Dans
une analyse que je formulait,"13-9-2018 Lijn van een communistische partij zoals ik mij dat voorstelde voor de PVDA (uitwerking ideeën 2015 - nu)” je
faisait l’observation suivante:
Capitalisme
actuel: surcapacité quasi permanente et production dans un chaos
toujours croissant.
Le
capitalisme ne peut même pas faire semblant qu'il peut
résoudre les problèmes sociaux. Le problème du marché, le
problème de la réalisation du profit maximum, oblige la classe
capitaliste à appliquer pleinement les lois du capitalisme.
Le
capitalisme (dans sa phase finale impèrialiste) est dans une situation de
surcapacité chronique depuis 1974 (conséquence ultime d'un monde
complètement "divisé" en marchés, en contrôle des
matières premières, en travailleurs peu coûteux,
extra-exploitables, où le système de production augmente
continuellement la productivité ...). Cela signifie pour les
capitalistes, une concurrence accrue pour une "redistribution"
de ces marchés, de ces matières premières et de la main-d'œuvre
la moins chère ...
Toutes
les acquis de la classe ouvrière par le biais de la lutte de classe
et toujours conçues comme un achat (par la bourgeoisie) de la radicalisation de la lutte
de classe ou un achat du développement révolutionnaire de la lutte
de classe, sont ciblés.
En
2008 il y avait des fermetures des entreprises d’ automobiles (par
exemple celui d’Opel-Anvers (GM) ….. et celui de Ford-Genk en
2012 … dans le cas ou la compétition pour les parts de marchés
est perdus… mais la ou il y a des “gagnants” l’exploitation
des forces de travail est augmenté:
Audi
a déjà atteint les objectifs pour 2015. Audi a réalisé des ventes
record de 1 575 millions de voitures l'an dernier. Le chiffre
d'affaires a atteint 49,88 milliards d'euros. L'année dernière, 120
520 voitures du modèle A1 du groupe étaient à Bruxelles. Le
résultat opérationnel s’établissait à 5,030 milliards d’euros
l’année dernière, soit moins que les 5,365 milliards d’euros de
2012. Selon Audi, cela s’explique principalement par les coûts
plus élevés de la recherche et du développement de nouveaux
produits et technologies et par le paiement d’une expansion du
réseau de production international. . Le marché belge était le
neuvième plus important l'année dernière. La Chine est de loin le
marché le plus important pour Audi avec près de 492 000 voitures
vendues.
Mais
les conséquences pour les travailleurs:
Gerhard
Schneider, PDG d'Audi Brussels, a déclaré: "Aux mois
d’octobre, décembre et février, Audi Brussels a toujours été le
meilleur classement qualitatif de toutes les usines du groupe VW.
"Pour parvenir à une concurrence interne", la flexibilité
est cruciale. Nous avons déjà le plus-minusconto où les heures
supplémentaires sont enregistrées pendant les périodes de pointe
et enregistrées quand elles sont plus calmes. Mais il faut plus.
Nous devons être plus flexibles à court terme. Par exemple, jusqu'à
présent, nous avions l'habitude d'enregistrer la production et tous
les services supplémentaires du week-end pendant une année entière.
