29-04-2020

La fraction liquidationiste du PCB, le PTB en 2015: "Diriger la classe ouvrière vers son rôle révolutionnaire est le ‘sectarisme’ et le ‘gauchisme’..."

Dans un article précédent, j'ai discuté et analysé une certaine position (autour de la «dictature du prolétariat») du texte qui a été apporté par une fraction INTERNE dans le PCB-CPB à l'EXTÉRIEUR:

Je voudrais maintenant poursuivre avec l'analyse du le texte de cette fraction. Le texte publié par le groupe a désormais également été placé sur le site PCB-CPB (particommuniste.be), qui n'est pas seulement sous controle de Vladimir Caller, mais aussi sous controle de (comme dirigeant du groupe fractioniste) Marc Denonville.
C'est la raison pour laquelle le PCB-CPB ne considère plus ce site comme “son” site et donc a construit son nouveau site Parti Communiste de Belgique - Communistische Partij van België.
Dans l'introduction de son texte, la fraction attaque un certain nombre de cadres et de militants du PCB-CPB, qu'elle mentionne ensuite par ses noms respectives, dont mon nom Nico Oldenhof.
Comme dans leur texte, ils m'accusent (entre autres) d'"ultra-gauchisme" et de "dogmatisme", "comme c'était le cas chez TPO et d’UCMLB" et d'autre part m'accusent d'"hostilité obsessionnelle" envers le PTB - de lequel j'étais membre depuis 1979 jusqu'à mon exclusion en avril 2005 -, ils me donnent un argument supplémentaire pour leur répondre personellement.
Remarquez, je prends position en tant que militant du PCB-CPB, du mieux que je peux - mais je ne parle pas au nom du PCB-CPB, je ne suis pas un porte-parole officiel.
Mais je pense que je peut être utile ainsi afin que le PCB-CPB puisse désormais traiter des choses plus importantes: le développement du nouveau site Web, le développement de son propre "organe" officiel (magazine du parti) et l'élaboration de une ligne politique idéologique et organisationnelle pour le développement à venir de la lutte des classes qui suivra certainement ce qu'on appelle la “crise corona” en mobilisant tout le parti. Par exemple, des "essais" ont lieu avec la publication régulière du magazine membre de la fédération liégeoise "Le Poing Levé".
Je n'analyse pas l'ensemble du texte de la fraction, seulement les pièces dans lesquelles des positions plus ou moins politiques et idéologiques sont prises.
Le texte de la fraction a été signé par des personnes qui indiquent ainsi qu'ils sont en fait (encore) membres du PCB-CPB. Je ne commente pas si oui ou non qu'on les peut consider d'être (encore) membre, le CC le faira. Mais il est intéressant de mentionner tous ces noms maintenant, afin que TOUT LE MONDE ait été informé: Ce sont les noms de personnes qui (par leur signature en dessous ce texte de la fraction) doivent être connues pour être considérées nulle part comme parlant au nom du PCB-CPB et TOUTES les déclarations que ces personnes font ou ne seront PAS considérés comme des point de vues du PCB-CPB:

M. Bergen, R. Houtain, J. Fagard, R. Bernard, M. Denonville, M. Gayet, M. Wydouw, R. Halleux, P. Maaswinkel, M. Tondeur, G. Thomas, J.C. Galler, J. Pirlot, F. Servais, P. Neira, C. Smith, A. Ruggieri, M. Moiny, A. Driessens, G. Bales, J. Bologne, V. Deldebbio, N. Reinders, F. Servais, J.P. Mazurkiewicz, M. Mordant, G. Berghezan.

Dans la déclaration on dit entres autres:

Nous constatons qu’une petite minorité de ses membres a constitué une fraction dont le but avoué est de prendre le contrôle et de fonder un autre parti. (...)Cette tendance est constituée pour une bonne part de transfuges nostalgiques d’anciennes organisations de l’ultra gauche dont l’ancien TPO et l’UCMLB. (...) leur approche dogmatique (...)
Nous constatons que sans la moindre analyse politique, les notions idéologiques de “dictature du prolétariat” ou de “classes contre classes” (...) sont considérées à tort comme une référence de la ligne politique actuelle du Parti, ceci en contradiction avec des congrès antérieurs. Si ces concepts ont toutes leurs places dans l’histoire de la pensée marxiste et du mouvement ouvrier organisé, nous considérons qu’au 21e siècle l’utilisation sans nuances des mots “dictature“, “prolétariat”, “bourgeoisie” etc. est une démarche irresponsable qui ne peut contribuer qu’à nous marginaliser. (...)
Nous rejetons l’hostilité obsessionnelle de cette fraction de membres contre le Parti du Travail de Belgique (PTB) avec lequel nous avons tissé d’excellentes relations qui ne portent nullement atteinte à notre indépendance. Nous considérons que le PTB a eu le mérite de créer un appel d’air salutaire pour le mouvement ouvrier de notre pays, que les communistes comme toutes les femmes et hommes de progrès doivent amplifier au nom d’une véritable solidarité de classe.
(...)Plus que jamais une société socialiste est le seul objectif pour lequel nous devons lutter côte à côte avec le PTB et toutes les forces de progrès.

