07-09-2020

Le dogmatisme utilisé CONSCIENT pour développer le RÉVISIONISME, ... par Deng Xiaoping, mais aussi dans le PTB

 Il y a des "marxistes" autoproclamés et même des "supposés" communistes dont "l'application du matérialisme historique" consiste à citer (ou paraphraser) la "Préface" aux "Contributions à la critique de l'économie politique" de Marx (1859):

Préface, de “Critique de l'économie politique”, de Karl MARXDans la production sociale de leur existence, les hommes entrent en des rapports déterminés, nécessaires, indépendants de leur volonté, rapports de production qui correspondent à un degré de développement déterminé de leurs forces productives matérielles. L'ensemble de ces rapports de production constitue la structure économique de la société, la base concrète sur laquelle s'élève une superstructure juridique et politique et à laquelle correspondent des formes de conscience sociales déterminées. Le mode de production de la vie matérielle conditionne le processus de vie social, politique et intellectuel en général. Ce n'est pas la conscience des hommes qui détermine leur être; c'est inversement leur être social qui détermine leur conscience. À un certain stade de leur développement, les forces productives matérielles de la société entrent en contradiction avec les rapports de production existants, ou, ce qui n'en est que l'expression juridique, avec les rapports de propriété au sein desquels elles s'étaient mues jusqu'alors. De formes de développement des forces productives qu'ils étaient ces rapports en deviennent des entraves. Alors s'ouvre une époque de révolution sociale. Le changement dans la base économique bouleverse plus ou moins rapidement toute l'énorme superstructure. Lorsqu'on considère de tels bouleversements, il faut toujours distinguer entre le bouleversement matériel - qu'on peut constater d'une manière scientifiquement rigoureuse - des conditions de production économiques et les formes juridiques, politiques, religieuses, artistiques ou philosophiques, bref, les formes idéologiques sous lesquelles les hommes prennent conscience de ce conflit et le mènent jusqu'au bout. Pas plus qu'on ne juge un individu sur l'idée qu'il se fait de lui-même, on ne saurait juger une telle époque de bouleversement sur sa conscience de soi; il faut, au contraire, expliquer cette conscience par les contradictions de la vie matérielle, par le conflit qui existe entre les forces productives sociales et les rapports de production. Une formation sociale ne disparaît jamais avant que soient développées toutes les forces productives qu'elle est assez large pour contenir, jamais des rapports de production nouveaux et supérieurs ne s'y substituent avant que les conditions d'existence matérielles de ces rapports soient écloses dans le sein même de la vieille société. C'est pourquoi l'humanité ne se pose jamais que des problèmes qu'elle peut résoudre, car, à y regarder de plus près, il se trouvera toujours, que le problème lui-même ne surgit que là où les conditions matérielles pour le résoudre existent déjà ou du moins sont en voie de devenir.


Ainsi par exemple Deng Xiaoping …

POUR CONSTRUIRE LE SOCIALISME, NOUS DEVONS D'ABORD DÉVELOPPER LES FORCES DE PRODUCTION (avril-mai 1980

(…)

Révolution signifie mener la lutte de classe, mais cela ne signifie pas seulement cela. Le développement des forces productives est aussi une sorte de révolution - une révolution très importante. C'est la révolution la plus fondamentale du point de vue du développement historique.1

(…)

Les marxistes ont toujours soutenu que le socialisme est supérieur au capitalisme et que les pays socialistes devraient être capables de développer leurs forces productives plus rapidement que les pays capitalistes.2

(…)

Tout ce que nous faisons doit contribuer au développement des forces productives. Pour y parvenir, nous devons mettre l'accent sur les résultats économiques. À moins de développer les forces productives, nous ne pouvons pas augmenter progressivement les revenus des gens.3 (…) D'après notre expérience, pour construire le socialisme, nous devons d'abord développer les forces productives, ce qui est notre tâche principale. C'est la seule manière de démontrer la supériorité du socialisme. Le fait que les politiques économiques socialistes que nous menons soient correctes ou non, dépend en fin de compte du fait que les forces productives se développent et que les revenus des gens augmentent. C'est le critère le plus important. Nous ne pouvons pas construire le socialisme avec de simples paroles creuses. Les gens ne le croiront pas4.

