une ligne politique, stratégique et tactique de front uni contre le fascisme (l'occupation colonialiste d'une puissance impérialiste étrangère), avec la perspective de transformer cette lutte en (une première étape de) la révolution socialiste.
La lutte antifasciste en front unique était vue comme une étape de la révolution démocratique bourgeoise qu'il fallait mener le plus loin possible, pour la faire passer à la révolution socialiste.

« Pousser la révolution bourgeoise aussi loin que possible », dans laquelle les ouvriers s'opposent à la capitulation intérimaire des forces bourgeoises, qui, par exemple, renforcent les rapports de production capitalistes, en mettant cela CONTRE le « progrès social » pour les travailleurs (ce qui était un point de la « Novelle Démocratie »). Cela pourrait être jugé comme capitulation devant les accords conclus dans le front unique, concernant la mise en place de la « Nouvelle Démocratie », sur laquelle les travailleurs réagiraient avec la LUTTE DE CLASSE.

Si cela se produit à un moment où la lutte antifasciste contre l'occupation est déjà gagnée, cette lutte de classe peut mettre en perspective la révolution socialiste.

En fait, la "trahison" des forces bourgeoises à la stratégie commune de la "Nouvelle Démocratie" serait jugée "de leur propre faute", amenant ainsi la classe ouvrière à déclencher la révolution socialiste.

D'autre part, "amener aussi loin que possible la révolution démocratique bourgeoise" (qui est la Nouvelle Démocratie après tout) ferait passer les partenaires cohérents et bien intentionnés du front unique vers la position de classe du prolétariat, comme les paysans qui s'organisent en coopératives et développent ensuite les communes, les faisant passer d'un "développement possible vers les capitalistes", à "au fur et à mesure qu’ils deviennent comme travailleurs une partie de la classe ouvrière".

MAIS il y avait déja longtemps – depuis la révolution de 1949 – une vision bourgeoise dans le PCC (parmi certains cadres) qui considérait la révolution comme pleinement accomplie dans la Nouvelle Démocratie.

Ces cadres du parti avec cette vision bourgeoise du monde (comme, par exemple, Liu Chao-chi....) plaidaient déjà ALORS pour la "consolidation" de la révolution nouveau-démocratique...

Cette lignée bourgeoise a remporté l'argument lors de la Troisième Session Plénière du 11ème CC….

La "Nouvelle Démocratie" est pour le PCC APRÈS 1978, puis le "point final" en opposition au PCC AVANT 1978.

Et ainsi la Résolution de la 6ème Session du 11ème CC déclare :

La victoire dans la révolution nouvelle-démocratique a été remportée au cours de longues années de lutte et de sacrifice par d'innombrables martyrs, membres du Parti et personnes de toutes nationalités.(…) … Nous avons réalisé et consolidé la grande unité des travailleurs, des paysans, des intellectuels et des gens d'autres couches et avons renforcé et élargi le large front uni qui est dirigé par le Parti communiste chinois en pleine coopération avec les partis démocratiques patriotiques et les partis populaires. et comprend tous les travailleurs socialistes et tous les patriotes qui soutiennent le socialisme et les patriotes qui défendent l'unification de la patrie, y compris nos compatriotes à Taiwan, Xianggang (Hong Kong) et Aomen (Macao) et les citoyens chinois à l'étranger.

Le texte Sur Démocratie Nouvelle date de janvier 1940.
Le texte l’Existence des Problèmes de Tactique dans le Front Unie Anti-Japonais, par exemple, date de mars 1940…

Ce sont ces dates que les forces dogmatiques (soi-disant « maoïstes ») à l'extérieur de la Chine OUBLIENT parfois, ce sont les forces révisionnistes bourgeoises, celles DANS le PCC, qui se SILENCIENT à ce sujet.
La « consolidation » et voir les « erreurs » dans la développement de la lutte de classe et les « erreurs » à « aller continuellement plus loin dans le développement des coopératives et la construction des Communes » doit donc être vue comme posant la « Nouvelle Démocratie » comme point final.

La « mise en correspondance des facteurs de production avec les rapports de production » signifie alors :

Maintenir (ou rétablir) des rapports de production capitalistes dans l'agriculture où l'augmentation de la productivité peut être réalisée en rendant « la technologie et la science » accessibles aux paysans les plus riches, même si cela s'accompagne de «l ‘ expulsion » des paysans les plus pauvres pour qui la « la technologie et la science sont inaccessibles.

Depuis la Troisième Session du XIe CC, le révisionnisme au sein du PCC est devenu la ligne idéologique et politique dominante à laquelle tous les membres du parti doivent adhérer, sous peine de sanction ou d'exclusion.
Le PCC est ainsi devenu le bastion de la bourgeoisie et du pouvoir d'Etat bourgeois qui a su « démanteler » le développement de la dictature du prolétariat. Comment cela a été possible fait encore l'objet d'une étude plus approfondie.

La restauration et le renforcement des rapports de production capitalistes ont permis de faire de la Chine une puissance capitaliste/impérialiste, qui a réussi à conquérir sa place dans le monde global capitaliste/impérialiste.

Et maintenant pour une introduction….

Dans le développement du révisionnisme basé sur un dogmatisme utilisant des citations et des paraphrases de textes de Marx, Engels et Lénine, il y a l'utilisation spécifique d'une citation de Marx de l'« Introduction à la contribution à la critique de l'économie politique ». Dans cette 5e partie sur le révisionnisme que le PCC a développé à partir de la troisième session du 11e CC, je voudrais mentionner en introduction comment le PVDA a développé un révisionnisme similaire.

Ainsi j’écris dans 10-09-2020 Le PTB parle (dans "Socialisme 2.0") de "CHANGEMENT DE PARADIGME", je l'appelle plutôt "RÉVISIONISME"…. 

En 1859, Marx a écrit son étude "Contribution à la critique de l'économie politique". Dans la "Préface" de ce livre, il y a une citation de Marx qui est souvent utilisée par les soi-disant "marxistes" et/ou "communistes" "en soi-même" (ainsi SORTI de son contexte - que je donnerai plus tard) pour le présenter comme le "matérialisme historique" analysant "la société capitaliste actuelle et son développement et la 'transition' vers le socialisme". Je pense que c'est un développement CONSCIENT du DOGMATISME, et que c'est donc du RÉVISIONISME.
Eh bien, cet révisionnisme Le PTB l'applique avec leur "vision"/"analyse" du
"Socialisme 2.0" - dans le document du 9e congrès, 2015:

Et voici, je crois, le but de ce révisionnisme :

La raison pour laquelle le PTB CONSCIENT et DÉLIBREMENT ne cite PAS Marx certains passagers du Critique du programme de Gotha est la même que la raison pour laquelle le PVDA ne cite pas (ou ne paraphrase pas) le Manifeste du Parti communiste et s'appuie sur la paraphrase ou la citations de passages/citations/parties SELECTIVES ou CHOISIS de textes de Marx.
Il est clair que c'est parce que le PTB ne veut plus parler du rôle de la LUTTE DE CLASSE, des intérêts OBJECTIFS de la classe ouvrière et de son rôle RÉVOLUTIONNAIRE, ... Et l'AVANTAGE d'une paraphrase de la citation de Marx de Préface de Contribution à la critique de l'économie politique, est que les mots "Classes" et "Luttes des Classes" n'apparaissent pas. Le «contexte» CRÉÉ (ici donc “créé” par le PTB) pour cette citation est que Marx donnerait ici l'essence de ce qu'est «l'application du matérialisme historique». Mais c'est tromperie et du mensonge, c'est du «révisionnisme»! Je vais le démontrer plus loin….
Le socialisme scientifique, le matérialisme historique n'est pas un “nouveau paradigme”. Le socialisme scientifique met fin à tous les paradigmes et à tous les changements de paradigme!

Alors maintenant Partie 5 :

A propos d'un cas général de dogmatisme : «sur les forces productives et les rapports de production»

En fin de compte, la ligne ressort de la Résolution de la 6e Session du 11e CC:

La réforme et l'amélioration des rapports de production socialistes doivent être conformes au niveau des forces productives et favoriser l'expansion de la production. L'économie d'État et l'économie collective sont les formes fondamentales de l'économie chinoise. L'économie individuelle des travailleurs dans certaines limites prescrites est un complément nécessaire à l'économie publique. Il est nécessaire d'établir des systèmes spécifiques de gestion et de distribution adaptés aux différents secteurs de l'économie. Il est nécessaire d'avoir une économie planifiée et en même temps de faire jouer le rôle complémentaire et régulateur du marché sur la base de la propriété publique. Nous devons nous efforcer de promouvoir la production et l'échange de marchandises sur une base socialiste. Il n'y a pas de modèle rigide pour le développement des rapports de production socialistes. A chaque étape, notre tâche est de créer les formes spécifiques des rapports de production qui correspondent aux besoins des forces productives croissantes et facilitent leur progression continue.

