Hier in het Nederlands
Les
représentants de l'impérialisme occidental (américain,
européen,….) ne lutteront pas contre le fait que la Chine soit
(encore) socialiste…. Pour pouvoir ensuite accuser le « socialisme
aux caractéristiques chinoises
» de tous les péchés d'Israël.
En
plus, il y a ceux qui se profilent comme «marxistes»
ou même comme «communistes»,
ici en Occident (Europe ou/et Belgique) et qui acceptent la
justification que le PCC donne à la politique de «Réforme
et Ouverture»
et la trouvent comme une «application
correcte»
du marxisme. Et c'est pourquoi ils défendent ensuite que «la
politique de ‘Réforme et d'Ouverture’ a RENFORCÉ le socialisme
en Chine».
C'est
aussi le PCC lui-même qui se présente au mode comme un «modèle
spécial de socialisme».
Dans
le monde d'aujourd'hui, où la Chine est manifestement présente dans
la vie des travailleurs d'ici, si un Parti communiste veut continuer
à jouer son rôle d'organisation d'avant-garde de la classe des
travailleurs, il doit lui-même formuler une position détaillée à
ce sujet vis-à-vis des travailleurs.
Ici
dans deux articles du KKE sur «l'expérience»
des travailleurs grecs en 2009 avec ce qui se présente comme un
«socialisme
aux caractéristiques chinoises».
Le PC de Chine et ses dialogues stratégiques avec le PASOK et l’Internationale Socialiste.
Article venant du journal « Rizospatis » - Organe du CC du KKE (19/11/2010)
Il est bien connu que le KKE en est arrivé à la conclusion que les relations capitalistes sont en train de se développer dans la Chine d’aujourd’hui, avec la particularité que cela se passe sous la direction politique du parti au gouvernement qui porte le titre de « communiste ». Les conséquences de ce développement sont bien connues : l’élévation de la Chine au sommet des pays avec les taux les plus rapides de développement capitaliste et le plus grand nombre de milliardaires, la suppression d’importantes conquêtes des travailleurs, telles que la gratuité des soins de santé et d’éducation, pour lesquels les travailleurs doivent maintenant payer, et l’existence de millions de chômeurs et de travailleurs sous-payés. Ce n’était pas par hasard alors, que Liu Jieyi, Sous-Directeur du Département International du Comité Central du PCC, dans sa rencontre (16/11) avec G. Papandreou, Premier Ministre Grec et Président du PASOK et de l’Internationale socialiste a déclaré que : «Les relations entre le PASOK et le Parti Communiste de la Chine sont exceptionnelles et nous avons la pleine intention de travailler de manière encore plus rapprochée, dans le but de promouvoir les relations réciproques entre nos partis et au travers d’un dialogue entre nos partis, de renforcer l’exceptionnelle coopération stratégique entre nos deux pays, particulièrement maintenant que nous sommes en face de nombreux défis.» Liu Jieyi n’oublia pas de féliciter G. Papandréou pour «les excellents résultats électoraux.» Il ne pouvait pas en être autrement, que les représentants politiques des monopoles (tels que COSCO)*, indifférents à leur emballage («socialiste» en Grèce ou «communiste» en Chine), comprennent leurs intérêts de classe communs. Les choix anti-populaires du gouvernement PASOK sont salués et soutenus par les officiels Chinois, aussi longtemps qu’ils sont combinés avec l’ouverture de la voie aux monopoles chinois. Mais comme nous l’avons appris de Liu Jieyi, «l’amour» du PCC n’est pas seulement réservé au PASOK «socialiste» mais aussi à l’Internationale Socialiste toute entière. Ainsi qu’il le déclara lui-même : «Nous sommes dans l’idée que la poursuite de la coordination et d’échanges de vues sont importants, comme l’est le dialogue stratégique entre l’Internationale Socialiste et le parti Communiste de Chine. Nous avons la pleine intention de pousser plus loin ce dialogue, parce que nous avons découvert dans les rencontres au cours des deux derniers jours, qu’il existe de nombreux points d’accord entre l’Internationale Socialiste et l’orientation politique du Parti Communiste de Chine.» Nous devons nous souvenir que cette «Internationale» soutenait les guerres des USA et de l’OTAN, et qu’elle est un pilier de soutien de l’exploiteur système capitaliste en Europe et dans le monde entier. Après tout ça, on peut bien s’étonner que le PC Chinois ne soit pas prêt à laisser tomber sa dernière «feuille de vigne» : son titre ?Le PC Grec contre la privatisation du port du Pirée et son rachat par le groupe chinois COSCO (24 - 9 - 2009)
Aleka Papariga (secrétaire-générale du Parti Communiste Grec - KKE) sur la privatisation du port du Pirée (le plus grand port de Grèce) et son rachat par le groupe chinois COSCO.
La lutte contre la privatisation nécessite la participation de toutes les forces dans la lutte. Ces accords peuvent être remis en cause quand le peuple le décidera. Vendredi 16 octobre, la secrétaire générale du KKE, Aleka Papariga a visité le port du Pirée pour soutenir les travailleurs du Port du Pirée, en grève alors depuis 15 jours. Elle a insisté sur le fait que la lutte contre la privatisation devait devenir un enjeu pour tous les travailleurs. Elle a aussi réaffirmé que le KKE était totalement opposé à la privatisation du port ainsi qu'à toute privatisation, dont la logique ne doit pas être légitimée dans la conscience populaire. La Chambre de commerce et d'industrie a tenté d'intimider les grévistes en les poursuivant en justice. Elle cherchait à rendre la grève illégale, à empêcher toute extension et poursuite de la grève, ou un nouveau conflit à ce sujet à l'avenir en présentant une lutte juste contre la privatisation comme un acte illégal. Le KKE et le PAME ont souligné le fait que les instigateurs de cette action sont la ND (conservateurs) et le gouvernement du PASOK (sociaux-démocrates). Par ailleurs, tandis qu'ils condamnaient l'action de la Chambre de commerce et d'industrie, ils ont aussi appelé les travailleurs du port à ne pas céder au chantage et à continuer la lutte contre toutes les formes de privatisation. Après 16 jours de grève, la majorité du syndicat des travailleurs portuaires, menée par des forces collaborant avec le patronat, a décidé de suspendre la grève sous prétexte que la COSCO ajournait son opération, pendant les quinze prochains jours. Le KKE insiste bien sur le fait que cette décision va dans le mauvais sens. Ce n'est pas une manœuvre qui favorise le rassemblement des forces dans la lutte pour l'annulation du contrat et contre la privatisation du port. Au contraire, elle facilite les plans du gouvernements de vente du port au groupe COSCO. Ce n'est pas une coïncidence si les syndicalistes du PASOK et de la ND ont négocié en secret avec le gouvernement sans en informer les travailleurs. Les travailleurs du port du Pirée, des chantiers navals et des ateliers, doivent se servir de leur expérience. Ils doivent tenir compte du fait qu'il n'y a jamais eu de privatisation qui n'ait pas remis en cause les droits fondamentaux des travailleurs. La mise en échec de la privatisation nécessite une lutte commune et décisive pour des ports et des chantiers navals 100% publics au service de la satisfaction des besoins du peuple Grec.
– Pas de négociation, annulation du contrat
– Suppression des lois adoptées par la ND et le PASOK qui bradent les ports, les chantiers navals et les infrastructures du pays au privé
Par conséquent, le KKE a jugé nécessaire d'élaborer son analyse et sa position sur la Chine en 2010 en 2011 en “The international rôle of China” Ou
sur leur site aujourd’hui, ICI
Les «marxistes»/«communistes» autoproclamés qui «défendent» aujourd'hui la Chine comme «socialiste» sont vagues sur leur PROPRE profil «communiste»
Ce
sont principalement des "marxistes"
autoproclamés, mais qui restent souvent très flous sur leur
propre
profil éventuellement "communiste",
.... qui glorifient MAINTENANT la Chine comme modèle de socialisme.