Le Parti Communiste de Belgique, TPO et le PTB, avaient initialement l'intention d' organiser/installer/développer des partis communistes de type “bolcheviste”

Tant le Parti Communiste de Belgique que TPO et le PTB (je ne commente pas l'UCMLB car je ne connais pas assez bien cette organisation) s'étaient initialement fixés l'objectif:

La construction d'un Parti communiste selon les principes du parti tel que développé par Lénine et qui a servi de base au premier Parti communiste, à savoir le Parti Communiste de l'Union Soviétique (bolcheviks), où "bolchevique" se réfère à la "majorité" pour le programme et les statuts, lors du deuxième congrès en 1903 du Parti social-démocrate Russe, ce "majorité" qui s'est proclamé comme parti autonome en 1912 et a adopté le nom de Parti Communiste en avril 1917.

En dehors de toute erreur opportuniste qui aurait pu être commise dans les organisations respectives, ce que la fraction appelle "ultra-gauchisme" "dogmatisme" et/ou "sectarisme" équivaut en réalité à un REJET par cette fraction – et je le formule d'une manière "compacte"- du concept du parti "bolchewique", telle qu'elle existait au CPB lui-même, au TPO et au départ dans le PTB.
Il est frappant de constater que dans l'évaluation que le PTB FAIT MAINTENANT de son propre passé, l'attitude révolutionnaire qui existait au TPO et au départ dans le PTB (par exemple lors de son "propre" 2e congrès en 1983), AUSSI se démarque comme "sectarisme et gauchisme à combattre".

Le Parti communiste de Belgique avait l'intention de former un parti basé sur les principes du parti léniniste,… un parti “Bolchevik”, disons ...


L’écroulement du régime capitaliste détermine la nécessité de la prise du pouvoir par le prolétariat. Le capitalisme termine son rôle historique et meurt de ses antagonismes. Mais au moment même où les bases de son pouvoir se détruisent, il conserve encore une puissante domination spirituelle sur le prolétariat. (…)
Mais l’augmentation des misères matérielles du prolétariat ne fut pas le plus grand crime de la social-démocratie. Toutes les trahisons, toutes les défaites, les effondrements et les divisions des organisations ouvrières nationales et internationales, tout ce que le réformisme a coûté au prolétariat est infiniment moins dangereux que le long et vigilant SABOTAGE DE SA VOLONTÉ D’ACTION, ET LA SUBSTITUTION CONSTANTE, A CETTE VOLONTÉ, DES MÉTHODES PARLEMENTAIRES PASSIVES. CELLES-CI ÉTAIENT DEVENUES, PRESQUE SANS EXCEPTION, LES TRADITIONS DE LA IIe INTERNATIONALE. ET APRES LA GUERRE, ELLES CONTINUENT A PESER COMME UN CAUCHEMAR SUR LE CERVEAU DES GÉNÉRATIONS OUVRIÈRES ACTUELLES.
La tâche essentielle des communistes, pendant la période de préparation révolutionnaire, est de détruire ces traditions et d’éveiller et de soutenir dans les masses, la volonté d’attaque directe contre les forces capitalistes. (…)
La période de conquête du pouvoir politique par le prolétariat demande l’attaque violente des masses contre le gouvernement capitaliste-bourgeois. Le parti communiste doit prendre la direction de cette lutte et combattre en même temps toutes les tendances petites-bourgeoises qui affaiblissent et obscurcissent la lutte du prolétariat, le réformisme, l’opportunisme, l’anarchisme, l’anti-militarisme pacifiste, etc. A toutes ces tendances, qui conservent l’influence la plus étendue sur le prolétariat industriel de Flandre et de Wallonie, il faut constamment opposer l’idée du système des Conseils. Il faut montrer, à toutes les occasions, au cours de la propagande, aux ouvriers des usines et des champs, que l’Etat prolétarien ne peut pas avoir d’autre forme que les Conseils pendant la période de transition entre le capitalisme et le communisme. (….)
La campagne électorale doit être conçue comme une vaste campagne d’agitation communiste, au cours de laquelle l’attaque la plus rigoureuse est menée contre l’ensemble du régime capitaliste. Une critique destructive doit être menée contre les organes parlementaires du régime bourgeois et le programme communiste leur être opposé avec une extrême clarté.
Il faut que les travailleurs aient le sentiment très net que l’agitation électorale et parlementaire n’est pas une action propre, mais un appel à l’action.

