18-04-2020

Marx: "La lutte des classes mène à la dictature du prolétariat." Engels: "La Commune était la dictature du prolétariat." Déclaration "fraction": " ‘La dictature du prolétariat’ ne fait PAS partie de notre ligne politique.”

Depuis 2017, le (alors) Parti Communiste de Wallonie et de Bruxelles a eu des contacts, à travers les réunions internationales des partis communistes et ouvriers, avec un certain nombre de partis communistes, en particulier avec le Parti Communiste Grec. Ceci a déclenché une dynamique dans ce qu’il “restait” du Parti Communiste de Belgique, à savoir ramener idéologiquement et politiquement le Parti Communiste de Wallonie et de Bruxelles à la conception originale – c.a.d celui de 1921- du parti, qui a pris l’exemple du tout premier parti communiste, à savoir celui de l'Union soviétique.
Cette dynamique a abouti au 36e Congrès du Parti Communiste de Belgique (voici les documents du 36e congrès en français et en néerlandais)
À un moment donné, un "regroupement"/tendance /fraction INTERNE de quelques membres est apparu qui a remis en question cette dynamique. Je ne donnerai pas plus d'explications ici. Cela ne peut être que le résultat d'une communication officielle d'une représentation officielle du PCB-CPB

Mais récemment, certains membres ont mis leurs noms sous une "déclaration" qui a fait sortir l'opposition INTERNE à l’EXTÈRIEUR.
Je ne suis pas le porte-parole officiel et le BP/CC n'a pas encore pris position PUBLIQUEMENT à ce sujet, donc je ne vais pas en faire une analyse générale et ne pas prendre une position globale sur cette "déclaration" de ce "fraction".
Donc en fait, ces “fractionnistes” EUX-MÊMES ont désormais ouvertement donné leur nom (en signant cette “déclaration”): M. Bergen, J. Fagard, M. Denonville, M. Wydouw, R. Halleux, P. Maaswinkel, M. Tondeur, G. Thomas, M. Gayet. REMARQUE: Vladimir Caller n'est pas répertorié ici, .... car il a déjà été expulsé du parti et n'a donc pas pu mettre son nom sur un texte SOI-DISANT du PCB-CPB, bien sûr.
Je voudrais aborder un point ici, où le “fraction” dans leur texte soussigné prend position contre une position telle qu’elle est officiellement déclarée dans le document du 36e Congrès.

Les signataires/fraction veulent convoquer un nouveau Congrès du PCB-CPB qui devrait (à nouveau) rejeter la position adoptée du 36e Congrès sur la "dictature du prolétariat"

La déclaration “fractioniste” dit:

Nous constatons que, sans la moindre analyse politique, les notions idéologiques de “dictature du prolétariat ou de “classes contre classes” sont énoncées dans une phraséologie obsolète et sont considérées à tort comme une référence de la ligne politique actuelle du Parti, ceci en contradiction avec des congrès antérieurs. Si ces concepts ont toutes leurs places dans l’histoire de la pensée marxiste et du mouvement ouvrier organisé, nous considérons qu’au 21me siècle l’utilisation sans nuances des mots dictature, prolétariat, bourgeoisie etc. est une démarche irresponsable qui ne peut contribuer qu’à nous marginaliser.

Ce que qui concerne “ la ligne politique actuelle du Parti”, dans le document du 36e congres il y a seulement une position concrète et clair sur “la dictature du prolétariat” (sur l’expression “classe contre classe” je vais formuler une analyse dans l’article suivante...)
Le document du 36e congrès dit:
Le projet communiste implique aussi les points suivants :
Il n’y a pas de socialisme possible sans la conquête du pouvoir politique par les travailleurs (dictature du prolétariat) en symbiose la plus complète possible avec le mouvement social c’est-à-dire l’ensemble des travailleurs et autres composantes sociales écartées de la vie active (chômeurs, minimexés, immigrés, jeunes, pensionnés…)
...