Développer
une position sur le caractère de la Chine doit faire partie de
l'élaboration d'une position concrète pour un parti
communiste
sur la stratégie de la révolution, la révolution, la construction
du communisme à travers et avec les vestiges de la société
précédente, c'est-à-dire avec le système de production
«exproprié»
(ressources, technologie, les produits eux-mêmes, mode de
distribution,…), ce qui s'appelle le
socialisme comme première étape du communisme.
Et
soit la Chine est un exemple de socialisme, mais quand-même un parti
communiste d’ICI développe-t’il concrètement comment le
socialisme peut s'établir ICI et s'étendre comme transition vers le
communisme.
Ou
bien, en Chine, la construction du socialisme a été «démantelée»,
et le pouvoir de la classe ouvrière a été brisé, parce que le
révisionnisme n'a pas été exposé, devenant ainsi la ligne
politique du PC, renforçant
le capitalisme
et renforçant
le pouvoir de la bourgeoisie établi.
Dans ce cas (d'exemple NÉGATIF), la situation en Chine montre que
dans une étude et une formation internes du parti communiste et la
lutte entre deux lignes sont IMPORTANTES, de même que travailler
pour une conscience haute au sein de la classe ouvrière et éveiller
la conscience que tant
comme les restes de la "vieille"
société sont encore présents sous le socialisme, la lutte des
classes continue sous le socialisme.
Ainsi,
développer une position sur le caractère actuel de la Chine
s'inscrit dans l'élaboration d'une stratégie/programme en tant que
parti communiste pour la mobilisation de la classe ouvrière pour une
«expropriation
des expropriateurs»
révolutionnaire et la construction d'une société communiste basée
sur l'est sur la production. entre les mains de la communauté selon
les besoins de toute la communauté, sur les restes de la société
bourgeoise précédente qui reposait sur le mode de production
capitaliste selon l'accumulation du capital parmi la classe
possédante des «expropriateurs».
Cette
stratégie est déterminée, entre autres, par la position prise sur
la Chine.
Il
y a des gens qui pensent qu'il y a maintenant une autre "guerre
froide",
dans laquelle "la
lutte doit être menée"
contre "l'ennemi
principal"
qui serait l'impérialisme américain qui attaquerait la Chine avec
des intentions "anticommunistes"
(d'où le danger de guerre)
Mais
QUAND on dis que la Chine n'est
plus socialiste
mais capitaliste
et donc impérialiste
(parce que le capitalisme EST à son stade impérialiste),
minimise-t-on
alors l'agression de l'Amérique
? Et est-ce qu’on choisit alors de ne pas
de lutter CONTRE l'impérialisme américain
?
1.
Le principal
ennemi
des communistes (et de la classe ouvrière) est l'impérialisme
(en tant que stade actuel et le plus élevé du capitalisme),
et le parti communiste développe la stratégie
de renversement du capitalisme/impérialisme dans SON pays, ou aussi,
la bourgeoisie «propre»/les
impérialistes/capitalistes «propres».
2.
L'impérialisme
américain appartient AUSSI à ces «propres»
impérialistes
(par alliance/OTAN, etc.). Et comme "nos"
impérialistes/capitalistes sont NOTRE affaire, le capitalisme
chinois, le capitalisme iranien, le capitalisme russe sont l'affaire
des classes ouvrières chinoise, iranienne, respectivement russe (et
"leurs"
partis communistes)
3.
Au niveau international, les mouvements révolutionnaires à travers
les frontières doivent «s'accrocher».
Pour donner l'exemple de l'internationalisme
prolétarien,
les partis communistes donneront l'exemple au contact de leurs partis
frères/sœurs.
Deux «preuves» sont souvent présentées pour le socialisme qui existe encore en Chine aujourd'hui :
1. «La supériorité du socialisme se reflète dans l'énorme croissance économique»
La croissance économique s'exprime généralement dans la croissance du PIB (Produit Intérieur Brut). Et effectivement si la croissance du PIB est la preuve de "la supériorité du socialisme sur le capitalisme", voici une comparaison de celle de la Belgique et celle de la Chine. En Chine ci-dessus 10% jusqu'en 2010, en Belgique seulement 5% en 1981 et 1989, mais moins de 4% depuis 1993.
MAIS, la Chine "s'inquiète" de la pérennité du "socialisme aux caractèristiques chinoises" si la croissance n'est "que" de 6%...
Or le PIB correspond aux biens et services produits en une année exprimés dans leur prix de vente, et à titre de comparaison, il est généralement exprimé en … dollars. Biens et services produits à leur prix de vente… donc marxiste : «les marchandises à leur valeur d'échange » Dans la première ligne du Capital, Marx écrit : « La richesse des sociétés dans lesquelles prédomine le mode de production capitaliste prend la forme d'une 'accumulation colossale de marchandises...'. La croissance du PIB n'est PAS une mesure du «socialisme » et certainement pas en termes de dollars…
2. «Plusieurs centaines de millions de Chinois sont sortis de la pauvreté».
Selon
la Banque Mondiale, le seuil de pauvreté est le suivant : «la
pauvreté, c'est vivre avec moins de 2 dollars par jour»,
c'est-à-dire avec un salaire (vente de sa force de travail) ou avec
un revenu provenant de la vente du produit de son travail (en tant
qu'auto-entrepreneur). travailleur salarié, par exemple en tant
qu'agriculteur). Mais cela ne dit rien sur le fait de savoir si pour
ce travailleur, les soins de santé sont gratuits ou payants (avec ce
revenu de moins de 2 $), tout comme l'éducation, la disponibilité
de nourriture, de vêtements, de logement devraient ou ne devraient
pas être payés...etc .
«Sortir
de la pauvreté ceux qui ont un revenu inférieur à 2 dollars par
jour»
(et certainement lorsqu'il est exprimé en DOLLAR !) n’est PAS
une mesure de «socialisme»
….
En
CUBA par exemple, le taux de change du dollar dans les années 90
était de 120 pesos….ce qui correspondait à un salaire mensuel
de 240 PESOS (que de nombreux Cubains étaient SOUS dans les années
90 !), ce qui valait 2 dollars (
donc par MOIS, PAS par jour!).
Mais EN MÊME TEMPS, pour une certaine quantité de nourriture, pour
les soins de santé et pour l'éducation, RIEN ne devait être payé
de ... ces "2
dollars"..
et les coûts de logement - loyer ou versement - n'étaient pas
supérieurs à 5 % du salaire, donc 5% de ces «2
dollars»…)
En Chine, avec «sortir
des millions de Chinois de la pauvreté»
EN MÊME TEMPS, par exemple, les installations collectives pour
l'éducation et les soins de santé (le «bol
de riz en fer»
ont été DÉTRUITES,
Sur
la période AVANT 1978, TOUT LE MONDE est d'accord : ‘la Chine est
socialiste’.
La
Chine de MAINTENANT, donc APRÈS 1978 (qu'il s'agisse d'un
«socialisme
renforcé
» ou d'un «capitalisme
renforcé»)
affecte le travailleur d’ICI et de AUJOURD’HUI. Un Parti
Communiste DOIT répondre à cela
TOUS,
aussi bien la bourgeoisie que la «gauche»
mais aussi les communistes, confirment qu'après la révolution de
1949, dans la période des années 50 et 60, le socialisme s'est
étendu et renforcé.
Certains
(bourgeoisie occidentale) l'ont utilisé pour condamner le socialisme
de principe : «dictature»….
«la
collectivisation est une catastrophe, une
erreur»
APRÈS
la mort de Mao, en 1980 le PCC (dirigé par Deng Xiaoping) jugea «que
la collectivisation était allée trop vite et trop loin»
et parla «des
erreurs»
«gauchistes», «volontaristes»
ou/et «égalitaristes»
(ils ne parlèrent PAS de «révisionnisme»
…..) et que «ces
erreurs»,
ont finalement été «corrigées»
par le PCC, dirigé par Deng Xiaoping.
