23-12-2021

Il n'y a qu'un seul Parti Communiste de Belgique : le PCB-CPB, qui lors de son 36e Congrès (2018) a réaffirmé les principes du parti depuis sa fondation en 1921, il y a maintenant 100 ans.


Le Parti Communiste de Belgique a fêté son 100e anniversaire cette année.

La Belgique est ce pays sur lequel Karl Marx a écrit :

Il est de mode, parmi les capitalistes anglais, de dépeindre la Belgique comme « le paradis des travailleurs » parce que là « la liberté du travail » ou, ce qui revient au même, « la liberté du capital », se trouve hors d'atteinte. Il n'y a là ni despotisme ignominieux de Trades Unions, ni curatelle oppres­sive d'inspecteurs de fabrique. ‑ S'il y eut quelqu'un de bien initié à tous les mystères de bonheur du « libre » travailleur belge, ce fut sans doute feu M. Ducpétiaux, inspecteur général des prisons et des établissements de bienfaisance belges et en même temps membre de la Commission centrale de statistique belge.(…) En effet, dans ce « paradis des capitalistes » la moindre variation de prix des subsistances de première nécessité est suivie d'une variation dans le chiffre de la mortalité et des crimes. (V. « Manifest der Maatschappij : De, Vlaemingen Vooruit ». Brussel, 1860, p. 15, 16.) ‑ La Belgique compte en tout neuf cent trente mille familles qui, d'après la statistique officielle, se distribuent de la manière suivante : quatre‑vingt‑dix mille familles riches (électeurs), quatre cent cinquante mille personnes; cent quatre‑vingt‑dix mille familles de la petite classe moyenne, dans les villes et les villages, un million neuf cent cinquante mille personnes, dont une grande partie tombe sans cesse dans le prolétariat; quatre cent cinquante mille familles ouvrières, deux millions deux cent cinquante mille personnes. Plus de deux cent mille de ces familles se trouvent sur la liste des pauvres !1



Depuis 2018, de nombreux partis communistes ont déjà célébré leur 100e anniversaire.
Ce n'est pas une coïncidence, mais c'est parce que chaque parti communiste a été fondé à l'imitation du premier parti communiste, le parti qui a dirigé la Révolution d'Octobre et est ensuite devenu le Parti communiste de l'Union soviétique.
Ils s'appellent tous partis communistes parce qu'ils suivent la même conception du parti bolchevique ou léniniste. Cette conception du parti bolchevique ou léniniste est elle-même basée sur la formule de Marx et Engels dans l
e Manifeste du parti communiste de 1848 :

Pratiquement, les communistes sont donc la fraction la plus résolue des partis ouvriers de tous les pays, la fraction qui stimule toutes les autres; théoriquement, ils ont sur le reste du prolétariat l'avantage d'une intelligence claire des conditions, de la marche et des fins générales du mouvement prolétarien.
Le but immédiat des communistes est (...) constitution des prolétaires en classe, renversement de la domination bourgeoise, conquête du pouvoir politique par le prolétariat.
Les conceptions théoriques des communistes (...) ne sont que l'expression générale des conditions réelles d'une lutte de classes existante, d'un mouvement historique qui s'opère sous nos yeux.

Les communistes (...) proclament ouvertement que leurs buts ne peuvent être atteints que par le renversement violent de tout l'ordre social passé.



REMARQUE: Les partis qui se disent "Parti communiste", mais qui ne répondent pas, ou CONSCIEMMENT NE VEULENT PAS répondre - à la conception du parti "bolchevique" ou léniniste, peuvent être beaucoups des choses, .... mais ce ne sont pas des partis communistes ! Dis je l'ai dit!


En “Ce que sont les «amis du peuple» et comment ils luttent contre les social-démocrates, une série des articles rassemblé dans une livre, écrit en 1884 par Lénine sur le parti révolutionnaire marxiste à fonder :

Concentrer toute leur attention et toutes leurs activités sur la classe ouvrière. ….Lorsque ses représentants avancés ont maîtrisé les idées du socialisme scientifique, ...former des organisations stable parmi les ouvriers... transformer la guerre économique sporadique actuelle des travailleurs en lutte de classe consciente … mener le PROLÉTARIAT ... sur la voie droite de la lutte politique ouverte vers LA RÉVOLUTION COMMUNISTE VICTORIEUSE.2

Un tel parti, dit Lénine dans le même livre, doit être capable de lutter idéologiquement contre tous les soi-disant «marxistes» autoproclamés:  

les gens sont considérés comme des marxistes qui n'ont aucune idée de la lutte des classes, de l'antagonisme nécessairement inhérent à la société capitaliste et du développement de cet antagonisme; des gens qui n'ont aucune idée du rôle révolutionnaire du prolétariat; même les gens qui sortent avec des projets purement bourgeois, ...3


Dans le livre publié par le CC du PCUS, "Histoire du Parti communiste (bolchévik) de l’URSS" :

En 1898, plusieurs « Unions de lutte », (...) font une première tentative pour se grouper en un parti social-démocrate. À cet effet ils réunissent à Minsk, en mars 1898, le Ier congrès du Parti ouvrier social-démocrate de Russie (POSDR).(...)Lénine n’avait pu y assister, étant à l’époque déporté en Sibérie.


En fait, un parti social-démocrate a été fondé comme la plupart des deuxièmes internationales, un parti donc comme le POB, qui lui-même a été fondé en 1885, le nom était donc le Parti ouvrier social-démocrate de Russie (POSDR)

Mais voilà que Lénine s'est fixé pour objectif au 2e Congrès de transformer le POSDR en un véritable parti ouvrier marxiste révolutionnaire. Dans la préparation du congrès, il contesta toutes les caractéristiques du POSDR, que possédaient la plupart des partis sociaux-démocrates (voir "Histoire du Parti communiste (bolchévik) de l’URSS") :

....limiter ses tâches à la lutte économique contre les patrons et le gouvernement, ... exalter le processus spontané du mouvement ouvrier et nier le rôle dirigeant du Parti, en le réduisant au rôle d’enregistreur des événements, c’est prêcher le « suivisme », prêcher la transformation du Parti en un appendice du processus spontané, en une force passive du mouvement, uniquement capable de contempler le processus spontané; c’est s’en remettre à la spontanéité.
s’incliner devant le mouvement ouvrier spontané et abaisser le rôle de l’élément conscient, diminuer le rôle de la conscience socialiste, de la théorie socialiste, ….