Le concept du parti initial du TPO était «léniniste» ou, disons, «bolcheviste»

Pour les marxistes, c'est la ligne politique correcte qui commande la création et la consolidation de l'unité du parti, une ligne politique juste qui ne se réalise que par une ligne organisationnelle correcte. Lors de l'étude du développement du parti russe, il est essentiel de commencer par l'étude des deux lignes politiques qui ont émergé au sein du parti. Ces deux lignes expriment dès le début les intérêts de deux classes: le prolétariat et la bourgeoisie. Toute la lutte au sein du parti est la lutte entre les représentants de ces deux classes.
Alors que le capitalisme se développait en Russie, les différentes classes sont devenues "plus matures" et ont pris des positions plus claires. La bourgeoisie prend de plus en plus ouvertement des positions contre-révolutionnaires, et la petite bourgeoisie de plus en plus ouvertement et ses représentants, les mencheviks, la suivent(.…)
La plupart des partis de la Deuxième Internationale ont été envahis tôt par le révisionnisme. Les révisionnistes occupent de plus en plus les postes clés, ils s'unissent en groupes et cercles séparés pour pousser leur politique, ils bénéficient du soutien général de la bourgeoisie libérale.
S'appuyant sur les enseignements de Marx et Engels, Lénine a reconnu dès le départ l'inconvénient de cette situation. Pour mener à bien la révolution, le prolétariat a besoin d'un véritable parti marxiste, à l'abri des courants bourgeois. Lénine et les bolcheviks étaient pratiquement les seuls à élaborer une véritable tactique révolutionnaire dans les circonstances concrètes de la IIe Internationale. Les Bolcheviks ont élaboré une ligne révolutionnaire et sur la base de cette ligne, ils ont formé un fraction continu et discipliné au sein du parti russe et au sein de l'Internationale.
Ils ont observé avec le plus grand souci l'unité et l'indépendance de leur groupe afin de faire entendre la voix des sociaux-démocrates révolutionnaires partout au sein du parti russe et au sein de l'Internationale. Lénine et les bolcheviks ont maintenu l'unité du parti russe et de l'international pour saper les positions des opportunistes dans les rangs ouvriers. Ils avaient une foi ferme dans les capacités révolutionnaires de la classe ouvrière et étaient convaincus que tôt ou tard les masses ouvrières qui suivraient encore les opportunistes se tourneraient vers les révolutionnaires. La plupart des partis de la IIe Internationale étaient un méli-mélo de révolutionnaires et d'ennemis de la révolution; il y avait une "unité" apparente dans la mesure où les révolutionnaires ne se collaient pas en une fraction et suivaient une ligne révolutionnaire systématique.
Dans l'utérus du parti russe, les bolcheviks se sont battus irrémédiablement pour la ligne révolutionnaire, pour la destruction de l'opportunisme, et se sont réunis en une fraction distincte; les mencheviks, qui, comme tous les opportunistes, souhaitaient l'imprécision et «l'unité», devaient se définir plus clairement. Entre 1903 et 1912, il y avait officiellement et formellement un parti social-démocrate; en réalité, il y avait deux grandes factions contiguës, chacune avec sa propre ligne, sa propre discipline et sa propre direction, et qui en fait ressemblaient à deux partis distincts. À partir de 1903, les Boleviks ont agi comme le noyau d'un nouveau parti révolutionnaire continu; Entre 1903 et 1912, les bolcheviks se sont battus pour conquérir les masses qui ont suivi les mencheviks. Le groupe bolchevik, qui avait maintenu son indépendance entre 1903 et 1912, a rompu tous les liens formels avec les mencheviks en 1912. (….)
Les partis sociaux-démocrates européens étaient des “partis méli-mélo” dans lesquels les bolcheviks et les mencheviks européens voulaient “s'unifier”. Les bolcheviks savaient qu'un tel “parti d'unité” allait échouer. Les bolcheviks voulaient un parti complètement différent, un parti d'une seule pièce, sans opportunistes. Les bolcheviks ont préparé un tel parti à travers la lutte du groupe bolchevique contre les économistes, les mencheviks et les liquidateurs. L'expansion de la faction bolchevique entre 1903 et 1912 n'est rien de plus que le développement d'un nouveau parti véritablement révolutionnaire, complètement différent des partis révisionnistes d'Europe occidentale.

Le concept du parti initial chez le PTB était “léniniste” ou, disons, “bolcheviste”

