26-03-2021

Rupture & Renouveau: “ne pas, comme “gauche radicale”, adoucir le capitalisme, mais le renverser; la lutte politique et idéologique contre le réformisme, contre celui du PTB en particulier” – L’INTENTION est bien!

 Sur la scène politique, un groupe appelé “Rupture & Renouveau” s'est récemment présenté et se présente sur leur site internet: 



Rupture & Renouveau, qui a été fondé en mars 2019 à la suite des mouvements sociaux (dont celui des Gilets jaunes) en cours à l’époque, se distingue des partis et groupes politiques « radicaux » ou de « gauche radicale » en ce qu’il s’attaque aux problèmes à leur racine. Ces partis et groupes « radicaux » ou de « gauche radicale » tendent, en fin de compte, à adoucir le capitalisme plutôt qu’à le renverser. La plupart du temps, ils se focalisent sur la question de la redistribution, en aval, et ignorent celle de la production, en amont. Ils ne vont pas à la racine des problèmes ; ils ne remettent pas en cause le système capitaliste lui-même ou s’imaginent pouvoir le changer à coups de réformes, sans révolution.(..)
l’histoire l’a démontré à maintes reprises, la voie pacifique est à exclure ; seule une révolution sociale permettra de renverser le système. Cette révolution, pour être victorieuse, devra être dirigée par la classe ouvrière, la seule classe véritablement révolutionnaire.(...)
Puisque c’est aux recherches menées par Marx (et Engels) que l’on doit la conception communiste, scientifique, du monde, aujourd’hui, être communiste implique, par hypothèse, d’être marxiste.(…) être communiste implique d’être non seulement marxiste, mais en outre léniniste.  (….)
Rupture & Renouveau (...)est un groupe de renouveau révolutionnaire, fondé par des jeunes éveillés, conséquents et à la détermination de fer, qui se distingue des partis et groupes politiques « radicaux » ou de « gauche radicale » en ce qu’il s’attaque aux problèmes à leur racine, en ce qu’il n’est pas réformiste mais réellement (et pas qu’en paroles) révolutionnaire.
Rupture & Renouveau est un groupe décidé à ne faire aucune concession au capitalisme et à mener un travail de fond intense parmi les ouvriers et les travailleurs dans une perspective révolutionnaire.

Récemment, l'organisation a un programme politique, qui peut être lu sur son site Web.

Le programme comprend: 


La classe ouvrière a besoin d’un détachement révolutionnaire ; par ses seules forces spontanées, elle ne peut l’emporter. Après avoir soupesé la situation politique et les forces en présence, nous sommes arrivés à la conclusion qu’il n’y a pas de tel détachement en Belgique. Le PTB est en train de prendre la place laissée vacante par le PS. Il est un parti social-démocrate, réformiste. Il représente certainement un signe positif en ce qu’il révèle une évolution des consciences. Mais il suit la même trajectoire que des partis tels que Syriza en Grèce.

Voilà pourquoi il nous semble que la tâche actuelle des communistes belges est de travailler à la construction d’une organisation capable de devenir, un jour, un véritable parti ouvrier révolutionnaire de masse. Avec R&R, qui est encore au stade de groupe, nous faisons un pas dans ce sens. Nous savons que le travail est immense et sera fort long. Mais il doit être accompli. (…)
– Élaborer une position et une tactique justes par rapport au PTB qui est actuellement en phase ascendante, en « lune de miel ». Un texte est en préparation et sera bientôt publié.
– Ce point revêt une importance particulière dans la mesure où le PTB – signal positif mais parti réformiste et non révolutionnaire – a pour lui énormément (et de plus en plus) de militants sincères ainsi que d’ouvriers et de travailleurs, dont des éléments politiquement actifs.
D’une part, pour gagner idéologiquement les ouvriers d’avant-garde, la lutte politique et idéologique doit être menée contre le réformisme en général et contre celui du PTB en particulier. D’autre part, la seule propagande ne pourra dissiper les illusions des masses d’ouvriers plaçant leurs espoirs dans le PTB ; c’est l’expérience politique qui sera déterminante. Autrement dit, c’est après avoir goûté à la politique réformiste du PTB que les masses ouvrières pourront pleinement saisir la nécessité de s’en détacher pour aller plus loin. Or le test de la pratique approche, même si le PTB lui-même le redoute.
Les communistes organisés doivent donc :
mener leur travail de propagande contre le réformisme du PTB et
– mettre en œuvre des tactiques souples pour rester liés aux masses ouvrières qu’il faut pousser en avant, qu’il faut aider à faire et traverser leurs expériences politiques.
Disons en résumé que du flair dans la tactique sans concessions sur les principes sera nécessaire pour tirer le meilleur avantage de la situation.

Deux choses ressortent: - R et R ne “connaissent” apparemment pas le PCB-CPB,
                                       - R et R annoncent une lutte résolue contre le réformisme, SURTOUT que dans le PTB

1. Il n'y a aucune mention du Parti Communiste de Belgique
Mais nous donnons à R et R le bénéfice du doute. Jusqu'en 2018, “le reste” du Parti Communiste de Belgique (de 1921) existait sous la forme du Parti Communiste de Wallonie et de Bruxelles ... Fin 2018-début 2019, le Parti Communiste de Belgique s'est concentré sur ses principes de parti d’origine “Bolchevique”, à son 36e congrès. Peu de temps après le 36e congrès, une fraction est apparue au sein du PCB -CPB qui était en minorité au congrès et qui voulait en fait une organisation “électoraliste” avec seulement le “logo” du Parti communiste de Belgique, visant à recueillir des voix pour un “unité de gauche”… avec le PTB.
Cette faction n'a pas gardé ses contradictions internes, mais les a communicer “à l'extérieur”.
Cela a permis de démasquer plus facilement l'idéologie et la ligne politique de cette (si vous pouvez en parler) “faction”. Voici la partie 1, la partie 2 et la partie 3 sur ce que nous avons appelé "la fraction Bergen-Denonville". Il est compréhensible que R and R, qui a été fondée en 2019, n'ait pas encore eu un véritable aperçu du PCB-CPB.
Mais il est compréhensible qu'en 2019 ce qui s'est manifesté à L'EXTÉRIEUR sous le nom de PCB-CPB (tant le site du PCB que le journal “Le Drapeau Rouge” étaient “entre les mains” de quelqu'un hissé sur le bouclier de cette “faction”, mais qui avait été mis HORS du PCB-CPB depuis un certain temps, la déclaration ICI sur Solidnet) peut ont rendu difficile pour R et R de saisir le “renouveau” du PCB-CPB à l'époque.

2. Une annonce résolue de la lutte contre le réformisme en général et celle du PTB en particulier
R et R parlent clairement du PTB en tant qu'organisation réformiste. Mais il reste à rendre concret comment ils vont démasquer ce réformisme. Il restera aussi à voir si, comme le disent R et R, la pratique (du PTB lui-même) donnera aux travailleurs un aperçu de ce réformisme “à travers leur propre expérience”, et si le R et R vraiment, en “restant connectés avec les masses ouvrières”, PAR ces “masses ouvrières”, ou au moins par “l'avant-garde” seront reconnus comme “leur” parti/organisation. 