Dans "China’s socialist economy", cela est "justifié" en se référant à ce que Marx aurait dit à ce sujet :

Lorsque Marx parlait de la contradiction entre les rapports de production et les forces productives, il faisait souvent référence à des cas où les rapports de production étaient en retard par rapport aux exigences des forces productives croissantes. C'était parce qu'il analysait principalement le système capitaliste qui était devenu un obstacle au développement des forces productives. Mais il a également souligné en termes clairs :
Un ordre social ne périt jamais avant que toutes les forces productives pour lesquelles il est largement suffisant aient été développées, et de nouveaux rapports de production supérieurs ne remplacent jamais les anciens avant que les conditions matérielles de leur existence n'aient mûri dans le sein de l'ancienne société. L'humanité ne se fixe donc inévitablement que les tâches qu'elle peut résoudre, car un examen plus approfondi montrera toujours que la tâche elle-même ne survient que lorsque les conditions matérielles de sa solution sont déjà présentes ou du moins en cours de formation.1

La citation complète du texte de Marx auquel il est fait référence est la suivante :

Dans la production sociale de leur existence, les hommes entrent en des rapports déterminés, nécessaires, indépendants de leur volonté, rapports de production qui correspondent à un degré de développement déterminé de leurs forces productives matérielles. L'ensemble de ces rapports de production constitue la structure économique de la société, la base concrète sur laquelle s'élève une superstructure juridique et politique et à laquelle correspondent des formes de conscience sociales déterminées. Le mode de production de la vie matérielle conditionne le processus de vie social, politique et intellectuel en général. Ce n'est pas la conscience des hommes qui détermine leur être; c'est inversement leur être social qui détermine leur conscience. À un certain stade de leur développement, les forces productives matérielles de la société entrent en contradiction avec les rapports de production existants, ou, ce qui n'en est que l'expression juridique, avec les rapports de propriété au sein desquels elles s'étaient mues jusqu'alors. De formes de développement des forces productives qu'ils étaient ces rapports en deviennent des entraves. Alors s'ouvre une époque de révolution sociale. Le changement dans la base économique bouleverse plus ou moins rapidement toute l'énorme superstructure. Lorsqu'on considère de tels bouleversements, il faut toujours distinguer entre le bouleversement matériel - qu'on peut constater d'une manière scientifiquement rigoureuse - des conditions de production économiques et les formes juridiques, politiques, religieuses, artistiques ou philosophiques, bref, les formes idéologiques sous lesquelles les hommes prennent conscience de ce conflit et le mènent jusqu'au bout. Pas plus qu'on ne juge un individu sur l'idée qu'il se fait de lui-même, on ne saurait juger une telle époque de bouleversement sur sa conscience de soi; il faut, au contraire, expliquer cette conscience par les contradictions de la vie matérielle, par le conflit qui existe entre les forces productives sociales et les rapports de production. Une formation sociale ne disparaît jamais avant que soient développées toutes les forces productives qu'elle est assez large pour contenir, jamais des rapports de production nouveaux et supérieurs ne s'y substituent avant que les conditions d'existence matérielles de ces rapports soient écloses dans le sein même de la vieille société. C'est pourquoi l'humanité ne se pose jamais que des problèmes qu'elle peut résoudre, car, à y regarder de plus près, il se trouvera toujours, que le problème lui-même ne surgit que là où les conditions matérielles pour le résoudre existent déjà ou du moins sont en voie de devenir.

L'utilisation de cette citation pour justifier une ligne politique à suivre dans la construction du socialisme est une forme de dogmatisme. Une application CONSCIENTE du dogmatisme est… le révisionnisme. SI l'on se met alors à paraphraser Marx – comme le fait le PCC dans sa Résolutions de la 6e Session du 11e CC, c'est du dogmatisme au carré.
Le PCC utilise CONSCIEMMENT ce dogmatisme pour imposer la politique de « Réforme et d'Ouverture » au parti, profitant d'une méconnaissance répandue de Marx et de l'application du marxisme. Ainsi ce dogmatisme devient… révisionnisme.

Il y a du dogmatisme dans l'utilisation de cette citation de Marx parce qu'elle EST SORTIE DE SON CONTEXTE, pour la présenter comme une ligne directrice de Marx à utiliser, une ligne directrice en quelque sorte rédigée par Marx lui-même.

QUEL est le contexte de cette citation ?

Cette citation provient de l'« Introduction à la Contribution à la Critique de l'Économie Politique »2 dans laquelle Marx écrit sur ce qu'est le livre « Contribution à la Critique de l'Économie Politique » :

J'examine le système de l'économie bourgeoise dans l'ordre suivant : capital, propriété fon­cière, travail salarié, État, commerce extérieur, marché mondial. Sous les trois premières rubri­ques, j'étudie les conditions d'existence économiques des trois grandes classes en lesquelles se divise la société bourgeoise moderne; la liaison des trois autres rubriques saute aux yeux. La première section du livre premier, qui traite du capital, se compose des chapitres suivants : 1º la marchandise; 2º la monnaie ou la circulation simple; 3° le capital en général. Les deux premiers chapitres forment le contenu du présent volume. J'ai sous les yeux l'ensemble de la documentation sous forme de monographies jetées sur le papier à de longs intervalles pour mon propre éclaircissement, non pour l'impression, et dont l'élabo­ration systématique, selon le plan indiqué, dépendra des circonstances.
Je supprime une introduction générale que j'avais ébauchée3 parce que, réflexion faite, il me paraît qu'anticiper sur des résultats qu'il faut d'abord démontrer ne peut être que fâcheux et le lecteur qui voudra bien me suivre devra se décider à s'élever du singulier au général. Quelques indications, par contre, sur le cours de mes propres études d'économie politique me semblent être ici à leur place.

Et ainsi il explique :

Le premier travail que j'entrepris pour résoudre les doutes qui m'assaillaient fut une révision critique de la Philosophie du droit, de Hegel, travail dont l'introduction parut dans les Deutsch-Französiche Jahrbücher, publiés à Paris, en 1844. Mes recherches aboutirent à ce résultat que les rapports juridiques - ainsi que les formes de l'État - ne peuvent être compris ni par eux-mêmes, ni par la prétendue évolution générale de l'esprit humain, mais qu'ils pren­nent au contraire leurs racines dans les conditions d'existence matérielles dont Hegel, à l'exem­ple des Anglais et des Français du XVIII° siècle, comprend l'ensemble sous le nom de « société civile », et que l'anatomie de la société civile doit être cherchée à son tour dans l'éco­no­mie politique. J'avais commencé l'étude de celle-ci à Paris et je la continuai à Bruxelles où j'avais émigré à la suite d'un arrêté d'expulsion de M. Guizot. Le résultat général auquel j'arrivai et qui, une fois acquis, servit de fil conducteur à mes études, peut brièvement se formuler ainsi : ...

ET ENSUITE SUIT LE TEXTE QUI EST TOUJOURS UTILISÉ COMME CITATION OU DE LA QUELLE ON PREND UNE CITATION… ou pour le PARAPHRASER.

Mais APRÈS le morceau de texte qui est toujours cité, Marx va encore plus loin :

Les rapports de production bourgeois sont la dernière forme contradictoire du processus de production sociale, contradictoire non pas dans le sens d'une contradiction individuelle, mais d'une contradiction qui naît des conditions d'existence sociale des individus; cependant les forces productives qui se développent au sein de la société bourgeoise créent en même temps les conditions matérielles pour résoudre cette contradiction. Avec cette formation sociale s'achève donc la préhistoire de la société humaine.
Friedrich Engels, avec qui, (...) j'entretenais par écrit un constant échange d'idées, était arrivé par une autre voie (comparez sa Situation des classes laborieuses en Angleterre) au même résultat que moi-même, et quand, au printemps de 1845, il vint lui aussi s'établir à Bruxelles, nous résolûmes de travailler en commun à dégager l'antagonisme existant entre notre manière de voir et la conception idéologique de la philosophie allemande; (...) Ce dessein fut réalisé sous la forme d'une critique de la philosophie post-hégélienne.(...)...des circonstances nou­velles n'en permettaient plus l'impression.(...)... nous avions atteint notre but principal, voir clair en nous-mêmes. Des travaux épars dans lesquels nous avons exposé au public à cette époque nos vues sur diverses questions, je ne mentionnerai que le Manifeste du Parti communiste, rédigé par Engels et moi en collaboration, et le Discours sur le libre-échange publié par moi. Les points décisifs de notre manière de voir ont été pour la première fois ébauchés scientifiquement, encore que sous forme polémique, dans mon écrit, paru en 1847, et dirigé contre Proudhon : Misère de la philosophie, etc. (...)... mes études économiques, que je ne pus reprendre qu'en 1850 à Londres. La prodigieuse documentation sur l'histoire de l'économie politique amoncelée au British Museum, le poste favorable qu'offre Londres pour l'observation de la société bourgeoise, et, enfin, le nouveau stade de développement où celle-ci paraissait entrer avec la découverte de l'or californien et australien, me décidèrent à recommencer par le commencement et à étudier à fond, dans un esprit critique, les nouveaux matériaux. (...)
Par cette esquisse du cours de mes études sur le terrain de l'économie politique, j'ai voulu montrer seulement que mes opinions, de quelque manière d'ailleurs qu'on les juge et pour si peu qu'elles concordent avec les préjugés intéressés des classes régnantes, sont le résultat de longues et consciencieuses études.