... les « économistes » trompaient la classe ouvrière en prétendant que l’idéologie socialiste pouvait naître du mouvement spontané de la classe ouvrière ; car, en réalité, l’idéologie socialiste ne naît point du mouvement spontané, mais de la science.
Les «économistes », en niant la nécessité d’apporter dans la classe ouvrière la conscience socialiste, frayaient par là même le chemin à l’idéologie bourgeoise; ils on facilitaient l’introduction, la pénétration dans la classe ouvrière; par conséquent, ils enterraient l’idée de la fusion du mouvement ouvrier et du socialisme, ils faisaient le jeu de la bourgeoisie  

Combattre cela est finalement devenu l'objectif du 2e Congrès du POSDR.

Et au 2e Congrès, la majorité a choisi le programme, l'idéologie et les principes d'organisation d'un parti ouvrier marxiste révolutionnaire.

Mais après le congrès, la direction du parti a été reprise par ceux qui étaient en infériorité numérique au congrès et avec leur défense d'une conception de parti comme celle de la plupart des autres partis sociaux-démocrates, c'est-à-dire comme celle du POB. On les appelait donc les mencheviks, "
ceux de la minorité". Mais Lénine a organisé une faction dans ce Parti social-démocrate sur la base de l'opinion du parti défendue par la majorité au 2e Congrès. La faction s'appelait les bolcheviks, "ceux de la majorité".

 Lors de la conférence de Prague de 1912 : il est décidé de transformer la faction bolchevique AU SEIN du POSDRP, dirigée par ceux qui étaient en infériorité numérique en 1904, en un parti indépendant « séparé » de l'ancien concept social-démocrate… un véritable parti bolchevique «du nouveau type»… On l'a dit, mais en fait on pourrait dire que le Parti bolchevique était un parti selon l'ancienne conception du parti formulée dans le Manifeste communiste.

Février 2018 était la révolution de février, Lénine, jusque-là en exil à Zurich, est revenu en Russie et a convoqué les ouvriers russes. maintenant passer de la révolution démocratique bourgeoise (qui a définitivement évincé le tsarisme) à la révolution socialiste.
En avril 1918, il formule les tâches qui attendent le prolétariat et son parti ouvrier marxiste révolutionnaire, le Parti bolchevik, mais qui s'appelait encore Parti social-démocrate, quoique avec l'ajout (bolcheviks)
À la fin de son discours, il a déclaré :
 

"Nous devons désormais nous appeler Parti communiste, tout comme Marx et Engels se sont appelés eux-mêmes.
Nous sommes marxistes et nous prenons comme base le Manifeste Communiste, qui a été déformé de 2 manières par le SD de la 2e Internationale : premièrement, les ouvriers n'ont pas de patrie, et « défendre la patrie » dans une guerre impérialiste est une trahison et deuxièmement, la 2e internationale a déformé la doctrine de l'État.

Nous sommes contre l'État bourgeois, mais avons besoin temporairement d'un Etat en transition vers le socialisme, mais comme la Commune de Paris ou les soviets des députés ouvriers…. Avec les gens armés." (Lénine a parlé d'un contenu concret à ce que Marx appelait : la dictature du prolétariat)


Lénine a dit que Marx et Engels eux-mêmes ont adopté le nom opportuniste de social-démocratie parce qu'après la défaite de la Commune de Paris, il y avait eu une période de lent développement de l'organisation et de l'éducation.

"Mais maintenant", a conclu Lénine, "
C'est le temps du désespoir clair du capitalisme dans sa phase impérialiste, quand il devient clair que seule la révolution prolétarienne est la sortie. Et c'est pourquoi le parti ouvrier marxiste révolutionnaire bolchevique l'appela désormais Parti communiste."
C'est ce point de vue de parti que l
e Parti communiste de Belgique a confirmé comme son point de vue de parti lors de son 36e congrès en 2018. La base idéologique de la stratégie du Parti Communiste de Belgique, qui détermine cette conception de parti, est :


1. La société bourgeoise d'aujourd'hui est basée sur le système de production capitaliste

2. Le matérialisme historique est l'arme idéologique de la classe ouvrière

3. Au sein de la classe ouvrière : éveiller la conscience, la mobiliser, l'organiser pour sa tâche historique : «
L'expropriation des expropriateurs... » (Karl Marx dans l'avant-dernier chapitre du Capital)
4. Dans ce rôle révolutionnaire, la classe ouvrière, en tant que classe opprimée, apparaîtra historiquement pour la première fois comme une classe opprimée, non seulement pour elle-même mais pour l'ensemble de l'humanité.


Le PCB-CPB, en revenant aux fondamentaux de 1921, se base sur le Marxisme-léninisme: Le socialisme scientifique ou le matérialisme dialectique et historique, appelé le Marxisme et les principes léninistes de parti et l’application du marxisme dans l’impérialisme comme Lénine a l'analysé comme stade dernier et le plus haute du capitalisme

Le parti communiste de Belgique est un parti révolutionnaire qui veut en finir avec la société bourgeoise et le capitalisme sur lequel elle est basée. Le PCB-CPB ne se fait pas d'illusions sur la démocratie bourgeoise

Dans «PROGRAMME ET STATUTS PRÉSENTÉS PAR LE COMITÉ DE FUSION AU CONGRÈS D’UNIFICATION TENU A BRUXELLES, LES 3 ET 4 SEPTEMBRE 1921»:

Le discours parlementaire, formulé et prononcé selon la fantaisie des meneurs, trouvait, quelquefois, son complément dans les démonstrations passives organisées par voie bureaucratique pour appuyer les négociations parlementaires. La grève générale de 1913, en Belgique, restera un des exemples les plus frappants du sabotage de l’action des masses ouvrières au profit du parlementarisme.
D’ailleurs, la social-démocratie de la IIe Internationale n’a cessé d’accentuer la nature d’oligarchie démocratique. Le parti était un domaine d’exploitation merveilleux pour les meneurs. Presque tous pourris jusqu’aux moelles par les conceptions bourgeoises de Justice et de Droit, incapables d’incorporer la morale et la pensée prolétarienne, ils faisaient de leur faconde, de leurs sophismes et de leur incurable démagogie les instruments de leur domination.
"Aller aux masses" ne supposait pour eux qu’un recrutement intensif, hétéroclite, sous n’importe quelle condition, d’une part, et, d’autre part, un dédain masqué pour le vaste troupeau inconscient, crédule et naïf. Seule l’agitation électorale fébrile, adaptée à l’inconscience des masses mêmes, révolutionnariste et provocatrice, établissait un contact furtif avec les masses.

