Depuis
2017, le (alors) Parti
Communiste
de Wallonie et de Bruxelles
a eu des contacts, à travers les réunions
internationales des partis communistes et ouvriers,
avec un certain nombre de partis communistes, en particulier avec le
Parti Communiste Grec.
Ceci a déclenché une
dynamique dans ce qu’il
“restait”
du Parti
Communiste
de Belgique, à
savoir ramener idéologiquement et politiquement le Parti
Communiste
de Wallonie et de Bruxelles
à la conception originale
– c.a.d celui de
1921- du parti, qui
a pris l’exemple du
tout premier parti communiste, à savoir celui de l'Union soviétique.
Cette
dynamique a abouti au 36e Congrès du Parti Communiste
de Belgique (voici les documents du 36e congrès en français et en néerlandais)
À
un moment donné, un "regroupement"/tendance /fraction INTERNE de
quelques membres est apparu qui a remis en question cette dynamique.
Je ne donnerai pas plus d'explications ici. Cela ne peut être que
le résultat d'une communication officielle d'une représentation
officielle du PCB-CPB.
Mais
récemment, certains membres ont mis leurs noms sous une "déclaration" qui a fait sortir l'opposition INTERNE à
l’EXTÈRIEUR.
Je
ne suis pas le porte-parole officiel et le BP/CC n'a pas encore pris
position PUBLIQUEMENT à ce sujet, donc je ne vais pas en faire une
analyse générale et ne pas prendre une position globale sur cette
"déclaration" de ce "fraction".
Donc
en fait, ces “fractionnistes” EUX-MÊMES
ont désormais ouvertement donné leur nom (en signant cette
“déclaration”): M. Bergen, J. Fagard, M. Denonville, M. Wydouw,
R. Halleux, P. Maaswinkel, M. Tondeur, G. Thomas, M. Gayet. REMARQUE:
Vladimir Caller n'est pas répertorié ici, .... car il a déjà
été expulsé du parti et n'a donc pas pu mettre son nom sur un
texte SOI-DISANT du PCB-CPB, bien sûr.
Je
voudrais aborder un point ici, où le “fraction” dans leur texte
soussigné prend position contre une position telle qu’elle
est officiellement déclarée dans le document du 36e Congrès.
Les
signataires/fraction veulent convoquer un nouveau Congrès du PCB-CPB
qui devrait (à nouveau) rejeter la position adoptée du 36e Congrès
sur la "dictature du prolétariat"
La
déclaration “fractioniste” dit:
Nous constatons que, sans la moindre analyse politique, les notions idéologiques de “dictature du prolétariat” ou de “classes contre classes” sont énoncées dans une phraséologie obsolète et sont considérées à tort comme une référence de la ligne politique actuelle du Parti, ceci en contradiction avec des congrès antérieurs. Si ces concepts ont toutes leurs places dans l’histoire de la pensée marxiste et du mouvement ouvrier organisé, nous considérons qu’au 21me siècle l’utilisation sans nuances des mots dictature, prolétariat, bourgeoisie etc. est une démarche irresponsable qui ne peut contribuer qu’à nous marginaliser.
Ce
que qui concerne “ la ligne
politique actuelle du Parti”,
dans
le document du 36e
congres il y a seulement une position concrète et clair sur “la
dictature du prolétariat”
(sur l’expression “classe
contre classe”
je vais formuler une analyse dans l’article suivante...)
Le
document du 36e
congrès dit:
Le
projet communiste implique aussi les points suivants :
• Il
n’y a pas de socialisme possible
sans la conquête du pouvoir politique par les travailleurs
(dictature du prolétariat) en
symbiose la plus complète possible avec le mouvement social
c’est-à-dire l’ensemble des travailleurs et autres composantes
sociales écartées de la vie active (chômeurs, minimexés,
immigrés, jeunes, pensionnés…)
• ...
La
première chose qu’on peut dire – avant de formuler une position
– est, que la formulation dans le texte de la “fraction”
est, au moins, très ambigu
1.
Qu'entend-on par “Si ce concept (je
laisse tomber le deuxième concept “classe
contre classe”,
aussi parce que ce concept en tant que tel n'apparaît pas dans le
document du 36e Congrès….)
ont toutes leurs places dans l’histoire de la pensée marxiste...”?
