11-03-2023

Les contradictions insolubles au sein du « gouvernement flamand » à propos du « plan azote » ne sont qu'un SYMPTÔME des intérêts de classe opposés entre la classe ouvrière et la bourgeoisie, que la société bourgeoise ne peut et ne veut résoudre.

 Je ne veux pas parler de l'incapacité du gouvernement flamand à cet égard. le « débat sur l'azote ». Il est clair pour moi que l'ensemble de la régionalisation et des réformes de l'État n'a JAMAIS eu l'intention de mener une politique plus proche du peuple (« propre », populairement identique).
Toute la régionalisation et la communautarisation ont été réalisées sur la base d'un mythe à la mode : « l'existence de deux peuples » en Belgique. Un "problème de langue" existant a été utilisé pour cela : dans le sud, un certain nombre de dialectes liés au français, qui sont progressivement passés à un certain nombre de dialectes dans le nord liés au néerlandais.

Il y avait donc un problème de langue…..mais l'exploitation capitaliste touchait TOUS les travailleurs, quelle que soit leur « langue maternelle ». Même sans pouvoir être « jugé » dans sa propre langue, la justice était et est toujours une justice de classe.

Faire du problème de la langue LE plus gros problème a été posé par un « mouvement flamand », qui était aussi antisyndical, anticommuniste et profasciste…. Le fait que des « gauches » et même les « communistes » aient parfois superposé cette « lutte des langues » à la lutte des classes n'y change rien.

Le problème de la langue est devenu, pour ainsi dire, un problème « culturel » : l'idéologie du seigneur et de la noblesse médiévale, l'idéologie catholique romaine, était du côté des « revendications flamandes ». Les libéraux « modernes » et souvent « libéraux » et plus tard aussi les sociaux-démocrates s'y sont opposés…

La première réforme de l'État ne visait en réalité qu'à résoudre ces "problèmes linguistiques"...

Reconnaître l'existence d'un problème « culturel » (en premier lieu, donc « linguistique ») conduit à l'hypothèse de « nations » essentiellement différentes les unes des autres.

En premier lieu, LA culture se fait culture « BOURGEOISE générale ».

Pour la culture ouvrière, il n'y a pas de « différence » entre une partie de la classe ouvrière vivant et travaillant (et exploitée) dans la partie plus francophone de la Belgique et l'autre partie dans la partie plus néerlandophone.

Mais cette différence présupposée entre par exemple « wallons » et « flamands » a été utilisée pour démanteler en fait la sécurité sociale qui appartient à TOUS les travailleurs en Belgique (quelle que soit leur langue ou leur origine) via la ou les réformes d'État suivantes, ainsi que tous les services publics.
Et cela s'est produit très subtilement. Et ce n'est pas par hasard, à partir de 1980, lorsque la grande croissance d'après-guerre partout dans les pays capitalistes (et donc aussi en Belgique) était définitivement terminée, et que l'objectif principal de tous les États, la compétitivité de cette partie de l'activité capitaliste à l'intérieur de leurs frontières respectives contre d'autres régions et pays du monde, augmentant ainsi le taux d'exploitation de la "propre" population active.

Ils ont commencé par attribuer des « pouvoirs »… dans les étapes suivantes, un certain « financement » était lié à cela.

La « lutte » pour les « pouvoirs » et les « dotations » associées masque le MANQUE de lutte contre l'austérité du « pot central ».

Le principe du financement selon la nécessité et le besoin ne fonctionne plus, car l'épargne est déjà réalisée avant le transfert des compétences et des sources de financement, et parce que l'épargne est centralisée sur « la cagnotte centrale » à partir de laquelle les cotisations sont versées.

L'octroi d'« indemnités » ou de « subventions » forfaitaires cache ou masque ces économies ou démolition.

Je vous expliquerai cela dans d'autres articles…..

Je ne veux pas parler du contenu du plan azote lui-même, « qui ne peut pas être mis en œuvre maintenant ».