Le PCB-CPB reconnaît que l’anarchie de la production capitaliste par ce mode de production est inadapté pour satisfaire les besoins de l'humanité.C'est la dynamique même du capitalisme qui est l'origine du réchauffement et du changement de climatLe capitalisme est la plus haute forme de l’économie marchande ou la distribution des marchandises se fait par échange. La valeur déterminante des produits, sous relations de production capitaliste sont leurs valeurs d'échange (ces produits sont des marchandises)Les capitalistes doivent faire de la concurrence. Pour cela, le niveau de l'exploitation des travailleurs est continuellement augmenté.La lutte de concurrence (dans la stade impérialiste du capitalisme) mène à la destruction des capacités de production et de l’emploi tant que les besoins de la population ne sont pas satisfaits, en manque de pouvoir d'achats.La lutte de concurrence (pour les parts du marché, pour l’accès et contrôle des ressources de matières premières) mène aux crises et guerresCe n'est que sous le pouvoir de la classe ouvrière en "expropriant les expropriateurs" qu'une planification centrale en scientifique pour satisfaire nos besoins, est possible

Dans «PROGRAMME ET STATUTS PRÉSENTÉS PAR LE COMITÉ DE FUSION AU CONGRÈS D’UNIFICATION TENU A BRUXELLES, LES 3 ET 4 SEPTEMBRE 1921» c’est formulé ainsi:

La période de conquête du pouvoir politique par le prolétariat demande l’attaque violente des masses contre le gouvernement* capitaliste-bourgeois. Le parti communiste doit prendre la direction de cette lutte et combattre en même temps toutes les tendances petites-bourgeoises qui affaiblissent et obscurcissent la lutte du prolétariat, le réformisme, l’opportunisme, l’anarchisme, l’anti-militarisme pacifiste, etc. A toutes ces tendances, qui conservent l’influence la plus étendue sur le prolétariat industriel de Flandre et de Wallonie, il faut constamment opposer l’idée du système des Conseils**. Il faut montrer, à toutes les occasions, au cours de la propagande, aux ouvriers des usines et des champs, que l’État prolétarien ne peut pas avoir d’autre forme que les Conseils pendant la période de transition entre le capitalisme et le communisme.
L’incapacité des organismes bourgeois à assurer à l’humanité un système de production et d’échange qui lui permette de subsister, doit être soulignée avec clarté, et sans relâche. Les travailleurs doivent avoir une conscience de ce que la prise violente de tous les moyens économiques et politiques qui permet d’instaurer l’économie et la politique prolétariennes de transition, s’impose à eux comme une nécessité inéluctable.*

* «gouvernement» = pouvoir, comme Marx écrit dans «Guerre civile en France» de «gouvernement de la classe ouvrière» utilisant une autre formulation pour «dictature du prolétariat» (NICO)
** Il s’agit ici de la traduction de «
Soviets»(NICO)

Le PCB-CPB affirme que la lutte est «classe contre classe»

Comme les capitalistes sont "forcés" d'augmenter continuellement l'exploitation des travailleurs, c'est par la participation à la lutte quotidienne sans compromis contre cette exploitation des travailleurs,que le PCB aide la classe des travailleurs à s'organiser pour la lutte finale contre le capitalisme.

Dans le Manifeste du Parti Communiste:

Le but immédiat des communistes est le même que celui de tous les partis ouvriers : constitution des prolétaires en classe, renversement de la domination bourgeoise, conquête du pouvoir politique par le prolétariat.
Les conceptions théoriques des communistes ne reposent nullement sur des idées, des principes inventés ou découverts par tel ou tel réformateur du monde.

Elles ne sont que l'expression générale des conditions réelles d'une lutte de classes existante, d'un mouvement historique qui s'opère sous nos yeux.(…)
Si le prolétariat, dans sa lutte contre la bourgeoisie, se constitue forcément en classe, s'il s'érige par une révolution en classe dominante et, comme classe dominante, détruit par la violence l'ancien régime de production, il détruit, en même temps que ce régime de production, les conditions de l'antagonisme des classes, il détruit les classes en général et, par là même, sa propre domination comme classe.


Dans «PROGRAMME ET STATUTS PRÉSENTÉS PAR LE COMITÉ DE FUSION AU CONGRÈS D’UNIFICATION TENU A BRUXELLES, LES 3 ET 4 SEPTEMBRE 1921» c’est formulé ainsi_:

La période d’auto-destruction du capitalisme pèse plus fortement chaque jour sur les épaules des travailleurs. Le capitalisme, pour prolonger sa vie, n’a plus qu’une seule voie : imposer au prolétariat l’esclavage le plus pesant, une exploitation tellement lourde qu’elle ne serait pour lui que destruction et anéantissement.
L’écroulement du régime capitaliste détermine la nécessité de la prise du pouvoir par le prolétariat. Le capitalisme termine son rôle historique et meurt de ses antagonismes. Mais au moment même où les bases de son pouvoir se détruisent, il conserve encore une puissante domination spirituelle sur le prolétariat.

Le PCB-CPB sur la question des élections sous la démocratie parlementaire bourgeoise. Les élections sont avant tout une tribune, un moyen de faire de l’agitation et de la propagande pour la révolution socialiste et de démasquer la "démocratie parlementaire bourgeoise"

Dans «PROGRAMME ET STATUTS PRÉSENTÉS PAR LE COMITÉ DE FUSION AU CONGRÈS D’UNIFICATION TENU A BRUXELLES, LES 3 ET 4 SEPTEMBRE 1921» on en parle ainsi:

«_….le P.C., s’il ne veut perdre toute influence morale par son activité électorale et parlementaire, devra donner à celle-ci le caractère révolutionnaire le plus sévère.
La défense du programme communiste, les moyens de propagande devront rigoureusement rompre avec tous les moyens démagogiques du passé.
La campagne électorale doit être conçue comme une vaste campagne d’agitation communiste, au cours de laquelle l’attaque la plus rigoureuse est menée contre l’ensemble du régime capitaliste. Une critique destructive doit être menée contre les organes parlementaires du régime bourgeois et le programme communiste leur être opposé avec une extrême clarté.