SUR LES QUESTIONS DE POLITIQUE RURALE - 31 mai 1980

Les formes inférieures de collectivisation rurale évolueront vers des formes supérieures et l’économie collective bénéficiera d’une assise plus solide. La tâche principale est d'agrandir les forces productives et ainsi de créer les conditions d'un développement ultérieur de la collectivisation. Pour être précis, les quatre conditions suivantes doivent être réalisées: Premièrement, un niveau de mécanisation plus élevé, un niveau relativement bien adapté aux conditions naturelles et économiques locales et qui est bien accueilli par la population (j'entends ici la mécanisation au sens large, pas seulement le labour, le semis et la récolte mécanisés). Deuxièmement, un niveau de gestion plus élevé, combinant une expérience accumulée et un contingent de cadres dotés de capacités de gestion modérément fortes. Troisièmement, une économie diversifiée et développée conduisant à la création d'une variété de groupes ou d'équipes spécialisés, ce qui à son tour conduit à l'expansion à grande échelle de l'économie des produits de base dans les zones rurales. Quatrièmement, une augmentation du revenu du collectif, à la fois en valeur absolue et en proportion du revenu total de l'unité économique concernée. Si ces quatre conditions sont remplies, les lieux qui fixent désormais les quotas de production des ménages développeront de nouvelles formes de collectivisation. Ce type de développement ne vient pas d'en haut à la suite d'une décision du conseil, mais sera une réponse inévitable aux exigences d'une production croissante5.

Marx avait raison de dire que la science et la technologie font partie des forces productives, mais il semble maintenant que sa déclaration était incomplète. La proposition complète devrait être que la science et la technologie sont une force de production primaire.6


Peter Franssen du PTB reconnaît le révionisme de Deng Xiaoping comme une «application correcte du marxisme»:


Sur base de l'analyse marxiste de l'évolution de la société, qui est en premier lieu l'évolution du mode de production, des forces productives et des rapports de production, les marxistes chinois développent, au début des années 1980, la théorie de " la première phase du socialisme7". La caractéristique principale de cette phase est le sous-développement de la société, conséquence du faible degré de développement des forces productives et de leur faible productivité. C'est pourquoi les communistes chinois considèrent que leur tâche la plus importante consiste à développer au maximum les forces de production. Deng Xiaoping disait : " La société socialiste constitue la première phase du communisme ; la période historique qu'elle représente peut durer très longtemps. Sa tâche primordiale est de développer les forces productives pour élever graduellement le niveau de vie matérielle et culturelle du peuple. L'expérience faite entre 1958 et 1978 nous apprend que la pauvreté, ce n'est pas du socialisme : ce système veut, au contraire, la faire disparaître. Ne pas développer les forces productives et ne pas améliorer les conditions d'existence du peuple, ce n'est en aucune manière répondre aux exigences du socialisme8. "
Le sous-développement existant des forces productives implique que le rôle historique de la propriété privée tel qu'il est décrit ci-dessus par Engels et Marx n'a pas encore été rempli. En d'autres termes : la supériorité des rapports économiques socialistes constitue, au moment où la Chine met en marche les réformes, une fiction dans de nombreux secteurs de l'économie ; beaucoup de forces productives croissent plus rapidement sous d'autres formes de propriété que sous les formes socialistes, où les moyens de production sont aux mains de l' État ou de la communauté.9


Cependant, Peter Franssen doit savoir que le dernier commentaire de Deng Xiaping (voir ci-dessus) est un pur révisionnisme. TOUS CEUX qui sont devenus membres de TPO (et aussi du PTB - au début…) ont dû acheter et étudier le «Manuel d'économie politique, Institut d'économie de l'Académie des sciences de l'Union soviétique, Institut d'économie». L'a.b.l. Éditions Prolétarienne - Proletarische Opvoeding avait imprimé “sa propre édition” de ce livre à cet effet.

À la page 4 de «Manuel d’économie ...», Peter Franssen aurait pu lire:

(Ici traduit de l’Anglais de POLITICAL ECONOMY A Textbook issued by the Economics Institute of the Academy of Sciences of the U.S.S.RThis Soviet textbook on Political Economy was first published in Moscow in 1954.): “Les instruments de production, au moyen desquels la richesse matérielle est produite, et les personnes qui mettent ces instruments en mouvement et accomplissent la production de valeurs matérielles, grâce à l'expérience de production et aux habitudes de travail qu'ils possèdent, constituent les forces productives de la société. Les masses ouvrières sont la force productive de base de la société humaine à tous les stades de son développement.”