Mais nous sommes en train de négocier avec les syndicats pour le
réduire mensuellement. "En ce qui concerne la décision sur les
nouveaux modèles:" Ce n’est pas encore arrivé, mais je
l’attends dans le courant de cette année. L’usine a de bons
papiers. "
La
surcapacité est devenu chronique …. les fermetures chez les
“perdants” et l’augmentation du niveau d’exploitation des
travailleurs chez les “gagnants” aussi
Automobile
: les usines chinoises de PSA en surcapacité - Le groupe pourrait
vendre l’un de ses cinq sites de production pour s’adapter à la
chute des ventes de Peugeot et de Citroën en Chine - Par Éric
Béziat • Publié le 26 octobre 2017 à 11h59 - Mis à jour le 26
octobre 2017 à 11h59
A
trois mois de la fin de l’année 2017, PSA va bien. Des ventes
mondiales en hausse de 1,5 % (hors intégration d’Opel), un chiffre
d’affaires qui s’envole au troisième trimestre (+ 34 %), dopé
précisément par l’apport de la marque allemande. Donc, PSA va
bien. Et irait bien partout, s’il n’y avait la Chine. Car PSA
subit une grave hémorragie de ses ventes sur le marché automobile
chinois, le premier au monde. Sur les neuf premiers mois de l’année,
le groupe français a vendu 242 000 véhicules en Chine, en recul de
43 % par rapport à la même période de 2016. Pour la marque
Citroën, cette dégringolade atteint presque les 60 %. Quant à la
marque DS, elle a quasiment disparu du marché. Un crève-cœur
au regard de l’année 2014, quand l’empire du Milieu était le
premier marché de PSA, avec près de 750 000 ventes. Et, désormais,
une impossibilité matérielle d’atteindre l’objectif du plan
stratégique du constructeur : écouler 1 million de véhicules par
an en Chine d’ici à la fin de 2018. (…)
Il
pourrait s’agir, toujours selon Les Échos, de l’une des trois
usines situées à Wuhan (Hubei), la capitale chinoise de
l’automobile – et plus précisément de l’usine de Wuhan 2,
inaugurée en 2006, et qui fabrique des berlines. Or ce segment, en
Chine plus qu’ailleurs, est délaissé par les acheteurs au profit
des SUV, ces 4 x 4 urbains dont la croissance atteignait les 45 % en
2016. (…)
En
Chine, les soucis de PSA ne se limitent pas à une offre trop faible
de SUV. Le problème numéro un du groupe est lié au réseau de
concessionnaires locaux qui, confrontés à une guerre des prix de la
part des innombrables constructeurs chinois, ont tendance à
faire d’énormes rabais, en contradiction avec les règles d’airain
imposées par Carlos Tavares, qui refuse que l’on brade les
Peugeot, Citroën et DS.1
Automobile
: on produit (au moins) 2 millions de voitures en trop en Europe -
PAULINE DUCAMP - PUBLIÉ LE 22/09/2014 À 10H14, MIS À JOUR LE
22/09/2014 À 12H07
Le
marché automobile repart doucement mais, selon le cabinet Oliver
Wyman, le problème des surcapacités de production n’a aucunement
été réglé.
2014
semble confirmer une petite bouffée d’oxygène pour le marché
automobile européen, avec une hausse de 6% des ventes depuis
janvier. Mais selon une étude du cabinet Oliver Wyman, l’embellie
reste relative. "Le marché européen n’a pas retrouvé son
niveau de 2007", prévient Rémi Cornubert, partner spécialisé
dans l’automobile chez Oliver Wyman. A l’époque, 18,7 millions
de véhicules s’étaient écoulés dans l’Union européenne,
contre seulement 14,094 millions l’année dernière.
DEUX
À TROIS MILLIONS DE VÉHICULES EN TROP
"Les
surcapacités de production atteignent deux à trois millions
d’unités, en déduit donc Rémi Cornubert. Les évaluer avec
précision reste cependant compliqué. Certains constructeurs ont
fermé des usines, pendant que d’autres en Europe de l’Est
notamment, en ont ouvert de nouvelles". (...)
(...)
La Grande-Bretagne est le seul marché à être pleinement sorti de
la crise, avec une croissance de 24% depuis 2011. L’Allemagne a,
elle, réussi à maintenir ses ventes et devrait écouler cette année
3,26 millions de voitures (contre 3,25 l’an dernier). Enfin, si les
marchés français et italiens restent en petite forme, l’Espagne
repart. Alors que seulement 822 000 voitures s’étaient vendues en
2013, Oliver Wyman prévoit des ventes à 930 000 unités cette
année. C’est une bonne nouvelle pour PSA. L’Espagne est un des
principaux marchés du groupe de Sochaux.2
Automobile
(2012) : surcapacité de production en Europe, création d'usines à
la périphérie - "il existe en Europe entre 3 et 11 millions de
surcapacité de production de véhicules".
Renault
inaugure, jeudi 9 février, à Tanger, au Maroc, une usine capable de
produire, avec 6 000 ouvriers, 40 0000 véhicules destinés
essentiellement au marché européen. Au même moment, le
constructeur automobile japonais Mitsubishi vient d'annoncer la
fermeture de son usine de Born, au Pays-Bas, qui emploie 1 500
personnes.