Il faut que les travailleurs aient le sentiment très net que l’agitation électorale et parlementaire n’est pas une action propre, mais un appel à l’action. A cette fin, il faut que tout parlementarisme législatif fasse constamment l’objet de la plus âpre critique.
A cette fin, il sera nécessaire de démasquer tous les systèmes électoralistes, non pas seulement celui de la bourgeoisie, mais celui de la social-démocratie. Toutes les illusions démocratiques que le parlementarisme a éveillées dans le prolétariat, toutes les tendances à la passivité, toutes les croyances en l’efficacité parlementaire doivent être combattues sans la moindre faiblesse.

Tous les éléments qui tenteraient de faire du parlementarisme un point prépondérant de l’activité communiste, doivent être rejetés impitoyablement._»

Parti d’avant-garde: appartenant à la classe des travailleurs en étant et en organisant la partie (déjà) la plus avancée de la classe des travailleurs

Un journal au service des luttes en démasquant l'antagonisme entre le prolétariat et les capitalistes dans chaque luttePour le PCB-CPB : "Avoir une stratégie révolutionnaire", est clairement l'intention du 36ième congrès, qui sera élaboré plus concrètement au prochain congrès

C'est le Parti Communiste de Belgique, qui dans son 36e Congrès se recentre sur son principe de parti originel depuis sa fondation en 1921 et qui correspond à celui du premier Parti Communiste de l'Union Soviétique. Et ceux-ci étaient et sont toujours (voir «Histoire du Parti communiste de l'Union soviétique (bolcheviks)»):

1. Le Parti marxiste est partie intégrante de la classe ouvrière, il en est un détachement.

Mais les détachements sont nombreux dans la classe ouvrière: par conséquent, tout détachement de la classe ouvrière ne saurait être appelé parti de la classe ouvrière.
Le Parti se distingue des autres détachements de la classe ouvrière, d’abord parce qu’il n’est pas un détachement ordinaire, mais le détachement d’avant-garde, le détachement conscient, le détachement marxiste de la classe ouvrière, armé de la connaissance de la vie sociale, de la connaissance des lois du développement social, de la connaissance des lois de la lutte de classes, et capable pour cette raison de guider la classe ouvrière, de diriger sa lutte.

... On ne saurait demander que chaque gréviste puisse se proclamer membre du Parti, car celui qui confond le Parti avec la classe, rabaisse le niveau de conscience du Parti au niveau de « chaque gréviste », détruit le Parti comme avant-garde consciente de la classe ouvrière. La tâche du Parti n’est pas de rabaisser son niveau à celui de « chaque gréviste », mais de hausser les masses d’ouvriers, de hausser « chaque gréviste » au niveau du Parti.

2° Le Parti est non seulement l’avant-garde, le détachement conscient de la classe ouvrière, mais aussi le détachement organisé de la classe ouvrière, avec sa propre discipline obligatoire pour ses membres.

C’est pourquoi les membres du Parti doivent obligatoirement adhérer à une de ses organisations.

3° Parmi toutes les autres organisations de la classe ouvrière, le Parti n’est pas simplement un détachement organisé, il est la « forme suprême d’organisation », appelée à diriger toutes les autres. Le Parti, en tant que forme suprême d’organisation qui groupe l’élite de la classe, armée d’une théorie avancée, de la connaissance des lois de la lutte des classes et de l’expérience du mouvement révolutionnaire,...

4° Le Parti incarne la liaison de l’avant-garde de la classe ouvrière avec les masses innombrables de cette classe. Le Parti serait le meilleur détachement avancé et le plus parfaitement organisé, qu’il ne pourrait pas vivre et se développer sans être lié aux masses de sans-parti, sans que ces liaisons se multiplient, sans qu’elles soient consolidées.

5° Le Parti, pour pouvoir bien fonctionner et guider méthodiquement les masses, doit être organisé conformément aux principes du centralisme, avoir un statut unique, une discipline unique, un organisme dirigeant unique représenté par le congrès du Parti, et dans l’intervalle des congrès, par le Comité central du Parti; il faut que la minorité se soumette à la majorité et les différentes organisation, au centre, les organisations inférieures, aux organisations supérieures.

6° Le Parti dans son activité pratique, s’il tient à sauvegarder l’unité de ses rangs, doit appliquer une discipline prolétarienne unique, également obligatoire pour tous les membres du Parti, pour les leaders comme pour les simples membres. ...

C’est que Lénine y a le premier, dans l’histoire du marxisme, élaboré la doctrine du Parti en tant qu’organisation dirigeante du prolétariat, en tant qu’arme essentielle entre les mains du prolétariat, sans laquelle il est impossible de vaincre dans la lutte pour la dictature prolétarienne.

1 Karl Marx en Le Capital - Livre I, Section VII : Accumulation du Capital , Chapitre XXVI Loi générale de l’accumulation capitaliste, IX. Illustration de la loi générale de l'accumulation capitaliste

2 https://www.marxists.org/francais/lenin/works/1894/04/vil18940400a.htm, “Ce que sont les « amis du peuple » et comment ils luttent contre les social-démocrates (Réponse aux articles parus dans la revue Rousskoïé Bogatstvo contre les marxistes)”, Lénine

3 https://www.marxists.org/francais/lenin/works/1894/04/vil18940400a.htm, “Ce que sont les « amis du peuple » et comment ils luttent contre les social-démocrates (Réponse aux articles parus dans la revue Rousskoïé Bogatstvo contre les marxistes)”, Lénine

12-12-2021

Er is maar 1 Communistische Partij van België: de PCB-CPB die op haar 36e congres (2018) de partijprincipes herbevestigd van bij haar oprichting in 1921, nu 100 jaar geleden


De Communistische Partij van België vierde dit jaar haar 100
e verjaardag.
België is dat land waar Karl Marx ooit over schreef:
 