Mais Mao Zedung lui-même il disait en Selected Worlks of Mao Tse-tung Volume IX, p. 194, “WHY THE "FIRST TEN ARTICLES'' AND "SIXTY ARTICLES" CAN MOBILIZE MANPOWER – 1964” (je traduit):

Homme est le principal facteur parmi des facteurs tels que les forces productives. L'homme, les moyens de travail (y compris le travail des animaux, les outils agricoles, les engrais) et les objets de travail constituent les trois grands éléments des forces productives


Développement du révisionnisme par CITATION SÉLECTIVE (ou en les paraphrasant) Marx, Engels, ...

Le révisionnisme consiste à citer/paraphraser Marx, en prenant un passage particulier (comme la citation dans le PRÉFACE mentionné de «Contribution à la critique de l'économie politique» ...) HORS de son contexte

Dans un prochain article, je discuterai de manière concrète et approfondie de ce "contexte" de la citation ci-dessus au début ... mais ici pour un instant brièvement: MARX a parlé (dans la "Préface ..." d'un aperçu - en L'HISTOIRE - qui l'a conduit à faire une «analyse» de la société bourgeoise avec son mode de production capitaliste sur laquelle elle était basé, Il n'a PAS analysé «comment une société future (socialiste/communiste) fonctionnerait». Donc, quand on «utilise» Marx pour défendre une PROPRE idée à ce sujet comme étant «marxiste», cela signifie «RÉVISER le marxisme» qui est aussi appelé RÉVISIONISME.


REMARQUE: Encore plus sur le révisionisme de Deng Xiaping, Boudewijn Deckers, Herwig Lerouge et Peter Fransen en (en Anglais et en Néerlandais…):

Revisionism is de bourgeoisie INSIDE the communist movement

Is echt debat over China mogelijk in de PVDA


En fait le jugement politique officièle, DANS le PTB, en 1997 c’était tout autre, que comme (cadres du PTB) Peter Franssen – mais aussi Boudewijn Deckers et Herwig Lerouge - le formuleraient depuis 2005 (Deng Xiaoping reconnue comme “pro-capitaliste” en Solidaire no 9, 27 februari 1997)


Le DOGMATISME que Deng Xiaoping utiliserait en 1978 pour développer sa ligne révisionniste en défense de sa politique de «réforme et d'ouverture», Mao l'avait déjà critiqué

Le dogmatisme/révisionnisme de Deng Xiaoping reprenait une ligne de laquelle que Mao Zedong croyait que certains aspects avaient fait surface au 8e Congrès du PCC, ce que Mao a réfuté lors d'une réunion du CC (Il a minimisé cette idée fausse, ne réalisant peut-être pas qu'elle formerait plus tard - après sa mort - le noyau d'une ligne totalement bourgeoise, celle de Deng Xiaoping):

The resolutions of the 8th Party Congress declare that the main contradiction is the contradiction between the advanced social system and the backward productive forces.(...) The socialist system and the productive forces are fundamentally in conformity, but they also have areas where there is not total conformity. There are still shortcomings and it is incorrect to say that there is perfect conformity.(...) Marx, Engels, and Lenin never said this sentence, which is in the resolutions of the 8th Party Congress, but there is no harm in it. The meaning is that we must hurriedly develop production, strengthen the material foundation of socialist society; it is only that this was not said clearly. (…) Strictly speaking, it is of course incorrect to say that the socialist system and the productive forces are not in accord. We are a socialist system developing its productive forces. A good many economists say that there is a contradiction between our system and the productive forces and that the productive forces of a socialist system are backward. This sort of talk is bad.10

Je traduit:

Les résolutions du 8e Congrès du Parti déclarent que la contradiction principale est la contradiction entre le système social avancé et les forces productives arriérées. (...) Le système socialiste et les forces productives sont fondamentalement conformes, mais ils ont aussi des domaines où il n'est pas une conformité totale. Il y a encore des lacunes et il est faux de dire qu'il y a une conformité parfaite. (...) Marx, Engels et Lénine n'ont jamais formulé cette phrase, qui est dans les résolutions du 8e Congrès du Parti, mais il n'y a pas de mal à cela. Le sens est que nous devons développer rapidement la production, renforcer les fondements matériels de la société socialiste; c'est seulement que cela n'a pas été dit clairement. (…) À proprement parler, il est bien sûr incorrect de dire que le système socialiste et les forces productives ne sont pas d'accord. Nous sommes un système socialiste développant ses forces productives. Un bon nombre d'économistes disent qu'il y a une contradiction entre notre système et les forces productives et que les forces productives d'un système socialiste sont arriérées. Ce genre de discours est mauvais.