Ce « résultat d'une recherche consciencieuse et longue » serait finalement (APRÈS l'étude préliminaire dans « Contribution à la critique de l'économie politique »)… le Capital.
Son étude, qu'il a menée à partir des réflexions exprimées dans l'INTRODUCTION de « Contribution à la critique de l'économie politique », a conduit à formuler ce que cela signifiait CONCRET pour la société bourgeoise.

Il est à noter que CE texte (voir ci-dessous) du Capital n'est pas utilisé pour citer à la place de l'INTRODUCTION de "Contribution à la critique de l'économie politique"
Dans le dernier texte (dans lequel Marx, comme mentionné, ne parlait que d'un APERÇU GÉNÉRAL auquel il était parvenu), Marx est cité sur la base d'une formulation GÉNÉRALE des "forces productives et des rapports de production"

En utilisant cette citation, puis à partir de cette INTRODUCTION, il SEMBLE que les "forces productives" sont quelque chose qui est TOUJOURS la même, quelle que soit la forme de société, et que Marx semble également le confirmer.

Mais en lisant cette "Introduction" ENTIÈRE, on en vient à savoir que Marx ne faisait que formuler un RÉSUMÉ GÉNÉRAL pour clarifier à quelle idée il était arrivé, une idée qui l'a finalement conduit au LIVRE "Contribution à la critique de l'économie politique".

Dans le LIVRE « Contribution à la critique de l'économie politique » et plus tard dans Le Capital, cet APERÇU a ensuite conduit à l'analyse de la société BOURGEOISE, en analysant le système de production SUR LEQUEL reposait cette société bourgeoise : le capitalisme.

Cette analyse lui a apporté jusqu'à présent une formulation CONCRÈTE des "forces productives" et des "rapports de production" et comment les "forces productives" doivent CASSER « les rapports de production », car cela inhibe et entrave leur développement, ici dans Capital4 :

Ainsi donc ce qui gît au fond de l'accumulation primitive du capital, au fond de sa genèse historique, c'est l'expropriation du producteur immédiat, c'est la dissolution de la propriété fondée sur le travail personnel de son possesseur.
La propriété privée, comme antithèse de la propriété collective, n’existe que là où les instruments et les autres conditions extérieures du travail appartiennent à des particuliers. Mais selon que ceux-ci sont les travailleurs ou les non-travailleurs, la propriété privée change de face. Les formes infiniment nuancées qu'elle affecte à première vue ne font que réfléchir les états intermédiaires entre ces deux extrêmes.
La propriété privée du travailleur sur les moyens de son activité productive est le corollaire de la petite industrie, agricole ou manufacturière, et celle-ci constitue la pépinière de la production sociale, l'école où s'élaborent l'habileté manuelle, l'adresse ingénieuse et la libre individualité du travailleur. Certes, ce mode de production se rencontre au milieu de l'esclavage, du servage et d'autres états de dépendance. Mais il ne prospère, il ne déploie toute son énergie, il ne revêt sa forme intégrale et classique que là où le travailleur est le propriétaire libre des conditions de travail qu'il met lui-même en œuvre, le paysan, du sol qu'il cultive, l'artisan, de l'outillage qu'il manie, comme le virtuose, de son instrument.

Ce régime industriel de petits producteurs indépendants, travaillant à leur compte, présuppose le morcellement du sol et l'éparpillement des autres moyens de produc
tion. Comme il en exclut la concentration, il exclut aussi la coopération sur une grande échelle, la subdivision de la besogne dans l'atelier et aux champs, le machinisme, la domination savante de l'homme sur la nature, le libre développement des puissances sociales du travail, le concert et l'unité dans les fins, les moyens et les efforts de l'activité collective. Il n'est compatible qu'avec un état de la production et de la société étroitement borné. L'éterniser, ce serait, comme le dit pertinemment Pecqueur, « décréter la médiocrité en tout ». Mais, arrivé à un certain degré, il engendre de lui-même les agents matériels de sa dissolution. A partir de ce moment, des forces et des passions qu'il comprime, commencent à s'agiter au sein de la société. Il doit être, il est anéanti. Son mouvement d'élimination transformant les moyens de production individuels et épars en moyens de production socialement concentrés, faisant de la propriété naine du grand nombre la propriété colossale de quelques-uns, cette douloureuse, cette épouvantable expropriation du peuple travailleur, voilà les origines, voilà la genèse du capital. Elle embrasse toute une série de procédés violents, dont nous n'avons passé en revue que les plus marquants sous le titre de méthodes d'accumulation primitive.
L'expropriation des producteurs immédiats s'exécute avec un vandalisme impitoyable qu'aiguillonnent les mobiles les plus infâmes, les passions les plus sordides et les plus haïssables dans leur petitesse. La propriété privée, fondée sur le travail personnel, cette propriété qui soude pour ainsi dire le travailleur isolé et autonome aux conditions extérieures du travail, va être supplantée par la propriété privée capitaliste, fondée sur l'exploitation du travail d'autrui, sur le salariat5.

Dès que ce procès de transformation a décomposé suffisamment et de fond en comble la vieille société, que les producteurs sont changés en prolétaires, et leurs conditions de travail, en capital, qu'enfin le régime capitaliste se soutient par la seule force économique des choses, alors la socialisation ultérieure du travail, ainsi que la métamorphose progressive du sol et des autres moyens de production en instruments socialement exploités, communs, en un mot, l'élimination ultérieure des propriétés privées, va revêtir une nouvelle forme. Ce qui est maintenant à exproprier, ce n'est plus le travailleur indépendant, mais le capitaliste, le chef d'une armée ou d'une escouade de salariés.
Cette expropriation s'accomplit par le jeu des lois immanentes de la production capitaliste, lesquelles aboutissent à la concentration des capitaux.
Corrélativement à cette centralisation, à l'expropriation du grand nombre des capitalistes par le petit, se développent sur une échelle toujours croissante l'application de la science à la technique, l'exploitation de la terre avec méthode et ensemble, la transformation de l'outil en instruments puissants seulement par l'usage commun, partant l'économie des moyens de production, l'entrelacement de tous les peuples dans le réseau du marché universel, d'où le caractère international imprimé au régime capitaliste. A mesure que diminue le nombre des potentats du capital qui usurpent et monopolisent tous les avantages de cette période d'évolution sociale, s'accroissent la misère, l'oppression, l'esclavage, la dégradation, l'exploitation, mais aussi la résistance de la classe ouvrière sans cesse grossissante et de plus en plus disciplinée, unie et organisée par le mécanisme même de la production capitaliste. Le monopole du capital devient une entrave pour le mode de production qui a grandi et prospéré avec lui et sous ses auspices. La socialisation du travail et la centralisation de ses ressorts matériels arrivent à un point où elles ne peuvent plus tenir dans leur enveloppe capitaliste. Cette enveloppe se brise en éclats. L'heure de la propriété capitaliste a sonné. Les expropriateurs sont à leur tour expropriés6.

L'appropriation capitaliste, conforme au mode de production capitaliste, constitue la première négation de cette propriété privée qui n'est que le corollaire du travail indépendant et individuel. Mais la production capitaliste engendre elle-même sa propre négation avec la fatalité qui préside aux métamorphoses de la nature. C'est la négation de la négation. Elle rétablit non la propriété privée du travailleur, mais sa propriété individuelle, fondée sur les acquêts de, l'ère capitaliste, sur la coopération et la possession commune de tous les moyens de production, y compris le sol.
Pour transformer la propriété privée et morcelée, objet du travail individuel, en propriété capitaliste, il a naturellement fallu plus de temps, d'efforts et de peines que n'en exigera la métamorphose en propriété sociale de la propriété capitaliste, qui de fait repose déjà sur un mode de production collectif. Là, il s'agissait de l'expropriation de la masse par quelques usurpateurs; ici, il s'agit de l'expropriation de quelques, usurpateurs par la masse.

REMARQUE : Il est frappant que les « marxistes » autoproclamés et aussi ceux qui se disent « communistes » se basent toujours sur la citation (GÉNÉRALE) de Marx dans « L'INTRODUCTION à la ‘Contribution à la critique de l'économie politique’ », mais jamais sur une Citation CONCRÈTE comme ci-dessus du Capital...