Aangezien het onder de Engelse kapitalisten mode is België te beschrijven als het paradijs van de arbeiders, omdat daar ‘de vrijheid van de arbeid’ of, wat op hetzelfde neerkomt, ‘de vrijheid van het kapitaal’ noch door het despotisme van de vakverenigingen, noch door de fabriekswetten is aangetast, volgen hier enkele gegevens over het ‘geluk’ van de Belgische arbeider . Ongetwijfeld was niemand beter in de geheimen van dit geluk ingewijd dan de inmiddels overleden Ducpétiaux, hoofdinspecteur van het Belgische gevangeniswezen en van de instellingen voor liefdadigheid en lid van de Centrale Commissie voor de Belgische Statistiek.(…) Inderdaad volgt in dit ‘paradijs der kapitalisten’ na de geringste wijziging in de prijzen der noodzakelijke bestaansmiddelen een wijziging in het aantal sterfgevallen en misdaden! (Zie: Manifest der Maatschappij ‘De Vlamingen Vooruit!’. Brussel, 1860, pp. 15-16.) Geheel België telt 930.000 gezinnen, waarvan, volgens de officiële statistieken: 90.000 rijken (kiezers), in totaal 450.000 personen; 190.000 gezinnen uit de kleine middenstand, waarvan in steden en dorpen het grootste deel altijd tot het proletariaat behoort, in totaal 1.950.000 personen; ten slotte 450.000 arbeidersgezinnen, in totaal 2.250.000 personen, waarvan de modelgezinnen het door Ducpétiaux beschreven geluk genieten. Van deze 450.000 arbeiders-gezinnen staan meer dan 200.000 gezinnen op de armenlijst!”1


Sinds 2018 zijn er al veel Communistische Partijen geweest die hun 100
e verjaardag vierden.

Dit is niet toevallig, maar komt doordat elke communistische partij opgericht is in navolging van de eerste communistische partij, de partij die de oktoberrevolutie leidde en daarna de Communistische Partij van de Sovjet-Unie is geworden.
Ze noemen zich allemaal communistische partijen omdat die dezelfde bolsjewieke of leninistische partijopvatting naleven.

Die bolchewieke of leninistische partijopvatting of is zelf gebaseerd op zoals Marx en Engels dat formuleerden in
het Communistisch Manifest van 1848:

Praktisch zijn de communisten dus het meest besliste, steeds voortstuwende deel van de arbeiderspartijen van alle landen. Zij hebben een stap voor op de overige massa van het proletariaat: het theoretisch inzicht in de voorwaarden, het verloop en de algemene resultaten van de proletarische beweging.
Het naaste doel van de communisten is (..): de vorming van het proletariaat tot klasse, omverwerping van de heerschappij van de burgerij, verovering van de politieke macht door het proletariaat. De theoretische stellingen van de communisten(..zijn..) de algemene uitdrukking van de feitelijke verhoudingen van een bestaande klassenstrijd, van een historische beweging die zich voor onze ogen afspeelt.

De communisten (...) verklaren openlijk dat hun doel slechts kan worden bereikt door de gewelddadige omverwerping van elke tot dusver bestaande maatschappelijke orde.
 

OPMERKING: Partijen die zichzelf “Communistische Partij” noemen, maar die niet beantwoorden, of BEWUST niet TE WILLEN beantwoorden – aan de “bolsjewieke” of leninistische partijopvatting, kunnen veel zijn, …. maar zijn géén communistische partijen! Zeg dat ik het gezegd heb!


In “
Wat zijn de ‘volksvrienden’ en hoe bestrijden zij de sociaal-democraten?”, een in boek verzamelde reeks artikels, geschreven in 1884 door Lenin over de op te richten revolutionaire marxistische arbeiderspartij:

alle aandacht en activiteiten richten op de arbeidersklasse, de ideeën van het wetenschappelijk socialisme onder de werkers verspreiden en zo de werkers weten te organiseren in een steeds bewustere klassenstrijd naar de uiteindelijke overwinning van de communistische revolutie.

Zo’n partij, zegt Lenin in hetzelfde boek, moet ideologisch weten te strijden tegen alle zogenaamde en zelfverklaarde “marxisten”:

...mensen die zich marxisten noemen maar die geen idee hebben van de klassenstrijd, van het antagonisme dat noodzakelijkerwijs inherent is aan de kapitalistische samenleving, en van de ontwikkeling van dit antagonisme; mensen die geen idee hebben van de revolutionaire rol van het proletariaat; mensen die zelfs met puur burgerlijke projecten naar buiten komen

In 1895 verenigde Lenin alle Marxistische arbeidersstudiekringen in Petersburg (het waren er ongeveer 20) in één “Strijdbond ter Bevrijding van de Arbeidersklasse”. Hiermee bereidde hij de oprichting van een revolutionaire Marxistische arbeiderspartij voor.

In het boek ooit uitgegeven door het CC van de CPSU, “Geschiedenis van de Communistische Partij der Sovjet-Unie (bolsjewiki)” op p.28:

In 1898 deden enige “Strijdbonden”,(...)de eerste poging om zich in een sociaal-democratische partij te verenigen. (...)te Minsk op het 1e Congres van de Social-Democratische Arbeiderspartij van Rusland (R.S.D.A.P.) bijeen. (..) Lenin was niet op het Congres aanwezig, omdat hij zich in die tijd in Siberië in ballingschap bevond.

In feite werd er een sociaaldemocratische partij gesticht zoals de meeste waren van de tweede internationale, een partij dus zoals de BWP, die zelf in 1885 was opgericht, de naam was dan ook de Russische Sociaaldemocratische Arbeiderspartij (SDAP).
Maar nu stelde Lenin zich als doel op het 2
e congres de RSDAP om te vormen tot een echte revolutionaire marxistische arbeiderspartij. In de voorbereiding van het congres bestreed hij alle kenmerken van de RSDAP, die de meeste sociaal-democratische partijen hadden ( zie “Geschiedenis van de Communistische Partij der Sovjet-Unie (blolsjewiki)”):

De werkers slechts richten op economische strijd,….het verheerlijken van het spontane proces van de arbeidersbeweging, het ontkennen van de lei­dende rol van de partij en daardoor haar rol tot die van een registrator van de gebeurtenissen te herleiden, - betekent "chwostisme"[staart-politiek, NICO] te prediken, te prediken, dat de partij tot het aanhangsel van het spontane proces moet worden, tot een passieve kracht van de beweging, alleen in staat, om het spontane proces te beschouwen en de dingen op hun beloop te laten.