Autre chose qui ressort: il y a peu dans le programme sur la lutte INTERNE contre l'opportunisme et le révisionnisme.

Ce qui est frappant dans le programme, c'est qu'on parle peu de la lutte (et de la vigilance) contre un éventuel développement INTERNE de l'opportunisme et du révisionnisme.
Néanmoins, l'exemple du PTB lui-même montre que la capitulation pour la lutte contre l'opportunisme ouvre la voie au développement du révisionnisme et change le caractère éventuel du parti, de l'organisation communiste d'origine que le PTB était autrefois à une organisation réformiste comme le R et R perçoit maintenant cela.

DANS leur programme, le R et le R procèdent à l'analyse suivante:

Le conflit entre les forces productives, qui ne demandent que la socialisation complète, et les rapports de production capitalistes, qui empêchent cette socialisation, est donc porté à son paroxysme, si bien qu’immanquablement, le capitalisme, aussi longtemps qu’il continue d’exister, se met à se décomposer, à pourrir, à agoniser (étant entendu qu’il ne mourra pas tout seul). De manière plus générale, sous l’impérialisme, ce sont toutes les contradictions (économiques, politiques, de classe, nationales…) du système qui sont aggravées, et en particulier la contradiction entre la classe ouvrière et la bourgeoisie. L’exploitation des ouvriers devient telle que ceux-ci ne peuvent qu’être de plus en plus nombreux à refuser le statu quo et à se lever pour combattre. Ainsi, plus que jamais se ressent la nécessité de détruire le système pour permettre à la société de se développer. En synthèse, à son stade impérialiste, le capitalisme voit sa base de plus en plus ébranlée ; il se trouve à la veille de son renversement et de son dépassement.

Cette “analyse” est en fait basé sur un PARAPHRASE d’une CITATION longue (et fameux) de Marx du “préface” ou “introduction de son livre “Contribution au critique de l’économie politique” 

Dans la production sociale de leur existence, les hommes entrent en des rap­ports déterminés, nécessaires, indépendants de leur volonté, rapports de production qui corres­pondent à un degré de développement déterminé de leurs forces productives maté­rielles. L'ensemble de ces rapports de production constitue la structure économique de la société, la base concrète sur laquelle s'élève une superstructure juridique et politique et à la­quel­le correspondent des formes de conscience sociales déterminées. Le mode de production de la vie matérielle conditionne le processus de vie social, politique et intellectuel en général. Ce n'est pas la conscience des hommes qui détermine leur être; c'est inversement leur être social qui détermine leur conscience. À un certain stade de leur développement, les forces productives matérielles de la société entrent en contradiction avec les rapports de production existants, ou, ce qui n'en est que l'expression juridique, avec les rapports de propriété au sein desquels elles s'étaient mues jusqu'alors. De formes de développement des forces productives qu'ils étaient ces rapports en deviennent des entraves. Alors s'ouvre une époque de révolution sociale. Le changement dans la base économique bouleverse plus ou moins rapidement toute l'énorme superstructure. Lorsqu'on considère de tels bouleversements, il faut toujours distin­guer entre le bouleversement matériel - qu'on peut constater d'une manière scientifiquement rigoureuse - des conditions de production économiques et les formes juridiques, politiques, religieuses, artistiques ou philosophiques, bref, les formes idéologiques sous lesquelles les hommes prennent conscience de ce conflit et le mènent jusqu'au bout. Pas plus qu'on ne juge un individu sur l'idée qu'il se fait de lui-même, on ne saurait juger une telle époque de boule­ver­se­ment sur sa conscience de soi; il faut, au contraire, expliquer cette conscience par les contradictions de la vie matérielle, par le conflit qui existe entre les forces productives socia­les et les rapports de production. Une formation sociale ne disparaît jamais avant que soient développées toutes les forces productives qu'elle est assez large pour contenir, jamais des rapports de production nouveaux et supérieurs ne s'y substituent avant que les conditions d'existence matérielles de ces rapports soient écloses dans le sein même de la vieille société. C'est pourquoi l'humanité ne se pose jamais que des problèmes qu'elle peut résoudre, car, à y regarder de plus près, il se trouvera toujours, que le problème lui-même ne surgit que là où les conditions matérielles pour le résoudre existent déjà ou du moins sont en voie de devenir. À grands traits, les modes de production asiatique, antique, féodal et bourgeois moderne peuvent être qualifiés d'époques progressives de la formation sociale économique. Les rap­ports de production bourgeois sont la dernière forme contradictoire du processus de produc­tion sociale, contradictoire non pas dans le sens d'une contradiction individuelle, mais d'une contradiction qui naît des conditions d'existence sociale des individus; cependant les forces productives qui se développent au sein de la société bourgeoise créent en même temps les conditions matérielles pour résoudre cette contradiction. Avec cette formation sociale s'achè­ve donc la préhistoire de la société humaine.

Lénine lui-même, dans le texte ci-dessous (de son livre “Ce que sont les “amis du peuple” et comment ils luttent contre les social-démocrates”), fait la distinction entre “l'hypothèse” de Marx (Lénine se réfère à la citation ci-dessus de “l'introduction” de “Contribution à la critique de la économie politique”), qui a finalement formé la base de son analyse matérialiste historique de l'origine et du développement de la société bourgeoise et du mode de production capitaliste sur lequel elle est basée (“Capital tôme 1”)

Cette idée de matérialisme en sociologie était déjà par elle-même une idée géniale. Naturellement, ce n'était encore pour le moment qu'une hypothèse, mais une hypothèse qui, pour la première fois, permettait d'aborder les problèmes historiques et sociaux d'un point de vue strictement scientifique.(...)
Et Marx, après avoir exprimé cette hypothèse après 1840, se met à étudier les faits (nota bene). Il prend une formation économique de la société – le système de l'économie marchande, – et la sur la base d'une quantité prodigieuse de données (qu'il étudia pendant au moins vingt-cinq ans) fournit une analyse minutieuse des lois du fonctionnement de cette formation et de son développement. Cette analyse s'en tient uniquement aux rapports de production entre les membres de la société : sans jamais avoir recours, dans ses explications, à des facteurs placés en dehors des rapports de production, Marx permet de voir comment se développe l'organisation marchande de l'économie sociale; comment elle se transforme en économie capitaliste et crée des classes antagoniques (cette fois dans le cadre des rapports de production), la bourgeoisie et le prolétariat; comment elle développe la productivité du travail social et introduit par là un élément qui entre en contradiction irréductible avec les principes mêmes de celle organisation capitaliste.
Tel est le squelette du Capital.Mais le principal c'est que Marx ne se contente pas de ce squelette, qu'il ne s'en tient pas à la seule “théorie économique” au sens ordinaire du mot; que tout en expliquant la structure et le développement d'une formation sociale donnée exclusivement par les rapports de production, il a toujours et partout analysé les superstructures correspondant à rapports de production, et revêtu le squelette de chair et de sang. (…)