Le choix de la citation de Marx (et le choix encore plus limité de la citation dans "CONCLUSION" de "China’s socialist economy") prouve ce qu'était, après tout, la politique du PCC APRÈS 1978 :
1. Inverser la collectivisation pour créer la situation de "petite entreprise"... pour que "les forces productives" (les paysans en tant que producteurs sur leur petite entreprise) soient effectivement devenues "retardées"

De là découle une évolution, une dynamique similaire à ce que Marx décrit dans « Accumulation primitive » comme « l'expropriation des producteurs » et donc « la séparation entre les producteurs et son entreprise de production », ce qui sont, dans la Chine APRÈS 1978, les pièces individuelles de la terre et ses « outils de travail » (« petite entreprise »).
2. Développer des rapports de production capitalistes où les "paysans exclus" peuvent "vendre leur force de travail". Le développement des rapports de production capitalistes, c'est en fait « adapter les rapports de production au niveau des forces productives ».

Mais le texte CONCRETE de CAPITAL montre aussi ce que la classe ouvrière en Chine doit faire MAINTENANT :

« A mesure que diminue le nombre des potentats du capital qui usurpent et monopolisent tous les avantages de cette période d'évolution sociale, s'accroissent la misère, l'oppression, l'esclavage, la dégradation, l'exploitation, mais aussi la résistance de la classe ouvrière sans cesse grossissante et de plus en plus disciplinée, unie et organisée par le mécanisme même de la production capitaliste. Le monopole du capital devient une entrave pour le mode de production qui a grandi et prospéré avec lui et sous ses auspices. La socialisation du travail et la centralisation de ses ressorts matériels arrivent à un point où elles ne peuvent plus tenir dans leur enveloppe capitaliste. Cette enveloppe se brise en éclats. L'heure de la propriété capitaliste a sonné. Les expropriateurs sont à leur tour expropriés. »

Depuis que les rapports de production capitalistes se sont à nouveau renforcés après 1978 et que toute la construction du socialisme comme première étape du communisme (où tous les "restes de la société précédente" sont effacés) et la dictature du prolétariat remplacée par la dictature du bourgeoisie (c'était possible parce que la ligne bourgeoise - la ligne révisionniste - avait triomphé dans le PCC), ... la classe ouvrière en Chine devra à nouveau prendre conscience de son rôle révolutionnaire historique et "exproprier les expropriateurs".

Quelques considérations supplémentaires

En développant sa stratégie révolutionnaire, les communistes tireront les leçons de l'étude de la révolution et de la construction du socialisme à la fois en Union soviétique et en République populaire de Chine. Il s'agit aussi des leçons de la restauration, du renforcement et du développement des rapports de production capitalistes, du démantèlement de la « dictature du prolétariat » et du démantèlement du développement du socialisme comme transition vers le communisme.

Une leçon importante qui peut être apprise, je pense, est qu'un aspect important de la "lutte des classes sous le socialisme" est la lutte contre le révisionnisme en tant que ligne bourgeoise formulée dans des phrases à consonance marxiste, qui ne peut être démasquée que par l'étude, l'analyse de la pratique , une position de classe consciente et le dépassement d'un certain dogmatisme par manque d'étude.
Convertir la lutte contre la guerre, contre l'occupation et contre le fascisme en lutte pour le socialisme, menée à la fois par le Parti communiste de l'Union soviétique et celui de la Chine, est un exemple pour les partis communistes.

Plusieurs partis communistes, malgré le rôle héroïque qu'ils ont joué dans la direction de la résistance organisée et armée contre l'occupation fasciste. devront faire un bilan autocritique pourquoi ils ne l'ont pas réussi à le faire.

1 Karl Marx, Preface and Introduction to "A Contribution to the Critique of Political Kconomy". FLP. Beijing. 1976. p. 4.

2https://www.marxists.org/francais/marx/works/1859/01/km18590100b.htm, en Préface de Critique de l'Économie Politique de Karl MARX

3 Voir le texte intitulé : Introduction à la critique de l’économie politique daté de 1857. (N. R.)

4https://www.marxists.org/francais/marx/works/1867/Capital-I/kmcapI-26.htm, Le Capital - Livre premier – Le développement de la production capitaliste. Karl MARX, VIII° section : L'accumulation primitive, Chapitre XXXII : Tendance historique de l’accumulation capitaliste

5 «Nous sommes... dans une condition tout à fait nouvelle de la société... nous tendons à séparer complètement toute espèce de propriété d'avec toute espèce de travail. » (Sismondi : Nouveaux principes de l’Econ. polit., t. Il, p. 434.)

6 «Le progrès de l'industrie, dont la bourgeoisie est l'agent sans volonté propre et sans résistance, substitue à l'isolement des ouvriers, résultant de leur concurrence, leur union révolutionnaire par l'association. Ainsi, le développement de la grande industrie sape, sous les pieds de la bourgeoisie, le terrain même sur lequel elle a établi son système de production et d'appropriation. Avant tout, la bourgeoisie produit ses propres fossoyeurs. Sa chute et la victoire du prolétariat sont également inévitables. De toutes les classes qui, à l'heure présente, s'opposent à la bourgeoisie, le prolétariat seul est une classe vraiment révolutionnaire. Les autres classes périclitent et périssent avec la grande industrie; le prolétariat, au contraire, en est le produit le plus authentique. Les classes moyennes, petits fabricants, détaillants, artisans, paysans, tous combattent la bourgeoisie parce qu'elle est une menace pour leur existence en tant que classes moyennes. Elles ne sont donc pas révolutionnaires, mais conservatrices; bien plus elles sont réactionnaires. elles cherchent à faire tourner à l'envers la roue de l'histoire. » (Karl Marx et Friedrich Engels : Manifeste du Parti communiste, Lond., 1847 p. 9, 11.)

17-07-2022

Is het “socialisme met Chinese karakteristieken” of is het “kapitalisme/imperialisme met Chinese karakteristieken”? (Deel 5)

Op basis van Deel 1, Deel 2, Deel 3 en Deel 4 een voorlopig besluit

De Chinese Communistische Partij heeft niet dezelfde fout gemaakt (vanaf 1940) die veel andere communistische partijen wel maakten, in het leiden van het antifascistisch verzet tegen bezetting, namelijk geen perspectief ontwikkelen van een vervolg aan dat antifascistische verzet in (uiteindelijk) de socialistische revolutie. De CCP deed dit laatste wel.

De CCP ontwikkelde een politieke, strategische en tactische lijn van eenheidsfront tegen het fascisme (de kolonialistische bezetting van een buitenlandse imperialistische macht), met het vooruitzicht dat deze strijd moest overgaan in (een eerste stap van) de socialistische revolutie.
De antifascistische strijd in eenheidsfront werd gezien als een etappe van burgerlijke democratische revolutie die zover mogelijk gevoerd moest worden als mogelijk, om haar te doen overgaan in de socialistische revolutie.

De burgerlijk revolutie “zo ver mogelijk voeren”, waarbij de werkers TEGENOVER een tussentijdse capitulatie van burgerlijke krachten, die bijvoorbeeld de kapitalistische productieverhoudingen versterken TEGEN de, in het programma van de Nieuwe Democratie” overeengekomen, “sociale vooruitgang” voor de werkers plaatsen. Dit zou door de werkers beoordeeld kunnen worden als capitulatie voor de gedane afspraken in het eenheidsfront tav het doorvoeren van de “Nieuwe Democratie”, waartegenover ze dan de KLASSENSTRIJD zouden stellen.

Als dit gebeurd op moment dat de antifascistische strijd tegen bezetting reeds was gewonnen, kan die klassenstrijd de socialistische revolutie in perspectief stellen.

In feite zou het “verraad”van de burgerlijke krachten aan de gezamenlijke strategie voor “Nieuwe Democratie” beoordeeld worden als “hun eigen schuld”, doordat ze zo de arbeidersklasse de socialistische revolutie doen ontketenen.

Aan de andere kant zou het “zover mogelijk doen voeren van de burgerlijke democratische revolutie” (die de Nieuwe Democratie uiteindelijk is) het rechtgeaarde consequente partners in het eenheidsfront doen overgaan naar het klassenstandpunt van het proletariaat, zoals de boeren die zich organiseren in coöperatieven en daarna de communes ontwikkelen, waardoor ze van een “mogelijke ontwikkeling naar kapitalisten”, overgaan naar “als werkers deel gaan uitmaken van de werkende klasse”.

MAAR er bestond reeds lang – sinds de revolutie in 1949 –, een burgerlijke opvatting in de CCP (bij een aantal kaders) die de revolutie als volledig voltrokken zag in de Nieuwe Democratie.

Deze partijkaders met deze burgerlijke wereldopvatting (zoals bijvoorbeeld Liu Chao-chi ….) pleitten TOEN reeds voor het “consolideren” van nieuw-democratische revolutie…

Deze burgerlijke lijn won het pleit op de Derde Plenaire Zitting van het 11de CC
….