La première chose qu’on peut dire – avant de formuler une position – est, que la formulation dans le texte de la “fraction” est, au moins, très ambigu

1. Qu'entend-on par “Si ce concept (je laisse tomber le deuxième concept “classe contre classe”, aussi parce que ce concept en tant que tel n'apparaît pas dans le document du 36e Congrès….) ont toutes leurs places dans l’histoire de la pensée marxiste...? Est-ce un concept de lequel le “fraction” pense qu’il est “daté” et n'a plus de sens aujourd'hui? Et pourquoi ces gens disent "pensée marxiste"? Le marxisme n'est-il pas une méthode scientifique à appliquer pour faire une analyse de la société pour ainsi développer une stratégie pour la changer? … Ou pense-t-on que le marxisme (“la pensée marxiste”) doit être “révisé” en termes de manière de formuler … en termes concrets, donc, en ce qui concerne le concept de “dictature du prolétariat”?

2. Puis on ne dit PAS EXPLICITE " qu’au 21-me siècle l’utilisation sans nuances du concept dictature du prolétariat est une démarche irresponsable (bien que les auteurs du texte le pensent réellement!) ... Parce que dire que l'on est “communiste” et/ou “marxiste” et rejeter le conceptdictature du prolétariat” est assez difficile à défendre …. Mais pour gagner la "compréhension" parmi les gens qui sont sympathiques au communisme mais qui manquent de connaissances (du marxisme, mais aussi de l'histoire de la Révolution d'Octobre, par exemple ...), et pour les gagner pour leur ligne, on parle de "l'utilisation sans nuances des mots ‘dictature’, ‘prolétariat’, ‘bourgeoisie’ etc…” Parce que de manière populiste (en formulant le mot “dictature” SANS précision supplémentaire), on essaie de se faire comprendre auprès des gens “de gauche” (qui ont de la sympathie mais aucune connaissance du marxisme et du communisme)
Mais en fait - et cela ne peut être remarqué que par des gens qui comprennent le marxisme - on nie l'existence des CLASSES et le rôle de la lutte des classes et les intérêts de classe objectifs de la classe ouvrière. Parce queprolétariat” et “bourgeoisie” sont les dispositions des CLASSES opposées qui ont des intérêts OPPOSÉS.
Ceci est rendu très clair par leur "la démarche irréponsable de l'utilisation..." du concept "classe contre classe". Mais plus à ce sujet plus tard dans une article suivante.
Ainsi, en rejetant UNIQUEMENT "l’utilisation du motdictature’ ", il ne faut plus se demander pourquoi l'emploi du terme "dictature du prolétariat" est rejeté!
Ce n'est que si l'on connaît le marxisme que l'on sait que la disposition “dictature du prolétariat” est une disposition concrète et précise et contraste avec la “dictature de la bourgeoisie” qui est censée exister sous le capitalisme…. Et que “prolétariat” et “bourgeoisie” sont les définitions concrètes et exactes des classes opposées sous le capitalisme.

Le concept de “dictature du prolétariat” est précisément l'essence dans l'analyse marxiste! Les signataires du texte (c'est-à-dire de la “fraction”) s'éloignent en fait du marxisme!

Engels dans l’introduction de “Guerre civil en France” de Marx:

En réalité, l'État n'est rien d'autre qu'un appareil pour opprimer une classe par un autre, et cela, tout autant dans la république démocratique que dans la monarchie; le moins qu'on puisse en dire, c'est qu'il est un mal dont hérite le prolétariat vainqueur dans la lutte pour la domination de classe et dont, tout comme la Commune, il ne pourra s'empêcher de rogner aussitôt au maximum les côtés les plus nuisibles, jusqu'à ce qu'une génération grandie dans des conditions sociales nouvelles et libres soit en état de se défaire de tout ce bric-à-brac de l'État.
Le philistin social-démocrate a été récemment saisi d'une terreur salutaire en entendant prononcer le mot de dictature du prolétariat. Eh bien, messieurs, voulez-vous savoir de quoi cette dictature a l'air ? Regardez la Commune de Paris. C'était la dictature du prolétariat.
Londres, pour le 20e anniversaire de la Commune de Paris.
18 mars 1891.