Un parti révolutionnaire est essentiellement un parti d'avant-garde. Il organise la partie la plus consciente de la classe ouvrière, la partie capable d'intérioriser le socialisme scientifique et de prendre position sur les intérêts historiques et la tâche historique de la classe. Par la création de ce Parti, la classe ouvrière en tant que classe se positionne contre la bourgeoisie, avec ses propres intérêts fondamentaux, sur la base d'une analyse scientifique et d'un programme scientifique. En ce sens, le Parti représente toute la classe et conduit toute la classe vers la réalisation de ce programme.
L'histoire entière du mouvement ouvrier confirme ce point de vue. Ce n'est que lorsque la classe ouvrière a été dirigée par un parti communiste fort qu'elle a pu vaincre le capitalisme et l'impérialisme…
Les vues du parti révolutionnaire et réformiste sont fonction du but qu'elles veulent atteindre. Le parti communiste veut conduire les masses à la révolution, au renversement de l'Etat capitaliste par la violence révolutionnaire des masses. C'est un quartier général de l'action, pour diriger des mouvements de masse sans cesse croissants. C'est un parti basé sur un lien intime entre l'avant-garde et les masses.
Le parti réformiste n'est pas destiné à détruire le capitalisme, mais à le gouverner. Le réformisme est l'expression de l'emprise bourgeoise sur le mouvement ouvrier. Le système capitaliste doit être lentement "réformé" et "amélioré". Le mouvement ouvrier doit se soumettre aux lois et aux limites du capitalisme, il est encapsulé dans ce qui est permis à la bourgeoisie. Cette soumission politique et idéologique à la bourgeoisie est à la base du concept de parti réformiste.
Le parti réformiste tente d'obtenir une masse aussi large que possible derrière une politique qui protège les intérêts du grand capital à tous égards essentiels. Le parti a besoin du soutien des masses lors des élections pour attirer autant de fonctions publiques que possible, afin de préserver sa place dans l'appareil d'État. La relation entre le parti et les masses est une relation de tromperie, de démagogie et de soumission. La masse des électeurs sur laquelle le parti est basé n'a rien de réel à dire dans la politique pratique du parti. Il est adapté aux besoins des grandes entreprises. La politique est faite par une couche étroite de chefs de partis et de hauts fonctionnaires de l'appareil d'État, qui ont complètement lié leur destin à celui du capitalisme.

Le congrès du PCB en Vilvorde en 1954 était une des "congrès antérieures" à lesquels la fraction fait référence dans sa déclaration ...


Aux élection législatives d'avril 1954, le PSC, responsable direct du malaise et de l'inquiétude régant dans le pays, a subi un cuisant échec.
En mettant fin la majorité absolue du parti de la réaction, le peuple belge a manifesté sa volonté d'en finir avec la politique de regression sociale. Il serait faux d'en conclure qu'il condamnait en même temps l’ensemble de la politique de préparation à la guerre. En effet, notre parti a subi un grave échec électoral et un grand nombre d'électeurs ont manifesté leur hostilité au gouvernement en votant pour le P.S.B. ou le parti libèral, (…)
Les mauvais résultats des élections du 11 avril 1954 ont profondément touché un nombre important de camarades et les ont sérieusement alertés sur la situation dans laquelle se trouvait le Parti. (….)
Par la suite, de nombreuses fautes sectaires ont marqué la politique syndicale du Parti.
Elles proviennent de nos hésitations à reconnaître que la F.G. T.B., en depit de ses dirigeants droitiers et de leurs tendances au mépris de la démocratie et à la collaboration de classes, constitue l'organisation syndicale au sein de laquelle les travaill urs peuvent le mieux lutter pour réaliser leurs revendications.
Ces hésitations, qui trouvent leur origine dans la méconnaissance du mouvement ouvrier belge, ont conduit au gauchisme outrancier qui, en plusieurs circonstances, a amené les communistes à adopter aes positions de lutte ne correspondant ni à la situation réelle ni au rapport réel des forces.(...)
Des erreurs sectaires ont été également commises dans l'attitude adoptée à l'égard du P.S.B.
Préoccupé -- à juste titre – de dénoncer son orientation de plus en plus accentuée vers une politique de collaboration avec la bourgeoisie, son attachement de plus en plus marqué à la défense des interêts impérialistes, le Parti a donné à cette dénonciation un caractère trop verbal. Il ne s'est pas suffisamment attaché à convaincre les masses socialistes, sur la base de leur propre expérience, de la nocivité de l'idéologie social-démocrate dont se réclament leurs dirigeants.
D'autre part, le Parti n'a pas apprécié à leur juste valeur, les témoignages nombreux de la pression exercée sur l'orientation politique du P.S.B. par les travailleurs socialistes de la base, pression qui donne la mesure des possibilités réelles de l'unité d'action.(…)
Cela nous a conduit, au cours des élections de 1954, à placer sur le même pied le P.S.B., le P.S.C. et le Parti libéral en axant tout notre matériel de propagande sur le mot d'ordre : trois têtes sous le même bonnet. (...)
Le sectarisme du Parti s'est également manifesté dans la détermination des mots d'ordre.
A diverses reprises, au moment où il fallait soutenir les mots d'ordre d'action autour desquels l'entente était réalisée dans les organisations ouvrières, le Parti s'est obstiné à maintenir au lieu de ces mots d'ordre d'action, des mots d'ordre de propagande. Cela a eu pour effet de freiner certaines actions, d'empêcher le développement d'une large unité d'action à la base et de pousser notre Parti vers l'isolement. (…)
Les fautes et les erreurs commises dès la libération tant dans la méconnaissance des problèmes ouvriers que dans la négligence des problèmes des alliés de la classe ouvrière, sont nettement des fautes opportunistes. Par la suite, ces fautes ont persisté en se couvrant de plus en plus par la phrase de gauche et en conduisant dans la pratique aux positions sectaires de ces dernières années. (...) Elles sont enfin la cause principale du repliement du Parti sur lui-même, avec la grosse conséquence d'une accentuation générale du sectarisme.