Depuis
la fermeture de Vilvorde (Belgique) par Renault en 1997, il s'agit de
la cinquième usine à mettre la clé sous la porte en Europe : PSA
avait fermé son site de Ryton (Grande-Bretagne) en 2007, Opel celui
d'Anvers (Belgique) en 2010, et Fiat celui de Palerme (Italie) en
2011. Cette vague ne devrait pas s'arrêter. Selon le Wall Street
Journal, General Motors (GM) souhaiterait fermer deux usines de sa
filiale Opel, en Allemagne et au Royaume-Uni. Plus de 5 000 salariés
seraient licenciés.
Tous
les patrons de constructeurs européens sont convaincus que d'autres
suivront, car les comptes sont pratiquement partout affectés par la
crise européenne. Début janvier, Sergio Marchionne, le patron de
Fiat, a estimé qu'il fallait réduire de "10 %, 15 %, voire 20
%" les capacités de production en Europe.(...) "Entre
2007 et 2011, le marché européen s'est contracté de manière très
importante. En quatre ans, le nombre de voitures vendues a chuté de
16 à 13,5 millions, rappelle Yann Lacroix, responsable des études
sectorielles chez Euler Hermes. En 2012, le marché pourrait baisser
à 13 millions de véhicules. A ces niveaux de vente, la question des
surcapacités se pose."
Pour
Carlos Tavares, le directeur général de Renault, également
interrogé le 7 février par le Sénat, "il existe en Europe
entre 3 et 11 millions de surcapacité de production de véhicules,
selon les calculs".
Aux
États-Unis, GM a fermé, à lui seul, quinze usines au plus fort de
la crise, en 2008 et 2009. (...)
Les
constructeurs européens (...) ont décidé de réduire
la voilure, en supprimant des lignes de production afin de supporter
les pertes de volumes vendus. P(...)
Enfin,
tous les constructeurs, qu'ils soient allemands, français ou
italiens, ont transféré la production des plus petits modèles dans
les pays de la périphérie de l'Europe, de l'Europe orientale à la
Turquie. Et, au lieu d'exporter vers les pays émergents, les
européens s'y installent afin d'offrir des produits meilleur marché.
Ce
phénomène explique le paradoxe des constructeurs tricolores. Alors
que leur production globale au niveau mondial n'a jamais été aussi
importante, leur production sur le sol français décline.
(...) Pour la 208, les modèles d'entrée de gamme sont produits à
Trnava, en Slovaquie, tandis que les modèles les plus haut de gamme
sont produits à Poissy (Yvelines) et Mulhouse (Haut-Rhin). Selon un
cadre de PSA, "la différence de coût de la main-d'œuvre est
de 1 à 3 entre la France et la Slovaquie". Une 208 slovaque
coûte 500 à 1 000 euros de moins qu'une française.
Chez
Renault, calcule M. Tavares, "l'écart de coût de production
d'une Clio de Flins, en France, et de Bursa, en Turquie, est de 1 300
euros".3
La
raison de ce surcapacité chronique: il y a des limites au “pouvoir
d’achat globale” du “marché”
Vic
Heylen, expert Belge de l’industrie de production des automobiles
en KNACK 16 mai 2007:
“En
1993 on avait encore une marché croissante, chaque année il y avait
de gens en plus qui pouvaient se permettre d’acheter une
automobile. Aujourd’hui la quantité des voitures vendues ne
s’accroît plus, on a encore seulement des achats de remplacement.
Aujourd’hui 92 pourcent des vents des automobiles sont des achats
de remplacement.”
Ceci
c’est affirmé par les statistiques
La
capacité de production ne devrait apparemment pas dépasser 80
millions / an afin de ne pas avoir de capacité excédentaire.
Le
graphique ci-dessous illustre le PART qu’un "producteur"
a dans ce 80 millions. Il s’agit d’un graphique de la quantité
PRODUCTION, où les chiffres du tableau (voir plus haut) concernent
la quantité VENDU. Bien que dans un monde entièrement DIVISÉ et où
la concurrence consiste à conquérir une certaine part de marché
sur un marché "limité" (ou SATURÉ), les relations de production
capitalistes ne peuvent empêcher une SUR-CAPACITÉ régulière, une sur-production est évitée autant que possible. La production
est donc conduite par des commandes antérieures. Lorsque les
chiffres dans les tableaux indiquent les ventes effectives par an, le
graphique ci-dessous indique la quantité de production commandée par les
commandes par an.