La
performance géopolitique/économique de la Chine aujourd'hui (je
pense qu'elle se résume sous le terme «exportation
de capitaux»,
selon Lénine une caractéristique de… l'impérialisme)
touche le travailleur ordinaire d’ici dans sa vie ordinaire, ou il
en est directement témoin ici. Il se pose la question : «Est-ce
du socialisme ? Est-ce donc le socialisme tel que je le poursuivrais
?»
Évidemment,
un Parti communiste doit fournir une explication, une analyse ou une
réponse à la classe ouvrière à ce sujet. Et c'est aussi ce que
pensait le KKE… (voir ci-dessus)
Comment, en tant que communistes, faisons-nous une évaluation raisonnée de la Chine ?
À
mon avis, en tant que communistes, qui veulent donner une réponse
aux travailleurs, nous devrions analyser la justification donnée par
la direction du parti du PCC lui-même,
et en particulier sur le caractère marxiste authentique(comme le
PCC prétend) du politique « Reforme et Ouverture » et
que cette politique alors favorise (comme le PCC prétend) le
socialisme depuis 1978.
Deux
possibilités :
–
S'il
s'avère que cette analyse est une «application
(largement) correcte du marxisme
», alors la politique «Réforme
et Ouverture»
signifie globalement un «renforcement
du socialisme
» et une «correction
des politiques passées et des «erreurs» passées»…
. Et alors on parle d'un «RENFORCEMENT
ACTUEL du socialisme en Chine».
–
Cependant,
si l'analyse s'avère être une «fausse»
application du marxisme (donc de l’opportunisme, ou même
révisionnisme…), cela signifie que le PCC n'a pas
pu prouver que cette politique «renforce
le socialisme».
Et que les «marxistes/communistes
autoproclamés»
en
répétant
les mêmes arguments, ne peuvent pas prouver que la politique de
«Réforme
et Ouverture»
a renforcé le socialisme en Chine.
En
analysant et en étudiant la justification analytique du PCC, un VRAI
marxiste/communiste peut alors trouver des éléments, des arguments
et des preuves pour montrer que la politique «Réforme
et Ouverture»
initiée par Deng Xiaoping a RENFORCÉ
le capitalisme
et lDËTRUIT des aspects du socialisme, et alors faire une analyse
finale du caractère capitaliste/impérialiste de la Chine ACTUELLE
(comme le fait par exemple le KKE).
Mais
ce qui suit s'applique également :
Ce
n’est qu ‘une analyse de la question de savoir si la propre
justification du PCC pour la «Réforme
et Ouverture »
est marxiste ou non, qui peut donne l'occasion possible à ceux (qui
auraient alors des arguments concrets en le faisant) qui veulent
prouver que «le
PCC poursuivi une politique qui a conduit à un renforcement du
socialisme»
et que «ceux
qui condamnent maintenant le PCC comme étant révisionniste et «
restaurateur du capitalisme » ont tort».
MON
AVIS, QUE JE VAIS PROUVER, ET QUE JE MET DONC AU DEFI À TOUT LE
MONDE DE LE CONTREDIRE -ARGUMENTÉ :
Il
existe une vision «de gauche» (mais pas consequent marxiste) du
SOCIALISME, c'est-à-dire de cette «période de transformation
révolutionnaire du capitalisme dans la société communiste»
Caractéristique
de ce point de vue, de cette vision : RIEN sur le rôle
révolutionnaire de la CLASSE ouvrière. ... et un REFUS (ou la
SILENCE à ce sujet) de la nécessité de la dictature du prolétariat
Il
y a des marxistes qui adoptent l'argumentation du PCC et l'utilisent
pour montrer (à leur avis) que la politique de «Réforme
et Ouverture»
initiée par Deng Xiaoping en 1978 renforce le socialisme. Ces
mêmes «marxistes»
autoproclamés refusent de s'engager en tant que communistes à
travailler dans leur PROPRE pays, ou PROPRE région du monde, pour
mobiliser les travailleurs dans l'organisation en lutte pour
«l'expropriation
des expropriateurs»
DANS le pays ou région du monde où ils vivent et travaillent.
S'ils se présentent, ils apparaissent plutôt dans le camp de la
social-démocratie pour qui la seule lutte est la lutte ÉLECTORALE.
Leur «analyse»
de la Chine peut introduire une idée fausse parmi les travailleurs,
à la fois sur le socialisme et la stratégie à son égard. Les
communistes doivent appliquer leur connaissance du marxisme
(matérialisme historique) pour arriver à une position sur la
politique choisi du PCC de «renforcer
le socialisme»
ou de «renforcer
le capitalisme»
en Chine. Cela augmente également la connaissance de ce qu'est
concrètement le socialisme.
C'est
pourquoi, à mon avis. développer une analyse/position sur la Chine
faisant partie de l'élaboration d'une stratégie du parti communiste
vers la révolution et la transition à travers la première phase du
communisme (socialisme) vers la société communiste et une partie de
la lutte contre le réformisme et le révisionnisme, et une étude
approfondie renouvelée du marxisme (matérialisme historique) et des
œuvres (complètes) de Marx, Engels et Lénine.
Ces mêmes «marxistes de ‘gauche’ autoproclamés de gauche» sont agressifs contre quiconque ose prétendre que la Chine est désormais capitaliste, ce qui inclut même l'accusation de «révisionnisme»
Comme Peter Franssen du PTB (dans une texte qui apparaît – dans le temps – sur la site d’Études Marxsiste, pour «la formation des membres»):
Pas
mal de marxistes et d'autres (..) se jettent sauvagement quand les
mots "construction
socialiste en Chine"
sont évoqués. (...) Martin Hart-Landsberg et Paul Burkett...: «
À partir de 1978, le Parti communiste chinois a lancé un processus
de réforme qui prétendait revitaliser la construction du
socialisme. Mais ce processus est allé dans la direction opposée et
a coûté cher au peuple chinois. »1
Quelques pages plus loin, on peut lire : «Malgré les espoirs de beaucoup à gauche, nous pensons que le
processus de réforme du marché chinois a conduit le pays non pas à
une nouvelle forme de socialisme mais plutôt à une forme de
capitalisme de plus en plus hiérarchisée et brutale.»2
Le
lecteur quelque peu objectif est perplexe devant cette décision
audacieuse : il s'agit d'une forme brutale de capitalisme qui coûte
cher au peuple chinois. Le professeur Minqi Li de l'Université York
commente néanmoins : «Hart-Landsberg et Burkett proposent une analyse significative des
contradictions internes et externes du capitalisme chinois. Ils
soutiennent de manière convaincante que l'expérience chinoise du
socialisme de marché n'a conduit qu'à un capitalisme mature. ‘La
Chine et le socialisme’ est l'une des contributions les plus
importantes à la littérature marxiste sur la Chine contemporaine.»
(…)
(Dans) «De
la dialectique situationnelle à la pseudo-dialectique : Mao, Jiang
et la transition capitaliste
» du professeur américain Barbara Foley. Mme Foley écrit : «Il
existe de nombreuses indications que la République populaire de
Chine est devenue un pays capitaliste à tous égards pratiques et
que même les caractéristiques restantes du bol de riz en fer
socialiste disparaissent rapidement.»3
Martin
Hart-Landsberg, Paul Burkett et Barbara Foley donnent des raisons
identiques pour affirmer que le Parti communiste chinois a remplacé
le socialisme par le capitalisme. Ces raisons sont les suivantes :
les disparités de revenus se sont accrues au point qu'elles sont
désormais parmi les plus élevées au monde ; le taux de chômage
officiel est de 5 % mais de nombreux chercheurs occidentaux pensent
qu'il est bien plus ; la corruption est généralisée ; la
transformation économique avec sa prédilection pour le marché, sa
privatisation et sa domination étrangère croissante, a créé une
économie qui a peu à voir avec le socialisme ; Les heures
supplémentaires forcées, les horaires de travail illégaux, les
salaires impayés et les très mauvaises conditions de santé et de
sécurité au travail sont monnaie courante.