Marx ici cité en “État et révolution” de Lénine:
Mehring a publié en 1907 dans la Neue Zeist (XXV, 2, 164) des extraits d'une lettre de Marx à Weydemeyer, en date du 5 mars 1852. Cette lettre renferme entre autres la remarquable observation que voici :
"... en ce qui me concerne, ce n'est pas à moi que revient le mérite d'avoir découvert ni l'existence des classes dans la société moderne, ni leur lutte entre elles. Longtemps avant moi, des historiens bourgeois avaient exposé l'évolution historique de cette lutte des classes et des économistes bourgeois en avaient décrit l'anatomie économique.
Ce que j’ai apporté de nouveau, c'est de démontrer :
1. Que l'existence des classes n'est liée qu'à des phases historique déterminées du développement de la production ;
2. Que la lutte des classes mène nécessairement à la dictature du prolétariat ;
3. Que cette dictature elle-même ne représente que la transition à l'abolition de toutes les classes et à une société sans classes…


Dans le Manifeste du Parti Communiste on parle bien du contenu concrète politique de ce qu’on appelle “dictature du prolétariat”, sans formuler le concept même (et on décrit aussi quand le “dictature du prolétariat’ disparaîtra – Lénine parle de “extinction” dans “État et révolution” – quand les classes disparaîteront:

Nous avons déjà vu plus haut que la première étape dans la révolution ouvrière est la constitution du prolétariat en classe dominante, la conquête de la démocratie.
Le prolétariat se servira de sa suprématie politique pour arracher petit à petit tout le capital à la bourgeoisie, pour centraliser tous les instruments de production entre les mains de l'Etat, c'est-à-dire du prolétariat organisé en classe dominante, et pour augmenter au plus vite la quantité des forces productives
Cela ne pourra naturellement se faire, au début, que par une violation despotique du droit de propriété et du régime bourgeois de production, c'est-à-dire par des mesures qui, économiquement, paraissent insuffisantes et insoutenables, mais qui, au cours du mouvement, se dépassent elles-mêmes et sont indispensables comme moyen de bouleverser le mode de production tout entier.
(...)
Les antagonismes des classes une fois disparus dans le cours du développement, toute la production étant concentrée dans les mains des individus associés, alors le pouvoir public perd son caractère politique. Le pouvoir politique, à proprement parler, est le pouvoir organisé d'une classe pour l'oppression d'une autre. Si le prolétariat, dans sa lutte contre la bourgeoisie, se constitue forcément en classe, s'il s'érige par une révolution en classe dominante et, comme classe dominante, détruit par la violence l'ancien régime de production, il détruit, en même temps que ce régime de production, les conditions de l'antagonisme des classes, il détruit les classes en général et, par là même, sa propre domination comme classe.
A la place de l'ancienne société bourgeoise, avec ses classes et ses antagonismes de classes, surgit une association où le libre développement de chacun est la condition du libre développement de tous.

Mais c’est remarquable que dans le livre “Guerre civil en France”, Marx n’utilise pas cette formulation. Il ne parle pas de “dictature du prolétariat” mais de “gouvernement de la classe ouvrière”.(ils ont touts les deux le même signification, naturellement...)

