Le 8 décembre 2011 apparaît une déclaration commun du PTB et le PCL:
Le Parti du travail de Belgique et le PC luxembourgeois pour la nationalisation de la sidérurgie
Un jour avant la grève d’avertissement dans la sidérurgie, qui a lieu le 7 décembre 2011 dans les usines d’ArcelorMittal en Belgique, au Luxembourg et dans d’autres pays de l’Union européenne, le Parti communiste luxembourgeois (KPL) et le Parti du Travail de Belgique (PTB) se sont rencontrés ce 6 décembre à Esch-sur-Alzette, afin de témoigner leur solidarité avec les travailleurs et leurs syndicats dans leur lutte pour le maintien des sites de production et des places de travail.
(...)
"La fermeture", respectivement "fermeture provisoire", annoncée par Mittal, de plusieurs usines de production sur plusieurs sites en Belgique, France, Espagne, Allemagne et au Luxembourg, dont la phase liquide de Cockerill à Liège et un haut-fourneau à Florange (France), ainsi que l’arrêt "provisoire" de l’usine de Schifflange et d’un laminoir à Rodange, montrent clairement que les capitalistes procèdent sans scrupules quand il s’agit de maximiser les prix et leur profit par la réduction des capacités de production, par des rationalisations et des fermeture d’usines.
Malgré les milliards d’euros de bénéfice engrangés par ArcelorMittal les années passées, les états capitalistes accompagnent le démontage des usines sidérurgiques de cadeaux massifs. ArcelorMittal n’a pas payé un cent d’impôts sur le bénéfice en Belgique, et au Luxembourg l’état va jusqu’à payer une grande partie des salaires de centaines de travailleurs sidérurgistes de la "Cellule de reclassement", pendant que des millions d’euros affluent dans les poches de la famille de milliardaires Mittal et d’une minorité de gros actionnaires.
Le KPL et le PTB constatent que cette évolution va dans la mauvaise direction et menace l’existence des usines, ainsi que de milliers d’emplois et de familles.
Ils appellent les travailleurs de la sidérurgie et leurs familles, ainsi que toute la population des régions concernées, de s’engager afin que…
• soit mis un terme aux fermetures d’unités de production et au démontage de places de travail,
• en cas de baisse conjoncturelle du carnet des commandes, la production soit repartie sur les divers sites de production,
• soient effectués de nouveaux investissements dans la modernisation et le développement des usines,
• la nationalisation de la sidérurgie soit mise à l’ordre du jour.
Parti Communiste Luxembourgeois (KPL) – Parti du Travail de Belgique (PTB), Esch-sur-Alzette, le 6 décembre 2011.1NOTE: Ici, je parle maintenant du PTB, étant une parti BELGE, qui se prononce « pour le socialisme » ... donc avec lequel nous, en tant que Parti Communiste de la Belgique nous DEVONS prendre un attitude de critique et de discussion (sur la stratégie révolutionnaire). Je ne discute pas ici avec le KPL.
Suggérer qu’ une état capitaliste peut “gérer” comme une capitaliste “sociale” c’est populisme … c'est propager le réformisme
Les États capitalistes, quelle que soit la composition de leurs gouvernements respectifs, mènent depuis 1974 une politique d'épargne, de réduction des dépenses de sécurité sociale et de soins de santé. Ceux-ci sont tous financés par les salaires. Mais dans le même temps, ces états capitalistes font des réductions des salaires et donc au financement de la sécurité sociale et des soins de santé. Une remise aux salaires d'un gouvernement sera suivie par des économies de sécurité sociale, d'allocations de chômage et de soins de santé par le gouvernement suivant.
La crise chronique de surcapacité accentue la concurrence pour les parts de marché. La bataille pour la compétitivité se manifeste dans la mise en œuvre et l'augmentation du taux d'exploitation des travailleurs dans les régions, des centres impérialistes et/ou entre des pays où les entreprises impérialistes/capitalistes concurrents se trouvent mutuellement. Les réductions de capacité imposées sur les concurrents qui réussissent moins bien à accroître la compétitivité, s’accompagnent d’une augmentation de la productivité des "capacités restantes". La prochaine bataille de compétition autour d'une nouvelle menace de surcapacité sera alors déjà à nouveau annoncée.
Suggérer que DANS cette système les fermetures et "les problèmes des sur-capacités' peuvent être arrêtés par une lutte pour que les États capitalistes préviennent ces fermetures par les investissements et une "distribution des commandes", en fait parce que l’état bourgeois prend en charge la gestion (de la sidérurgie) des capitalistes ... c’est du populisme ( promouvoir l’image du parti: pour être reconnu comme force dirigeante au près du "mouvement de travailleurs en lutte" ... .. soit pour recruter des votes pour l'élection prochaine) ...
“Segmentation” de la lutte de classe?