Est-ce un concept de lequel
le “fraction”
pense qu’il est
“daté”
et n'a plus de sens aujourd'hui? Et pourquoi ces
gens disent "pensée
marxiste"? Le marxisme n'est-il
pas une méthode scientifique à appliquer pour
faire une analyse de la société pour
ainsi développer
une stratégie pour la changer? … Ou pense-t-on que le marxisme
(“la pensée
marxiste”) doit être “révisé”
en termes de manière de formuler
… en termes concrets, donc, en ce qui
concerne le concept de “dictature
du prolétariat”?
2.
Puis on ne
dit PAS EXPLICITE
" qu’au
21-ième
siècle l’utilisation sans nuances du
concept
dictature du
prolétariat
est une démarche
irresponsable”
(bien que les auteurs du texte le pensent réellement!) ... Parce que
dire que l'on est “communiste” et/ou “marxiste” et rejeter
le concept
“dictature du prolétariat”
est assez difficile à défendre ….
Mais pour gagner la "compréhension"
parmi les gens qui sont sympathiques au communisme mais qui manquent
de connaissances (du marxisme, mais aussi de l'histoire de la
Révolution d'Octobre, par exemple ...), et pour
les gagner
pour leur ligne, on parle
de "l'utilisation sans
nuances des
mots ‘dictature’,
‘prolétariat’, ‘bourgeoisie’ etc…”
Parce que de manière populiste
(en formulant le mot “dictature” SANS précision supplémentaire),
on essaie de se faire comprendre auprès des
gens “de gauche” (qui ont
de la sympathie mais aucune connaissance du marxisme et du
communisme)
Mais
en fait - et cela ne peut être
remarqué que par des gens qui comprennent le marxisme - on
nie l'existence des CLASSES et le rôle de la lutte des classes et
les intérêts de classe objectifs de la classe ouvrière.
Parce que
“prolétariat”
et “bourgeoisie”
sont les dispositions des CLASSES opposées qui ont des intérêts
OPPOSÉS.
Ceci
est rendu très clair par leur "la
démarche irréponsable de
l'utilisation..." du concept
"classe contre classe".
Mais plus à ce sujet plus tard dans une
article suivante.
Ainsi,
en rejetant UNIQUEMENT "l’utilisation
du mot
‘dictature’
", il ne faut plus se demander pourquoi l'emploi du terme
"dictature du prolétariat"
est rejeté!
Ce
n'est que si l'on connaît le marxisme que l'on sait que la
disposition “dictature du
prolétariat” est une disposition
concrète et précise et contraste avec la “dictature
de la bourgeoisie” qui est censée
exister sous le capitalisme…. Et que “prolétariat”
et “bourgeoisie”
sont les définitions concrètes et exactes des classes opposées
sous le capitalisme.
Le
concept de “dictature du prolétariat” est précisément
l'essence dans l'analyse marxiste!
Les signataires du texte (c'est-à-dire de
la “fraction”) s'éloignent
en fait du marxisme!
Engels
dans l’introduction de “Guerre civil en France” de Marx:
En
réalité, l'État n'est rien d'autre qu'un appareil pour opprimer
une classe par un autre, et cela, tout autant dans la république
démocratique que dans la monarchie; le moins qu'on puisse en dire,
c'est qu'il est un mal dont hérite le prolétariat vainqueur dans la
lutte pour la domination de classe et dont, tout comme la Commune, il
ne pourra s'empêcher de rogner aussitôt au maximum les côtés les
plus nuisibles, jusqu'à ce qu'une génération grandie dans des
conditions sociales nouvelles et libres soit en état de se défaire
de tout ce bric-à-brac de l'État.
Le
philistin social-démocrate a été récemment saisi d'une terreur
salutaire en entendant prononcer le mot de dictature du prolétariat.
Eh bien, messieurs, voulez-vous savoir de quoi cette dictature a
l'air ? Regardez la Commune de Paris. C'était la dictature du
prolétariat.
Londres,
pour le 20e anniversaire de la Commune de Paris.
18
mars 1891.