J’ai
“repris” par calculs cette graphique, seulement sur la production
global et le part de Chine la dedans.
Mais
il est clair que la Chine a capturé une part croissante du marché.
En Europe et aux États-Unis, des sociétés de montage de voitures
ont fermé leurs portes. Ainsi, la concurrence pour conquérir une
part de marché, pour laquelle chacun laisserait son entreprise
travailler de manière aussi productive que possible, pour laquelle
le taux d'exploitation est augmenté autant que possible, conduit à
une surcapacité, où le "perdant" doit détruire la
capacité de production et le "gagnant" augmente sa part de
marché….et connaît donc la "croissance" aux dépens de
celle du "perdant".
Aujourd'hui,
une partie croissante du marché automobile mondial en Chine est le
marché "intérieur". En raison de la "croissance
économique" de la Chine, une partie de la population active est
en mesure d’ACHETER une voiture pour la première fois.
Mais aussi une grande partie de la population active (qui, grâce à sa main-d’œuvre, fabrique des produits qui, une fois VENDUS,forment la “matérialisation” de la "croissance économique") en particulier, les 250 millions de travailleurs "migrants" nationaux ne pourront jamais ACHETER une voiture, ce qui signifie la "LIMITE" de ce marché "domestique".
Mais aussi une grande partie de la population active (qui, grâce à sa main-d’œuvre, fabrique des produits qui, une fois VENDUS,forment la “matérialisation” de la "croissance économique") en particulier, les 250 millions de travailleurs "migrants" nationaux ne pourront jamais ACHETER une voiture, ce qui signifie la "LIMITE" de ce marché "domestique".
Capacité
de production maximale de 80 millions de voitures par an…. donc à
propos d'un "marché" pour les voitures sur une population
mondiale de 7 milliards de personnes, environ 800 millions
d'acheteurs
La capacité maximale de production de voitures dans le monde est actuellement de 80 millions de voitures par an; Supposons qu'environ chaque acheteur ou utilisateur de voiture renouvelle sa voiture une fois tous les 10 ans, il existe alors une "demande du marché avec pouvoir d'achat" de 800 millions d'acheteurs de voiture. La majorité de ces 800 millions sont des travailleurs ou des familles de la classe ouvrière qui peuvent obtenir un revenu suffisant avec la vente de leur force de travail (ou de la force de travail commune des membres de la famille) et le dépenser pour l'achat de biens et services dont ils ont besoin ou veulent acquérir.
Quelques 7 milliards de personnes dans le monde ont peut-être besoin ou désir
de disposer d'un moyen sûr et commode de voyager (ou de toute la
famille) sur une distance de plus de 100 km, par exemple, tout en
pouvant emporter une quantité de biens personnels. Et ces 250
"travailleurs migrants nationaux" chinois font certainement
partie des 7 milliards ... ... Mais seulement 800 personnes (ou
familles) ont assez de revenu pour transformer ce besoin en une
demande avec assez pouvoir d'achat permettant d’ ACHETER ce produit
proposé, pour cet BESOIN, par le capitalisme ,c.a.d. la voiture.
Mais
parmi ces 800 personnes ou familles, il y avait déjà des
travailleurs qui n'avaient PAS assez de revenu pour acheter cette
voiture.
En
d’autres termes, il existait depuis un certain temps déja une
SUR-CAPACITÉ par rapport au pouvoir d’achat.
Ces
crises de surcapacité ont été déplacées vers l’avenir, car les
gens pouvaient EMPRUNTER de l’argent, ce qui, dit-on, pourrait être
remboursé à partir d’un salaire FUTURE AUGMENTÉ.
Cependant, le salaire, ou plutôt le pouvoir d'achat de celui-ci, a BAISSÉ et dans de nombreux endroits du monde, il est juste DISPARU.
Cependant, le salaire, ou plutôt le pouvoir d'achat de celui-ci, a BAISSÉ et dans de nombreux endroits du monde, il est juste DISPARU.
Un exemple d'accroissement d'une surcapacité, à savoir la subvention de l'achat d'une voiture électrique en Chine:
La
Chine subventionne massivement la voiture électrique. Trop,
peut-être. En tous les cas, le succès est encore plus au
rendez-vous qu’escompté...