Et Lénine cite Engels dans son explication du travail d'analyse de Marx dans Capital-1:

Pages 791 et suivantes il résume le résultat final des recherches économiques et historiques des cinquante pages qui précèdent sur ce qu'il appelle l'accumulation primitive du capital. Avant l'ère capitaliste, c'était la petite industrie, du moins en Angleterre, le travailleur ayant la propriété individuelle de ses moyens de production. Ce que l'on appelle l'accumulation primitive du capital consiste, ici, dans l'expropriation de ces producteurs immédiats, c'est‑à‑dire en la suppression de la propriété privée reposant sur le travail personnel. Cette suppression devient possible parce que la petite industrie dont nous avons parlé n'est compatible qu'avec une production et une société étroitement limitée par les conditions naturelles, et parce qu'à un certain degré de développement elle crée elle-même les conditions matérielles de sa propre suppression. Cette suppression, la transformation des moyens de production individuels et morcelés en moyens de production socialement concentrés, constitue l'histoire primitive du capital. Dès que les travailleurs sont changés en prolétaires, et leurs conditions de travail en capital; dès que le mode de production capitaliste s'est mis sur ses pieds, la socialisation du travail qui se poursuit et la transformation de la terre et des autres moyens de production (en capital) et donc l'expropriation des propriétaires privés revêtent une forme nouvelle. « Ce qui reste alors à exproprier, ce n'est plus le travailleur exploitant par lui‑même, c’est le capitaliste qui exploite de nombreux travailleurs. Cette expropriation s'accomplit par le jeu des lois immanentes de la production capitaliste même par la concentration des capitaux. Un capitaliste tue les autres. Parallèlement à cette concentration, ou à l'expropriation de nombreux capitalistes par quelques‑uns, on voit se développer la forme coopérative du processus du travail dans des proportions sans cesse accrues, l'application consciente de la science à la technologie, l'exploitation commune et méthodique du sol, la transformation des instruments de travail en instruments qu'on ne peut utiliser qu'en commun, et l’économie de tous les moyens de production utilisés comme moyens de production communs d'un travail social combiné. Tandis que diminue sans cesse le nombre des magnats du capital, qui usurpent et monopolisent tous les avantages de ce processus de transformation, on voit croître la misère, l'oppression, la servitude, la dégradation, l'exploitation, mais aussi la révolte de la classe ouvrière toujours plus nombreuse, instruite, unie et organisée par le mécanisme même de la production capitaliste. Le capital devient une entrave pour le mode de production qui s'est épanoui avec lui et sous son égide. La concentration des moyens de production et la socialisation du travail atteignent un degré où elles deviennent incompatibles avec leur enveloppe capitaliste. Celle-ci est déchirée. L'heure de la propriété capitaliste sonne. Les expropriateurs sont expropriés.” (...)

Puis Lénine, sur ce que cette analyse implique pour la stratégie du parti révolutionaire:

Vous ne pouvez pas être un leader idéologique sans faire le travail théorique mentionné ci-dessus, tout comme vous ne pouvez pas l'être sans adapter ce travail pour répondre aux besoins de la cause, et sans diffuser les résultats de cette théorie parmi les travailleurs et les aider à s'organiser.
Une telle présentation de la tâche protège la social-démocratie contre les défauts dont souffrent si souvent les groupes socialistes, à savoir le dogmatisme et le sectarisme.
Il ne peut y avoir de dogmatisme où le critère suprême et unique d'une doctrine est sa conformité au processus actuel de développement social et économique; il ne peut y avoir de sectarisme lorsque la tâche est de promouvoir l'organisation du prolétariat et que, par conséquent, le rôle de «l'intelligentsia» est de rendre inutiles les dirigeants spéciaux de l'intelligentsia.
Ainsi, malgré l'existence de divergences entre marxistes sur diverses questions théoriques, les méthodes de leur activité politique sont restées inchangées depuis la naissance du groupe.
L'activité politique des social-démocrates consiste à promouvoir le développement et l'organisation du mouvement ouvrier en Russie, à transformer ce mouvement de son état actuel de tentatives sporadiques de protestation, “d'émeutes” et de grèves dépourvues d'idée directrice, en une lutte organisée de TOUTE LA CLASSE ouvrière russe dirigée contre le régime bourgeois et travaillant pour l'expropriation des expropriateurs et l'abolition du système social basé sur l'oppression des travailleurs. À la base de ces activités se trouve la conviction commune des marxistes que le travailleur russe est le seul et naturel représentant de l’ensemble de la population ouvrière et exploitée de la Russie.1
Naturel representant, parce que l'exploitation des travailleurs en Russie est partout de nature capitaliste, si l'on laisse de côté les restes moribonds de l'économie serf; mais l'exploitation de la masse des producteurs est à petite échelle, dispersée et sous-développée, tandis que l'exploitation du prolétariat d'usine est à grande échelle, socialisée et concentrée. Dans le premier cas, l'exploitation est toujours enchevêtrée dans des formes médiévales, divers pièges politiques, juridiques et conventionnels, astuces et dispositifs, qui empêchent les travailleurs et leurs idéologues de voir l'essence du système qui opprime les travailleurs, de voir où et où comment trouver un moyen de sortir de ce système. Dans ce dernier cas, au contraire, l'exploitation est pleinement développée et émerge sous sa forme pure, sans aucun détail déroutant. 
L'ouvrier ne peut manquer de voir qu'il est opprimé par le capital, que sa lutte doit être menée contre la classe bourgeoise. Et cette lutte, visant à satisfaire ses besoins économiques immédiats, à améliorer ses conditions matérielles, exige inévitablement que les ouvriers s'organisent, et devient inévitablement une guerre non contre des individus, mais contre une classe, la classe qui opprime et écrase non seulement les travailleurs dans les usines, mais partout. C'est pourquoi l'ouvrier d'usine n'est autre que le premier représentant de toute la population exploitée. Et pour qu'il puisse remplir sa fonction de représentant dans une lutte organisée et soutenue, il n'est nullement nécessaire de l'enthousiasmer avec des «perspectives»; il suffit simplement de lui faire comprendre sa position, de lui faire comprendre la structure politique et économique du système qui l'opprime, la nécessité et l'inéluctabilité des antagonismes de classe sous ce système. Cette position de l'ouvrier d'usine dans le système général des relations capitalistes fait de lui le seul combattant pour l'émancipation de la classe ouvrière, car seul le stade supérieur de développement du capitalisme, la grande industrie mécanique, crée la condition matérielle et les forces sociales nécessaires pour cette lutte. Partout ailleurs, là où les formes de développement capitaliste sont faibles, ces conditions matérielles sont absentes; la production est dispersée parmi des milliers de petites entreprises (et elles ne cessent d'être des entreprises dispersées même sous les formes les plus égalitaires de propriété foncière communale), pour la plupart les exploités possèdent encore de petites entreprises et sont donc liés au système très bourgeois qu'ils devraient se battre: cela retarde et entrave le développement des forces sociales capables de renverser le capitalisme. Une exploitation dispersée, individuelle et petite lie les travailleurs à une localité, les divise, les empêche de prendre conscience de la solidarité de classe, les empêche de s'unir une fois qu'ils ont compris que l'oppression n'est pas causée par un individu en particulier, mais par l'ensemble du système économique. Le capitalisme à grande échelle, au contraire, rompt inévitablement tous les liens ouvriers avec l’ancienne société, avec une localité particulière et un exploiteur particulier; il les unit, les oblige à réfléchir et les met dans des conditions qui leur permettent d'engager une lutte organisée. C'est donc sur la classe ouvrière que les social-démocrates concentrent toute leur attention et toutes leurs activités. Lorsque ses représentants avancés ont maîtrisé les idées du socialisme scientifique, l'idée du rôle historique de l'ouvrier russe, lorsque ces idées se généralisent et lorsque des organisations stables se forment parmi les ouvriers pour transformer la guerre économique sporadique actuelle des travailleurs en classe consciente lutte - alors l'ouvrier russe se levant à la tête de tous les éléments démocratiques, renversera l'absolutisme et mènera le PROLETARIAT RUSSE (aux côtés du prolétariat de TOUS LES PAYS sur la voie droite de la lutte politique ouverte vers LA RÉVOLUTION COMMUNISTE VICTORIEUSE.