Quelle
est leur conclusion ? Barbara Foley s'exprime ainsi : «Les sympathisants du socialisme chinois qui pensent que les dés
n'ont pas encore été jetés, que les forces de gauche au sein du
Parti communiste chinois peuvent encore s'en sortir et que les
ouvriers et les paysans peuvent alors reprendre la route à
l'égalitarisme communiste. , je pense, se leurrent s'ils pensent que
tout cela est possible sans une autre révolution.»4
Nous
avons vu comment Friedrich Engels et Karl Marx ont esquissé la
relation dialectique entre le mode de production et le rapport de
production et comment les utopistes sortent de cette réalité pour
rêver d'une société parfaite. Marx, Engels, Lénine, Mao, tous ces
maîtres du prolétariat ont signalé aux utopistes leur erreur.
Friedrich Engels était gentil avec les utopistes du début du XIXe
siècle tels que Claude-Henri Saint-Simon, Charles Fourier et Robert
Owen. Engels écrivait : «Les
utopistes étaient des utopistes, car ils ne pouvaient être rien
d'autre à une époque où le mode de production capitaliste était
encore si peu développé. Ils ont été contraints de construire de
mémoire les éléments d'une nouvelle société, car ces éléments
n'étaient pas encore généralement visibles dans l'ancienne société
elle-même. Ils ont dû se limiter à un appel à la raison pour les
fondations de leur nouveau bâtiment, car ils ne pouvaient tout
simplement pas encore faire appel à l'histoire de leur temps.»5
Mais
les utopistes qui vivaient au temps d'Engels et les utopistes
d'aujourd'hui, Martin Hart-Landsberg, Paul Burkett et Barbara Foley,
n'ont plus cette excuse. On peut lire chez Engels : « La
prise de possession des moyens collectifs de production par la
société a, depuis l'apparition du mode de production capitaliste
sur la scène historique, souvent plus ou moins clairement envisagée
comme un idéal d'avenir, tant pour les individus que pour les des
sectes entières. Mais cela ne pouvait devenir possible, seulement
nécessité historique, que lorsque les conditions matérielles de sa
réalisation étaient réunies. Comme tout autre progrès social,
celui-ci aussi peut d'abord être réalisé, non par la prise de
conscience que l'existence des classes est contraire à la justice, à
l'égalité, etc., non par la simple volonté d'abolir ces classes,
mais par certaines nouvelles conditions économiques. »6
7
Pour un autre marxiste «autoproclamé:
Appeler la Chine «capitaliste», c’est salir la Chine.(…) Tous ces termes comme «Chine capitaliste», «capitalisme d’État chinois» violent la vérité, et ils sont répétés encore et encore jusqu’à ce que personne n’ose plus les contredire.(…) Mais pourquoi mentir sur le fait que la Chine “n’est pas socialiste”? (…) …. appelez la Chine «capitaliste», et cela évoque des sentiments de morosité et de marasme.(…) Les démagogues occidentaux le savent: la Chine a été dépouillée de son essence – et l’essence est «le socialisme aux caractéristiques chinoises» – la Chine ne doit pas pouvoir inspirer de l’espoir, ne peut offrir des alternatives au monde. Le moyen le plus efficace de salir la Chine, de la faire taire, est précisément de convaincre le monde qu’elle est «capitaliste». (…) Dans le cas de la Chine, l’ouest essaie de convaincre le monde que la RPC est le même type d’État gangster que les États-Unis ou la Grande-Bretagne, la France ou le Canada. Il le fait en appelant la Chine capitaliste, en l’appelant même impérialiste. En assimilant ridiculement le comportement de la Chine au comportement des puissances colonialistes occidentales. En déclarant que la Chine opprime ses propres minorités, comme le fait l’Occident depuis des siècles. Mais la Chine n’est pas un pays capitaliste, car ce n’est pas un pays impérialiste. C’est le principal pays le moins expansionniste de la planète. (…)…, il est dirigé par les plans socialistes à 5 ans. Ses entreprises privées et publiques doivent obéir au gouvernement et au peuple. Elles doivent produire des biens et des services afin d’améliorer le niveau de vie de la nation et du monde. Les entreprises sont précisément informées de la marche à suivre par le gouvernement, qui représente la population, et non l’inverse, comme cela se produit en Occident. Parce qu’en Occident, ce sont les entreprises qui sélectionnent les gouvernements! C’est ça le socialisme. “Socialisme aux caractéristiques chinoises.” Le socialisme qui a réussi à se débarrasser de toute l’extrême pauvreté dans un pays avec près de 1,4 milliard d’habitants. Le socialisme qui construit la « civilisation écologique ». Le socialisme qui relie le monde, y compris, jusqu’à présent, les pays les plus démunis de la Terre, à travers «l’ Initiative de la Ceinture et de la Route ». (…) C’est un système vigoureux et neuf, optimiste, en constante amélioration et en évolution. Demandez aux gens des villes et des campagnes chinoises et ils vous répondront. La grande majorité d’entre eux sont heureux; ils sont pleins d’espoir et optimistes.8
De «En Defensa del Pueblo Chino» , Alexarder Garcia Turcan, autoproclamé «marxiste», «anti-impérialiste» (ne se dit pas communiste…mais «gauliste» !?) et s'empresse de prendre les arguments pour défendre son «analyse» de….. Études Marxistes n° 64, 2003-11-01, «Questions sur le développement du socialisme en République populaire de Chine» par Boudewijn Deckers et Études Marxistes 78, avril-juin 2007, Peter Franssen, «Le développement du socialisme en Chine» :
Le
3 avril 2011, le Parti communiste grec (KKE) a publié sur son site
Internet un article controversé du chef de son département des
relations internationales, Elisseos Vagenas, intitulé « Le rôle
international de la Chine ». Dans cet article, Vagenas a fait une «
analyse » de la nature politique et économique de la République
populaire de Chine et de son rôle dans les relations
internationales. (...)
L'article
du camarade Vagenas, très critique envers la Chine, indique que la
direction du KKE est toujours la proie des vieilles vues soviétiques
sur la Chine, (….). En d'autres termes, la direction du KKE montre
qu'elle n'a essentiellement pas rompu avec les vues de Khrouchtchev
et de Brejnevian sur la Chine, qui contredisent apparemment le
caractère d'un parti marxiste-léniniste, exempt de déviations
idéologiques, qui prétendait l'être. (..).. des partis comme le
KKE, en combattant le révisionnisme de droite et tout ce qui s'y
rapporte (que ce soit le réformisme, le postmodernisme, la
social-démocratie, etc.), sont entrés dans cette lutte, mais à
partir de l'inversion métaphysique du le révisionnisme de droite,
c'est-à-dire de « gauche », ce que Lénine a qualifié de maladie
infantine du communisme.
Alors,
dans leur empressement à lutter contre le révisionnisme de droite,
le KKE et les partis alliés, si déficients en pensée dialectique,
passent à l'autre extrême et entreprennent cette lutte « par la
gauche », sans se rendre compte qu'ils tombent dans un autre
révisionnisme, ceci au lieu du type "gauche". Comme par le
passé avec les révisionnistes de type Brejnev, ce révisionnisme «
de gauche » prend ses distances par rapport à la réalité et
escroque ses bases militantes avec une phraséologie abstraite et
stérile qui vit de réciter quelques citations des classiques du
marxisme-léninisme. Et comme les révisionnistes soviétiques l'ont
fait dans le passé, il ne met trop l'accent qu'une partie des
nombreux aspects qui existent dans chaque question élémentaire
abordée par la théorie marxiste-léniniste, déformant ainsi les
choses. Ce révisionnisme « de gauche », caractérisé par une
phraséologie pseudo-radicale, traverse tout l'article du camarade
Vagenas.