La multiplicité des interprétations auxquelles la Commune a été soumise, et la multiplicité des intérêts qu'elle a exprimés montrent que c'était une forme politique tout à fait susceptible d'expansion, tandis que toutes les formes antérieures de gouvernement avaient été essentiellement répressives. Son véritable secret, le voici : c'était essentiellement un gouvernement de la classe ouvrière, le résultat de la lutte de la classe des producteurs contre la classe des appropriateurs, la forme politique enfin trouvée qui permettait de réaliser l'émancipation économique du travail 1.
Sans cette dernière condition, la Constitution communale eût été une impossibilité et un leurre. La domination politique du producteur ne peut coexister avec la pérennisation de son esclavage social. La Commune devait donc servir de levier pour renverser les bases économiques sur lesquelles se fonde l'existence des classes, donc, la domination de classe. Une fois le travail émancipé, tout homme devient un travail­leur, et le travail productif cesse d'être l'attribut d'une classe.
C'est une chose étrange. Malgré tous les discours grandiloquents, et toute l'immense littérature des soixante dernières années sur l'émancipation des travailleurs, les ouvriers n'ont pas plutôt pris, où que ce soit, leur propre cause en main, que, sur-le-champ, on entend retentir toute la phraséologie apologétique des porte-parole de la société actuelle avec ses deux pôles, capital et esclavage salarié (le propriétaire foncier n'est plus que le commanditaire du capitaliste), comme si la société capitaliste était encore dans son plus pur état d'innocence virginale, sans qu'aient été encore développées toutes ses contradictions, sans qu'aient été encore dévoilés tous ses mensonges, sans qu'ait été encore mise à nu son infâme réalité. La Commune, s'exclament-ils, entend abolir la propriété, base de toute civilisation. Oui, messieurs, la Commune entendait abolir cette propriété de classe, qui fait du travail du grand nombre la richesse de quelques-uns. Elle visait à l'expropriation des expropriateurs. Elle voulait faire de la propriété individuelle une réalité, en transformant les moyens de production, la terre et le capital, aujourd'hui essentiellement moyens d'asservissement et d'exploitation du travail, en simples instruments d'un travail libre et associé. Mais c'est du communisme, c'est l' « impossible» communisme ! Eh quoi, ceux des membres des classes dominantes qui sont assez intelligents pour comprendre l'impossibilité de perpétuer le système actuel - et ils sont nombreux - sont devenus les apôtres importuns et bruyants de la production coopérative. Mais si la production coopérative ne doit pas rester un leurre et une duperie; si elle doit évincer le système capitaliste; si l'ensemble des associations coopératives doit régler la production nationale selon un plan commun, la prenant ainsi sous son propre contrôle et mettant fin à l'anarchie constante et aux convulsions périodiques qui sont le destin inéluctable de la production capitaliste, que serait-ce, messieurs, sinon du communisme, du très « possible » communisme ?2

Il est donc clair que le texte de la "fraction" prend position contre ce qu'est le CONTENU de la "dictature du prolétariat", en ce qu'il dit: "L'utilisation de la notion idéologique de “dictature du prolétariat” est considérée à tort comme une référence de la ligne politique actuelle du Parti, ceci est en contradiction avec des congrès antérieurs.

Cela est vrai en ce que c'est de l'opportunisme (et en fait du révisionnisme – une "révision" de ce qu'on appelle la "pensée marxiste") que "les congrès antèrieurs" ne la mentionnaient pas.

Comme nous le voyons - après tout, cela est indiqué dans le document du 36e Congrès du PCB-CPB - c'est en effet une "référence de la ligne politique actuelle" du Parti communiste de Belgique. Mais est-ce que cela contredit les congrès antèrieurs? Oui, mais c'est précisément une opportunisme (une forme de révisionnisme, à travers une application consciente d'une forme de dogmatisme, comme nous le verrons), que les "congrès antérieurs" n'ont pas fait de déclaration claire sur "la dictature du prolétariat".
L'un de ces «congrès antèrieurs» est le 8e congrès en 2008 du PCW-B.
J'en parlerai dans un prochain article, en particulier sur la notion de dictature du prolétariat.

1 Analysant cette leçon d'une grande portée historique, que Marx a tirée de l'expérience de la Commune de Paris, Lénine écrivait : « Les utopistes se sont efforcés de «découvrir » les formes politiques sous lesquelles devait s'opérer la réorganisation socialiste de la société. Les anarchistes ont éludé en bloc la question des formes politiques. Les opportunistes de la social-démocratie contemporaine ont accepté les formes politiques bourgeoises de l'État démocratique parlementaire comme une limite que l'on ne saurait franchir et ils, se sont brisé le front à se prosterner devant ce « modèle », en taxant d'anarchisme toute tentative de briser ces formes. De toute l'histoire du socialisme et de la lutte politique, Marx a déduit que l'État devra disparaître et que la forme transitoire de sa disparition (transition de l'État au non-État) sera « le prolétariat organisé en classe dominante ». Quant aux formes politiques de cet avenir, Marx n'a pas pris sur lui de les découvrir, Il s'est borné à observer exactement l'histoire de la France, à l'analyser et à tirer la conclusion à laquelle l'a conduit l'année 1851 : les choses s'orientent vers la destruction de la machine d'État bourgeoise. Et quand éclata le mouvement révolutionnaire de masse du prolétariat, malgré l'échec de ce mouvement, malgré sa courte durée et sa faiblesse évidente, Marx se mit à étudier les formes qu'il avait révélées. La Commune est la forme « enfin trouvée » par la révolution prolétarienne, qui permet de réaliser l'émancipation économique du travail. La Commune est la première tentative laite par la révolution prolétarienne pour briser la machine d'État bourgeoise; elle est la forme politique «enfin trouvée » par quoi l'on peut et l'on doit remplacer ce qui a été brisé. Nous verrons plus loin que les révolutions russes de 1905 et de 1917, dans un cadre différent, dans d'autres conditions, continuent l’œuvre de la Commune et confirment la géniale analyse historique de Marx. » (LÉNINE : ouvrage cité, tome 25, p. 167.)

