En Izmir, Turquie, la 21e Rencontre Internationale des Partis Communistes et Ouvriers a été organisée.
Le Parti Communiste de Belgique (PCB) était présent et avait sa contribution.
Aussi le PTB était présent et avait sa contribution:”Winning elections, advancing the struggle”.
Le Parti Communiste de Belgique (PCB) était présent et avait sa contribution.
Aussi le PTB était présent et avait sa contribution:”Winning elections, advancing the struggle”.
Il y a des camarades, qui sont membres du PTB, qui sont de point de vue, qu’il y a DEUX partis communistes en (de) Belgique:
“Le Parti du Travail de Belgique est aussi présent à cette rencontre. Voici sa contribution. J’espère que les deux partis communistes en Belgique peuvent se soutenir mutuellement dans la lutte contre l’impèrialisme, le capitalisme, l’anticommunisme et le révisionisme. Pour la défense du socialisme et le marxisme-leninisme.”
Dans sa contribution, le PTB, lorsqu'elle fait référence à des réalisations, fait explicitement référence à ses performances lors des élections, à l'obtention d'un nombre significatif d'élus. Il se présente ici comme "successeur" des représentants du Parti Communiste de Belgiqu au parlement. Elle relie ceci à son 8ème congrès en 2008:
“26 May 26 2019 was an important breakthrough for our party, the Workers’ Party of Belgium (PTB-PDVA). (...)The number of votes for the PTB-PVDA more than doubled since the 2014 elections to more than 580,000 votes, representing 8.6% of the votes nationwide. (...)Note that the communist left had not obtained such a high score in Belgium since 1946, when, just after the war, the Communist Party won 12.7% of the votes.(...)Crucial in the emergence of our party as a credible alternative has been the party renewal since 2008. Our 2008 Congress stressed firmness on basic Marxist principles, but also laid out the necessity of flexible tactics, including in communication and in organizing work, while striving to really become a party of the entire working people. (...) On the basis of broad opinion polls among our target groups, we put first of all the people's social problems in the spotlight and on the agenda: pensions - both the retirement age and the amount of the minimum pension, unaffordable electricity bills, high prices for medicines and health care, the need for tax justice and for transport that is both socially and ecologically fair. (…)
Our party has different levels of membership. The broader layers of members may not be conscious and schooled Marxists, but they get their political education first of all through actions and campaigns. (…) Which, at its turn, allows us to reach out to broader circles of people to listen to, to discuss with, to convince, to involve. (…)
We have made significant advances with the combination of staying true to our Marxist fundamentals, taking on a clearly anti-establishment profile and advancing concrete alternatives that cater to the working people's social needs.(…)In an election campaign, we do not just tell people to vote for us, but also to become activists, to join us. And after an election victory, we do not tell people to wait for PTB MPs or ministers to act on their behalf, but to get organized in order to obtain a more favorable balance of power in the streets, in the workplaces, in the neighbourhoods. (...) We do see electoral and parliamentary work as important components of our party’s work, but we are conscious of the fact that they are stepping stones in a much broader and vaster strategy of change.(...)The PTB is open to engage other communist and workers parties and organizations in debate on the road forward, in exchange of concrete experiences, in actual cooperation. Because it is imperative to become, together, a stronger locomotive in the global fight for social progress, democratic rights, climate justice, peace and socialism.1
Certains membres PTB croient que lors du 8ème Congrès de 2008, le PTB s'appelle elle-même "Parti Communiste" ... Je dis qu'ils se sont égarés et ont été trompés par les liquidateurs
De nombreux membres du PTB citent les documents de ce 8ème congrès en 2008 pour montrer que le PTB est toujours un parti communiste. Eh bien, je dis qu'ils sont égarés ... Je dis qu'ils ne savent pas ce qu'est un parti communiste, peut-être qu'ils ne l'ont JAMAIS su. “Mais oui”, dit ces membres du PTB (qui pourraient encore ESTIMER qu'ils sont communistes DANS un parti communiste),”Sur son 8e congres, le PTB dit qu’il est...”
“Un
parti communiste contemporain. Le PTB n’est pas un parti classique
ou traditionnel. Nous nous inscrivons dans un concept de parti de
type nouveau. Cela se caractérise par notre objectif, notre
analyse, nos tâches et nos principes de fonctionnement.”
…
et
ces membre du PTB ajoutent “Est-ce qu ce n’est pas ce que
Lénine disait quand il “transformait” la fraction bolchewique à
un parti communiste ‘c’est un parti de type nouveau’…?”