En fait, l'existence des classes n'est pas niée, mais le role révolutionaire de la classe des travailleurs (du "prolétariat") est bien NIÉ! Prendre la tache d'organiser l'avant-garde de la classe des travailleurs est REJETTÉ, parce que ceci "marginalise le parti"...

Il n'y a plus de prise de conscience d'une analyse de classe des classes du capitalisme. D'accord, il y a la notion de "classes" et de “l'existence de la classe ouvrière”.
Mais il n'y a plus de conscience du rôle révolutionnaire que doit jouer la classe ouvrière. Il n'y a plus de conscience que les intérêts OBJECTIFS de la classe ouvrière sont OPPOSÉS à la survie des rapports de production capitalistes. Et du rôle du Parti communiste dans l'organisation de l'AVANCE de la classe ouvrière, et de la prise de conscience (par l'organisation, la mobilisation et la participation à la lutte des classes) du plus grand nombre possible de la classe ouvrière classe au premier plan.
Car alors la classe ouvrière pourra «exproprier les expropriateurs», établir la dictature du prolétariat et, par l'extension du socialisme, faire la «transition» vers le communisme.
(NOTE: C'est CE "congrès antérieur" que la fraction veut dire que l'utilisation de la notion de "... ‘classes contre classes’ est irresponsable car elle nous marginalise.")
On seulement “note” ou “décrit” la conscience existante qui s'exprime… dans le comportement électoral. Une "interprétation" subjective “ le peuple belge a manifesté sa volonté d'en finir avec la politique de regression sociale,(...) un grand nombre d'électeurs ont manifesté leur hostilité au gouvernement en votant(...en mettant fin la majorité absolue du parti de la réaction,...le PSC) pour le P.S.B. ou le parti libèral
Le fait que les travailleurs n'aient PAS voté pour le CPB, ce qui a provoqué une "défaite électorale" du CPB, c'est parce que le document du Congrès dit EN FAIT que le CPB n'a pas "suffisamment dit aux travailleurs ce qu’ils veulent entendre", “n'a pas assez de programme populaire” ... . “trop mis en avant son programme fondamental de nécessité pour la révolution”, ce qui est ainsi considéré comme “sectarisme” et “gauchisme”.
Combattre et dénoncer le réformisme, remplir son rôle d'avant-garde de la classe ouvrière, "contrecarre le développement d'une large unité d'action à la base" et "pousse le parti à l'isolement".
Avec "une large unité" COURIR après les réformistes…. et en tant que fantassins des sociaux-démocrates ... ... et en ne s'opposant pas à l'anticommunisme de la bourgeoisie, ….le parti FUIT vers son "isolement"!

La fraction écrivait:
les notions idéologiques de “dictature du prolétariat” ou de “classes contre classes” (...) sont considérées à tort comme une référence de la ligne politique actuelle du Parti, ceci en contradiction avec des congrès antérieurs. (...) l’utilisation sans nuances des mots “dictature“, “prolétariat”, “bourgeoisie” etc. (...) ne peut contribuer qu’à nous marginaliser.

Et en fait sur un “congrès antérieure” …. c.a.d. celui de 1954 en Vilvorde:
Le sectarisme du Parti s'est également manifesté dans la détermination des mots d'ordre.(...) au moment où il fallait soutenir les mots d'ordre d'action autour desquels l'entente était réalisée dans les organisations ouvrières, le Parti s'est obstiné à maintenir au lieu de ces mots d'ordre d'action, des mots d'ordre de propagande. Cela a eu pour effet(...) de pousser notre Parti vers l'isolement.

La fraction elle-même a reconnu un lien entre son attitude idéologique et politique et celle du Congrès de Vilvoorde en 1954

La fraction qui est maintenant sorti avec son texte et les NOMS des éléments qui font partie de cette fraction s’organisait depuis un certain temps INTERNE, avec des réunions EN DEHORS des structures officielles avec une participation au-delà des frontières de certains niveaux organisationnels. Éléments de différentes fédérations, voire même certains éléments faisant PARTIE DU CC. Le résultat a été une “Lettre Ouverte”…. il a circulé DANS le parti et a finalement été signé avec approximativement les noms qui apparaissent sur le texte PUBLIQUEMENT publié.
Je veux seulement démontrer ici un point, à savoir la similitude de l'attitude politique et idéologique de la fraction et celle du Congrès de 1954 à Vilvoorde, en montrant en même temps comment la fraction fonctionnait comme je l'ai mentionné ci-dessus.