On “coupe” la lutte de classe en morceaux:
– une lutte pour la nationalisation de l'acier
– un autre moment de lutte contre les (dernières) économies sur salaire ou sécurité sociale, ou la lutte contre la mesure la plus récente contre les retraites
– un autre lutte contre les prix élevés de l'énergie
– ….
Mais SUPPOSE qu’ une nationalisation se poursuit, alors les travailleurs de cette sidérurgie nationalisée subissent les (dernières) économies et la mesure (récente) contre les retraites ... et ils sont soumis aux prix élevés de l'énergie, l’état qui nationalise, c’est la même état qui met les enfants dans des centres fermés et la même qui participe à l'intervention de guerre ... ..
S'il y a déjà un avant-goût de "la nécessité de la révolution et du socialisme", des étapes intermédiaires sont construites: la lutte pour la préservation des acquis, pour ...? … avoir une meilleure position de départ pour la révolution ultime? ... ou pour une "amélioration" considérée possible sous le capitalisme .... pour enfin ANNULER la révolution? ….Ou pour la préservation avec des acquis (possible?) obtenues, réalisé déjà un morceau de socialisme? (ceci c'est aussi une expression de la théorie réformiste des "étapes").
En fin de compte, avec l'appel à la lutte pour la nationalisation, il est suggéré, que l'État agira comme un capitaliste "social" ... Un appel réformiste pour (éventuellement envisagé possible) "réforme du capitalisme".
Le PTB "propose" des réformes possibles et de nouvelles "réalisations" possibles "objectifs de lutte" en présentant un IMAGO combatif et "quasi révolutionnaire" ... alors un IMAGO "recommandé" pour en voter aux prochaines élections .
Enfin, une certaine "réforme" ne sera JAMAIS "pleinement réalisée" en la considérant comme un objectif de combat… La suggérer ainsi, c'est un aspect de POPULISME! C'est dans une lutte qui "menace" d'obtenir un attrait révolutionnaire et qui "menace" la continuité de l'ordre capitaliste que, pour éteindre ou paraliser la lutte, la "bourgeoisie elle-même" proposera des "réformes".
La possible stagnation de la lutte en acceptant ces réformes par les travailleurs sera TOUJOURS suivie d'une répression contre les militants/travailleurs en révolte…. Et les même réformistes qui “proposent” les reformes en parlement ( comme une “possible nationalisation de la sidérurgie” par ex., – au moment qu’il y a une lutte dure, massive, sans compromis contre des fermetures, un lutte qui obtient de plus en plus des aspects révolutionnaire) sont les même réformiste qui (un fois dans le gouvernement) organise la répression meurtrière contre les travailleurs révoltants.
Tout porte à la nécessité de la révolution et du socialisme: les rapports de production capitalistes sont devenus un obstacle au développement de l'humanité et le monde/la nature elle-même
La lutte contre les fermetures est justifié, mais ne peut que forcer (aussi longtemps que les rapports de production capitalistes existent en Belgique) à payer par les capitalistes des “solutions” temporaires, limitées et “amputées” (les”solution” sont limités par la “légalité” de l’état capitaliste et les lois de la production capitaliste elle-même) ... .. mais donc les rapports de production capitalistes rester existeraient encore et vont se manifester alors d'une autre manière a nouveau.
Que les capacités (de la sidérurgie) restent ouvertes ou non, des investissements sont faits ou non, … la lutte doit visé que les capitalistes paient. Une “nationalisation” signifie que "l'état" .... mais en fin de compte les métallos et les autres couches de la population paieront pour l'ouverture et les investissements ...
Une "expropriation" il ne peut pas être, parce que l'état bourgeois (capitaliste) ne peut et ne va jamais “exproprier” les capitalistes, car cela signifie "commencer le démantèlement des rapports capitalistes de production et l'expansion des rapports de production communistes" (ce qui est l'essentiel de la le socialisme comme la première phase du communisme) ... ..
L'expropriation ne peut se faire que par la classe ouvrière elle-même ... qui brise pour cette raison la puissance de l'état capitaliste, après laquelle installera la puissance des travailleurs ("dictature du prolétariat", comme Marx la formulait). Seul cet "État" peut instituer le socialisme. C'est cet état qui va "mourir" lorsque les rapports de production communistes seront pleinement développés.
1http://pcautunmorvan.eklablog.com/le-parti-du-travail-de-belgique-et-le-pc-luxembourgeois-pour-la-nation-a26092359Le Parti du travail de Belgique et le PC luxembourgeois pour la nationalisation de la sidérurgie, Par Pcautunois dans Europe le 8 Décembre 2011 à 10:47; Le Parti du travail de Belgique et le Parti communiste luxembourgeois portent la revendication de la nationalisation de la sidérurgie face aux plans sociaux d'Arcelor-Mittal, Communiqué repris par http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/
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