Ces « marxistes/communistes » autoproclamés défendent la justification du PCC pour «Réforme et Ouverture» en tant que «marxisme authentique»
Ils considèrent l'analyse donnée par le PCC (dirigé par Deng Xiaping) depuis 1978 pour le "caractère de renforcement du socialisme" de sa politique de "Réforme et Ouverture" comme authentiquement marxiste. Deng Xiaoping a fréquemment formulé sa justification à peu près dans les mêmes termes :
POUR CONSTRUIRE LE SOCIALISME, NOUS DEVONS D'ABORD DÉVELOPPER LES FORCES DE PRODUCTION (avril-mai 1980
(…)
Révolution
signifie mener la lutte de classe, mais cela ne signifie pas
seulement cela. Le
développement des forces productives est aussi une sorte de
révolution
- une révolution très importante. C'est la révolution la plus
fondamentale du point de vue du développement historique.9
(…)
Les
marxistes ont toujours soutenu que le socialisme est supérieur au
capitalisme et que les pays socialistes devraient être capables de
développer leurs forces productives plus rapidement que les pays
capitalistes.10
(…)
Tout
ce que nous faisons doit contribuer au développement des forces
productives. Pour y parvenir, nous devons mettre l'accent sur les
résultats économiques. À moins de développer les forces
productives, nous ne pouvons pas augmenter progressivement les
revenus des gens.11
(…) D'après
notre expérience, pour construire le socialisme, nous devons d'abord
développer les forces productives, ce qui est notre tâche
principale.
C'est la seule manière de démontrer la supériorité du socialisme.
Le fait que les politiques économiques socialistes que nous menons
soient correctes ou non, dépend en fin de compte du fait que les
forces productives se développent et que les revenus des gens
augmentent. C'est le critère le plus important. Nous ne pouvons pas
construire le socialisme avec de simples paroles creuses. Les gens ne
le croiront pas12.
SUR LES QUESTIONS DE POLITIQUE RURALE - 31 mai 1980
Les
formes inférieures de collectivisation rurale évolueront vers des
formes supérieures et l’économie collective bénéficiera d’une
assise plus solide. La
tâche principale est d'agrandir les forces productives et ainsi de
créer les conditions d'un développement ultérieur de la
collectivisation.
Pour être précis, les quatre conditions suivantes doivent être
réalisées: Premièrement, un niveau de mécanisation plus élevé,
un niveau relativement bien adapté aux conditions naturelles et
économiques locales et qui est bien accueilli par la population
(j'entends ici la mécanisation au sens large, pas seulement le
labour, le semis et la récolte mécanisés). Deuxièmement, un
niveau de gestion plus élevé, combinant une expérience accumulée
et un contingent de cadres dotés de capacités de gestion modérément
fortes. Troisièmement, une économie diversifiée et développée
conduisant à la création d'une variété de groupes ou d'équipes
spécialisés, ce qui à son tour conduit à l'expansion à grande
échelle de l'économie des produits de base dans les zones rurales.
Quatrièmement, une augmentation du revenu du collectif, à la fois
en valeur absolue et en proportion du revenu total de l'unité
économique concernée. Si ces quatre conditions sont remplies, les
lieux qui fixent désormais les quotas de production des ménages
développeront de nouvelles formes de collectivisation.
Ce type de développement ne vient pas d'en haut à la suite d'une
décision du conseil, mais sera une réponse inévitable aux
exigences d'une production croissante13.
Marx
avait raison de dire que la science et la technologie font partie des
forces productives, mais il semble maintenant que sa déclaration
était incomplète. La proposition complète devrait être que la
science et la technologie sont une force de production primaire.14
Toute position qui dit AUJOURD'HUI que la Chine est capitaliste est rejetée comme « gauchisme », voire parfois comme «anticommunisme» ou comme «révisionnisme»
Sur
la base de ces phrases qui seulement SONNENT marxiste (par
références, citations et paraphrases d'ouvrages de Marx, certains
«de
gauche»
(se considérant comme «marxistes»..)
pensent qu'il s'agit d'un «renforcement
du socialisme»…
Ici
le «gauche» se considérant comme «marxiste»
…. et même considéré comme «communiste»,
Marc Vandepitte, avec cette contribution sur le site
«Investig’Action» de «l’ancien»
du PTB, Michel Collon :
Malgré les échecs du Grand Bond en avant et de la Révolution culturelle, la Chine a réussi à nourrir sa population assez rapidement, contrairement à l’Inde par exemple. Pendant les trente premières années de la révolution, le pays a connu une croissance économique annuelle plus que respectable de 4,4 %. Les bases ont été posées pour le développement industriel rapide qui a démarré en 1978. Au cours de cette période, le revenu par habitant a triplé et l’indice de développement humain15 a été multiplié par 4,516.
Réformes économiques
À
la fin de cette période, cependant, il devenait de plus en plus
évident que la politique économique devait changer de cap.
L’Occident disposait toujours d’un monopole scientifique et
technologique écrasant, ce qui rendait la Chine particulièrement
vulnérable. Et sur le plan économique, le pays perdait du terrain
face aux quatre tigres asiatiques : Singapour, la Corée du Sud,
Taïwan et Hong Kong.
Sur
la voie du communisme, le socialisme est une longue phase de
transition au cours de laquelle il est préférable de ne sauter
aucune étape. C’est ce que les débâcles des années précédentes
avaient démontré. Dans ses écrits, Marx parlait de la « mission historique
du capitalisme » consistant à développer les forces productives
(principalement la technologie)17.
C’est précisément ce que les Chinois voulaient maintenant mettre
en œuvre.
Au
cours des trente premières années, l’accent a été mis
principalement sur les rapports de production (propriété) et la
lutte des classes. Tout fut collectivisé au maximum afin de parvenir
à une égalité aussi grande que possible. C’est à partir de 1978
que l’accent
fut mis sur le développement des forces productives18.
Deux
pistes ont été suivies pour y parvenir. Premièrement, ils ont
intégré les effets dynamisants des forces du marché dans le
développement économique du pays. Les capitaux privés furent
autorisés. Il existait encore une planification solide au niveau macroéconomique,
élaborée sous la direction du gouvernement central et axée sur les
objectifs de développement mondiaux. Mais la planification rigide et
hypercentralisée de la phase initiale fut assouplie et
décentralisée. (…)
La
deuxième piste consista à attirer les capitaux étrangers. Les
investisseurs étrangers étaient les bienvenus à condition qu’ils
mettent à disposition une partie de leur technologie et de leur
savoir-faire. Dans de nombreux pays du tiers monde, l’ouverture de
l’économie au monde extérieur – commerce, investissements et
flux de capitaux financiers – a eu des conséquences désastreuses.
En
Chine, cette ouverture a été couronnée de succès parce qu’elle
a été déterminée par les besoins et les objectifs nationaux, et
parce qu’elle a été pleinement intégrée dans une solide
stratégie de développement19.
Marc Vandepitte considéré comme « marxiste » et « communiste », preuve : les articles en Solidair (PTB) et Manifest (NCPN -Parti Communiste du Pays Bas), comme vous voyez….
Peter Franssen du PTB reconnaît le révionisme de Deng Xiaoping comme une «application correcte du marxisme»:
Sur base de l'analyse marxiste de l'évolution de la société, qui est en premier lieu l'évolution du mode de production, des forces productives et des rapports de production, les marxistes chinois développent, au début des années 1980, la théorie de " la première phase du socialisme20". La caractéristique principale de cette phase est le sous-développement de la société, conséquence du faible degré de développement des forces productives et de leur faible productivité. C'est pourquoi les communistes chinois considèrent que leur tâche la plus importante consiste à développer au maximum les forces de production. Deng Xiaoping disait : " La société socialiste constitue la première phase du communisme ; la période historique qu'elle représente peut durer très longtemps. Sa tâche primordiale est de développer les forces productives pour élever graduellement le niveau de vie matérielle et culturelle du peuple. L'expérience faite entre 1958 et 1978 nous apprend que la pauvreté, ce n'est pas du socialisme : ce système veut, au contraire, la faire disparaître. Ne pas développer les forces productives et ne pas améliorer les conditions d'existence du peuple, ce n'est en aucune manière répondre aux exigences du socialisme21.