-het buigen voor het spontane in de arbeidersbeweging, het omlaaghalen van de rol van de bewustheid, van het socialistische bewustzijn, van de socialis­tische theorie
-de "economisten" de arbeiders­klasse bedrogen met hun bewering, dat de socialistische ideolo­gie uit de spontane beweging van de arbeidersklasse kan ont­staan, want in werkelijkheid ontstaat de socialistische ideologie niet uit de spontane beweging, maar uit de wetenschap. De "economisten", die de noodzakelijkheid ontkenden om de socialistische bewustheid tot de arbeidersklasse te brengen, baanden daardoor de weg voor de burgerlijke ideologie, vergemakkelijkten het binnendragen, het doordringen daarvan in de arbeidersklasse - ­begroeven derhalve de idee van de vereniging van de arbeidersbeweging met het socialisme en hielpen de bourgeoisie .


Dit bestrijden werd uiteindelijk het doel van het 2
e congres van de RSDAP.

En op het 2e congres koos de meerderheid voor de programma, de ideologie en de organisatieprincipes van een revolutionaire marxistische arbeiderspartij.
Maar na het congres,werd de partijleiding overgenomen door degenen die op het congres in de minderheid waren gesteld en met hun verdediging van een partijopvatting zoals die van de meeste andere sociaaldemocratische partijen, dus zoals die van de BWP. Zij werden daarom Mensjewieken genoemd, de “mensen van de minderheid

Maar Lenin organiseerde in die sociaaldemocratische partij een fractie op basis van de partijopvatting die de meerderheid had op het 2
e congres. De fractie noemde zich de Bolsjewieken, ”zij van de meerderheid”.
Op de Praagse conferentie 1912 werd besloten de bolsjewieke fractie BINNEN de RSDAP, die geleid werd door degenen die in 1904 in de minderheid werden gesteld, om te vormen tot een zelfstandige partij “los” van het oude soc-dec concept … een echte bolsjewieke partij “van het nieuwe type” … Zo werd het gesteld, maar eigenlijk zo je kunnen zeggen dat de bolsjewieke partij een partij was volgens de oude – in het Communistische Manifest geformuleerde partijopvatting.

In februari 2018 was de februari-revolutie, Lenin, tot dan in ballingschap in Zurich, kwam terug in Rusland en riep de Russische werkers op. nu van de burgerlijk democratische revolutie (die het tsarisme voorgoed verdreef) over te gaan naar de socialistische revolutie.
In April 1918 formuleerde hij de taken die wachten op het proletariaat en haar revolutionaire marxistische arbeiderspartij, de bolsjewieke partij, maar die nog altijd Sociaaldemocratische Partij heette, weliswaar met toevoeging (Bolsjewiki)

Aan het einde van zijn uiteenzetting zei hij:

We moeten ons vanaf nu Communistische Partij noemen, net zoals Marx en Engels zich noemden.

We zijn marxisten en we nemen als onze basis het Communistisch Manifest, dat verdraaid is op 2 manieren door de SD van de 2e Internationale: ten eerste hebben de werkers geen vaderland, en “verdedig het vaderland” in een imperialistische oorlog is verraad en ten tweede verdraaide de 2e internationale de doctrine van de staat.
Wij zijn tegen de burgerlijke staat, maar hebben tijdelijk een staat nodig in de overgang naar socialisme, maar één zoals de Parijse Commune of de soviets van werkers-afgevaardigden…. Met het gewapend volk. (Lenin had het over een concrete inhoud aan wat Marx noemde: de dictatuur van het proletariaat, NICO)
 

Lenin zei dat Marx en Engels zèlf de opportunistische naam Sociaal-Democratie aanvaarden omdat na de nederlaag van de Parijse Commune er een tijd was van langzame ontwikkeling van organisatie en opvoeding..
Maar nu, besloot Lenin,” is het de tijd van duidelijke uitzichtloosheid van het kapitalisme in zijn imperialistisch stadium waarbij duidelijk wordt dat alleen proletarische revolutie een uitweg is.

En daarom noemde de bolsjewieke revolutionaire marxistische arbeiderspartij van dan af Communistische Partij.

Het is die partijopvatting die de Communistische Partij van België op haar 36e congres in 2018 bevestigde als zijnde haar partijopvatting.

De ideologische basis van de strategie van de Communistische Partij van België, die bepalend is voor deze partijopvatting, houdt in:

1. De huidige burgerlijke maatschappij is gebaseerd op het kapitalistisch productiesysteem

2. Het historisch materialisme is het ideologisch wapen van de werkende klasse
3. Bij de werkende klasse: het bewustzijn verhogen, haar mobiliseren, haar organiseren voor haar historische taak: “ De onteigening van de onteigenaars...” (Karl Marx in voorlaatste hoofdstuk van Het Kapitaal )

4. In deze revolutionaire rol zal de werkende klasse, als onderdrukte klasse, historisch voor het eerst optreden als onderdrukte klasse, niet alleen voor zichzelf maar voor het geheel van de mensheid.

De PCB-CPB, terugkerend naar de fundamenten van 1921, baseert zich op het marxisme-leninisme: wetenschappelijk socialisme of dialectisch en historisch materialisme, hetgeen marxisme wordt genoemd en op de leninistische partijprincipes en op de toepassing van het marxisme in het imperialisme zoals Lenin het analyseerde als zijnde het laatste en hoogste stadium van het kapitalisme.
De Communistische Partij van België is een revolutionaire partij die een einde wil maken aan de burgerlijke samenleving en aan het kapitalisme waarop die gebaseerd is.