Marx
ici cité en “État et révolution” de Lénine:
Mehring
a publié en 1907 dans la Neue Zeist (XXV, 2, 164) des extraits d'une
lettre de Marx à Weydemeyer, en date du 5 mars 1852. Cette lettre
renferme entre autres la remarquable observation que voici :
"...
en ce qui me concerne, ce n'est pas à moi que revient le mérite
d'avoir découvert ni l'existence des classes dans la société
moderne, ni leur lutte entre elles. Longtemps avant moi, des
historiens bourgeois avaient exposé l'évolution historique de cette
lutte des classes et des économistes bourgeois en avaient décrit
l'anatomie économique.
Ce
que j’ai apporté de nouveau, c'est de démontrer :
1.
Que l'existence des classes n'est liée qu'à des
phases historique déterminées du développement de la production
;
2.
Que la lutte des classes mène nécessairement à la
dictature du prolétariat ;
3.
Que cette dictature elle-même ne représente que la
transition à l'abolition de toutes les classes et à
une société sans classes…”
Dans
le Manifeste du Parti Communiste
on parle bien du contenu concrète politique de ce qu’on appelle
“dictature du prolétariat”, sans formuler le concept même (et
on décrit aussi quand le “dictature du prolétariat’ disparaîtra
– Lénine parle de “extinction” dans “État et révolution”
– quand les classes disparaîteront:
Nous
avons déjà vu plus haut que la première étape dans la révolution
ouvrière est la constitution du prolétariat en classe dominante, la
conquête de la démocratie.
Le
prolétariat se servira de sa suprématie politique pour arracher
petit à petit tout le capital à la bourgeoisie, pour centraliser
tous les instruments de production entre les mains de l'Etat,
c'est-à-dire du prolétariat organisé en classe dominante, et pour
augmenter au plus vite la quantité des forces productives
Cela
ne pourra naturellement se faire, au début, que par une violation
despotique du droit de propriété et du régime bourgeois de
production, c'est-à-dire par des mesures qui, économiquement,
paraissent insuffisantes et insoutenables, mais qui, au cours du
mouvement, se dépassent elles-mêmes et sont indispensables comme
moyen de bouleverser le mode de production tout entier.
(...)
Les
antagonismes des classes une fois disparus dans le cours du
développement, toute la production étant concentrée dans les mains
des individus associés, alors le pouvoir public perd son caractère
politique. Le pouvoir politique, à proprement parler, est le pouvoir
organisé d'une classe pour l'oppression d'une autre. Si le
prolétariat, dans sa lutte contre la bourgeoisie, se constitue
forcément en classe, s'il s'érige par une révolution en classe
dominante et, comme classe dominante, détruit par la violence
l'ancien régime de production, il détruit, en même temps que ce
régime de production, les conditions de l'antagonisme des classes,
il détruit les classes en général et, par là même, sa propre
domination comme classe.
A
la place de l'ancienne société bourgeoise, avec ses classes et ses
antagonismes de classes, surgit une association où le libre
développement de chacun est la condition du libre développement de
tous.
Mais
c’est remarquable que dans le livre “Guerre civil en France”,
Marx n’utilise pas cette formulation. Il ne parle pas de “dictature
du prolétariat” mais de “gouvernement de la classe
ouvrière”.(ils ont touts les deux le même signification,
naturellement...)
La
multiplicité des interprétations auxquelles la Commune
a été soumise, et la multiplicité des intérêts qu'elle a
exprimés montrent que c'était une forme politique tout à fait
susceptible d'expansion, tandis que toutes les formes antérieures de
gouvernement avaient été essentiellement répressives. Son
véritable secret, le voici : c'était essentiellement un
gouvernement de la classe ouvrière, le
résultat de la lutte de la classe des producteurs contre la classe
des appropriateurs, la forme politique enfin trouvée qui permettait
de réaliser l'émancipation économique du travail 1.
Sans
cette dernière condition, la Constitution communale eût été une
impossibilité et un leurre. La domination politique du
producteur ne peut coexister avec la pérennisation
de son esclavage social. La Commune devait donc servir de levier pour
renverser les bases économiques sur
lesquelles se fonde l'existence des classes, donc, la domination de
classe. Une fois le travail émancipé, tout homme devient un
travailleur, et le travail productif cesse d'être l'attribut
d'une classe.