En d'autres termes : la supériorité des rapports économiques socialistes constitue, au moment où la Chine met en marche les réformes, une fiction dans de nombreux secteurs de l'économie ; beaucoup de forces productives croissent plus rapidement sous d'autres formes de propriété que sous les formes socialistes, où les moyens de production sont aux mains de l' État ou de la communauté.22
Le sous-développement existant des forces productives implique que le rôle historique de la propriété privée tel qu'il est décrit ci-dessus par Engels et Marx n'a pas encore été rempli.
Aussi
un «marxiste»
autoproclamé qui déclare que «ce
n'est pas le capitalisme qui s'est renforcé en Chine, mais le
socialisme»
doit pouvoir se baser sur ce que le PCC lui-même écrivent à ce
sujet dans sa PROPRE justification.
En
tant que PC, nous devons analyser fondamentalement l'analyse du PC
chinois sur son «contenu
marxiste».
Sont les références à Marx, Engels, Lénine, …. corrects, et
sont-ils toujours utilisés correctement, c'est-à-dire "prouvent
ce que le PCC dit qu'ils prouvent».
Deux exemples - limités - pour illustrer:
Un
de ces textes dans lequel le PCC, à leur avis, rend compte de
l'application du marxisme pour ce qu'ils croient renforcer le
socialisme par la politique, "Réforme
et Ouverture"
est le livre de 1981 "China’s
socialist economy".
Cette justification est résumée dans la
dernière chapitre "Conclusion", que vous pouvez lire
ICI.
J'ai traduit une grande partie de ceci en français (lire
ICI)
et je veux MAINTENANT donner MAINTENANT deux
exemples d'application NON correcte du marxisme.
Je
le fais à travers (une partie de) l'analyse, la justification et la
défense que le PCC donne pour le «caractère
renforçant le socialisme»
de la politique depuis «Réforme
et Ouverture»
de Deng Xiaoping. Dans ce texte/analyse, il est fait référence à
Marx, Engels, Lénine, mais aussi à Staline et Mao eux-mêmes. Ce
texte (dont j'ai pris la section
suivante ci-dessous
pour ces deux exemples) est le dernier chapitre d'un livre «China's
Socialist Economy»
publié en 1980, traduit et écrit par un certain nombre
d'économistes du PCC.
Dans
l'extrait qui suit, il est fait référence, cité et paraphrasé de
la Critique du programme de Gotha de Marx et de l'Introduction
à la contribution à la critique de l'économie politique
aussi de Marx.
Marx
(...) dans son manuscrit de 1875 Critique
du programme de Gotha,
avançait pour la première fois la thèse selon laquelle "entre
la société capitaliste et la société communiste se situe la
période de la transformation révolutionnaire de l'une dans l'autre"
ainsi que la théorie des deux stades de développement de la société
communiste.
Selon
cette théorie, au stade inférieur du communisme, c'est-à-dire au
stade du socialisme, la propriété publique des moyens de production
par l'ensemble de la société serait établie et les classes
abolies. mais les traditions et les marques de naissance de
l'ancienne société devraient être conservées et le principe «à
chacun selon son travail»
suivi dans la répartition des moyens de subsistance.(...)Il existe
différentes formulations sur les lois économiques du socialisme.
Marx a souligné dans sa Critique
du programme de Gotha
qu'une société socialiste doit appliquer le principe «à
chacun selon son travail»,
et qu'il s'agit d'une loi objective indépendante de la volonté de
l'homme. Dans ses Problèmes
économiques du socialisme en URSS,
Staline a évoqué la loi selon laquelle les rapports de production
doivent être conformes au caractère des forces productives, la loi
économique fondamentale du socialisme, la loi du développement
équilibré et proportionné de l'économie nationale, la loi 'de la
valeur, et ainsi de suite. (Il a souligné que la loi de la valeur
joue toujours un rôle dans la société socialiste. C'est un ajout
significatif au marxisme-léninisme.) Ce sont toutes des lois
économiques importantes dans une société socialiste. Ils découlent
de circonstances différentes et peuvent être classés dans les
types suivants :
1.
Une loi commune qui traverse toutes les étapes du développement de
la société humaine, c'est-à-dire la loi selon laquelle les
rapports de production doivent se conformer au niveau de croissance
des forces productives. Cette loi a fonctionné à tous les stades de
la société humaine mais revêt une importance particulière pour la
société socialiste. Toutes les formations socio-économiques de
l'histoire humaine sont nées spontanément en correspondance avec
cette loi économique. Le cas est différent avec les rapports de
production socialistes, qui émergent et se développent
progressivement par l'application des principes et des politiques
fixés par le prolétariat qui a consciemment saisi la même loi
objective. Avant la libération, le Parti communiste chinois a
formulé un programme politique pour une transition vers une
révolution socialiste via une révolution démocratique. Après la
naissance de la Chine nouvelle, le Parti a annoncé en 1953 la ligne
générale de la période de transition du capitalisme au socialisme,
qui prévoyait la transformation socialiste de la propriété des
moyens de production. Cela a conduit à croire que l'essor et la
réforme progressive des rapports de production socialistes peuvent
être déterminés par la volonté subjective du Parti sans suivre
les lois objectives du développement économique socialiste. Ce
point de vue a conduit à de graves erreurs. Encore aujourd'hui,
beaucoup de nos camarades sous-estiment les difficultés de
l'édification du socialisme dans notre pays où le niveau des forces
productives est très bas, notamment dans l'agriculture. Ils sont
susceptibles de faire des avances téméraires lorsque la situation
économique est bonne. Profitant de la connaissance inadéquate de
cette loi par les gens, les cliques contre-révolutionnaires de Lin
Biao et Jiang Oing ont lancé de nombreux slogans d'ultra-gauche pour
semer le trouble, causant d'énormes pertes à notre économie
nationale. Nous devons en tirer un avertissement.
Lorsque
Marx parlait de la contradiction entre les rapports de production et
les forces productives, il faisait souvent référence à des cas où
les rapports de production étaient en retard par rapport aux
exigences des forces productives croissantes. C'était parce qu'il
analysait principalement le système capitaliste qui était devenu un
obstacle au développement des forces productives. Mais il a
également souligné en termes clairs :
“Un
ordre social ne périt jamais avant que toutes les forces productives
pour lesquelles il est largement suffisant aient été développées,
et de nouveaux rapports de production supérieurs ne remplacent
jamais les anciens avant que les conditions matérielles de leur
existence n'aient mûri dans le sein de l'ancienne société.
L'humanité ne se fixe donc inévitablement que les tâches qu'elle
peut résoudre, car un examen plus approfondi montrera toujours que
la tâche elle-même ne survient que lorsque les conditions
matérielles de sa solution sont déjà présentes ou du moins en
cours de formation.”23
Au
cours des trente dernières années, on semble avoir unanimement
reconnu cette loi objective que les rapports de production doivent se
conformer au niveau de croissance des forces productives. Dans la
pratique, cependant, ils ont différé dans leur compréhension de la
relation dialectique entre les rapports de production socialistes et
les forces productives en développement. Pendant un certain temps,
nous avons trop insisté sur la façon dont les rapports de
production rétrogrades entraveraient les forces productives et nous
nous sommes empressés de modifier les rapports de production en
l'absence d'une croissance significative des forces productives. Nous
n'avons pas vu qu'un changement dans les rapports de production qui
serait trop radical pour la croissance réelle des forces de
production entraverait également une telle croissance. La montée de
nouveaux rapports de production a ouvert de larges perspectives pour
la croissance des forces productives. Mais nous n'étions pas
pleinement conscients de la nécessité de stabiliser ces nouveaux
rapports de production et de nous concentrer sur l'élévation du
niveau des forces productives. Ces idées fausses expliquaient la
domination durable de l'idée qu'une erreur de «gauche»
était plus justifiable qu'une erreur de droite et qu'il valait mieux
être trop à gauche que trop à droite. En conséquence, nous avons
pris des mesures téméraires pour modifier les rapports de
production, une erreur qui s'est répétée à maintes reprises dans
certaines régions, provoquant des lourdes pertes pour la production
industrielle et agricole. Compte tenu de tout cela, lorsque nous
étudions les questions de l'économie socialiste de la Chine, nous
devons saisir cette loi économique la plus importante de l'histoire
humaine en appliquant le principe vital que la pratique est le seul
critère de vérité, au lieu de réciter la loi comme un dogme, nous
doit être clair sur son contenu spécifique et sa dialectique en
examinant l'expérience pratique de la révolution et de la
construction socialistes en Chine.