De “Nieuwe Democratie” vormt voor de CCP NA 1978, dan het “eindpunt” in tegenstelling tot de CCP VOOR 1978.

En zo
stelt de Resolutie van de 6e zitting van het 11 de CC:

De overwinning in de nieuw-democratische revolutie werd behaald door lange jaren van strijd en opoffering door talloze martelaren, partijleden en mensen van alle nationaliteiten.(…) We hebben de grote eenheid van de arbeiders, boeren, intellectuelen en mensen van andere lagen bereikt en geconsolideerd en we hebben het brede eenheidsfront dat wordt geleid door de Chinese Communistische Partij in volledige samenwerking met de patriottische democratische partijen en de volks-organisaties, versterkt en uitgebreid, en omvat alle socialistische werkende mensen en alle patriotten die het socialisme steunen en patriotten die staan ​​voor de eenwording van het moederland, inclusief onze landgenoten in Taiwan, Xianggang (Hong Kong) en Aomen (Macao) en Chinese burgers in het buitenland.

De tekst Over Nieuw Democratie dateert van januari 1940.
De tekst van bijvoorbeeld Bestaande Problemen van Tactiek in het Anti-Japans Eenheidsfront, dateert van maart 1940…

Het zijn deze datums die de dogmatische (zogezegd “maoistische”) krachten buiten China, soms VERGETEN, het zijn de burgerlijke revisionistische krachten, die IN de CCP, die er over ZWIJGEN.
De “consolidatie” en het zien van “fouten” in verband ontwikkelen van klassenstrijd en de “fouten” inzake “steeds verdergaan in de ontwikkeling van coöperatieven en de uitbouw van Communes” moeten zo gezien worden als het stellen van de “Nieuwe Democratie” als eindpunt.

De “productiefactoren doen overeenkomen met de productieverhoudingen” houdt dan in:

Behoud (of terugkeren naar) kapitalistische productieverhoudingen in de landbouw waarbij de productiviteitsverhoging kan doorgevoerd worden, doordat “technologie en wetenschap” bereikbaar zijn voor de rijkere boeren, ook al gaat die gepaard met de “uitstoot” van armere boeren voor wie die “technologie en wetenschap” onbereikbaar zijn.

Sinds de Derde Zitting van het 11de CC is het revisionisme in de CCP de dominante ideologische en politieke lijn geworden, waaraan alle partijleden zich dienen te houden, op straffe van sanctie of uitsluiting.
De CCP is zo het bastion geworden van de burgerij en de burgerlijke staatsmacht die de uitbouw van de dictatuur van het proletariaat heeft kunnen “ontmantelen”. Hoe dat mogelijk is geweest is nog onderwerp van verdere studie.

Het herstellen en het doen versterken van de kapitalistische productieverhoudingen heeft het mogelijk gemaakt om van China een kapitalistische/imperialistische macht te maken, die haar plaats in de globale kapitalistische/imperialistische wereld heeft weten te veroveren.

En nu even een inleiding…..

Bij het ontwikkelen van revisionisme op basis van een dogmatisme gebruik van citaten uit, en parafrases van teksten van Marx, Engels en Lenin, is er het specifiek gebruik van een citaat van Marx uit de “inleiding van Bijdrage tot kritiek op de politieke economie”. In dit 5e deel over het revisionisme dat de CCP vanaf de Derde Zitting van het 11e CC ontwikkelde, wil ik in een inleiding even aanhalen hoe de PVDA een gelijkaardig revisionisme ontwikkelde.

Zo schrijf ik in 26-08-2020 De PVDA spreekt (in “Socialisme 2.0”) van “PARADIGMA-WISSEL”, ik noem het eerder “REVISIONISME” ….

In 1859 schreef Marx zijn studie “Bijdrage tot de kritiek op de politieke economie”. In het Voorwoord van dit boek staat een citaat van Marx dat vaak door zogenaamde marxisten en/of communisten “op zich” (dus getild UIT zijn context – die ik verderop zal geven) gebruikt wordt als “het historisch materialisme” waarmee de “actuele kapitalistische maatschappij wordt geanalyseerd en haar ontwikkeling en de ‘overgang’ naar socialisme”. Volgens mij is dit een BEWUSTE ontwikkeling van DOGMATISME, en is hier sprake van REVISIONISME.
Welnu, dit revisionisme past de PVDA toe met hun “visie”/”analyse” van “
Socialisme 2.0”( zie als hoofdstuk in document 9e congres )

En het volgende was, volgens mij, het doel van dit revisionisme:

De REDEN van het revisionisme van de PVDA, blijkt nu: Ze wil niet spreken over de revolutionaire rol van de werkersklasse
De reden waarom de PVDA Marx bewust bepaalde passages NIET citeert uit Kritiek op het programma van Gotha, is dezelfde als waarom de PVDA NIET citeert (of parafraseert) uit het Manifest van de Communistische Partij, en zich baseert op het parafraseren van UITGEZOCHTE passages/citaten van Marx.
Het is duidelijk, dat dit is omdat de PVDA niet (meer) over de rol van de KLASSENstrijd wil spreken, de OBJECTIEVE belangen van de werkersklasse en haar REVOLUTIONAIRE rol,… het voordeel van een parafrase van het citaat van Marx uit Voorwoord uit Bijdrage tot kritiek van de politieke economie, is dat de woorden “Klassen” en “Klassenstrijd” er niet in voorkomen. De “context” die bij dit citaat wordt gecreeërd is dat Marx hier zou de essentie geven van wat “toepassing van historisch materialisme” is. Maar dit is misleiding en bedrog, dit is “revisionisme”! Dit toon ik aan verderop ….

Het wetenschappelijk socialisme, het historisch materialisme is geen “nieuw paradigma”. Het wetenschappelijk socialisme maakt een eind aan alle paradigma’s en paradigma-wissels!

Dan nu Deel 5:

In verband met een algemeen geval van dogmatisme: “over productiekrachten en productieverhoudingen

Uiteindelijk blijkt de lijn uit de Resolutie van de 6e Zitting van het 11e CC:

De hervorming en verbetering van de socialistische productieverhoudingen moet in overeenstemming zijn met het niveau van de productiekrachten en bevorderlijk zijn voor de uitbreiding van de productie. De staatseconomie en de collectieve economie zijn de basisvormen van de Chinese economie. De individuele economie van de werkende mensen is binnen bepaalde voorgeschreven grenzen een noodzakelijke aanvulling op de publieke economie. Het is noodzakelijk om specifieke beheers- en distributiesystemen op te zetten die geschikt zijn voor de verschillende sectoren van de economie. Het is nodig om planeconomie te hebben en tegelijkertijd invulling te geven aan de aanvullende, regulerende rol van de markt op basis van publiek eigendom. We moeten ernaar streven de productie en de handel van waren op socialistische basis te bevorderen. Er is geen rigide patroon voor de ontwikkeling van de socialistische productieverhoudingen. In elke fase is het onze taak om die specifieke vormen van productieverhoudingen te creëren die overeenkomen met de behoeften van de groeiende productiekrachten en hun voortdurende vooruitgang te vergemakkelijken.

In “China’s socialist economy “ wordt dit “verantwoord” door te verwijzen naar wat Marx zou gezegd hebben hierover:

Wanneer Marx sprak over de tegenstelling tussen de productieverhoudingen en de productiekrachten, verwees hij vaak naar gevallen waarin de productieverhoudingen achterbleven bij de eisen van de groeiende productiekrachten. Dat kwam omdat hij voornamelijk het kapitalistische systeem analyseerde dat een obstakel was geworden voor de ontwikkeling van productiekrachten. Maar hij wees er ook in duidelijke bewoordingen op:
Een sociale orde vergaat nooit voordat alle productiekrachten waarvoor ze in grote lijnen toereikend is, zijn ontwikkeld, en nieuwe superieure productieverhoudingen vervangen nooit de oudere voordat de materiële voorwaarden voor hun bestaan ​​in de schoot van de oude samenleving zijn gerijpt. De mensheid stelt zichzelf dus onvermijdelijk alleen taken op die zij kan oplossen, aangezien nader onderzoek altijd zal uitwijzen dat de taak zelf alleen ontstaat wanneer de materiële voorwaarden voor de oplossing ervan al aanwezig zijn of tenminste in het proces van vorming.1

Het volledige citaat uit de tekst van Marx waar men naar verwijst is als volgt:

In de maatschappelijke productie van hun leven treden de mensen in bepaalde, noodzakelijke van hun wil onafhankelijke verhoudingen, productieverhoudingen; deze productieverhoudingen beantwoorden aan een bepaald ontwikkelingsniveau van hun materiële productiekrachten. Het geheel van deze productieverhoudingen vormt de economische structuur van de maatschappij, de materiële basis waarop zich een juridische en politieke bovenbouw verheft en waaraan specifieke maatschappelijke vormen van bewustzijn beantwoorden. De wijze waarop het materiële leven wordt geproduceerd, is voorwaarde voor het sociale, politieke en geestelijke levensproces in het algemeen. Het is niet het bewustzijn van de mensen dat hun zijn, maar omgekeerd hun maatschappelijk zijn dat hun bewustzijn bepaalt. Op een bepaalde trap van hun ontwikkeling raken de materiële productiekrachten van de maatschappij in tegenspraak met de bestaande productieverhoudingen, of, wat slechts een juridische uitdrukking voor hetzelfde is, met de eigendomsverhoudingen, waarin zij zich tot dusver hadden bewogen. Van vormen waarin de productiekrachten tot ontwikkeling kwamen, slaan deze verhoudingen om in ketenen daarvan. Dan breekt een tijdperk van sociale revolutie aan. Met de verandering van de economische grondslag wentelt zich — langzaam of snel — de gehele reusachtige bovenbouw om. Wanneer men dergelijke omwentelingen onderzoekt, moet men altijd onderscheid maken tussen de materiële omwenteling in de economische voorwaarden van de productie, die natuurwetenschappelijk exact kan worden vastgesteld, en de juridische, politieke, godsdienstige, artistieke of filosofische, kortom ideologische vormen, waarin de mensen zich van dit conflict bewust worden en het uitvechten. Zomin als men een individu beoordeelt naar wat het van zichzelf vindt, zomin kan men een dergelijk tijdperk van omwenteling beoordelen vanuit zijn eigen bewustzijn; men moet veeleer dit bewustzijn verklaren uit de tegenspraken van het materiële leven, uit het bestaande conflict tussen maatschappelijke productiekrachten en productieverhoudingen. Een maatschappijformatie gaat nooit onder, voordat alle productiekrachten tot ontwikkeling gebracht zijn die zij kan omvatten, en nieuwe, hogere productieverhoudingen treden nooit in de plaats, voordat de materiële bestaansvoorwaarden ervoor in de schoot van de oude maatschappij zelf zijn uitgebroed. Daarom stelt de mensheid zich altijd slechts taken, die zij kan volbrengen. Want bij nader toezien zal steeds blijken, dat de taak zelf eerst opkomt, waar de materiële voorwaarden voor haar volbrenging reeds aanwezig zijn of althans in staat van wording verkeren.

Het gebruik van dit citaat, om een te volgen politieke lijn in de opbouw van het socialisme te verantwoorden, is een vorm van dogmatisme. Een BEWUST toepassen van dogmatisme is … revisionisme. Als men dan nog overgaat tot een parafrasering van Marx – zoals de CCP doet in haar Resolutie ven de 6de zitting van het 11de CC dan is dat dogmatisme in het kwadraat. De CCP gebruikt dit dogmatisme BEWUST om de partij de politiek van “hervorming en opening” op te leggen, gebruikmakend van een heersend gebrek aan kennis van Marx en de toepassing van het marxisme. Zo wordt dit dogmatisme ….. revisionisme.
Er is sprake van dogmatisme in de gebruik van dit citaat van Marx omdat het UIT ZIJN CONTEXT WORDT GELICHT, om het zo als een te gebruiken richtlijn van Marx voor te stellen, een richtlijn als het ware door Marx zelf opgesteld.

WAT is de context van dit citaat?

Dit citaat komt uit de “Inleiding van ‘Bijdrage tot de Kritiek op de Politieke Economie’2 waarin Marx schrijft over wat het boek “Bijdrage tot de Kritiek op de Politieke Economie” gaat:

Ik onderzoek het systeem van de burgerlijke economie in deze volgorde: kapitaal, grondeigendom, loonarbeid; staat, buitenlandse handel, wereldmarkt. Onder de eerste drie rubrieken onderzoek ik de economische levensvoorwaarden van de drie grote klassen, waarin de moderne burgerlijke maatschappij uiteenvalt; de samenhang tussen de drie andere rubrieken springt in het oog. Het eerste deel van het eerste boek, dat over het kapitaal handelt, bestaat uit de volgende hoofdstukken: 1. de waar; 2. het geld of de eenvoudige circulatie; 3. het kapitaal in het algemeen. De eerste twee hoofdstukken vormen de inhoud van het onderhavige deel. Het totale materiaal ligt voor mij in de vorm van monografieën, die ik met grote tussenpozen ter verheldering van eigen inzicht en niet met het oog op publicatie op papier gezet heb, en waarvan de systematische uitwerking volgens het aangegeven schema zal afhangen van uiterlijke omstandigheden.
Een algemene inleiding, die ik op papier gezet had, laat ik echter achterwege omdat mij bij nadere overweging elk vooruitlopen op resultaten die nog bewezen moeten worden storend lijkt, en de lezer die mij wil volgen de bereidheid moet hebben van het afzonderlijke naar het algemene op te stijgen. Enkele aanduidingen daarentegen over het verloop van mijn eigen politiek-economische studies lijken mij hier op hun plaats.

En zo legt hij uit:

Het eerste werk dat ik ondernam, om de twijfels op te lossen die mij bestormden, was een kritische herziening van Hegels Rechtsfilosofie; de Inleiding daartoe verscheen in de in 1844 in Parijs gepubliceerde ‘Deutsch-Französische Jahrbücher3. Mijn onderzoek leidde tot de conclusie, dat rechtsverhoudingen evenals staatsvormen noch uit zichzelf begrepen kunnen worden noch uit de zogenaamde universele ontwikkeling van de menselijke geest, maar dat zij veeleer wortelen in de materiële levensverhoudingen, die Hegel in navolging van de Engelsen en Fransen uit de achttiende eeuw, in hun geheel samenvat onder de term ‘burgerlijke maatschappij’; dat de anatomie van de burgerlijke maatschappij echter gezocht dient te worden in de politieke economie. De studie van deze wetenschap, die ik in Parijs begon, zette ik voort te Brussel, waarheen ik uitgeweken was tengevolge van een uitwijzingsbevel van de heer Guizot. Het algemene resultaat waartoe ik kwam en dat mij, nadat het eenmaal was verkregen, tot leidraad diende bij mijn studies, kan kort worden geformuleerd als volgt: …..

EN DAN VOLGT DE TEKST DIE ALTIJD GEBRUIKT WORDT OM TE CITEREN OF OM NOG UIT TE CITEREN … of om te PARAFRAZEREN.

Maar NA het stuk tekst dat altijd geciteerd wordt, gaan Marx nog verder:

De burgerlijke productieverhoudingen zijn de laatste antagonistische vorm van het maatschappelijke productieproces; antagonistisch niet in de zin van individueel antagonisme, maar van een antagonisme dat voortkomt uit de maatschappelijke levensvoorwaarden van de individuen. Maar de productiekrachten die in de schoot van de burgerlijke maatschappij tot ontwikkeling komen, scheppen tegelijk de materiële voorwaarden om dit antagonisme op te lossen. Met deze maatschappijformatie eindigt daarom de voorgeschiedenis van de menselijke maatschappij.
Friedrich Engels, met wie ik (...) een voortdurende uitwisseling van ideeën onderhield, was langs andere weg (vergelijk zijn Toestand van de arbeidende klasse in Engeland) tot hetzelfde resultaat gekomen als ik, en toen hij zich, voorjaar 1845, eveneens in Brussel vestigde besloten wij de tegenstelling die er tussen onze zienswijze en de ideologische denkwijze van de Duitse filosofie bestond, gemeenschappelijk uit te werken, (….) Dit voornemen werd in de vorm van een kritiek van de nahegeliaanse filosofie verwezenlijkt. (...) veranderde omstandigheden de publicatie verhinderden. (...) omdat wij ons hoofddoel, verheldering van eigen inzicht, hadden bereikt. Van de verspreide werken, waarin wij in die tijd onze opvattingen over verschillende kwesties aan het publiek voorlegden, noem ik slechts het door Engels en mij gezamenlijk geschreven Communistisch Manifest en een door mij gepubliceerd Discours sur le libre échange. De beslissende punten van onze denkwijze werden voor het eerst wetenschappelijk, zij het ook slechts in polemische vorm, aangegeven in mijn in 1847 gepubliceerde en tegen Proudhon gerichte geschrift, Armoede van de filosofie.(…) ….mijn economische studies, die ik pas in 1850 in Londen kon hervatten. De ontzaglijke hoeveelheid materiaal met betrekking tot de geschiedenis van de politieke economie die in het British Museum ligt opgeslagen, het gunstige standpunt dat Londen biedt voor de observatie van de burgerlijke maatschappij, en, tenslotte, het nieuwe ontwikkelingsstadium, waarin deze laatste met de ontdekking van het Californische en Australische goud leek in te treden, deden mij besluiten weer geheel van voren af aan te beginnen en het nieuwe materiaal kritisch door te werken. (…)
Deze schets van het verloop van mijn studies op het gebied van de politieke economie wil slechts aantonen, dat mijn opvattingen, hoe men daarover ook oordelen mag en hoe weinig zij ook stroken met de hen door belangen ingegeven vooroordelen van de heersende klassen, het resultaat zijn van gewetensvol en langdurig onderzoek.