De : marc denonville (…) Envoyé : lundi 26 août 2019 00:19
À : ….
Objet : lettre au cc à cosigner
...
Chers camarades,
Je vous prie de prendre connaissance de la lettre suivante que les soussignés m'ont priés de vous adresser . (...)
Bien fraternellement
marc

Lettre ouverte au Comité Central du Parti communiste de Belgique et aux fédérations du Parti :

… notre inquiétude concernant une série de faits et comportements tout à fait irréguliers qui ont eu lieu dernièrement….(...)….
... La décision d'adopter la notion de "Dictature du Prolétariat" dans le programme du Parti (..) comme acquis le retour de cette notion de “Dictature du Prolétariat”, (...) il s'agit d’un sujet d'importance majeure, source d’une ligne de définition politique, qui ne peut pas être géré de manière irresponsable. Il ne s'agit pas pour nous d’affirmer si cette notion est pertinente ou non dans le contexte politique actuel.(...) Nous rappelons que l’abandon de cette notion faisait suite à une décision du 11ème congrès tenu à Vilvorde en 1954, ….

Le "marxisme en action" (sa propre formulations) du PTB avec lequel il "révise" son histoire


En janvier 1970, Mijnwerkersmacht (“Pouvoir des mineurs”) est un des deux comités de grève au début de la grande grève des mines du Limbourg (...) où se retrouvent de jeunes mineurs, des étudiants à la fibre sociale et des membres du SVB.
En avril de cette même année, les ouvriers du chantier naval de Cockerill Yards se mettent en grève. De ces rencontres et de l’étude du Que faire? de Lénine naît l’idée de fonder un nouveau parti ouvrier : pas simplement un comité de lutte ou un comité ouvrier autonome, mais un nouveau parti communiste. (...) Sur le plan politique, les maladies infantiles n’ont pas encore été surmontées : des tracts kilométriques déversent des vérités générales sur le socialisme et passent loin au-dessus de la tête des gens et de leur réalité quotidienne. En 1976, Amada décide de corriger son sectarisme et son dogmatisme, dans un esprit autocritique. Le jeune parti veut réaliser des choses concrètes, faire preuve de patience, soutenir ce qui est positif, penser en fonction de la majorité et mettre sur pied un large éventail d’activités et de fronts autour de points d’action concrets. Ces orientations seront de nouveau à l’ordre du jour lors du Congrès du renouveau de 2008.(...)
Le PTB est officiellement fondé le 4 novembre 1979, au Centre Rogier à Bruxelles, à l’issue de presque dix ans de travail d’édification. (...) Son intention est de devenir une force politique réelle en Belgique et de se dégager du dogmatisme et du sectarisme de la période initiale.(...)
en 1983, organise un Deuxième Congrès. Tant sur le plan idéologique que sur le plan organisationnel, le parti confirme ses principes et consolide ainsi le noyau de l’organisation. Mais l’attention va unilatéralement à ce danger et bien moins au climat changeant de l’époque (...) Le changement de trajectoire amorcé en 1976 en vue d’ouvrir réellement le parti, de réaliser des choses concrètes, de faire preuve de patience, de soutenir ce qui est positif, de penser en fonction de la majorité et de mettre sur pied un large éventail d’activités autour de points d’action concrets disparaît à l’arrière-plan. Ce changement de trajectoire s’est arrêté beaucoup trop tôt, comme on s’en apercevra un quart de siècle plus tard, en 1999. En outre, le parti dit expressément que, vu les circonstances, il ne peut pas être autre chose qu’un “parti de cadres” et donc pas un large “parti de membres”. Les cadres et les militants doivent répondre à des exigences sévères.(...) Mais les conditions d’affiliation sévères rebutent bien des gens et les sympathisants sont parqués dans “l’Amicale” du parti. Si bien intentionné soit-il, le PTB continue à souffrir de sectarisme. (...)
Malgré ses côtés dogmatiques et sectaires, le PTB a toujours été un parti de la classe des travailleurs. Mais il ne parvient pas à transformer au niveau électoral l’influence qu’il a développée au sein du monde du travail.(...)
Le Cinquième Congrès du PTB (1995) se livre à une introspection.
Entre-temps, le monde a profondément changé. Ce Congrès plaide en faveur d’un sens accru de responsabilité des cadres, de plus de politique et de tactique et d’une rectification profonde contre le bureaucratisme afin d’adapter le parti à la nouvelle réalité.(...)
On assiste au congrès à de nombreux “copier-coller” des principes de fonctionnement du passé, sans un filtre critique de la situation actuelle. On s’emploie très peu à la comprendre, à développer un programme à partir des besoins des gens et à définir une nouvelle stratégie et une nouvelle tactique qui puissent s’appliquer à la nouvelle période. Les esprits ne sont pas encore mûrs pour une nouvelle approche. Celle-ci ne sera initiée qu’en 1999 et réellement acquise que lors du Congrès du renouveau, en 2008.(...)
Le PTB reste très actif dans les luttes, mais continue à glisser davantage vers des positions sectaires et dogmatiques. La stratégie de la confrontation avec les syndicats refait surface (...) À propos d’autres thèmes aussi, le parti se retranche sur des positions dont il ne démord pas.
(...) aux élections de 1999, après trente ans de militantisme, il réalise son pire résultat (...)
Les élections constituent une grande défaite politique pour le parti. Dans cette défaite s’expriment les erreurs qui se sont accumulées au cours de nombreuses années.” C’est le jugement de la direction du parti sur ce revers électoral. Le débat est rude, car il s’agit d’erreurs et de conceptions sectaires qui se maintiennent depuis
plus de vingt ans au sein du parti. “Les camarades qui ont défendu les attitudes les plus gauchistes et sectaires devraient être les premiers à remettre en question certaines habitudes dans le parti. La défaite aux élections doit au moins les obliger à réfléchir. Et bien, maintenant, c’est le contraire qui se produit : on ne dépense que très peu d’énergie pour approfondir nos fautes et nos faiblesses”, écrit-on. (...)
Il est décidé d’organiser une large enquête parmi les sympathisants du parti. La combativité, l’enthousiasme, l’engagement, l’idéalisme, les initiatives comme Médecine pour le Peuple et le caractère ouvrier du parti sont perçus comme des points forts. En même temps, il ressort de l’enquête que nos propres sympathisants sont de plus en plus indisposés par le sectarisme, la façon de penser trop catégorique, l’absence de nuance, le dogmatisme et le langage sloganesque, le ton donneur de leçons, l’absence d’humour, une organisation trop exigeante et un terrain d’action trop limité.(...)
Il est clair qu’il n’y a aucune unité réelle sur les leçons de la défaite de 1999. Il y a une conception élitiste du parti chez des gens qui pensent savoir tout mieux que les autres et qui ne s’embarrassent guère de la pratique.(...)
l’alliance électorale Resist, en 2003, une liste commune du PTB et de la Ligue arabe européenne AEL. Par rapport à 1999, le parti perd une fois encore 71 % de ses voix en Flandre.(...)
la direction du parti(...) dresse un bilan très autocritique. Elle rejette cette conception élitiste qui tourne le dos au travail dans les entreprises. Elle critique le gauchisme et le dogmatisme, la stratégie de la confrontation et le fait qu’on se désintéresse des problèmes concrets auxquels les gens sont confrontés.(...)
En 2004, Médecine pour le Peuple lance sa campagne kiwi en faveur de médicaments bon marché. C’est une première campagne de grande envergure qui répond aux besoins concrets de la société. C’est le début d’un mouvement de renouveau au PTB, qui mettra fin aux côtés sectaires et dogmatiques qui sévissaient dans le parti depuis vingt ans.(...) Les conditions d’affiliation s’assouplissent (..) C’est une étape essentielle dans la transformation du parti d’un parti de cadres vers un parti de membres.