Avoir à prendre position là-dessus ne peut se faire qu'en appliquant réellement le marxisme, c'est-à-dire en étudiant, entre autres, les références, citations et paraphrases de ces ouvrages de Marx, en vérifiant le CONTEXTE. Cela ne peut se faire qu'en étudiant vous-même les œuvres concernées. Donc (en ce qui concerne la pièce, ci-dessus, du texte du CP chinois) cela signifie, par exemple, la lecture/étude de Critique sur le programme de Gotha et l'Introduction du livre "Contribution à la critique de l'économie politique" par Marx. (OPM. Je devrai revenir à la brochure de Staline, «Problèmes économiques du socialisme en URSS» séparément, car ici : 1. une étude préalable de la construction du socialisme en URSS est nécessaire et 2. La brochure elle-même de Staline doit d'abord être analysé.)
Par
exemple, le PC chinois a déclaré : «Marx,
dans sa Critique
du programme de Gotha,
a souligné qu'une
société socialiste doit mettre en œuvre le principe «à
chacun selon son travail», et qu'il s'agit d'une loi objective
indépendante de la volonté humaine."
Quiconque
n'a aucune idée de ce que Marx a écrit ne sait pas que Marx
n'a PAS dit cela.
Aussi le principe «à
chacun selon son travail»
n'était énoncé nulle part dans ces 6 mots. Marx a donné une
explication détaillée de ce que signifie réellement le socialisme
(en tant que première étape du communisme) - dans Critique
du programme de Gotha
:
Au
sein d'un ordre social communautaire, fondé sur la propriété
commune des moyens de production, les producteurs n'échangent pas
leurs produits; de même, le travail incorporé dans des produits
n'apparaît pas davantage ici comme valeur de ces produits, comme une
qualité réelle possédée par eux, puisque désormais, au rebours
de ce qui se passe dans la société capitaliste, ce n'est plus par
la voie d'un détour, mais directement, que les travaux de l'individu
deviennent partie intégrante du travail de la communauté.
L'expression : «produit du travail», condamnable même
aujourd'hui à cause de son ambiguïté, perd ainsi toute
signification.
Ce
à quoi nous avons affaire ici, c'est à une société communiste non
pas telle qu'elle s'est développée sur les bases qui lui sont
propres, mais au contraire, telle qu'elle vient de sortir de la
société capitaliste; une société par conséquent, qui, sous tous
les rapports, économique, moral, intellectuel, porte encore les
stigmates de l'ancienne société des flancs de laquelle elle est
issue. Le producteur reçoit donc individuellement – les
défalcations une fois faites - l'équivalent exact de ce qu'il a
donné à la société. Ce qu'il lui a donné, c'est son quantum
individuel de travail. Par exemple, la journée sociale de travail
représente la somme des heures de travail individuel; le temps de
travail individuel de chaque producteur est la portion qu'il a
fournie de la journée sociale de travail, la part qu'il y a prise.
Il reçoit de la société un bon constatant qu'il a fourni tant de
travail (défalcation faite du travail effectué pour les fonds
collectifs) et, avec ce bon, il retire des stocks sociaux d'objets de
consommation autant que coûte une quantité égale de son travail.
Le même quantum de travail qu'il a fourni à la société sous une
forme, il le reçoit d'elle, en retour, sous une autre forme.
C'est
manifestement ici le même principe que celui qui règle l'échange
des marchandises pour autant qu'il est échange de valeurs égales.
Le fond et la forme diffèrent parce que, les conditions étant
différentes, nul ne peut rien fournir d'autre que son travail et
que, par ailleurs, rien ne peut entrer dans la propriété de
l'individu que des objets de consommation individuelle. Mais pour ce
qui est du partage de ces objets entre producteurs pris
individuellement, le principe directeur est le même que pour
l'échange de marchandises équivalentes : une même quantité de
travail sous une forme s'échange contre une même quantité de
travail sous une autre forme.
Le
droit égal est donc toujours ici dans son principe... le droit
bourgeois, bien que principe et pratique ne s'y prennent plus aux
cheveux, tandis qu'aujourd'hui l'échange d'équivalents n'existe
pour les marchandises qu'en moyenne et non dans le cas individuel.
En
dépit de ce progrès, le droit égal reste toujours grevé d'une
limite bourgeoise. Le droit du producteur est proportionnel au
travail qu'il a fourni; l'égalité consiste ici dans l'emploi comme
unité de mesure commune.
Mais
un individu l'emporte physiquement ou moralement sur un autre, il
fournit donc dans le même temps plus de travail ou peut travailler
plus de temps; et pour que le travail puisse servir de mesure, il
faut déterminer sa durée ou son intensité, sinon il cesserait
d'être unité. Ce droit égal est un droit inégal pour un travail
inégal. Il ne reconnaît aucune distinction de classe, parce que
tout homme n'est qu'un travailleur comme un autre; mais il reconnaît
tacitement l'inégalité des dons individuels et, par suite, de la
capacité de rendement comme des privilèges naturels. C'est donc,
dans sa teneur, un droit fondé sur l'inégalité, comme tout droit.
Le droit par sa nature ne peut consister que dans l'emploi d'une même
unité de mesure; mais les individus inégaux (et ce ne seraient pas
des individus distincts, s'ils n'étaient pas inégaux) ne sont
mesurables d'après une unité commune qu'autant qu'on les considère
d'un même point de vue, qu'on ne les saisit que sous un aspect
déterminé; par exemple, dans le cas présent, qu'on ne les
considère que comme travailleurs et rien de plus, et que l'on fait
abstraction de tout le reste. D'autre part : un ouvrier est marié,
l'autre non; l'un a plus d'enfants que l'autre, etc., etc. A égalité
de travail et par conséquent, à égalité de participation au fonds
social de consommation, l'un reçoit donc effectivement plus que
l'autre, l'un est plus riche que l'autre, etc. Pour éviter tous ces
inconvénients, le droit devrait être non pas égal, mais inégal.
Mais
ces défauts sont inévitables dans la première phase de la société
communiste, telle qu'elle vient de sortir de la société
capitaliste, après un long et douloureux enfantement. Le droit ne
peut jamais être plus élevé que l'état économique de la société
et que le degré de civilisation qui y correspond.
Dans
une phase supérieure de la société communiste, quand auront
disparu l'asservissante subordination des individus à la division du
travail et, avec elle, l'opposition entre le travail intellectuel et
le travail manuel; quand le travail ne sera pas seulement un moyen de
vivre, mais deviendra lui-même le premier besoin vital; quand, avec
le développement multiple des individus, les forces productives se
seront accrues elles aussi et que toutes les sources de la richesse
collective jailliront avec abondance, alors seulement l'horizon borné
du droit bourgeois pourra être définitivement dépassé et la
société pourra écrire sur ses drapeaux «De chacun selon ses
capacités, à chacun selon ses besoins!»