Vous pouvez en savoir plus à ce sujet dans le premier article d'une série sur l'origine du tout premier Parti communiste, à savoir que plus tard le Parti communiste de l'Union soviétique (bolchewiki) sera appelé:

02-01-2021 2-ième sept. 2021: PCB-CPB existe 100 ans – Lénine (avril 1917):”Nom du parti est Parti Communiste comme dans le Manifeste de Marx et Engels”

À propos du “changement” du PTB d'une identité communiste au réformisme

Le révisionnisme dans le PCC et aussi celui dans le PTB, et c'était la raison, au PTB, du développement du réformisme, contre lequel R et R - à juste titre - ont un regard critique, est, entre autres choses, cette vision DOGMATIQUE de ce qu'est l'analyse matérialiste historique, en particulier en prenant la CITATION de Marx comme base de son analyse. Comme Lénine le déclare plus haut, ce que Marx a écrit dans “l'Introduction” de “Contribution…..” n'était "que" l'HYPOTHÈSE, qui l'a amené à faire son analyse finale dans le Capital.

Marx lui-même a parlé de “perspicacité” ou “conclusion générale…” Lisez la phrase dans " l'introduction" qui précède cette citation spécifique:

Le premier travail que j'ai entrepris pour dissiper les doutes qui m'assaillaient était un réexamen critique de la philosophie hégélienne du droit; l'introduction de cet ouvrage a été publiée dans le Deutsch-Franzosische Jahrbucher publié à Paris en 1844. Mon enquête m'a conduit à la conclusion que ni les relations juridiques ni les formes politiques ne pouvaient être appréhendées soit par elles-mêmes, soit sur la base d'un soi-disant développement général de l'esprit humain, mais qu'au contraire elles trouvent leur origine dans les conditions matérielles de la vie, dont Hegel, à l'instar des penseurs anglais et français du XVIIIe siècle, embrasse au sein du terme «société civile»; que l'anatomie de cette société civile doit cependant être recherchée dans l'économie politique. L'étude de celle-ci, que j'ai commencée à Paris, je l'ai poursuivie à Bruxelles, où j'ai déménagé grâce à un arrêté d'expulsion de M. Guizot. La conclusion générale à laquelle je suis arrivé et qui, une fois atteinte, est devenue le fil conducteur de mes études peut se résumer comme suit: ….(et puis la citation respective, NICO)

En relation avec la conception dogmatique de ce qu'est le “matérialisme historique” et l'utilisation (abusive) de la citation de Marx à la fois avec le PCC et le PTB, mon article est un avertissement au R et au R de ne pas faire la même affirmation opportuniste:

7/09/20 Le dogmatisme utilisé CONSCIENT pour développer le RÉVISIONISME, ... par Deng Xiaoping, mais aussi dans le PTB

Quant à l'utilisation (par des cadres révisionistes) d'un manque de perspicacité ou de vision existant sur “comment appliquer le marxisme” parmi les membres, en imposant CONSCIEMMENT, par ces cadres révisionistes du PTB. une ligne “social-démocrate” basé sur une vision opportuniste (dogmatique), à l’ensemble du parti:

10/09/20 Le PTB parle (dans "Socialisme 2.0") de "CHANGEMENT DE PARADIGME", je l'appelle plutôt "RÉVISIONISME"….

C'est ce manque de lutte INTERNE contre l'opportunisme, entre autres, qui a permis au PTB de “changer de caractère”, et de sombrer dans le réformisme, que R et R perçoivent désormais à juste titre au PTB.

1 Russia’s man of the future is the muzhik—thought the representatives of peasant socialism, the Narodniks in the broadest sense of the term. Russia’s man of the future is the worker—think the Social-Democrats. That is how the Marxist view was formulated in a certain manuscript. —Lenin

22-03-2021

Rupture & Renouveau: “Niet zoals “radikaal links”, het kapitalisme verzachten, maar omverwerpen; politieke en ideologische strijd tegen reformisme, tegen dat van PVDA in het bijzonder” – De goede INTENTIE is aanwezig!

 Op het politiek toneel biedt zich recentelijk een groep aan genaamd “Rupture & Renouveau” en stelt zich op hun website voor: 


Rupture & Renouveau, opgericht in maart 2019 naar aanleiding van de sociale bewegingen (inclusief die van de gele hesjes) die op dat moment aan de gang waren, verschilt van 'radicale' of 'radicaal-linkse' partijen en politieke groeperingen doordat het de problemen bij hun wortels aanpakt. Deze ‘radicale’ of ‘radicaal-linkse’ partijen en groepen neigen er uiteindelijk toe het kapitalisme te verzachten in plaats van het omver te werpen. Meestal richten ze zich op de kwestie van herverdeling, stroomafwaarts, en negeren ze die van productie stroomopwaarts. Ze komen niet tot de kern van het probleem; ze stellen het kapitalistische systeem zelf niet in vraag of stellen zich voor dat ze het kunnen veranderen met hervormingen, zonder revolutie (..)
De geschiedenis heeft het keer op keer aangetoond dat het vredige pad moet worden uitgesloten; alleen een sociale revolutie zal het mogelijk maken om het systeem omver te werpen. Om succesvol te zijn, zal deze revolutie geleid moeten worden door de arbeidersklasse, de enige werkelijk revolutionaire klasse (…)
Omdat het aan het onderzoek van Marx (en Engels) is dat we de communistische, wetenschappelijke opvatting van de wereld van vandaag te danken hebben, impliceert communist zijn, door hypothese, marxist te zijn. (...) Communist zijn houdt niet alleen in een marxist zijn, maar ook een leninist zijn.(…)
Rupture & Renouveau (...) is een groep van revolutionaire vernieuwing, opgericht door ontwaakte, consequente jonge mensen met ijzeren vastberadenheid, die verschilt van 'radicale' of 'radicale linkse' politieke partijen en groepen doordat het de problemen bij de wortel aanpakt, in die zin dat hij niet reformistisch is maar werkelijk (en niet alleen in woorden) revolutionair.
Rupture & Renouveau is een groep die vastbesloten is geen concessies te doen aan het kapitalisme en wil vanuit een revolutionair perspectief intensief grondwerk onder arbeiders en werkers doen. 