Mao Zedong combattait déjà le dogmatisme en 1936

Cependant, en 1936 Mao Zedong avait déjà combattu le dogmatisme avec une exposition sur l'essence du socialisme scientifique …
Mao Zedong en “Sur la contradiction”, dans “Essays filosophiques de Mao ZeDong”, EPO 1978

Par contre, le caractère spécifique de la contradiction est pour nombre de camarades, en particulier les dogmatiques, une question où ils ne voient pas encore clair.

Ils ne comprennent pas que dans les contradictions l'universel existe dans le spécifique. Ils ne comprennent pas non plus combien il est important, pour diriger le cours de notre pratique révolutionnaire, d'étudier le spécifique dans les contradictions inhérentes aux choses et aux phénomènes concrets devant lesquels nous nous trouvons.(…)

Ce sont là les deux étapes du processus de la connaissance: la première va du spécifique au général, la seconde du général au spécifique.

Le développement de la connaissance humaine représente toujours un mouvement en spirale et (si l'on observe rigoureusement la méthode scientifique) chaque cycle élève la connaissance à un degré supérieur et sans cesse l'approfondit.

L'erreur de nos dogmatiques dans cette question consiste en ceci: d'une part, ils ne comprennent pas que c'est seulement après avoir étudié ce qu'il y a de spécifique dans la contradiction et pris connaissance de l'essence spécifique des choses particulières qu'on peut atteindre à la pleine connaissance de l'universalité de la contradiction et de l'essence commune des choses; et d'autre part, ils ne comprennent pas qu'après avoir pris connaissance de l'essence commune des choses nous devons aller plus avant et étudier les choses concrètes, qui ont été insuffisamment étudiées ou qui apparaissent pour la première fois.

Nos dogmatiques sont des paresseux; ils se refusent à tout effort dans l'étude des choses concrètes, considèrent les vérités générales comme quelque chose qui tombe du ciel, en font des formules purement abstraites, inaccessibles à l'entendement humain, nient totalement et renversent l'ordre normal que suivent les hommes pour arriver à la connaissance de la vérité. Ils ne comprennent pas non plus la liaison réciproque entre les deux étapes du processus de la connaissance humaine: du spécifique au général et du général au spécifique; ils n'entendent rien à la théorie marxiste de la connaissance. (…)

En tout cas, il ne fait absolument aucun doute qu'à chacune des étapes de développement du processus il n'existe qu'une contradiction principale, qui joue le rôle dirigeant.

Il apparaît donc que si un processus comporte plusieurs contradictions il y en a nécessairement une qui est la principale et qui joue le rôle dirigeant, déterminant, alors que les autres n'occupent qu'une position secondaire, subordonnée. (…)
Nous avons déjà dit plus haut qu'il ne faut pas traiter toutes les contradictions dans un processus comme si elles étaient égales, qu'il est nécessaire d'y distinguer la contradiction principale des contradictions secondaires et d'être particulièrement attentif à saisir la contradiction principale.
Mais dans les différentes contradictions, qu'il s'agisse de la contradiction principale ou des contradictions secondaires, peut-on aborder les deux aspects contradictoires en les considérant comme égaux?
Non, pas davantage. Dans toute contradiction, les aspects contradictoires se développent d'une manière inégale. (…)

Des deux aspects contradictoires, l'un est nécessairement principal, l'autre secondaire. Le principal, c'est celui qui joue le rôle dominant dans la contradiction. (…)

Mais cette situation n'est pas statique; l'aspect principal et l'aspect secondaire de la contradiction se convertissent l'un en l'autre et le caractère des phénomènes change en conséquence. Si, dans un processus déterminé ou à une étape déterminée du développement de la contradiction, l'aspect principal est A et l'aspect secondaire B, à une autre étape ou dans un autre processus du développement, les rôles sont renversés; ce changement est fonction du degré de croissance ou de décroissance atteint par la force de chaque aspect dans sa lutte contre l'autre au cours du développement du phénomène. (…)

Il ressort de là que la qualité d'une chose ou d'un phénomène est surtout déterminée par l'aspect principal de la contradiction, lequel occupe la position dominante. Lorsque l'aspect principal de la contradiction, l'aspect dont la position est dominante, change, la qualité du phénomène subit un changement correspondant.(…)

Tout au début de notre étude du marxisme, il existe une contradiction entre notre ignorance ou notre connaissance limitée du marxisme et la connaissance du marxisme. Toutefois, en nous appliquant, nous parviendrons à transformer cette ignorance en connaissance, cette connaissance limitée en connaissance profonde, l'application à l'aveugle du marxisme en une application faite avec maîtrise.