Pour battre «ces défauts .. dans la première phase de la société communiste» comme «le droit bourgeois encore présent», pour «passer» enfin dans la société communiste, quelque chose est nécessaire dit Marx… mais là Marx n’est PAS cité par le PCC :
Entre la société capitaliste et la société communiste, se place la période de transformation révolutionnaire de celle-là en celle-ci. A quoi correspond une période de transition politique où l'Etat ne saurait être autre chose que la dictature révolutionnaire du prolétariat .
Avec
une étude et une analyse plus approfondies du texte du PCC, nous
verrons qu'il ne s'agit pas d'un "oubli",
mais d'un choix conscient. On pourra alors discuter du
"pourquoi".....
Ainsi,
le PCC donne l'impression que Marx aurait dit du SOCIALISME, comme
toute forme de société dans le passé
- … et suit ensuite une citation qui se trouve effectivement dans
Introduction
aux "Contributions à la critique de l'économie politique":
“Un ordre social ne périt jamais avant que toutes les forces productives pour lesquelles il est largement suffisant aient été développées, et de nouveaux rapports de production supérieurs ne remplacent jamais les anciens avant que les conditions matérielles de leur existence n'aient mûri dans le sein de l'ancienne société.
Et que par conséquent des erreurs ont été commises contre ce que Marx aurait dit, comme le PCC l’écrit :
'un changement dans les rapports de production qui serait trop radical pour la croissance réelle des forces de production entraverait également une telle croissance. La montée de nouveaux rapports de production a ouvert de larges perspectives pour la croissance des forces productives. Mais nous n'étions pas pleinement conscients de la nécessité de stabiliser ces nouveaux rapports de production et de nous concentrer sur l'élévation du niveau des forces productives. Ces idées fausses expliquaient la domination durable de l'idée qu'une erreur de «gauche» était plus justifiable qu'une erreur de droite et qu'il valait mieux être trop à gauche que trop à droite. En conséquence, nous avons pris des mesures téméraires pour modifier les rapports de production, une erreur qui s'est répétée à maintes reprises dans certaines régions, provoquant des lourdes pertes pour la production industrielle et agricole.
Marx
n'a nulle part conclu qu'«un
changement des relations de production , pourrait être TROP RAPIDE».
En
plus de cela, vient la citation d'un texte plus large sur les idées
GÉNÉRALES qu'il - c'est-à-dire Marx - avait acquises en étudiant
les sociétés HISTORIQUES du PASSÉ, il n'a fait aucune prédiction
sur ce qui existerait dans une société FUTURE qui serait dans la
première étape du communisme. Lisez par vous-même l'Introduction
aux "Contributions à la critique de l'économie politique"
Il existe un lien entre les «marxistes» et les «communistes» qui, sur la base de la défense politique du PCC (dirigé par Deng Xiaoping) pour la politique de «Réforme et Ouverture», défendent également que le socialisme en Chine s'est RENFORCÉ depuis 1978, et le ligne politique et idéologique qu'ils défendent eux-mêmes à propos de la révolution et de la construction du socialisme comme première étape du communisme : ils partent de la même conception consciemment DOGMATIQUE de «l'application du marxisme»…. et l'utilisation de la citation délibérée de Marx dans "Introduction aux Contributions à la Critique de l’économie politique".
J'ai écrit à ce sujet dans 2 articles :
2. 10-09-2020 Le PTB parle (dans "Socialisme 2.0") de "CHANGEMENT DE PARADIGME", je l'appelle plutôt "RÉVISIONISME"….
Maintenant,
le texte ENTIER de 1980 (c'est-à-dire «China’s
socialist economy»
dont la «Conclusion»
est un résumé) détaillant la justification du PCC pour la
politique «Réforme
et ouverture»
est TOUT un révisionnisme :
TOUTES
les références, TOUTES les paraphrases et TOUTES les citations, de
TOUTES les ouvrages cités de Marx, Engels, Lénine et même Mao sont
des faux (délibérés !), sont faux, hors contexte. Je vais faire
une analyse globale ici cependant, j'ai lu et étudié tous ces
travaux référencés, que ces autoproclamés «marxistes/communistes»
n'ont JAMAIS fait….
Ce
faisant, le PCC falsifie même sa PROPRE histoire (à la fois de la
construction du socialisme AVANT 1978) et de la lutte politique et
idéologique AU SEIN du PCC. (JE VAIS AUSSI OBTENIR CELA EN PROLONGÉ)
REMARQUE: Il est frappant que ce dernier se passe de la même manière au PTB... (comme vous pouvez lire dans ce deux articles...)
1 Martin Hart-Landsberg en Paul Burkett, China & socialism, Market reforms and class struggle, Monthly Review, New York, juli-augustus 2004, blz. 8.
2 Ibidem, blz. 26.
3 Barbara Foley, From situational dialectics to pseudo-dialectics: Mao, Jiang and capitalist transition, Cultural Logic, Volume 5, 2002. De tekst van Foley is terug te vinden op: http://eserver.org/clogic/2002/foley.html.
4 Ibidem, punt 5.
5 Friedrich Engels, Anti-Dühring, Marx-Engels, Werke, Dietz-Verlag, Berlijn, 1980, Band 20, blz. 246.
6 Ibidem, blz. 262.
7"Friedrich Engels et le socialisme scientifique en Chine", par Peter Franssen, Contribution au Symposium international, 13-15 octobre 2005, Wuhan, République populaire de Chine
8 https://histoireetsociete.com/2020/07/04/pourquoi-la-chine-est-elle-decrite-comme-capitaliste-par-la-propagande-occidentale/, "Pourquoi la Chine est-elle décrite comme «capitaliste» par la propagande occidentale?", Danielle Bleitrach - 4 juillet 2020
9 Talk with some leading comrades of the Central Committee, April 1, 1980
10 Talk with Kenneth David Kaunda, President of the Republic of Zambia, April 12, 1980
11 Talk with the delegation from the Party of the National Liberation Front of the Democratic People's Republic of Algeria, April 21, 1980
12 Talk with Aimed Ceca Toure, President of the Republic of Guinea, May 5, 1980
13 Excerpt from a talk with some senior officials under the Central Committee of the Communist Party of China.
14 SCIENCE AND TECHNOLOGY CONSTITUTE A PRIMARY PRODUCTIVE FORCE September 5 and September 12, 1988, Excerpt from a talk with President Gustav Husak of Czechoslovakia and excerpt from remarks made after hearing a report on a tentative programme for the reform of prices and wages.
15 L’indice de développement humain ou IDH est un indice statistique composite pour évaluer le taux de développement humain des pays du monde, compte tenu du PNB par habitant, du niveau de vie, du niveau d’éducation et de la santé. L’IDH est développé par le PNUD, l’organe onusien chargé du développement et de la réduction de la pauvreté dans le monde.
16 Jacques M., When China Rules the World. The Rise of the Middle Kingdom and the End of the Western World, Londres, 2009, p. 99.
17 “It is the historical mission of the capitalist system of production to raise these material foundations of the new mode of production to a certain degree of perfection.” Marx K., Capital III, p. 306. Marx a élaboré ce thème dans les Grundrisse (Introduction générale à la critique de l’économie politique, 1857).
18 Thompson I., ‘China and the ‘socialist market economy’’, in : China: Revolution and Counterrevolution, San Francisco 2008,87-97.
19 Herrera R. & Long Z., La Chine est-elle capitaliste ?, Éditions Critiques, Paris 2019, p. 29-30.
20 Robert C. Hsu, Economic theories in China 1979-1988, Cambridge University Press, New York 1991, p. 13.
21 Deng Xiaoping, “Promouvoir la démocratie sur le plan politique et la réforme en matière d”économie”, (15 april 1985), Textes Choisis, Éditions en Langues étrangères, Beijing 1994, Deel 3, p. 121.
22 Études Marxistes no 78, “Le développement du socialisme en Chine”, Peter Franssen
23 Karl Marx, Preface and Introduction to "A Contribution to the Critique of Political Kconomy". FLP. Beijing. 1976. p. 4.
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