Sinds kort heeft de organisatie een politiek programma, dat op hun website te lezen is.

In het programma staat o.a.: 


De arbeidersklasse heeft revolutionaire detachement nodig; alleen door zijn spontane krachten kan het niet zegevieren. Na een afweging van de politieke situatie en de betrokken krachten kwamen we tot de conclusie dat er in België geen sprake is van een dergelijk detachement. De PVDA is bezig de plaats in te nemen die de PS -SPa vrij heeft gemaakt. Het is een reformistische, sociaal-democratische partij. Het vertegenwoordigt zeker een positief gegeven omdat het een evolutie van het bewustzijn onthult. Maar het volgt hetzelfde traject als partijen als Syriza in Griekenland.
Daarom lijkt het ons dat de huidige taak van de Belgische communisten erin bestaat te werken aan de opbouw van een organisatie die ooit een echte revolutionaire arbeiders-massa-partij kan worden. Met R&R, dat nog in de groepsfase zit, zetten we een stap in die richting. We weten dat het werk immens is en lang zal duren. Maar het zal moeten gedaan worden.1 (….)
Een eerlijke houding en tactiek ontwikkelen ten opzichte van de PVDA die momenteel in een opkomende fase is, in een "bloei-fase". Een tekst is in voorbereiding en zal binnenkort worden gepubliceerd.
Dit punt is van bijzonder belang voor zover de PVDA - een positief signaal maar een reformistische en niet-revolutionaire partij - een groot aantal (en steeds meer) oprechte militanten heeft, evenals arbeiders en werkers, waarvan er politiek actieve elementen zijn.
Enerzijds moet de politieke en ideologische strijd worden gevoerd tegen het reformisme in het algemeen en tegen dat van de PVDA in het bijzonder, om ideologisch de voorhoede van de arbeiders te kunnen overtuigen en te winnen. Aan de andere kant zal propaganda alleen de illusies van de massa arbeiders die hun hoop vestigen op de PVDA niet kunnen verdrijven; het is de politieke ervaring die doorslaggevend zal zijn. Met andere woorden, het is nadat ze de hervormingsgezinde politiek van de PVDA hebben geproefd, dat de werkende massa in staat zal zijn om in te zien van de noodzaak om zich ervan los te maken en om stappen verder te zetten. Maar de praktijktest nadert, ook al als de PVDA dit zelf zou vrezen.
Georganiseerde communisten moeten daarom:
hun propagandawerkzaamheden voeren tegen het reformisme van de PVDA en
flexibele tactieken toepassen om verbonden te blijven met de werkende massa die vooruit moet worden geduwd, die moet worden geholpen om hun politieke ervaringen op te doen en te beleven.
Samenvattend, laten we zeggen dat tactieken zonder principiële compromissen nodig zullen zijn om het meeste uit de situatie te halen.2

Twee zaken vallen op: – R&R “kennen” blijkbaar de PCB-CPB niet,
                                   – R&R kondigen een vastberaden strijd tegen reformisme aan, VOORAL dat in de PVDA

1. Er is geen sprake van de Communistische Partij van België
Maar we geven R en R het voordeel van de twijfel. Tot 2018 bestond “de rest” van de Communistische Partij van (in 1921) België in de vorm van de Communistische Partij van Wallonië en Brussel… Eind 2018 -begin 2019 richtte de Communistische Partij van België op haar 36e congres zich op haar oorspronkellijk “bolchewieke” partijprincipes. Kort na het 36e congres ontstond er binnen de CPB een fractie die op het congres in minderheid was gesteld en die eigenlijk met alleen het “logo” Communistische Partij van België een “electoralistische” organisatie wilde, gericht om stemmen te sprokkelen voor een “linkse eenheid”… met de PVDA.

Die fractie hield haar tegenstellingen niet intern, maar pakte er mee uit naar “buiten”.
Dit maakte het makkelijker om de ideologie en de politieke lijn (voor zover je daarvan kon spreken) van die “fractie” te ontmaskeren. Hier deel 1, deel 2 en deel 3 over wat we noemden “de fractie-Bergen-Denonville”. Het is te begrijpen dat R en R, zelf opgericht in 2019, nog geen echt inzicht had in de PCB-CPB.
Maar het is begrijpelijk dat in 2019 hetgeen zich naar BUITEN manifesteerde als PCB-CPB (want zowel de website van de PCB als de krant “Le Drapeau Rouge” waren toen “in handen” van iemand die op het schild was gehesen van die “fractie”, maar al een tijd UIT de PCB-CPB was gezet, HIER verklaring op Solidnet ), het wellicht voor R en R moeilijk maakte om toen de “herbronning” van de PCB-CPB te vatten en te kennen.

2. Een vastberaden aankondiging van strijd tegen het reformisme in het algemeen en dat van de PVDA in het bijzonder
R en R spreken zich wel duidelijk uit over de PVDA als een refornistische organisatie. Maar het moet nog concreet gemaakt worden hoe ze dit reformisme gaan ontmaskeren.Ook zal nog moeten blijken of, zoals R en R zegt, de praktijk (van de PVDA zèlf) de werkers het inzicht in dit reformisme “door eigen ervaring”zal verschaffen, en of de R en R dan echt, door “verbonden te blijven met de werkende massa’s”, DOOR die “werkende massa’s”, of toch de door de “voorhoede” als “hun” partij/organisatie zullen (h)erkend worden.


Nog iets dat opvalt: Er staat weinig in het programa over de strijd INTERN tegen opportunisme en revisionisme.

Wat wel opvalt in het programma is, dat er weinig staat over de strijd (en de waakzaamheid) tegen eventuele ontwikkeling INTERN van opportunisme en revisionisme.
Nochtans toont het voorbeeld zelf van de PVDA dat kapitulatie voor de strijd tegen opportunisme, de weg vrijmaakt tot ontwikkeling van revisionisme en de partij uiteindelijke verandering van karakter doet veranderen, van de oorspronkellijke communistische organisatie die de PVDA ooit was tot een reformistische organisatie zoals de R en R dit nu waarneemt.
IN hun programma maakt de R en R de volgende analyse:

Het conflict tussen de productiekrachten, die niet anders dan de volledige socialisatie vereisen, en de kapitalistische productieverhoudingen, die deze socialisatie verhinderen, wordt daarom tot zijn paroxisme gebracht, zodat het kapitalisme onvermijdelijk, zolang het blijft bestaan. ontbinden, rotten, kwellen (met dien verstande dat het niet vanzelf zal sterven). Meer in het algemeen worden onder het imperialisme alle tegenstellingen (economisch, politiek, klasse, nationaal ...) van het systeem verergerd, en in het bijzonder de tegenstelling tussen de arbeidersklasse en de bourgeoisie. De uitbuiting van de arbeiders wordt zodanig dat steeds meer van hen de status quo alleen maar kunnen afwijzen en opkomen om te vechten. Zo wordt meer dan ooit de noodzaak gevoeld om het systeem te vernietigen om het mogelijk te maken om de samenleving zich te laten ontwikkelen. Samengevat: in zijn imperialistische fase ziet het kapitalisme zijn basis steeds meer wankelen; het staat aan de vooravond van zijn omverwerping en het voorbijgaan.3

Deze “analyse” is in feite gebaseerd op een parafrasering van een lang (en beroemd) CITAAT van Marx uit de Inleiding van zijn boek “Bijdrage tot de kritiek op de politieke economie” :

In de maatschappelijke productie van hun leven treden de mensen in bepaalde, noodzakelijke van hun wil onafhankelijke verhoudingen, productieverhoudingen; deze productieverhoudingen beantwoorden aan een bepaald ontwikkelingsniveau van hun materiële productiekrachten. Het geheel van deze productieverhoudingen vormt de economische structuur van de maatschappij, de materiële basis waarop zich een juridische en politieke bovenbouw verheft en waaraan specifieke maatschappelijke vormen van bewustzijn beantwoorden. De wijze waarop het materiële leven wordt geproduceerd, is voorwaarde voor het sociale, politieke en geestelijke levensproces in het algemeen. Het is niet het bewustzijn van de mensen dat hun zijn, maar omgekeerd hun maatschappelijk zijn dat hun bewustzijn bepaalt. Op een bepaalde trap van hun ontwikkeling raken de materiële productiekrachten van de maatschappij in tegenspraak met de bestaande productieverhoudingen, of, wat slechts een juridische uitdrukking voor hetzelfde is, met de eigendomsverhoudingen, waarin zij zich tot dusver hadden bewogen. Van vormen waarin de productiekrachten tot ontwikkeling kwamen, slaan deze verhoudingen om in ketenen daarvan. Dan breekt een tijdperk van sociale revolutie aan. Met de verandering van de economische grondslag wentelt zich — langzaam of snel — de gehele reusachtige bovenbouw om. Wanneer men dergelijke omwentelingen onderzoekt, moet men altijd onderscheid maken tussen de materiële omwenteling in de economische voorwaarden van de productie, die natuurwetenschappelijk exact kan worden vastgesteld, en de juridische, politieke, godsdienstige, artistieke of filosofische, kortom ideologische vormen, waarin de mensen zich van dit conflict bewust worden en het uitvechten. Zomin als men een individu beoordeelt naar wat het van zichzelf vindt, zomin kan men een dergelijk tijdperk van omwenteling beoordelen vanuit zijn eigen bewustzijn; men moet veeleer dit bewustzijn verklaren uit de tegenspraken van het materiële leven, uit het bestaande conflict tussen maatschappelijke productiekrachten en productieverhoudingen. Een maatschappijformatie gaat nooit onder, voordat alle productiekrachten tot ontwikkeling gebracht zijn die zij kan omvatten, en nieuwe, hogere productieverhoudingen treden nooit in de plaats, voordat de materiële bestaansvoorwaarden ervoor in de schoot van de oude maatschappij zelf zijn uitgebroed. Daarom stelt de mensheid zich altijd slechts taken, die zij kan volbrengen. Want bij nader toezien zal steeds blijken, dat de taak zelf eerst opkomt, waar de materiële voorwaarden voor haar volbrenging reeds aanwezig zijn of althans in staat van wording verkeren.

Lenin maakt,, in de tekst hieronder (uit zijn boek “Wat zijn de ware volksvrienden?” ), zelf het onderscheid tussen de “hypothese” van Marx(Lenin heeft het over het hierbovenstaand citaat uit de “Inleiding” van “Bijdrage tot de kritiek op de politieke economie”) die aan de grondslag lag van uiteindelijk zijn historisch materialistische analyse van het onstaan en ontwikkeling van de burgerlijke maatschappij en de kapitalistische productiewijze waarop die gebaseerd is (“Het Kapitaal”  van Marx):

Dit idee van materialisme in de sociologie was op zichzelf al een geniaal idee. Voorlopig was het natuurlijk slechts een hypothese, maar wel een die eerst de mogelijkheid schiep van een strikt wetenschappelijke benadering van historische en sociale problemen.(….)
Maar toen begon Marx, die deze hypothese in de jaren veertig had uitgedrukt, het feitelijke (nota bene!) materiaal te bestuderen. Hij nam een ​​van de sociaaleconomische formaties - het systeem van warenproductie - en gaf op basis van een enorme hoeveelheid gegevens (die hij niet minder dan vijfentwintig jaar bestudeerde) een zeer gedetailleerde analyse van de wetten die de werking van deze formatie en haar ontwikkeling. Deze analyse beperkt zich uitsluitend tot de productieverhoudingen tussen leden van de samenleving: zonder ooit voor een verklaring zijn toevlucht te nemen tot kenmerken buiten de sfeer van deze productieverhoudingen, maakt Marx het mogelijk om te onderscheiden hoe de warenorganisatie van de volkshuishouding zich ontwikkelt, hoe ze wordt omgevormd tot kapitalistische economie, die antagonistische klassen creëert (antagonistisch binnen de grenzen van de productieverhoudingen), de bourgeoisie en het proletariaat, hoe zij de productiviteit van maatschappelijke arbeid ontwikkelt en daardoor een element introduceert dat onverenigbaar in tegenspraak wordt met de grondslagen van deze kapitalistische organisatie zelf.
Dat is het skelet van Het Kapitaal. Het hele punt is echter dat Marx zich niet tevreden stelde met dit skelet, dat hij zich niet beperkte tot 'economische theorie' in de gewone zin van het woord, maar dat, terwijl hij de structuur en ontwikkeling van de gegeven vorming van de samenleving uitlegde uitsluitend via productieverhoudingen bekeek, hij niettemin overal en onophoudelijk de bovenbouw die overeenkomt met deze productieverhoudingen is nagegaan en hij het skelet zo bekleedde met vlees en bloed.(…)

En Lenin haalt Engels aan in zijn uitleg over het analysewerk in Het Kapitaal door Marx:

. Op pagina 791 en de volgende pagina's '(Russ. Ed., P. 648 e.v.)4' zet hij de definitieve conclusies uiteen die hij trekt uit de voorgaande 50 bladzijden (Russ. Ed., 35) van economisch en historisch onderzoek naar de zogenaamde primitieve accumulatie van kapitaal. Vóór het kapitalistische tijdperk bestond de kleine industrie, althans in Engeland, op basis van het privébezit van de arbeider in zijn productiemiddelen. De zogenaamde primitieve accumulatie van kapitaal bestond daar in de onteigening van deze directe producenten, dat wil zeggen in de (ontbinding van privé-eigendom op basis van de arbeid van de eigenaar. Dit werd mogelijk omdat de hierboven genoemde kleine industrie alleen verenigbaar is met enge en primitieve grenzen van productie en samenleving, en hierdoor in een bepaald stadium de materiële middelen voor haar eigen vernietiging voortbrengt. Deze vernietiging, de transformatie van de individuele en verspreide productiemiddelen in maatschappelijk geconcentreerde, vormt de prehistorie van het kapitaal. Zodra de arbeiders veranderen in proletariërs, hun arbeidsmiddelen in kapitaal, zodra de kapitalistische productiewijze op eigen benen staat, de verdere vermaatschappelijking van de arbeid en de verdere transformatie van het land en andere productiemiddelen '(in kapitaal), ‘neemt de verdere onteigening van particuliere eigenaren, een nieuwe vorm aan. Dat wat nu onteigend moet worden, is niet langer de arbeider die voor zichzelf werkt, maar de kapitalist die vele arbeiders uitbuit. Deze onteigening wordt bereikt door de werking van de immanente wetten van de kapitalistische productie zelf, door de concentratie van kapitaal. Eén kapitalist doodt er altijd veel. Hand in hand met deze concentratie, of deze onteigening van vele kapitalisten door weinigen, ontwikkelen op steeds grotere schaal de coöperatieve vorm van het arbeidsproces, de bewuste technische toepassing van de wetenschap, de methodische cultivatie van de grond; de omzetting van de arbeidsmiddelen in arbeidsmiddelen die alleen gemeenschappelijk bruikbaar zijn, de bezuiniging van alle productiemiddelen door ze te gebruiken als productiemiddel van gecombineerde, gesocialiseerde arbeid. Samen met het voortdurend afnemende aantal kapitaalmagnaten, die alle voordelen van dit transformatieproces overnemen en monopoliseren, groeit de massa van ellende, onderdrukking, slavernij, degradatie en uitbuiting; maar hiermee groeit ook de opstand van de arbeidersklasse, een klasse die altijd in aantal toeneemt, en gedisciplineerd, verenigd, georganiseerd wordt door het mechanisme van het proces van de kapitalistische productie zelf. Het kapitaal wordt een keten van de productiewijze, die samen met en eronder is ontstaan ​​en gevoed. Concentratie van de productiemiddelen en socialisatie van arbeid bereiken eindelijk een punt waarop ze onverenigbaar worden met hun kapitalistische omhulsel. Dit omhulsel valt uiteen. Het einde van het kapitalistische privébezit klinkt. De onteigenaars worden onteigend.

Je kunt geen ideologische leider zijn zonder het bovengenoemde theoretische werk, net zoals je dat ook niet kunt zijn zonder dit werk aan te passen om aan de behoeften van de zaak te voldoen, en zonder de resultaten van deze theorie onder de arbeiders te verspreiden en hen te helpen zich te organiseren.
Een dergelijke presentatie van de taak beschermt de sociaaldemocratie tegen de tekortkomingen waaraan socialistische groepen zo vaak lijden, namelijk dogmatisme en sektarisme.
Er kan geen dogmatisme zijn als het allerhoogste en enige criterium van een leerstelling de overeenstemming is met het feitelijke proces van sociale en economische ontwikkeling; er kan geen sektarisme zijn wanneer het de taak is de organisatie van het proletariaat te bevorderen, en wanneer daarom de rol van de "intelligentsia" is om speciale leiders uit de intelligentsia overbodig te maken.
Vandaar dat, ondanks het bestaan ​​van verschillen tussen marxisten over verschillende theoretische kwesties, de methoden van hun politieke activiteit onveranderd zijn gebleven sinds het ontstaan ​​van de groep.
De politieke activiteit van de sociaaldemocraten ligt in het bevorderen van de ontwikkeling en organisatie van de arbeidersbeweging in Rusland, door deze beweging om te vormen van haar huidige staat van sporadische pogingen tot protest, 'rellen' en stakingen zonder leidend idee, tot een georganiseerde strijd van de HELE Russische arbeidersklasse gericht tegen het burgerlijke regime en werkend voor de onteigening van de onteigenaars en de afschaffing van het maatschappelijk systeem gebaseerd op de onderdrukking van de werkende mensen. Aan deze activiteiten ligt de algemene overtuiging van marxisten ten grondslag dat de Russische arbeider de enige en natuurlijke vertegenwoordiger is van de gehele werkende en uitgebuite Russische bevolking.5
De natuurlijke vertegenwoordiger, omdat de uitbuiting van de werkende mensen in Rusland overal kapitalistisch van aard is – als we de stervende overblijfselen van de lijfeigene economie buiten beschouwing laten – , maar de uitbuiting van de massa producenten is op kleine schaal, verstrooid en onontwikkeld, terwijl de uitbuiting van het fabrieksproletariaat op grote schaal is, gesocialiseerd en geconcentreerd. In het eerste geval is uitbuiting nog steeds verstrikt in middeleeuwse vormen, verschillende politieke, juridische en conventionele attributen, trucs en apparaten, die de werkende mensen en hun ideologen verhinderen de essentie te zien van het systeem dat de werkende mensen onderdrukt, en om te zien, waar en hoe een weg uit dit systeem kan worden gevonden. In het laatste geval daarentegen is de uitbuiting volledig ontwikkeld en komt ze in zijn pure vorm naar voren, zonder verwarrende details.
De arbeider kan niet anders dan in te zien dat hij door het kapitaal wordt onderdrukt, dat zijn strijd tegen de burgerlijke klasse moet worden gevoerd. En deze strijd, gericht op het bevredigen van zijn onmiddellijke economische behoeften, het verbeteren van zijn materiële omstandigheden, vereist onvermijdelijk dat de arbeiders zich organiseren, en wordt onvermijdelijk een oorlog, niet tegen individuen, maar tegen een klasse, de klasse die de werkende mensen onderdrukt en verplettert niet alleen in de fabrieken, maar overal. Daarom is de fabrieksarbeider niemand minder dan de belangrijkste vertegenwoordiger van de hele uitgebuite bevolking. En om zijn functie van vertegenwoordiger in een georganiseerde, aanhoudende strijd te kunnen vervullen, is het geenszins nodig hem te enthousiasmeren met ‘perspectieven’; het enige dat nodig is, is hem eenvoudig zijn standpunt te laten begrijpen, hem de politieke en economische structuur van het systeem dat hem onderdrukt, en de noodzaak en onvermijdelijkheid van klassentegenstellingen onder dit systeem te laten begrijpen. Deze positie van de fabrieksarbeider in het algemene systeem van kapitalistische verhoudingen maakt hem de enige strijder voor de emancipatie van de arbeidersklasse, want alleen de hogere ontwikkelingsfase van het kapitalisme, de grootschalige machinale industrie, schept de materiële toestand en de sociale krachten die nodig zijn voor deze strijd. Overal elders, waar de vormen van kapitalistische ontwikkeling laag zijn, ontbreken deze materiële voorwaarden; de productie is verspreid over duizenden kleine ondernemingen (en ze houden niet op verspreide ondernemingen te zijn, zelfs niet onder de meest gelijkwaardige vormen van gemeenschappelijk grondbezit), voor het grootste deel bezitten de uitgebuitenen nog steeds kleine ondernemingen en zijn ze dus gebonden aan het zeer burgerlijke systeem dat ze zouden moeten vecht: dit vertraagt ​​en belemmert de ontwikkeling van de sociale krachten die in staat zijn het kapitalisme omver te werpen. Verspreide, individuele, kleine uitbuiting bindt de werkende mensen aan één plaats, verdeelt hen, verhindert dat ze zich bewust worden van klassensolidariteit, verhindert hen om zich te verenigen als ze eenmaal hebben begrepen dat onderdrukking niet wordt veroorzaakt door een bepaald individu, maar door het hele economische systeem . Grootschalig kapitalisme daarentegen verbreekt onvermijdelijk alle banden van de arbeiders met de oude samenleving, met een bepaalde plaats en een bepaalde uitbuiter; het verenigt hen, dwingt hen tot nadenken en plaatst hen in omstandigheden die hen in staat stellen een georganiseerde strijd te beginnen. Dienovereenkomstig concentreren de sociaaldemocraten al hun aandacht en al hun activiteiten op de arbeidersklasse. Wanneer zijn gevorderde vertegenwoordigers de ideeën van het wetenschappelijk socialisme onder de knie hebben, het idee van de historische rol van de Russische arbeider, wanneer deze ideeën wijdverspreid raken, en wanneer onder de arbeiders stabiele organisaties worden gevormd om de huidige sporadische economische oorlog van de arbeiders om te vormen tot bewuste klassen. strijd - dan zal de Russische WERKNEMER die aan het hoofd van alle democratische elementen staat, het absolutisme omverwerpen en de RUSSISCHE PROLETARIAAT leiden (zij aan zij met het proletariaat van ALLE LANDEN langs de rechte weg van een open politieke strijd naar DE OVERWINNEN COMMUNISTISCHE REVOLUTIE.