Je
leur dis que ”OUBIEN,
en tant que représentant du
fraction liquidationniste,
vous avez CONSCIEMMENT
utilisé certaines
citations de Lénine pour donner au liquidationisme une
“justification marxiste”, OUBIEN, vous n'avez qu'une connaissance
dogmatique/éclectique
des œuvres de Marx. Engels et donc aussi de Lénine, ce qui vous a
rendu AVEUGLE pour ce liquidationisme”
Autrefois,
le livre "L’histoire du Parti Communiste de l’Union soviétique (bolcheviks)" constituait
un matériel d’étude OBLIGATOIRE pour chaque (candidat-)membre
….
En
mars 1898, à Minsk, le I er congrès du Parti ouvrier
social-démocrate de Russie (POSDR) se réunit, première tentative,
du reste infructueuse, pour grouper les organisations
social-démocrates marxistes au sein d’un parti. Mais ce congrès
ne fonda pas encore le parti : il n’y avait ni programme, ni
statuts du parti, ni direction émanant d’un centre unique ; il n’y
avait presque aucune liaison entre les différents cercles et groupes
marxistes.
C’est
le 17 (30) juillet 1903 que s’ouvrit le II e congrès du P.O.S.D.R.
Il se tint à l’étranger, secrètement. Au début il avait siégé
à Bruxelles, mais la police belge ayant invité les délégués à
quitter la Belgique, le congrès se transporta à Londres.(...)
La
tâche essentielle du congrès consistait à « créer un parti
véritable sur les principes et les bases d’organisation qui
avaient été formulés et élaborés par l’Iskra ».
(...)
Le
congrès adopta le programme présenté par l’Iskra.
Ce
programme comportait deux parties : un programme maximum et un
programme minimum. Le programme maximum proclamait comme tâche
essentielle du Parti de la classe ouvrière, la révolution
socialiste, le renversement du pouvoir des capitalistes,
l’instauration de la dictature du prolétariat. Le
programme minimum définissait les tâches immédiates du Parti,
celles que l’on devait accomplir avant le renversement de l’ordre
capitaliste, avant l’instauration de la dictature du prolétariat:
renverser l’autocratie tsariste, instaurer la république
démocratique, appliquer la journée de huit heures pour les
ouvriers, supprimer tous les vestiges du servage à la campagne,
restituer aux paysans les terres (« otrezki ») dont ils avaient été
dépouillés par les propriétaires fonciers.
Plus
tard, les bolchéviks remplacèrent la revendication de la
restitution des « otrezki » par celle de la confiscation de toutes
les terres seigneuriales. (...)
Le
programme adopté au II e congrès était bien le programme
révolutionnaire du Parti de la classe ouvrière. Il subsista
jusqu’au VIII e congrès, époque à laquelle notre Parti, la
révolution prolétarienne ayant triomphé, adopta un programme
nouveau.
Après
l’adoption du programme, le II e congrès aborda la discussion du
projet de statuts du Parti. Dès l’instant qu’il avait
adopté le programme et créé les bases nécessaires au
rassemblement idéologique du Parti, le congrès devait adopter aussi
les statuts du Parti, afin de mettre un terme à la façon artisanale
de travailler et à la méthode des cercles, à l’émiettement
organique et à l’absence d’une discipline ferme au sein du
Parti.(...)
Dès
le début, l’attention de Lénine s’était concentrée sur le
problème de la composition des organismes centraux du Parti. Lénine
considérait qu’il fallait faire élire au Comité central des
révolutionnaires fermes et conséquents. Les partisans de Martov
entendaient donner dans le Comité central la prédominance aux
éléments instables, opportunistes. La majorité du congrès
suivit Lénine sur ce point. Les partisans de Lénine furent élus au
Comité central.(...)
Dès
ce moment, on appela bolchéviks [du mot « bolchinstvo »,
majorité], les partisans de Lénine, qui avaient recueilli la
majorité lors des élections au congrès ; les adversaires de
Lénine, restés en minorité, furent appelés menchéviks [du mot «
menchinstvo », minorité].