CES cadres, qui dès la fondation de TPO (et dès la fondation du PTB) voulaient alors DÉJA un “large parti de masse” et voulaient alors DÉJAliquider” le concept de parti léniniste, “re-écrivent” l’histoire du TPO et de PTB en 2015 ...

Donc pour des cadres – du PTB en 2015 – qui étaient présent au fondation de TPO en 1970 - en fait, au lieu “d'un nouveau parti communiste" ... "TPO a dû fonder un (large? de masse?) parti où les travailleurs se sentent chez eux". Donc organisatoires on dit, il y a des "maladies infantiles"(se référant – d’une manière dogmatique/éclecticiste au  "La maladie infantile du communisme (le “gauchisme") de Lénine ??):"des exigences élevées, qui gardent le parti petit." Et puis .…" Sur le plan politique, les maladies infantiles n’ont pas encore été surmontées: des tracts kilométriques déversent des vérités générales sur le socialisme et passent loin au-dessus de la tête des gens”.
Donc, établir un parti d'avant-garde qui tente d'élever la conscience de classe des travailleurs ... c’est “le gauchisme" ... ou c’est “le sectarisme" c’ est donc une "maladie infantile …"?
Bien, voyons que Lénine lui-même dit sur le concept du parti dans son livre "La maladie infantile du communisme (le “gauchisme")”:

Certes, presque tout le monde voit aujourd'hui que les bolcheviks ne se seraient pas maintenus au pouvoir, je ne dis pas deux années et demie, mais même deux mois et demi, sans la discipline la plus rigoureuse, une véritable discipline de fer dans notre parti, sans l'appui total et indéfectible accordé à ce dernier par la masse de la classe ouvrière, c'est-à-dire par tout ce qu'elle possède de réfléchi, d'honnête, de dévoué jusqu'à l'abnégation, de lié aux masses, d'apte à conduire derrière soi ou à entraîner les couches arriérées.
La dictature du prolétariat, c'est la guerre la plus héroïque et la plus implacable de la nouvelle classe contre un ennemi plus puissant, contre la bourgeoisie dont la résistance est décuplée du fait de son renversement (ne fût-ce que dans un seul pays) et dont la puissance ne réside pas seulement dans la force du capital international, dans la force et la solidité des liaisons internationales de la bourgeoisie, mais encore dans la force de l'habitude, dans la force de la petite production. Car, malheureusement, il reste encore au monde une très, très grande quantité de petite production: or, la petite production engendre le capitalisme et la bourgeoisie constamment, chaque jour, à chaque heure, d'une manière spontanée et dans de vastes proportions. Pour toutes ces raisons, la dictature du prolétariat est indispensable, et il est impossible de vaincre la bourgeoisie sans une guerre prolongée, opiniâtre, acharnée, sans une guerre à mort qui exige la maîtrise de soi, la discipline, la fermeté, une volonté une et inflexible.
Je répète, l'expérience de la dictature prolétarienne victorieuse en Russie a montré clairement à ceux qui ne savent pas réfléchir ou qui n'ont pas eu l'occasion de méditer ce problème, qu'une centralisation absolue et la plus rigoureuse discipline du prolétariat sont une des conditions essentielles pour vaincre la bourgeoisie.