Hierover kun je uitgebreider lezen in het eerste artikel in een reeks over het ontstaan van de allereerste Communistische Partij, namelijk die later dan de Communistische Partij van de Sovjet-Unie (bolchewiki) zal heten:

26-12-2020 2 sept. 2021 PCB-CPB bestaat 100 jaar – Lenin (april 1917):”Naam van partij is Communistische Partij zoals in Manifest van Marx en Engels”

Over de “verandering” in de PVDA van een Communistische Identiteit naar reformisme

Het revisionisme in de CCP en ook dat in de PVDA, en dat de aanleiding was, bij de PVDA, tot de ontwikkeling tot reformism, waartegen R en R zich - terecht – kritisch tegenover opstelt, is ondermeer deze DOGMATISCHE opvatting van wat Historisch materialistische analyse is, met name het vermeldde citaat van Marx als basis nemen. Zoals Lenin hierboven stelt was hetgeen Marx schreef in de Inleiding van …, “slechts” de HYPOTHESE, die hem ertoe bracht om zijn uiteindelijke analyse in Het Kapitaal te maken.
Marx zèlf sprak van “inzicht”…Lees in de "Inleiding", de zin die VOORAF gaat aan dit bewust citaat:

Het eerste werk dat ik ondernam, om de twijfels op te lossen die mij bestormden, was een kritische herziening van Hegels Rechtsfilosofie; de Inleiding daartoe verscheen in de in 1844 in Parijs gepubliceerde ‘Deutsch-Französische Jahrbücher’6. Mijn onderzoek leidde tot de conclusie, dat rechtsverhoudingen evenals staatsvormen noch uit zichzelf begrepen kunnen worden noch uit de zogenaamde universele ontwikkeling van de menselijke geest, maar dat zij veeleer wortelen in de materiële levensverhoudingen, die Hegel in navolging van de Engelsen en Fransen uit de achttiende eeuw, in hun geheel samenvat onder de term ‘burgerlijke maatschappij’; dat de anatomie van de burgerlijke maatschappij echter gezocht dient te worden in de politieke economie. De studie van deze wetenschap, die ik in Parijs begon, zette ik voort te Brussel, waarheen ik uitgeweken was tengevolge van een uitwijzingsbevel van de heer Guizot. Het algemene resultaat waartoe ik kwam en dat mij, nadat het eenmaal was verkregen, tot leidraad diende bij mijn studies, kan kort worden geformuleerd als volgt:….(en hier volgt dan het bewuste citaat, NICO)

In verband met de dogmatische opvatting van wat “historisch materialisme” is en het ge(mis-)bruik van het citaat van Marx bij zowel de CCP èn de PVDA, is mijn artikel als waarschuwing aan de R en R om niet dezelfde opportunistische fout te maken, de volgende:

19/08/20 Dogmatisme BEWUST gebruikt om REVISIONISME te ontwikkelen,... door Deng Xiaoping, maar ook in de PVDA

Wat betreft het gebruik van een gebrek aan inzicht bij de leden door BEWUST op basis van een opportunistische (dogmatische) opvatting door revisionistische kaders in de PVDA, de hele partij een “sociaal-democratische” lijn op te leggen:

26/08/20 De PVDA spreekt (in “Socialisme 2.0”) van “PARADIGMA-WISSEL”, ik noem het eerder “REVISIONISME” ….

Het is o.a. dit gebrek aan INTERNE strijd tegen opportunisme, dat het mogelijk maakte dat de PVDA “van karakter veranderde”, en wel in het reformisme verviel, dat R en R NU terecht bij de PVDA waarnemen.


1 Notre vision, notre programme: XII. La conception du monde et les perspectives de R&R

2 Notre vision, notre programme: XII. La conception du monde et les perspectives de R&R

3 Notre vision, notre programme: Notre vision, notre programme: I. Le capitalisme et les perspectives qu’il pose

4 See K. Marx, Capital, Vol. I, Moscow, 1959, p. 761-63.

5 Russia’s man of the future is the muzhik—thought the representatives of peasant socialism, the Narodniks in the broadest sense of the term. Russia’s man of the future is the worker—think the Social-Democrats. That is how the Marxist view was formulated in a certain manuscript. —Lenin

6De ‘Deutsch-Französische Jahrbücher’ werden onder redactie van Karl Marx en Arnold Ruge in Parijs in het Duits uitgegeven. Er is maar één dubbelnummer van verschenen (februari 1844), het bevatte Karl Marx’ ‘Zur Judenfrage’ en ‘Zur kritik der Hegelschen Rechtsphilosophie. Einleitung’ (zie ‘Over godsdienst, staat en het joodse vraagstuk’, Uitgeverij Pegagus, Amsterdam 1979), voorts van Friedrich Engels ‘Umrisse zu einer Kritik der Nationalökonomie’ en ‘Die Lage Englands. “Past and Present” by Thomas Carlisle. Londen 1843’. Deze artikelen markeren de overgang van Marx en Engels naar het materialisme en communisme. Dat het tijdschrift zijn verschijning staakte, kwam vooral door principiële meningsverschillen tussen Marx en de burgerlijke radikaal Ruge.