D'aucuns pensent qu'il n'en est pas ainsi pour certaines contradictions. Selon eux, par exemple, dans la contradiction entre les forces productives et les rapports de production, l'aspect principal est constitué par les forces productives; dans la contradiction entre la théorie et la pratique, l'aspect principal est constitué par la pratique; dans la contradiction entre la base économique et la superstructure, l'aspect principal est représenté par la base économique; les positions respectives des aspects ne se convertissent pas l'une en l'autre.

Cette conception est celle du matérialisme mécaniste et non du matérialisme dialectique. Certes, les forces productives, la pratique et la base économique jouent en général le rôle principal, décisif, et quiconque le nie n'est pas un matérialiste; mais il faut reconnaître que dans des conditions déterminées, les rapports de production, la théorie et la superstructure peuvent, à leur tour, jouer le rôle principal, décisif. Lorsque, faute de modification dans les rapports de production, les forces productives ne peuvent plus se développer, la modification des rapports de production joue le rôle principal, décisif.

Lorsqu'on est dans le cas dont parle Lénine: "Sans théorie révolutionnaire, pas de mouvement révolutionnaire", la création et la propagation de la théorie révolutionnaire jouent le rôle principal, décisif. Lorsqu'on a à accomplir une tâche (peu importe laquelle), et qu'on n'a pas encore fixé une orientation, une méthode, un plan ou une politique, ce qu'il y a de principal, de décisif, c'est de définir une orientation, une méthode, un plan ou une politique.

Lorsque la superstructure (politique, culture, etc.) entrave le développement de la base économique, les transformations politiques et culturelles deviennent la chose principale, décisive. Allons-nous à l'encontre du matérialisme en disant cela? Non, car tout en reconnaissant que dans le cours général du développement historique le matériel détermine le spirituel, l'être social détermine la conscience sociale, nous reconnaissons et devons reconnaître l'action en retour du spirituel sur le matériel, de la conscience sociale sur l'être social, de la superstructure sur la base économique.

Ce faisant, nous ne contredisons pas le matérialisme, mais, évitant de tomber dans le matérialisme mécaniste, nous nous en tenons fermement au matérialisme dialectique.11

REMARQUE:Une autre note concernant Mao s'il était ou non au courant d'un développement du révisionnisme au sein du PCC en 1957.

Par exemple, selon Ludo Martens, Mao n'a vraiment pris conscience du danger du révisionnisme dans le PCC qu'après le soulèvement en Hongrie et après le 20e Congrès du PCUS avec le discours de Khrouchtchev. À lire en Études Marrxistes no. 29, 1/3/1996, Sur quelques aspects de la lutte contre le révisionisme, de Ludo Martens 


1Talk with some leading comrades of the Central Committee, April 1, 1980

2Talk with Kenneth David Kaunda, President of the Republic of Zambia, April 12, 1980

3Talk with the delegation from the Party of the National Liberation Front of the Democratic People's Republic of Algeria, April 21, 1980

4Talk with Aimed Ceca Toure, President of the Republic of Guinea, May 5, 1980

5Excerpt from a talk with some senior officials under the Central Committee of the Communist Party of China.

6 SCIENCE AND TECHNOLOGY CONSTITUTE A PRIMARY PRODUCTIVE FORCE September 5 and September 12, 1988, Excerpt from a talk with President Gustav Husak of Czechoslovakia and excerpt from remarks made after hearing a report on a tentative programme for the reform of prices and wages.

7Robert C. Hsu, Economic theories in China 1979-1988, Cambridge University Press, New York 1991, p. 13.

8 Deng Xiaoping, “Promouvoir la démocratie sur le plan politique et la réforme en matière d”économie”, (15 avril 1985), Textes Choisis, Éditions en Langues étrangères, Beijing 1994, Tome 3, p. 121.

9Etudes Marxistes n° 78, date de publication: 2007-11-19, “Le développement du socialisme en Chine”, Peter Franssen

10 Talk at the Enlarged Third Plenary Session of the 8th Central Committee of the CCP – October 7, 1957

11http://classiques.chez-alice.fr/mao/contradic1.html, MAO ZEDONG, DE LA CONTRADICTION, (Août 1957)

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