Mais à propos de la colère actuelle des agriculteurs, et donc des problèmes de l'agriculture

Et soyons clairs : les paysans ont raison d'être en colère d'être blâmés pour quelque chose qui n'est certainement PAS et certainement pas JUSTE leur faute Et ils ont raison de dire avec fureur que les principaux coupables restent intacts.


Tout comme contre le plan Mansholt, les agriculteurs protestent désormais aussi contre les conséquences de la résolution du « problème de l'azote ». Dans les deux cas, il s'agit d'une colère contre une fermeture programmée de fermes.

Fin 1968, Mansholt présentait déjà le tristement célèbre mémorandum « Agriculture 1980 ». Elle doit devenir la base de la réforme de l'agriculture européenne. Mansholt veut mettre fin aux énormes excédents de production. Ces excédents, et leur dumping, non seulement coûtent énormément d'argent à la CEE, mais causent également de graves dommages à son image. Le commissaire nourrit également le noble espoir que son plan rendra la profession agricole beaucoup plus vivable. Fini le labeur inutile, les nombreux travaux dans les petites exploitations mixtes et peu mécanisées avec souvent seulement quelques vaches, cochons et animaux de basse-cour, avec des bâtiments vétustes et exigus. L'agriculture va se moderniser, l'agriculteur et sa famille auront de meilleurs revenus et découvriront les joies des loisirs et des vacances.

Du moins, le fermier qui est encore debout. Car Mansholt est convaincu que l'Europe compte beaucoup trop d'agriculteurs. Son plan prévoit que cinq millions des dix millions d'agriculteurs des six États membres de la CEE devront disparaître. Il n'y a plus de place pour les petits agriculteurs, l'avenir appartient aux grandes entreprises spécialisées. Les terres agricoles doivent également être drastiquement réduites. Environ cinq millions d'hectares doivent être reboisés ou accueillir des loisirs. Mansholt prescrit également que les prix devraient être réduits afin d'établir un équilibre entre la production et la consommation et d'alléger la charge du Fonds européen agricole.


Tout comme contre le plan Mansholt, les agriculteurs protestent désormais aussi contre les conséquences de la lutte contre le « problème de l'azote ». Dans les deux cas, il s'agit d'une colère contre une fermeture programmée de fermes.

Les agriculteurs ont l'impression de payer pour des choses qui ne sont pas de leur faute.

Et c'est bien le cas : la politique agricole européenne vise en fin de compte (comme TOUTES les politiques européennes) à accroître la compétitivité (et donc les possibilités de « croissance ») du « propre » grand capital européen. Et surtout (en ce qui concerne l'agriculture) en faveur des grandes entreprises qui sont connectées (et en profitent davantage du fait des économies d'échelle que les petites entreprises agricoles) au grand capital (les gros monopoles d'APPROVISIONNEMENT et/ou d'ACHAT)

C'est ce gros capital que les agriculteurs (en tant que "petite entreprise" - voir ci-dessous) déterminent le prix d'achat par la spéculation et la tarification en termes d'OFFRE (engrais, machines, technologie, assurance, financement, ...) et de SORTIE (achat de la production) . ,…) en pleine maîtrise.

Le prix souvent trop bas que reçoit l'agriculteur est disproportionné par rapport au prix que l'utilisateur doit payer pour le produit final transformé. Et c'est parce que les monopoles alimentaires confrontent les agriculteurs à un prix d'achat bas qu'ils ont encore des profits importants s'ils peuvent vendre un produit fini transformé (parfois) à un prix relativement bas. Mais là où les prix pour les agriculteurs restent bas, mais leurs COÛTS (au niveau des monopoles d'APPROVISIONNEMENT) augmentent, les prix pour le travailleur-consommateur dans les entrepôts des monopoles de la grande distribution augmentent également.

Les paysans devraient donc voir dans les travailleurs-consommateurs leurs alliés et le grand capital (et les institutions bourgeoises comme l'État, l'UE,…) comme leur(s) ennemi(s) commun(s).