C'est
une chose étrange. Malgré tous les discours grandiloquents, et
toute l'immense littérature des soixante dernières années sur
l'émancipation des travailleurs, les ouvriers n'ont pas plutôt
pris, où que ce soit, leur propre cause en main, que, sur-le-champ,
on entend retentir toute la phraséologie apologétique des
porte-parole de la société actuelle avec ses deux pôles, capital
et esclavage salarié (le propriétaire foncier n'est plus que le
commanditaire du capitaliste), comme si la société capitaliste
était encore dans son plus pur état d'innocence virginale, sans
qu'aient été encore développées toutes ses contradictions, sans
qu'aient été encore dévoilés tous ses mensonges, sans qu'ait été
encore mise à nu son infâme réalité. La Commune, s'exclament-ils,
entend abolir la propriété, base de toute civilisation. Oui,
messieurs, la Commune entendait abolir cette propriété de
classe, qui fait du travail du grand nombre la richesse de
quelques-uns. Elle visait à l'expropriation des expropriateurs.
Elle voulait faire de la propriété individuelle une réalité, en
transformant les moyens de production, la terre et le capital,
aujourd'hui essentiellement moyens d'asservissement et d'exploitation
du travail, en simples instruments d'un travail libre et associé.
Mais c'est du communisme, c'est l' « impossible» communisme ! Eh
quoi, ceux des membres des classes dominantes qui sont assez
intelligents pour comprendre l'impossibilité de perpétuer le
système actuel - et ils sont nombreux - sont devenus les apôtres
importuns et bruyants de la production coopérative. Mais si la
production coopérative ne doit pas rester un leurre et une duperie;
si elle doit évincer le système capitaliste; si l'ensemble
des associations coopératives doit régler la production nationale
selon un plan commun, la prenant ainsi sous son propre contrôle et
mettant fin à l'anarchie constante et aux convulsions périodiques
qui sont le destin inéluctable de la production capitaliste, que
serait-ce, messieurs, sinon du communisme, du très « possible »
communisme ?2
Il
est donc clair que le texte de la "fraction" prend position
contre ce qu'est le CONTENU de la "dictature du prolétariat", en ce qu'il dit: "L'utilisation
de la
notion idéologique de “dictature
du prolétariat” est
considérée à tort comme une référence de la ligne politique
actuelle du Parti, ceci est
en
contradiction avec des congrès antérieurs.”
Cela
est vrai en ce que c'est de l'opportunisme (et en fait
du révisionnisme – une "révision"
de ce qu'on appelle la "pensée marxiste") que "les
congrès antèrieurs" ne la mentionnaient pas.
Comme
nous le voyons - après tout, cela est indiqué dans le document du 36e Congrès du PCB-CPB - c'est en effet une "référence
de la ligne politique actuelle" du Parti communiste de
Belgique. Mais est-ce que cela contredit les congrès antèrieurs?
Oui, mais c'est précisément une opportunisme
(une forme de révisionnisme,
à travers une application consciente d'une forme de dogmatisme,
comme nous le verrons), que les "congrès antérieurs"
n'ont pas fait de déclaration claire sur "la dictature du
prolétariat".
L'un
de ces «congrès antèrieurs» est le 8e congrès
en 2008 du PCW-B.
J'en
parlerai dans un prochain article, en particulier sur la notion de
dictature du prolétariat.
1
Analysant
cette leçon d'une grande portée historique, que Marx a tirée de
l'expérience de la Commune de Paris, Lénine écrivait : «
Les utopistes se sont efforcés de «découvrir » les formes
politiques sous lesquelles devait s'opérer la réorganisation
socialiste de la société. Les anarchistes ont éludé en bloc la
question des formes politiques. Les opportunistes de la
social-démocratie contemporaine ont accepté les formes politiques
bourgeoises de l'État démocratique parlementaire comme une limite
que l'on ne saurait franchir et ils, se sont brisé le front à se
prosterner devant ce « modèle », en taxant d'anarchisme toute
tentative de briser
ces
formes. De toute l'histoire du socialisme et de la lutte politique,
Marx a déduit que l'État devra disparaître et que la forme
transitoire de sa disparition (transition de l'État au non-État)
sera « le prolétariat organisé en classe dominante ». Quant aux
formes politiques de cet avenir, Marx n'a pas pris sur lui de les
découvrir,
Il
s'est borné à observer exactement l'histoire de la France, à
l'analyser et à tirer la conclusion à laquelle l'a conduit l'année
1851 : les choses s'orientent vers la destruction
de
la machine d'État bourgeoise. Et quand éclata le mouvement
révolutionnaire de masse du prolétariat, malgré l'échec de ce
mouvement, malgré sa courte durée et sa faiblesse évidente, Marx
se mit à étudier les formes qu'il avait révélées.