Lorsqu’on
dresse le bilan des travaux du II e congrès, les conclusions
suivantes s’imposent :
1°
Le congrès a consacré la victoire du marxisme sur l’ «
économisme », sur l’opportunisme déclaré ;
2°
le congrès a adopté le programme et les statuts ; il a créé un
parti social-démocrate et établi de la sorte le cadre d’un parti
unique ;
3°
le congrès a révélé dans le domaine de l’organisation de graves
divergences, qui divisèrent le Parti en bolchéviks et menchéviks :
les premiers défendaient les principes d’organisation de la
social-démocratie révolutionnaire, tandis que les seconds roulaient
dans la déliquescence organique, dans le marais de l’opportunisme;
4°
le congrès a fait voir que les vieux opportunistes déjà battus par
le Parti, les « économistes »,
étaient
peu à peu remplacés dans le Parti par des opportunistes nouveaux,
les menchéviks ;
5°
le congrès ne s’est pas montré à la hauteur de la situation en
ce qui concerne les problèmes d’organisation ; il a hésité,
donnant même par moments l’avantage aux menchéviks; et bien qu’il
se fût ressaisi à la fin, il n’a pas su, non seulement démasquer
l’opportunisme des menchéviks dans les problèmes d’organisation
et les isoler dans le Parti, mais même poser devant le Parti une
semblable tâche.
C’était
là une des principales raisons qui firent que la lutte entre
bolchéviks et menchéviks, loin de s’apaiser après le congrès,
s’envenima encore.
(...)
La
conférence du Parti à Prague, en 1912. Les bolchéviks se
constituent en un parti marxiste indépendant.
(...)La
rupture officielle avec les menchéviks et la constitution des
bolchéviks en un parti distinct, représentait évidemment une tâche
politique d’une extrême importance. Mais une autre tâche, plus
importante encore, se posait aux bolchéviks. Il ne s’agissait
pas seulement de rompre avec les menchéviks et de former un parti
distinct ; ce qui importait surtout, c’était, après avoir rompu
avec les menchéviks, de
créer un parti nouveau, un
parti d’un type nouveau,
qui fût différent des partis social-démocrates ordinaires
d’Occident, qui fût libéré des éléments opportunistes et
capable de mener le prolétariat à la lutte pour le pouvoir.(….)
Les
bolchéviks ne pouvaient ignorer que le prolétariat avait besoin
d’un autre parti, d’un parti nouveau, d’un véritable parti
marxiste, qui se montre irréconciliable à l’égard des
opportunistes et révolutionnaire à l’égard de la bourgeoisie ;
qui soit fortement soudé et monolithe ; qui soit le parti de la
révolution sociale, le parti de la dictature du prolétariat.
C’est
ce nouveau parti que les bolchéviks entendaient avoir chez eux. Et
ils préparaient, ils construisaient ce parti. Toute l’histoire de
la lutte contre les « économistes », les menchéviks, les
trotskistes, les otzovistes et les idéalistes de toutes nuances
jusques et y compris les empiriocriticistes, n’est rien d’autre
que l’histoire de la formation d’un parti tel que celui-là. Les
bolchéviks entendaient créer un parti nouveau, bolchévik, qui soit
un modèle pour tous ceux qui désiraient avoir un véritable parti
marxiste révolutionnaire. (….)
La
tâche de la VI e conférence du Parti consista à couronner cette
œuvre déjà prête, par l’expulsion des menchéviks et la
constitution du nouveau parti, du Parti bolchévik.
La
VI e conférence (nationale) du Parti se tint à Prague, en janvier
1912.(...)
La
conférence de Prague dressa le bilan de toute la lutte antérieure
des bolchéviks contre l’opportunisme ; elle décida de chasser du
Parti les menchéviks.
Cela
fait, elle consacra l’existence indépendante du Parti bolchévik.
Après
avoir vaincu les menchéviks sur le terrain de l’idéologie et de
l’organisation et les avoir chassées du Parti, les
bolchéviks gardèrent entre leurs mains le vieux drapeau du Parti et
le nom de POSDR. C’est pourquoi le Parti bolchévik continua
jusqu’en 1918 à s’appeler Parti ouvrier social-démocrate de
Russie avec, entre parenthèses, le mot «bolchévik».(...)
Après
l’expulsion des menchéviks et la constitution des bolchéviks en
parti indépendant, ce parti devint plus fort, plus vigoureux. Le
Parti se fortifie en s’épurant des éléments opportunistes :
c’est là un des mots d’ordre du Parti bolchévik,
parti de type nouveau
qui se distingue par ses principes mêmes des partis
social-démocrates de la II e Internationale.
Les
partis de la II e Internationale qui, en paroles, se disaient
marxistes, toléraient en fait dans leurs rangs, les adversaires du
marxisme, les opportunistes avérés, par qui ils ont laissé
décomposer, tuer la II e Internationale. Les bolchéviks, au
contraire, ont mené une lutte intransigeante contre les
opportunistes ; ils ont épuré le parti prolétarien de la souillure
de l’opportunisme et sont parvenus à créer un
parti d’un type nouveau,
un parti léniniste, le parti qui, plus tard, allait conquérir la
dictature du prolétariat.(...)