Dit “resultaat van gewetensvol en langdurig onderzoek” zou uiteindelijk (NA de voorstudie in “Bijdrage tot Kritiek op de Politieke Economie”) … Het Kapitaal zijn.
Zijn studie die hij deed op basis van de inzichten verwoord in de INLEIDING van “Bijdrage tot Kritiek op de Politieke Economie”, leidden tot de formulering van wat dit CONCREET betekende voor de burgerlijke maatschappij. Het is opvallend dat DEZE tekst (zie hieronder) uit Het Kapitaal niet gebruikt wordt om uit te citeren in plaats van de INLEIDING van “Bijdrage tot Kritiek op de Politieke Economie

In de laatste tekst (waarin Marx het zoals gezegd slechts had over een ALGEMEEN INZICHT waartoe hij was gekomen) wordt Marx geciteerd op basis van een ALGEMENE formulering van “productiekrachten en productieverhoudingen
Door dit citaat, en dan nog uit een INLEIDING, te gebruiken, LIJKT het of “productiekrachten” iets is dat ALTIJD hetzelfde is, ongeacht in welke maatschappijvorm, en dat Marx ook dat ook zo lijkt te bevestigen.

Maar door die HELE “Inleiding” te lezen, komt men te weten dat Marx slechts een ALGEMENE SAMENVATTING formuleerde om duidelijk te maken tot welk inzicht hij was gekomen, een inzicht dat hem uiteindelijk het BOEK “Bijdrage tot de kritiek op de politieke economie” deed schrijven.

In het BOEK “Bijdrage tot de kritiek op de politieke economie” en later in Het Kapitaal leidde dit INZICHT dan tot het maken van de analyse van de BURGERLIJKE maatschappij, door het productiesysteem te analyseren WAAROP die burgerlijke maatschappij was gebaseerd: het kapitalisme.

Deze analyse bracht hem nu tot een CONCRETE formulering van “productiekrachten” en “productieverhoudingen” en hoe de “productiekrachten”, de “productieverhoudingen” moeten BREKEN, omdat die hun ontwikkeling remt en tegenhoudt, hier in Het Kapitaal4:

Waarop komt de oorspronkelijke accumulatie van het kapitaal, dat wil zeggen de historische oorsprong van het kapitaal, neer? Voor zover de accumulatie niet de directe verandering van slaven en lijfeigenen in loonarbeiders, dus een zuivere vormverandering is, betekent zij slechts de onteigening van de rechtstreekse producent, dat wil zeggen de opheffing van het op eigen arbeid berustende particuliere eigendom.
Het particuliere bezit, als tegenstelling tot maatschappelijk, collectief bezit, bestaat slechts daar, waar de arbeidsmiddelen en de uiterlijke voorwaarden van de arbeid aan particulieren toebehoren. Naar gelang echter deze particulieren arbeiders of niet-arbeiders zijn, heeft ook het particuliere bezit een ander karakter. Het oneindig aantal schakeringen, die zich op het eerste gezicht aan ons voordoen, weerspiegelt slechts de overgangssituaties tussen deze beide uitersten.
Het particuliere bezit van de arbeider van zijn productiemiddelen vormt de basis van het kleinbedrijf en het kleinbedrijf is een noodzakelijke voorwaarde voor de ontwikkeling van de maatschappelijke productie en voor de ontplooiing van de vrije persoonlijkheid van de arbeider zelf.

Zeker bestaat deze productiewijze ook binnen het kader van de slavernij, lijfeigenschap en andere verhoudingen van afhankelijkheid, maar zij komt slechts tot bloei, ontvouwt alleen maar haar totale energie, verovert pas de bij haar passende klassieke vorm, indien de arbeiders de particuliere bezitters zijn van de door hen zelf gehandhaafde arbeidsvoorwaarden, wanneer de boer de eigenaar is van de akker die hij bewerkt en de ambachtsman de eigenaar is van het instrument dat hij als een virtuoos bespeelt.
Deze productiewijze veronderstelt versnippering van de grond en van de andere productiemiddelen. Zoals de concentratie van de productiemiddelen, sluit zij ook de coöperatie, de arbeidsverdeling binnen hetzelfde productieproces, de maatschappelijke beheersing en regeling van de natuur en de vrije ontwikkeling van de maatschappelijke productiekrachten uit. Zij is slechts verenigbaar met de nauwe, van nature gegeven grenzen van de productie en van de gemeenschap. Haar te willen vereeuwigen komt, zoals Pecqueur terecht zegt, neer op ‘het voorschrijven van de algemene middelmatigheid’. In een bepaalde fase van de ontwikkeling brengt deze productiewijze zelf de materiële middelen voor haar eigen vernietiging voort. Vanaf dit moment komen krachten en hartstochten in de schoot der gemeenschap in beweging, die zich door haar geketend voelen. Zij moet vernietigd worden en zij wordt vernietigd. Haar vernietiging, de omzetting van individuele en versnipperde productiemiddelen in maatschappelijk geconcentreerde productiemiddelen, dus van het dwergachtige bezit van velen in het reusachtige bezit van weinigen, dus de onteigening van de grote volksmassa van hun grond, van hun bestaansmiddelen en hun arbeidsinstrumenten, deze vreselijke en moeilijke onteigening van de volksmassa vormt de voorgeschiedenis van het kapitaal. Deze onteigening omvat een reeks gewelddadige methoden, waarvan wij slechts de meest belangrijke als methoden der oorspronkelijke accumulatie van het kapitaal de revue lieten passeren. Deze onteigening van de directe producenten wordt met een niets ontziend vandalisme en onder druk van de schandelijkste, smerigste, kleinste en gemeenste hartstochten voltooid. Het door eigen arbeid verworven, om zo te zeggen op vergroeiing van de afzonderlijke, onafhankelijke arbeider met zijn arbeidsvoorwaarden gebaseerd persoonlijk eigendom, wordt verdrongen door het kapitalistische persoonlijke eigendom, dat berust op uitbuiting van vreemde, maar formeel vrije arbeid.5

Zodra dit omwentelingsproces de oude maatschappij naar diepte en omvang voldoende heeft ontwricht, zodra de arbeider proletariër is geworden en zijn arbeidsvoorwaarden zijn omgezet in kapitaal, zodra de kapitalistische productiewijze op eigen benen staat, krijgt de verdere vermaatschappelijking van de arbeid en de verdere omzetting van de grond en van de andere productie-middelen in maatschappelijk uitgebuite, dus gemeenschappelijke productiemiddelen en derhalve de verdere onteigening van de particuliere bezitters een nieuwe vorm. Wat nu nog moet worden onteigend is niet meer de arbeider die voor zichzelf werkt, maar de kapitalist die vele arbeiders uitbuit.

Deze onteigening voltrekt zich door het spel van de immanente wetten van de kapitalistische productie zelf, door de centralisatie van de kapitalen. Een enkele kapitalist vernietigt vele andere kapitalisten. Tegelijk met deze centralisatie of onteigening van vele kapitalisten door enkele kapitalisten komt de coöperatieve vorm van het arbeidsproces op steeds grotere schaal tot ontwikkeling, de bewust technische toepassing van de wetenschap, de systematische bebouwing van de grond, de verandering van de arbeidsmiddelen in arbeidsmiddelen die alleen gemeenschappelijk kunnen worden gebruikt, de besparing op alle productiemiddelen door hun gebruik als productiemiddelen van gecombineerde, maatschappelijke arbeid, het verstrikt raken van alle volkeren in het net van de wereldmarkt en daarmee het internationale karakter van het kapitalistische regime. Met het gestadig afnemend aantal kapitaalmagnaten, dat zich alle voordelen van dit omwentelingsproces toeeigent en deze monopoliseert, neemt de omvang van de ellende, de druk, de knechting, de ontaarding, de uitbuiting, maar ook de woede van de steeds groeiende en door het mechanisme van het kapitalistische proces zelf geschoolde, verenigde en georganiseerde arbeidersklasse toe. Het kapitaalmonopolie wordt een kluister van de productiewijze, die door en mét haar tot bloei is gekomen. De centralisatie van de productiemiddelen en de vermaatschappelijking van de arbeid bereiken een punt, waarop zij onverenigbaar worden met hun kapitalistisch omhulsel. Dit omhulsel wordt verbrijzeld. Het laatste uur van het kapitalistische privaatbezit heeft geslagen. De onteigenaars worden onteigend.