La
Commune est la forme « enfin trouvée » par la révolution
prolétarienne, qui permet de réaliser l'émancipation économique
du travail. La Commune est la première tentative laite par la
révolution prolétarienne pour briser
la
machine d'État bourgeoise; elle est la forme politique «enfin
trouvée » par quoi l'on peut et l'on doit remplacer
ce
qui a été brisé. Nous verrons plus loin que les révolutions
russes de 1905 et de 1917, dans un cadre différent, dans d'autres
conditions, continuent l’œuvre de la Commune et confirment la
géniale analyse historique de Marx. » (LÉNINE : ouvrage cité,
tome 25, p. 167.)
2LA
GUERRE CIVILE en France (1871)
(La Commune de Paris). Karl
Marx. Un
document produit en version numérique par Jean-Marie Tremblay,
professeur de sociologie au Cégep de Chicoutimi Courriel:
jmt_sociologue@videotron.ca
Site web: http://pages.infinit.net/sociojmt
Dans le cadre de la collection: "Les classiques des sciences
sociales" Site web:
http://www.uqac.uquebec.ca/zone30/Classiques_des_sciences_sociales/index.html
Une collection développée en collaboration avec la Bibliothèque
Paul-Émile-Boulet de l'Université du Québec à Chicoutimi Site
web: http://bibliotheque.uqac.uquebec.ca/index.htm
Version adaptée pour les archives des marxistes sur Internet Site
web : www.marxists.org
REMARQUE: c’est moi (NICO) qui à mis l’introduction officièle
de Engels dans cette version.
Intéressante analyse à laquelle je souscris pour l'essentiel. Pour ceux que la longueur du texte rebute, on peut résumer la situation comme étant <>, évènements récurrents dans les partis communistes. La ligne ancienne qui avait créé le PC-WB, révionniste-réformiste et la nouvelle qui a recréé un Parti Marxiste-Léniniste lors du XXXVIe Congrès en juin 2018.
BeantwoordenVerwijderenil y a eu une erreur du systeme, donc je recommence : Intéressante analyse à laquelle je souscris pour l'essentiel. Pour ceux que la longueur du texte rebute, on peut résumer la situation comme étant une lutte entre deux lignes, évènements récurrents dans les partis communistes. La ligne ancienne qui avait créé le PC-WB, révionniste-réformiste et la nouvelle qui a recréé un Parti Marxiste-Léniniste lors du XXXVIe Congrès en juin 2018.
BeantwoordenVerwijderenTrès intéressant Nico. Il est plus de minuit et j'ai tout lu en une seule fois.
BeantwoordenVerwijderenJe dois absolument relire "La Guerre civile en France".
Perso, je soutiens l'expression "classe contre classe" dans la mesure où il n"y a que deux classes antagoniques : la bourgeoisie et le prolétariat.
BeantwoordenVerwijderenCa c'est théorique.
En pratique, actuellement, ça nous évite surtout de rechercher des alliances avec la bourgeoisie (même prétendument nationale). Il est urgent et donc possible, qu'en s'alliant les couches populaires, le prolétariat détruise ce vieux bric-à-brac d'état bourgeois et s'établisse en classe dirigeante, gagne la démocratie.
OK qu'on ne fait pas alliance avec la bourgeoisie mais à ce que je sache, Lénine a fait des alliance avec d'autres groupes, le parti Bolchévik a dirigé mais pas travaillé tout seul...
BeantwoordenVerwijderenIci j'analysait seulement le renonce du concept "dictature du prolétariat" de la fraction. sur la renonce de "classe contre classe" je vais revenir dans la prochaine article ou je compare la ligne du fraction avec celui du congrès de Vilvoorde de 1954. Parce un des points ESSENTIELS de ce congrès est la DISPARITION du notion de la role révolutionaire de la classe des travailleurs qui vient de leur interets de classe OBJECTIVES que la classe des travailleurs a avec la brise des relations de production capitalistes. En fait c'est tout qui est dans le concept "prolétariat".... et avec c'est disparition de ce notion ... la role d'avant-garde qu'un Parti Communiste a ... est aussi disparu sur cet congrès...
BeantwoordenVerwijderen