Le secteur agricole fait partie du secteur de la production alimentaire. Elle est régie par des monopoles mondiaux de transformation des produits agricoles, de production de "produits finis" (produits alimentaires destinés à la vente au consommateur) et de distribution (comme les chaînes de supermarchés), qui mettent les produits alimentaires en vente pour le consommateur. Les fermes sont la production de "matières premières" pour les monopoles de la production alimentaire. J'ai déjà écrit à ce sujet dans "L'augmentation de la productivité et de l'échelle de l'agriculture" recommandée par la "politique agricole officielle" n'est PAS la solution au problème alimentaire mondial. Briser les rapports de production capitalistes... AUSSI dans le secteur agricole/alimentaire !
une article hélas encore seulement en néerlandais.
Le secteur agricole lui-même est dominé par « le petite entreprise ».

Une explication qui n'est pas une analyse complète du capitalisme (la lecture du Capital Volume 1 de Marx est recommandée pour cela) mais qui capture l'essence de ce qu'est la petite entreprise par rapport à la "grande" entreprise dans le système de production capitaliste.

Dans la petite entreprise, le producteur possède les moyens de production et tire un revenu de la vente de sa production.

Dans une exploitation (ordinaire), les producteurs ne possèdent pas les moyens de production et gagnent un revenu en vendant leur force de travail.

C'est le capitaliste, qui possède les moyens de production et gagne un revenu en vendant "sa" production (produite par les ouvriers, en tant que producteurs, mais appropriée par le capitaliste)
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Par exemple, une entreprise agricole en tant qu'entreprise de production est « détenue » par l'agriculteur en tant que producteur. L'agriculteur-producteur gagne un revenu (qui comprend une accumulation de capital pour l'investissement dans « son exploitation ») en vendant sa production.

Un monopole de production alimentaire tire son "revenu" (principalement une accumulation de capital) de la vente de sa production.

Les "vrais" producteurs sont les travailleurs qui travaillent sur les chaînes de production de ce monopole et tirent leurs revenus de la vente de leur force de travail. Ce revenu n'est pas lié à la vente de la production.


À propos de l'agriculteur en tant que « propriétaire » de sa (petite) entreprise

La « propriété » doit être confirmée à chaque fois par le paiement d'intérêts et d'acomptes sur des prêts ou des baux.

Le prix de vente de sa production détermine son revenu cette année-là. Une grande partie de ces revenus sert à amortir les investissements et les coûts de production antérieurs (engrais, aliments pour animaux, pulvérisateurs, etc...)

L'agriculteur n'a aucun contrôle sur le prix de son produit. Si le produit est là (récolté…) alors l'agriculteur DOIT vendre, au prix qui s'applique.

La tarification dépend de la production de l'entreprise la meilleure et la plus productive pour le produit en question, mais surtout de la spéculation et de la tarification par les monopoles alimentaires.

Le revenu n'est pas lié au travail de l'agriculteur. Les gens travaillent plus dur dans une ferme moins productive que dans une ferme moderne et productive, qui aura plus de revenus parce que plus de production peut être vendue.

Si la nature est favorable à l'agriculteur, sa production est plus élevée. Si alors aussi le prix (sur lequel l'agriculteur n'a aucun contrôle) est meilleur que la moyenne, on pourrait dire qu'il a un "profit". Mais il perd à nouveau ce profit si la production est décevante et se conjugue à un prix inférieur à la moyenne.

Paradoxal : sur une entreprise (ferme ou exploitation agricole) moins productive le produit a une valeur plus élevée (plus de temps de travail à passer par produit)
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Dans une entreprise (ferme ou exploitation agricole) de production moderne, un produit a moins de valeur (moins de temps de travail à passer par produit)

Ainsi, une entreprise moins productive a besoin d'un prix plus élevé (pour un produit) pour survivre qu'une entreprise productive moderne.

Comme les différentes entreprises (et agriculteurs) livrent conjointement une production totale, pour laquelle un prix unitaire est ensuite établi (voir ci-dessus), les entreprises sont obligées d'investir pour augmenter la productivité….

Mais d'un autre côté, il y a des entreprises (des fermes ou des exploitations agricoles) qui ne peuvent (plus) compter dessus, et sont « expropriées ». Ils font faillite, ou l'agriculteur abandonne son activité (il y a une "séparation entre le producteur et les moyens de production"….)


Le "problème de l'azote"...