De PCB-CPB maakt zich geen illusies over burgerlijke democratie

In "PROGRAMMA EN STATUTEN VOORGESTELD DOOR HET FUSIECOMITÉ AAN HET UNIFICATIECONGRES GEHOUDEN TE BRUSSEL, OP 3 EN 4 SEPTEMBER 1921 ":

Het parlementaire discours, geformuleerd en uitgesproken volgens de grillen van de leiders, vond soms zijn aanvulling in de passieve betogingen die met bureaucratische middelen werden georganiseerd om de parlementaire onderhandelingen te ondersteunen. De algemene staking van 1913 in België zal een van de meest opvallende voorbeelden blijven van de sabotage van de actie van de werkende massa ten gunste van het parlementarisme. Bovendien heeft de sociaaldemocratie van de Tweede Internationale voortdurend het karakter van een democratische oligarchie geaccentueerd. De partij was een prachtig terrein van uitbuiting voor de leiders. Bijna allemaal tot op het bot verrot door burgerlijke opvattingen over rechtvaardigheid en recht, niet in staat om moraliteit en proletarisch denken te integreren, maakten ze hun godslastering, hun sofismen en hun ongeneeslijke demagogie tot de instrumenten van hun overheersing. "Naar de massa gaan" betekende voor hen enerzijds een intensieve, wollige rekrutering, onder alle omstandigheden, en anderzijds een gemaskeerde minachting voor de enorme onbewuste, goedgelovige en naïeve kudde. Alleen de koortsachtige electorale onrust, aangepast aan het onbewustheid van de massa's zelf, revolutionair-klinkend en provocerend, bracht een heel vluchtig en mistig contact met de massa's.

De PCB-CPB erkent dat de anarchie van de kapitalistische productie maakt, dat deze productiewijze ontoereikend is om aan de behoeften van de mensheid te voldoen.

Het is de dynamiek van het kapitalisme die de oorsprong is van de opwarming van de aarde en van klimaatverandering. Kapitalisme is de hoogste vorm van de wareneconomie waar de distributie van goederen door ruil plaatsvindt. De bepalende waarde van producten, onder kapitalistische productieverhoudingen zijn hun ruilwaarden (deze producten zijn waren).
De kapitalisten moeten concurreren. Hiervoor wordt het niveau van uitbuiting van de werkers voortdurend verhoogd.

De concurrentiestrijd (in het imperialistische stadium van het kapitalisme) leidt tot de vernietiging van productiecapaciteiten en van de werkgelegenheid, en maakt dat niet kan worden voorzien in de behoeften van de bevolking door het gebrek aan koopkracht bij die bevolking,

De concurrentiestrijd (om marktaandelen, om toegang tot en controle over grondstoffen) leidt tot crises en oorlogen.

Alleen onder de macht van de arbeidersklasse door "
de onteigenaars te onteigenen" is een centrale wetenschappelijke planning mogelijk om aan onze behoeften te voldoen.

In "PROGRAMMA EN STATUTEN VOORGESTELD DOOR HET FUSIECOMITÉ AAN HET UNIFICATIECONGRES GEHOUDEN TE BRUSSEL, OP 3 EN 4 SEPTEMBER 1921" luidt het als volgt:

De periode van de verovering van de politieke macht door het proletariaat vereist de gewelddadige aanval van de massa's op de kapitalistisch-burgerlijke regering*. De communistische partij moet de leiding nemen in deze strijd en tegelijkertijd alle kleinburgerlijke tendensen bestrijden die de strijd van het proletariaat verzwakken en verduisteren, reformisme, opportunisme, anarchisme, pacifistisch antimilitarisme, enz. Tegen al deze tendensen, die de meest uitgebreide invloed behouden op het industriële proletariaat van Vlaanderen en Wallonië, moeten we ons voortdurend verzetten tegen het idee van het Raadssysteem. Het is noodzakelijk om bij alle gelegenheden, tijdens de propaganda, aan de arbeiders van de fabrieken en de velden te laten zien dat de proletarische staat geen andere vorm kan hebben dan de Raden** tijdens de overgangsperiode tussen kapitalisme en communisme. Het onvermogen van burgerlijke organisaties om de mensheid een productie- en ruilsysteem te bieden dat haar in staat stelt te bestaan, moet duidelijk en onvermoeibaar worden benadrukt. De arbeiders moeten zich ervan bewust zijn dat de gewelddadige inbeslagname van alle economische en politieke middelen die de vestiging van de proletarische overgangseconomie en -beleid mogelijk zullen maken, hun wordt opgelegd als een onontkoombare noodzaak.

*  "Regering" = macht, zoals Marx schrijft in " Burgeroorlog in Frankrijk" van een "regering van de arbeidersklasse" hetgeen een andere formulering is voor "dictatuur van het proletariaat” (NICO)

** Dit is de vertaling van "_Sovjets _" (NICO)

De PCB-CPB bevestigt dat de strijd "klasse tegen klasse" is.
Aangezien de kapitalisten worden "gedwongen" om de uitbuiting van de arbeiders voortdurend te vergroten, is het door deel te nemen aan de compromisloze dagelijkse strijd tegen deze uitbuiting van de werkers dat de PCB de arbeidersklasse helpt om zich te organiseren voor de strijd tegen het kapitalisme.

In het Communistische Manifest :

Het naaste doel van de communisten is hetzelfde als dat van alle andere proletarische partijen: de vorming van het proletariaat tot klasse, omverwerping van de heerschappij van de burgerij, verovering van de politieke macht door het proletariaat. De theoretische stellingen van de communisten berusten geenszins op ideeën, op principes die door een of andere wereldverbeteraar zijn uitgevonden of ontdekt.

Zij zijn alleen maar de algemene uitdrukking van de feitelijke verhoudingen van een bestaande klassenstrijd, van een historische beweging die zich voor onze ogen afspeelt.(...)
Wanneer het proletariaat zich in de strijd tegen de burgerij noodzakelijkerwijze tot klasse verenigt, zich door een revolutie tot heersende klasse maakt en als heersende klasse gewelddadig de oude productieverhoudingen opheft, dan heft het met deze productieverhoudingen de bestaansvoorwaarden voor de klassentegenstellingen, voor de klassen in het algemeen
2 en daarmee zijn eigen heerschappij als klasse op.

In "PROGRAMMA EN STATUTEN VOORGESTELD DOOR HET FUSIECOMITÉ AAN HET UNIFICATIECONGRES GEHOUDEN TE BRUSSEL, OP 3 EN 4 SEPTEMBER 1921 " luidt het als volgt:

De periode van zelfvernietiging van het kapitalisme weegt elke dag zwaarder op de schouders van de werkende mensen. Om zijn leven te verlengen, heeft het kapitalisme maar één weg: het proletariaat de zwaarste slavernij opleggen, een uitbuiting die zo zwaar is dat het alleen maar vernietiging en vernietiging voor haar zou zijn. De ineenstorting van het kapitalistische regime bepaalt de noodzaak van de machtsovername door het proletariaat. Het kapitalisme beëindigt zijn historische rol en sterft aan zijn tegenstellingen. Maar op het moment dat de basis van zijn macht wordt vernietigd, behoudt het nog steeds een krachtige spirituele overheersing over het proletariaat.