Lorsque le PTB a été fondé en 1979, il y avait apparemment déjà des cadres et des militants (et qui étaient toujours là en 2008 ...) qui avaient "l'intention de se dégager (enfin!) du dogmatisme et du sectarisme de la période initiale (...)le changement de trajectoire amorcé en 1976" (donc de “se dégagerdu caractère d'avant-garde et le caractère révolutionnaire -léniniste- du parti)
Et une "petite fraction" s'est développée qui a vraiment essayé de LIQUIDER cette "concept du parti léniniste".
Le Deuxième congrès de 1983 a alors dû mettre un terme à cet "changement de trajectoire" qui, apparemment, ces liquidateurs avaient déjà commencé "en 1976" et remettre l'ensemble du parti en conformité avec la vision originelle (léniniste) du parti (document du Congrès du parti de 1983).
Et donc les liquidateurs (qui ont pu se cacher depuis 1983, dans le parti ... jusqu'en 1999) se plaignent, "Le PTB continue de souffrir du sectarisme".
En 1999, ces liquidateurs ont eu l'occasion, après une "défaite électorale", de contester cette "concept du parti léniniste" comme "gauchisme, sectarisme et doigt pédant" (ce dernier se réfère au caractère d'avant-garde d’une parti communiste...).
EN FAIT, LE DÉVELOPPEMENT POLITIQUE ET IDÉOLOGIQUE DANS LE PTB EN 1999 EST SIMILAIRE AU DÉVELOPPEMENT POLITIQUE ET IDÉOLOGIQUE AU CPB EN 1954 AU CONGRÈS DE VILVOORDE.
(REMARQUE: J’ai formulé des ARGUMENTS CONCRETS dans une serie des articles avec les liens assemblés ici – mais c’est en néerlandais)
En 2008, les liquidationnistes sociaux-démocrates (je les appellerai ainsi après un autre document du congrès de 1983 De sociaal-democratische liquidatie-stroming)réusissent "de mettre fin aux côtés sectaires et dogmatiques qui sévissaient dans le parti depuis vingt ans.(...) Les conditions d’affiliation s’assouplissent (..) la transformation du parti d’un parti de cadres vers un parti de membres"
Le PTB a ainsi définitivement supprimé son identité communiste et est devenu un parti social-démocrate, à l'écoute des ... élections.


La fraction a souligné ses “excellentes relations” avec le PTB…. Oui, ils rejettent tous les deux, l'identité communiste!

L'accord de la ligne politique et idéologique et le MANQUE de conscience de classe prolétarienne de la fraction “social-démocrate” dans le PCB (conformément au Congrès de 1954 à Vilvoorde) et du PTB APRÈS leur Congrès en 2008 signifie que la fraction peut déclarer que ils ont ”tissé d'excellentes relations" qui - sans avoir conscience du rôle révolutionnaire que la classe ouvrière doit jouer - "créent un appel d’air salutaire pour le mouvement ouvrier de notre pays, que les communistes comme toutes les femmes et hommes de progrès doivent amplifier”. La fraction décidant (en éliminant “le prolétariat” et en le remplaçant par “les forces progressistes): “Plus que jamais, une société socialiste est le seul objectif pour lequel nous devons lutter côte à côte avec le PVDA et toutes les forces progressistes."
.Peut-être parlent-ils de “socialisme 2.0” où des cadres du PTB tels que Peter Mertens dans son livre “Comment osent-ils” et Jo Cottenier dans son article en Solidaire, 3 avril 2020, “Le choc du coronavirus révèle les failles du capitalisme mondial”:

Dans les mois à venir, il s’agira de remettre le socialisme à l'ordre du jour, un peu comme Bernie Sanders a réussi à le faire aux États-Unis, au cœur même du capitalisme, surtout auprès des jeunes. Des jeunes qui méritent autre chose qu’un avenir jalonné de catastrophes connues, mais qu’un changement de système suffirait à éviter. Ce système différent, c’est le socialisme 2.0.


Un chapitre est consacré au “Socialisme 2.0” dans le document du 9ème congrès PVDA en 2015, et semble constituer une élaboration détaillée d'un programme avec des propositions, des mots clés et des idées ... à utiliser dans la propagande, par exemple, menée lors d'une campagne électorale ("... un peu comme Bernie Sanders"?). J'y reviendrai dans un article séparé.

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