L'agriculteur (et son entreprise) sont contraints par les lois capitalistes de l'économie marchande (pour survivre) à se spécialiser dans 1 ou quelques produits, et à tendre vers une productivité toujours plus élevée et à la plus grande échelle possible. Parce qu'à un certain prix par produit unitaire (ou par litre/par kg), la marge (probablement) minimale par unité additionnée peut encore signifier quelque chose de revenu. Un revenu dont une grande partie des investissements pour l'année prochaine et les paiements de frais et d'emprunts de l'année écoulée doivent être payés.

Ces lois du capitalisme lient l'agriculteur au gros capital pour l'achat mais aussi pour la livraison de la technologie….

Ainsi "surgissent" les problèmes de "sur-fertilisation", "d'érosion", de dépôt de dioxyde de soufre, d'ammoniac et d'oxydes d'azote…. et c'est contre les 2 derniers (ceux composés azotés) contre lesquels il y a maintenant des directives européennes…. Et sur la base duquel Zuhal Demir avait élaboré son plan azote originel… et qui pour d'ultimes raisons électorales (les agriculteurs forment une certaine base électorale) est aujourd'hui remis en cause par le CD&V.

Il est vrai qu'ils présentent un danger pour les réserves naturelles et une fermeture immédiate des fermes adjacentes supprimera immédiatement un certain dépôt d'azote, mais rien d'autre n'est fondamentalement résolu.


Dans le capitalisme, il n'y a pas de solutions, selon les besoins de la population (dont les agriculteurs font partie) aux problèmes de l'agriculture.

Le capitalisme ne pourra donc pas résoudre les problèmes de l'agriculture (dont le problème de l'azote n'est qu'un), et certainement pas tant que le secteur agricole sera « dominé » par « le petite entreprise »….

De plus, tous ces "problèmes" sont précisément une conséquence du mode de production capitaliste, dans lequel l'agriculture ne peut pas fonctionner différemment qu'elle ne le fait actuellement, tant que le capitalisme existe.

Et parce que l'agriculture est « piégée » dans le mode de production capitaliste, le paysan est pris dans les griffes du grand capital. Mais ce sont aussi TOUS les travailleurs…..

Résoudre les problèmes, mais aussi ceux du climat, des guerres, de la pauvreté (surtout dans ces endroits du monde où la plupart des matières premières sont « appropriées ») ne peut être résolu qu'APRÈS avoir « exproprié les expropriateurs », au moment où la classe ouvrière a brisé le pouvoir bourgeois (non seulement en termes de pouvoir réel mais aussi en termes d'idéologie, de mode de pensée et de vision du monde) et la production (en termes de développement de produits, de technologie de production, comme la réutilisation continue des matières premières , entre des mains collectives.


Le secteur de l'alimentation et des boissons dominé par des monopoles mondiaux qui acquièrent la quasi-totalité de leurs matières premières auprès de petites exploitations individuelles par la spéculation et la fixation des prix

Par exemple, il y a le secteur de l'alimentation (et des boissons). Elle est dominée par des multinationales voire des monopoles mondiaux dans l'alimentation, mais aussi dans la distribution (les grandes chaînes de magasins)

L'agriculture fait partie de ce secteur.

Aborder les problèmes de l'agriculture en fonction du bien-être collectif n'est donc pas possible si les « petites entreprises » continuent d'exister.

Essayer de résoudre la domination des petites entreprises individuelles par une certaine « collectivisation » (comme les coopératives)… n'est finalement pas vraiment possible sans révolution et destruction du capitalisme.

Le problème avec la collectivisation ou l'organisation en coopératives est l'IDÉOLOGIE dominante, et dans la société bourgeoise, c'est l'idéologie bourgeoise.

La collectivisation signifie que les paysans apportent tout aux coopératives, qu'ils renoncent à leur propriété individuelle, tout devient la propriété de l'ensemble. Et l'ensemble est géré par le collectif (dont l'ancien agriculteur individuel fait désormais aussi partie).