Donc
en 1912 c’était (encore) une parti social-democrate
“d’un type nouveau” qui était fondé
(... et “type nouveau” veut dire
“léniniste” ou “bolchewique”!) …
et c’est juste cela que le PTB (en 2008) juge comme “passée sectaire, gauchiste et dogmatique” … de son 2e
congrès en 1983! (Voir le document du 9ième congres, chap 3.3. Une riche histoire sociale -p.146 ….. que je vais démasquer comme MENSUNGE dans une article
suivante)
C’est
le 3 (10) avril 1917, après un exil prolongé, que Lénine rentra en
Russie. L’arrivée de Lénine eut une importance
considérable pour le Parti, pour la révolution.(…) Au lendemain
de son arrivée, il fit un rapport sur la guerre et la révolution à
une réunion de bolchéviks ; puis il reprit les thèses de son
rapport dans une réunion où, en plus des bolchéviks, assistaient
également des menchéviks.(...)
Lénine
demandait ensuite qu’on se débarrassât du « linge sa le », que
l’on renonçât à l’appellation de parti social-démocrate. Les
partis de la II e Internationale, comme aussi les menchéviks russes,
s’intitulaient social-démocrates. Ce nom avait été souillé,
déshonoré par les opportunistes, traîtres au socialisme. Lénine
proposa donc d’appeler le Parti bolchévik Parti
communiste,
ainsi que Marx et Engels avaient appelé leur parti.
Ce nom est scientifiquement exact, puisque le but final du Parti
bolchévik est l’avènement du communisme. Du capitalisme,
l’humanité ne peut passer directement qu’au socialisme,
c’est-à-dire à la possession en commun des moyens de production
et à la répartition des produits selon le travail de chacun.
Lénine
disait que notre Parti voyait plus loin. Le socialisme doit,
inévitablement, se transformer peu à peu pour devenir le
communisme, sur le drapeau duquel on lit : «De chacun selon ses
capacités, à chacun selon ses besoins.»
Conclusion: Le nom “Parti Communiste” est pour juste se DISTINGUER d’un parti comme le PTB est DEVENU en 2008!
Le nom “parti communiste” est pour juste se DISTINGUER d’un parti comme le PTB est devenu en 2008. (partis de la IIe Internationale, les partis comme le POB qui ont leur “manifeste”, “Le chartre de Quaregnon” de 1893 ...) Le nom Parti Communiste fait reference au “Manifest du parti communiste” de Marx et Engels de 1848.
Dans le document de son 8e congrès en 2008, le PTB fait allusion au “Chartre de Quaregnon” comme “un certain nombre de principes socialistes“ que le PTB “ne délaisserait” pas comme le POB l’a fait “à partir de sa première victoire électorale en 1894”:
Dans le document de son 8e congrès en 2008, le PTB fait allusion au “Chartre de Quaregnon” comme “un certain nombre de principes socialistes“ que le PTB “ne délaisserait” pas comme le POB l’a fait “à partir de sa première victoire électorale en 1894”:
"Le principal objectif du parti c’est d’être ferme sur les principes et d’être souple. Les deux, et en même temps. Celui qui dissocie des principes la nécessité d’être souple, ouvert et tactique va bien vite plier sous la pression du capital. Ce danger n’est pas neuf. L’histoire enseigne que l’abandon des principes au nom de la tactique et de la souplesse peut aller très vite. C’est en 1885 qu’a été fondé le Parti ouvrier belge, ancêtre de l’actuel PS. Le POB a délaissé assez rapidement un certain nombre de principes socialistes – surtout à partir de sa première victoire électorale en 1894."
Les anciens membres de la PVDA ont peut-être été aveuglés par leur dogmatisme lors du congrès, les nouveaux membres étaient peut-être totalement ignorants et ignorants sur le plan politique ... Mais le fait est que le document du 8e congrès de 2008 a été approuvé par UNANIMITÉ! ....euh ... ou non, il y avait UN (1) vote CONTRE: celui d'Alain Bednard. Mais celui-ci est également SORTI du PTB, après le 8ème congrès ... et est maintenant membre du PCB!
1http://www.solidnet.org/article/21-IMCWP-Contribution-of-WP-of-Belgium/, 21 IMCWP, Contribution of the Workers' Party of Belgium (PTB-PVDA) on the Communist and workers' parties 21st IMCWP, Izmir, 18-20 Oc tober 2019 – "100th Anniversary of the founding of the Communist International – The fight for peace and socialism continues!” 10/14/19: “ Winning elections, advancing the struggle”
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