De PCB-CPB over de kwestie van de verkiezingen onder de burgerlijke parlementaire democratie. De verkiezingen zijn vooral een platform, een middel om agitatie en propaganda voor de socialistische revolutie aan te wakkeren en om de "burgerlijke parlementaire democratie" te ontmaskeren.

In "PROGRAMMA EN STATUTEN VOORGESTELD DOOR HET FUSIECOMITÉ AAN HET UNIFICATIECONGRES GEHOUDEN TE BRUSSEL, OP 3 EN 4 SEPTEMBER 1921" wordt er als volgt naar verwezen:

"... de PC, als ze niet alle morele invloed wil verliezen door haar electorale en parlementaire activiteit, zal daaraan het strengste revolutionaire karakter moeten geven. De verdediging van het communistische programma, de propagandamiddelen moeten rigoureus breken met alle demagogische middelen uit het verleden. De verkiezingscampagne moet worden opgevat als een grote campagne van communistische agitatie, waarbij de meest rigoureuze aanval wordt uitgevoerd op het hele kapitalistische regime. Destructieve kritiek moet met uiterste helderheid worden geuit tegen de parlementaire organen van het burgerlijke regime en tegen het communistische programma. Werknemers moeten er sterk van overtuigd zijn dat verkiezings- en parlementaire agitatie geen zuivere actie is, maar een oproep tot actie. Daartoe moet elk wetgevend parlementarisme voortdurend het voorwerp uitmaken van de meest bittere kritiek. Daartoe zullen alle kiesstelsels moeten worden ontmaskerd, niet alleen die van de bourgeoisie, maar ook die van de sociaaldemocratie. Alle democratische illusies die het parlementarisme in het proletariaat heeft gewekt, alle neigingen tot passiviteit, alle overtuigingen in parlementaire efficiëntie moeten zonder de minste zwakte worden bestreden. Alle elementen die zouden proberen het parlementarisme tot een overheersend punt van communistische activiteit te maken, moeten meedogenloos worden afgewezen."

Voorhoede-partij: behoren tot de arbeidersklasse door het (reeds) meest geavanceerde deel van de arbeidersklasse te zijn en die te organiseren

Een krant ten dienste van de strijd door de tegenstelling tussen het proletariaat en de kapitalisten in elke strijd te ontmaskeren

Voor de PCB-CPB_: "Het hebben van een revolutionaire strategie", is duidelijk de bedoeling van het 36e congres, en dat zal op het volgende congres concreter worden uitgewerkt

Het is de Communistische Partij van België, die zich in haar 36e congres zich opnieuw op haar oorspronkelijke partijbeginsel richt van bij haar oprichting in 1921 en die overeenkomt met die van de eerste Communistische Partij van de Soviet-Unie. En deze waren en zijn nog altijd ( zie “Geschiedenis van de Communistische Partij der Sovjet-Unie (blolsjewiki)”):

1. De Marxistische partij is een deel van de arbeidersklasse, een strijdafdeling van haar, de vooraanstaande, de klassenbewuste, de Marxistische strijdafdeling van de arbeidersklasse, uitgerust met de kennis van het maatschappelijke leven, van de wetten van de klassenstrijd en daardoor in staat, de arbeidersklasse aan te voeren, haar strijd te leiden. Men mag niet eisen dat iedere staker zich zelf tot lid van de partij kan verklaren, want wie de partij met de klasse verwisselt, verlaagt het peil van de bewustheid van de partij tot het peil van “iedere staker”; hij vernietigt de partij als de vooraanstaande, klassenbewuste strijdafdeling van de arbeidersklasse. De taak van de partij is niet hierin gelegen om haar eigen peil te verlagen tot het peil van “iedere staker”, maar om de massa’s van de arbeiders, om “iedere staker”tot het peil van de partij te verheffen.

2. De partij is tevens ook de georganiseerde strijdafdeling van de arbeidersklasse, die haar eigen discipline heeft, die bindend is voor al haar leden. Daarom moeten de partijleden noodzakelijk lid zijn van één van de organisaties van de partij.
3. De partij is de “hoogste vorm van organisatie” onder alle andere organisaties van de arbeidersklasse, bestaande uit de besten uit de klasse, toegerust met de meest vooruitstrevende theorie, met de kennis van de wetten van de klassenstrijd en met de ervaring van de revolutionaire beweging, ……

4. De partij is de belichaming van de verbintenis van de voorhoede van de arbeidersklasse met de miljoenenmassa’s van de arbeidersklasse. Als voorhoedepartij moet zij de banden met de massa’s onderhouden, vermeerderen en steeds sterker maken.

5. De partij moet georganiseerd zijn volgens de beginselen van het (democratisch) centralisme, met algemeen geldige statuten, met één partijdiscipline voor allen, met één leidend orgaan aan het hoofd, in de vorm van het Partijcongres en, in de tijd tussen de congressen, in de vorm van het Centraal Commitee van de partij, met ondergeschiktheid van de minderheid aan de meerderheid, van de afzonderlijke organisaties aan de centrale instantie, van de lagere organen aan de hogere. …

6. De partij moet één proletarische discipline in praktijk brengen, die op gelijke wijze verplichtend is voor alle partijleden, zowel voor de leiders als voor de gewone leden….

Lenin werkte als eerste de leer van de partij uit als de leidende organisatie van het proletariaat, als het voornaamste wapen in handen van het proletariaat, zonder hetwelk het niet mogelijk is in de strijd voor de proletarische dictatuur de overwinning te behalen.


1Karl Marx – 1867 IN « Het Kapitaal. Een kritische beschouwing van de economische politiek – Deel I”, Het productieproces van het kapitaal, Afdeling VII. De accumulatie van kapitaal, Hoofdstuk 23 De algemene wet van de kapitalistische accumulatie – 5. Illustratie van de algemene wet der kapitalistische accumulatie, d. Uitwerking van de crises op het best betaalde deel van de arbeidersklasse 

2 In de latere Duitse uitgaven, te beginnen met die van 1872, staat in plaats van "van de klassen in het algemeen", "de klassen in het algemeen".