Cependant, un agriculteur qui peut contribuer beaucoup perd par rapport à un agriculteur (plus pauvre) qui peut contribuer moins. Ils deviennent tous les deux des travailleurs de la coopérative (gérée collectivement par tous les travailleurs de la coopérative).

L'agriculteur "plus riche" doit donc choisir CONSCIENTEMENT une sorte de "transfert" par rapport aux agriculteurs plus pauvres qui peuvent être plus positifs parce qu'ils s'améliorent.

Des accords doivent également être conclus. Le choix « libre » (individuel) disparaît.

Mais pourquoi un agriculteur "plus riche" le choisirait-il, il risque d'avoir individuellement moins de revenus au sein d'un tel "collectif" que lorsqu'il avait une ferme individuelle.... Et l'agriculteur le plus riche avait déjà un avantage concurrentiel sur les agriculteurs ayant moins de possibilités financières….

Deuxième point : une baisse fixe de la production à un prix assuré fixe... Au sein du capitalisme, c'est précisément un problème qui ne peut être résolu dans le système d'économie marchande, et aussi avec la prédominance des monopoles dans le secteur alimentaire dont l'agriculture est une partie. En tant qu'« entreprise », une coopérative reste soumise aux lois du capitalisme.

Troisième point : pour la production, la coopérative doit pouvoir « acquérir » des machines, de la technologie et des résultats de la recherche scientifique. Et le prix fixe garanti d'une production doit procurer à la coopérative des revenus suffisants pour pouvoir l'« acquérir ». Sous le capitalisme où la production de machines, de technologie, de recherche scientifique est entre les mains des grandes entreprises, c'est un problème, « acquérir » signifie « avoir assez d'argent pour l'ACHETER.

Donc pour l'existence de la collectivisation dans l'agriculture "il faut aussi exproprier les expropriateurs" (donc tous les "propriétaires" des moyens de production, des moyens de production-distribution, de la technique de production doivent être "expropriés"), donc révolution avec l'installation du système socialiste économie planifiée (qui abolit progressivement l'existence d'une économie marchande).

On ne peut donc pas se passer du socialisme… comme transition vers le communisme


Une image de ce dernier, ce que cela peut signifier pour le secteur agricole

L'agriculture elle-même est donc dominée par les petites entreprises.

Expropriation dans le secteur de l'alimentation et des boissons, y compris :

expropriation des parties, établissements, divisions de production de ces multinationales et monopoles transfrontaliers à l'intérieur des frontières du pays.
Pour l'agriculture, cela signifie que les fermes et les terres sont «expropriées», mais immédiatement restituées avec le droit d'usage sans restriction
La « propriété » de la ferme et de la terre nécessaire pour celle-ci EST déjà un concept « relatif » sous le capitalisme.

CHAQUE année, ce « titre de propriété » doit pouvoir être confirmé par le remboursement d'un prêt, d'un crédit d'approvisionnement, du paiement d'un bail et d'un loyer et par l'exécution d'un contrat d'approvisionnement avec un monopole alimentaire ou de distribution.

Ainsi, "l'expropriation" par l'État socialiste (dictature du prolétariat) et sa restitution en droit d'usage illimité libèrent le paysan du stress de devoir constamment réaffirmer cette "propriété"
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En même temps, c'est stimulé (par conviction et prise de conscience) que les agriculteurs (et tous ceux qui vont travailler dans l'agriculture, comme les anciens agriculteurs en faillite…) s'organisent en coopératives.

Toutes les connaissances techniques et scientifiques EXISTENT déjà pour mener une agriculture durable.

Seule l'APPLICATION dans toute l'agriculture n'est pas possible sous le capitalisme.

L'application se heurte toujours aux limites de la petite entreprise et des rapports de production capitalistes.

En passant sous le socialisme à des fermes coopératives dans lesquelles les paysans travaillent comme travailleurs égaux et dans lesquels ils gèrent et organisent collectivement la production agricole à la ferme, et où la vente/l'achat de la production et la fourniture des outils nécessaires sont arrangés avec l'État ouvrier (dont ces agriculteurs, en tant que travailleurs, font maintenant AUSSI partie de) une agriculture durable et un approvisionnement alimentaire durable peuvent être réalisés.

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