De uit de kapitalistische productiewijze voortvloeiende kapitalistische methode van toe-eigening, dus het kapitalistische particuliere bezit, is de eerste negatie van het individuele, op eigen arbeid gebaseerde persoonlijke eigendom. Maar de kapitalistische productie brengt met de onontkoombaarheid van een natuurproces haar eigen negatie voort. Het is de negatie van de negatie. Deze herstelt niet weer het particuliere eigendom, maar wel het individuele eigendom op basis van de verworvenheden van het kapitalistische tijdperk: de coöperatie en het gemeenschappelijk bezit van de grond en van de door de arbeid zelf geproduceerde productiemiddelen.
De verandering van het op eigen arbeid der individuen berustende, versnipperde persoonlijke eigendom in kapitalistische eigendom is natuurlijk een proces, dat veel langduriger, harder en moeilijker is dan de verandering van het in feite reeds op maatschappelijke productie gebaseerde kapitalistische eigendom in maatschappelijke eigendom. In het eerste geval ging het om de onteigening van de volksmassa door enkele usurpatoren, in het tweede geval gaat het om de onteigening van enkele usurpatoren door de volksmassa.6

OPMERKING: Het is opvallend dat zelfverklaarde “marxisten” en ook mensen die zich “communist” noemen, zich altijd baseren op het (ALGEMEEN) citaat van Marx in de “INLEIDING van ‘Bijdragen tot de kritiek op de politieke economie’”, maar nooit op een CONCREET citaat zoals hierboven uit Het Kapitaal...

Uit de keuze van het citaat van Marx (en daar dan nog een beperktere keuze te maken van citaat in “CONCLUSIE” van “China’s socialist economy”) wordt bewezen wat uiteindelijk de politiek van de CCP NA 1978 was:1. De collectivisering terugdraaien zodat de situatie zou ontstaan van “het kleinbedrijf”… waardoor “de productiekrachten” ( de boeren als producenten op hun kleinbedrijf) inderdaad “achterlijk” zijn gewordenHieruit volgt een ontwikkeling, een dynamiek die lijkt op wat Marx beschrijft in “Oorspronkelijke accumulatie” als de “onteigening van de producenten”en dus “de scheiding tussen de producenten en zijn productie-bedrijf”, in het China van na 1978 zijn dat de individuele stukken land en zijn “werkinstrumenten” ( “het kleinbedrijf”).2. Het doen ontwikkelen van kapitalistische productieverhoudingen waar de “uitgestoten boeren” hun “arbeidskracht kunnen verkopen”. Het doen ontwikkelen van kapitalistische productieverhoudingen is in feite “de productieverhoudingen aanpassen aan de niveau van de productiekrachten”.Maar uit de CONCRETE tekst uit Het Kapitaal blijkt ook wat NU de werkende klasse in China te doen staat:

Met het gestadig afnemend aantal kapitaalmagnaten, dat zich alle voordelen van dit omwentelingsproces toeeigent en deze monopoliseert, neemt de omvang van de ellende, de druk, de knechting, de ontaarding, de uitbuiting, maar ook de woede van de (...) arbeidersklasse toe. Het kapitaalmonopolie wordt een kluister van de productiewijze, die door en mét haar tot bloei is gekomen. De centralisatie van de productiemiddelen en de vermaatschappelijking van de arbeid bereiken een punt, waarop zij onverenigbaar worden met hun kapitalistisch omhulsel. Dit omhulsel wordt verbrijzeld. Het laatste uur van het kapitalistische privaatbezit heeft geslagen. De onteigenaars worden onteigend.”

Daar de kapitalistische productieverhoudingen, na 1978 opnieuw versterkt zijn geworden en alle opbouw van socialisme als eerste stadium van het communisme (waar alle “resten van de vorige maatschappij” worden opgeruimd), werd AFGEBOUWD en de dictatuur van het proletariaat werd vervangen door de dictatuur van de burgerij (dit was mogelijk doordat de burgerlijke lijn – de revisionistische lijn – het had gehaald in de CCP), … zal de werkende klasse in China zich opnieuw bewust moeten worden van hun historische revolutionaire rol en “de onteigenaars onteigenen”.

Nog enkele overwegingen

In de ontwikkeling van haar revolutionaire strategie zullen de communisten de lessen trekken uit de bestudering van de revolutie en opbouw van het socialisme van zowel in de Sovjet-Unie als in de Chinese Volksrepubliek. Het gaat ook om de lessen inzake herstel en opnieuw versterken en doen ontwikkelen van kapitalistische productieverhoudingen, de ontmanteling van de “dictatuur van het proletariaat” en de ontmanteling van de uitbouw van het socialisme als overgang naar het communisme.

Een belangrijke les die vooral te trekken is, volgens mij, is dat een belangrijk aspect van de “klassenstrijd onder het socialisme”, de strijd is tegen het revisionisme als burgerlijke lijn geformuleerd in marxistisch-klinkende frasen, die maar ontmaskerd kan worden door studie, analyse van de praktijk, een bewuste klassenpositie innemen en het overwinnen van een zeker dogmatisme die voortkomt uit en door gebrekkige studie.De strijd tegen de oorlog, tegen bezetting en tegen fascisme, doen overgaan in de strijd voor het socialisme, die zowel door de communistische partij van de SU als die van China gevoerd, is een voorbeeld voor de communistische partijen. Verschillende communistische partijen, hoewel de heroïsche rol die ze gespeeld hebben in het leiden van het georganiseerd en gewapend verzet tegen de fascistische bezetting. zullen een zelfkritisch bilan moeten maken indien zij juist daarin in gebreke zijn gebleven.

1 Karl Marx, Preface and Introduction to "A Contribution to the Critique of Political Kconomy". FLP. Beijing. 1976. p. 4.

2https://www.marxists.org/nederlands/marx-engels/1859/1859voorwoordbijdrage.htm, Karl Marx, Voorwoord tot de Bijdrage tot de kritiek op de politieke economie - Geschreven: augustus 1858 - januari 1859. Eerste publicatie: 1859, Franz Duncker, Berlijn. Copyright/Bron: Te elfder ure nr. 17, marxisme 3, het marxistisch wetenschapsbegrip, 1974, 21ste jaargang. Vertaling: Hugues C. Boekraad. Deze versie: De Griekse woorden zijn omgezet in ons alfabet. Transcriptie/HTML en contact: Adrien Verlee, voor het Marxists Internet Archive, december 2004

3De ‘Deutsch-Französische Jahrbücher’ werden onder redactie van Karl Marx en Arnold Ruge in Parijs in het Duits uitgegeven. Er is maar één dubbelnummer van verschenen (februari 1844), het bevatte Karl Marx’ ‘Zur Judenfrage’ en ‘Zur kritik der Hegelschen Rechtsphilosophie. Einleitung’ (zie ‘Over godsdienst, staat en het joodse vraagstuk’, Uitgeverij Pegagus, Amsterdam 1979), voorts van Friedrich Engels ‘Umrisse zu einer Kritik der Nationalökonomie’ en ‘Die Lage Englands. “Past and Present” by Thomas Carlisle. Londen 1843’. Deze artikelen markeren de overgang van Marx en Engels naar het materialisme en communisme. Dat het tijdschrift zijn verschijning staakte, kwam vooral door principiële meningsverschillen tussen Marx en de burgerlijke radikaal Ruge.

4Karl Marx in Het Kapitaal – Een kritische beschouwing van de economische politiek. Deel I. Het productieproces van het kapitaal Hoofdstuk 24. De zogenaamde oorspronkelijke accumulatie. In punt 7. Historische strekking van de kapitalistische accumulatie

5 ‘Wij bevinden ons in een situatie, die voor de samenleving geheel nieuw is. . . wij streven ernaar ieder soort eigendom te scheiden van iedere soort arbeid.’ Sismondi, Nouveaux principes de l’économie politique, Paris, 1827, deel II, p. 434.

6 ‘De vooruitgang van de industrie, waarvan de bourgeoisie de willoze en weerloze draagster is, brengt in plaats van de isolering van de arbeiders door de concurrentie hun revolutionaire vereniging door de associatie. Met de ontwikkeling van de grootindustrie wordt dus de basis, waarop de bourgeoisie produceert en zich de producten toeeigent, onder haar voeten weggetrokken. Vóór alles produceert zij dus haar eigen doodgravers. Haar ondergang en de overwinning van het proletariaat zijn dus even onvermijdelijk. . . Van alle klassen, die vandaag tegenover de bourgeoisie staan, is alleen het proletariaat een werkelijk revolutionaire klasse. De overige klassen teren weg en gaan met de grootindustrie ten onder, het proletariaat is haar meest kenmerkende product. . .

De middenstanden, de kleine industrieel, de kleine koopman, de handwerksman, de boer — zij allen bestrijden de bourgeoisie om hun bestaan als middenstand te vrijwaren voor ondergang. . . zij zijn reactionair, zij trachten het rad van de geschiedenis terug te draaien.’ Karl Marx en F. Engels, Manifest der kommunistischen Partei, London, 1847, pp. 9, 11.