2LA GUERRE CIVILE en France (1871) (La Commune de Paris). Karl Marx. Un document produit en version numérique par Jean-Marie Tremblay, professeur de sociologie au Cégep de Chicoutimi Courriel: jmt_sociologue@videotron.ca Site web: http://pages.infinit.net/sociojmt Dans le cadre de la collection: "Les classiques des sciences sociales" Site web: http://www.uqac.uquebec.ca/zone30/Classiques_des_sciences_sociales/index.html Une collection développée en collaboration avec la Bibliothèque Paul-Émile-Boulet de l'Université du Québec à Chicoutimi Site web: http://bibliotheque.uqac.uquebec.ca/index.htm Version adaptée pour les archives des marxistes sur Internet Site web : www.marxists.org REMARQUE: c’est moi (NICO) qui à mis l’introduction officièle de Engels dans cette version.

6 opmerkingen:

  1. Intéressante analyse à laquelle je souscris pour l'essentiel. Pour ceux que la longueur du texte rebute, on peut résumer la situation comme étant <>, évènements récurrents dans les partis communistes. La ligne ancienne qui avait créé le PC-WB, révionniste-réformiste et la nouvelle qui a recréé un Parti Marxiste-Léniniste lors du XXXVIe Congrès en juin 2018.

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  2. il y a eu une erreur du systeme, donc je recommence : Intéressante analyse à laquelle je souscris pour l'essentiel. Pour ceux que la longueur du texte rebute, on peut résumer la situation comme étant une lutte entre deux lignes, évènements récurrents dans les partis communistes. La ligne ancienne qui avait créé le PC-WB, révionniste-réformiste et la nouvelle qui a recréé un Parti Marxiste-Léniniste lors du XXXVIe Congrès en juin 2018.

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  3. Très intéressant Nico. Il est plus de minuit et j'ai tout lu en une seule fois.
    Je dois absolument relire "La Guerre civile en France".

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  4. Perso, je soutiens l'expression "classe contre classe" dans la mesure où il n"y a que deux classes antagoniques : la bourgeoisie et le prolétariat.
    Ca c'est théorique.
    En pratique, actuellement, ça nous évite surtout de rechercher des alliances avec la bourgeoisie (même prétendument nationale). Il est urgent et donc possible, qu'en s'alliant les couches populaires, le prolétariat détruise ce vieux bric-à-brac d'état bourgeois et s'établisse en classe dirigeante, gagne la démocratie.

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  5. OK qu'on ne fait pas alliance avec la bourgeoisie mais à ce que je sache, Lénine a fait des alliance avec d'autres groupes, le parti Bolchévik a dirigé mais pas travaillé tout seul...

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  6. Ici j'analysait seulement le renonce du concept "dictature du prolétariat" de la fraction. sur la renonce de "classe contre classe" je vais revenir dans la prochaine article ou je compare la ligne du fraction avec celui du congrès de Vilvoorde de 1954. Parce un des points ESSENTIELS de ce congrès est la DISPARITION du notion de la role révolutionaire de la classe des travailleurs qui vient de leur interets de classe OBJECTIVES que la classe des travailleurs a avec la brise des relations de production capitalistes. En fait c'est tout qui est dans le concept "prolétariat".... et avec c'est disparition de ce notion ... la role d'avant-garde qu'un Parti Communiste a ... est aussi disparu sur cet congrès...

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