Un
nouvel acteur arrive sur le marché de la voiture électrique en
Chine : l’équipementier Wanxiang Group se jette à son tour à
l’eau et devient constructeur. Ce n’est pas le premier à
franchir le pas.
Wanxiang
Group est même le sixième équipementier automobile à céder aux
sirènes du marché et à devenir constructeur à part entière. À
tel point que le quotidien China Daily met en garde contre une
potentielle surcapacité de production de voitures électriques. La
seule nouvelle usine de Wanxiang Group, installée dans la province
de Zheijiang, produira à elle seule 50.000 unités par an.
400.000
en 11 mois
D’après
la CAAM (China Association of Automobile Manufacturers), 400.000
voitures électriques ont été vendues sur les 11 premiers mois de
2016. Soit une croissance de 60% par rapport à 2015. Un succès
porté principalement par la politique de subvention menée par le
gouvernement chinois. Ce dernier offre jusqu’à 55 000 yuan (soit
environ 7 500€) à l’achat d’une voiture électrique. Pour en
profiter, les principaux constructeurs actifs sur le marché chinois
ont investi dans le domaine plus de 40 milliards d’euros. D’ici
2020, la capacité de production de voitures électriques en Chine
devrait alors tourner autour des 7 millions d’unités par an. Soit
plus de 3 fois l’objectif fixé initialement par le gouvernement
pour la même échéance... Reste à voir si, une fois la pompe
amorcée, la machine « électrique » ne calera pas. Le gouvernement
chinois, en tous les cas, face à cette forte croissance vient
d’annoncer une baisse progressive des subventions jusqu’à leur
disparition complète d’ici quatre ans.4
L'affûtage
actuel de la crise de surcapacité signifie (pour les monopoles
capitalistes) avant tout un renforcement de la concurrence.
...
et la surcapacité ne s'applique apparemment pas seulement aux
voitures ... ..
Chine
: l'usine du monde en surcapacité chronique ?
Synthèse
: Sidérurgie, automobile, chantiers navals, ciment, panneaux
solaires, verre... la Chine afficherait de 10 à 40% de surcapacité
industrielle selon les secteurs. Les experts pointent du doigt des
années d'anticipation trop optimiste, là où le gouvernement
invoque une politique de rééquilibrage volontaire. Mais tous
s'accordent sur une croissance ralentie : 7% pour 2015, la plus
faible depuis 25 ans !
Si
Pékin se veut rassurant en parlant de "nouvelle normalité",
les industriels s'inquiètent de 35 mois de baisse continue des prix
industriels à la production, dont -4,3% pour le seul mois de
janvier.
Ces
derniers mois, la banque centrale chinoise a abaissé à deux
reprises ses taux d'intérêt pour relancer la machine économique...5
Sur
un marché mondial qui est "limité", la concurrence est
basée sur le remplacement d'un "ancien" produit - qui a
"saturé" le marché - avec un "nouveau" produit
... ... lié à une "contrainte" pour qu’on remplace le
"vieux" ”produit par le“ nouveau ”(en l'ACHETANT).
Les
nouvelles technologies, les nouvelles normes climatiques, devraient
servir à accroître la compétitivité pour être les
premiers et les meilleurs à mettre les "nouveaux produits"
sur le marché pour remplacer les "anciens" produits qui
ont saturé le marché. Le état bourgeois peut “organiser” (par
fixer des normes dans des lois) la contrainte de liquider les
«anciens» produits pour alors les remplacer (par ACHAT) des
«nouveaux» produits.
Le
titre de l'article (du 9 janvier 2019) donne le ton: “How
Europe could yet take the lead in the global electric-vehicle
development race”("Comment
l'Europe pourrait-elle encore prendre les devants dans la course
mondiale au développement des véhicules électriques")
Et
comme si les capitalistes en cherchant à être aussi bon marché,
aussi productifs que compétitifs, avec le moins possible de
personnes et au niveau d'exploitation le plus élevé possible,
pourraient "être très concerné pour le
maintien de l'emploi", l'article "analyse":
The
automotive sector is important for the EU economy. Accounting for 4%
of EU GDP, it employs 8 million people and ranks among the main EU
sectors in terms of exports and research and development (R&D).
And because of its long supply chain, the sector has a significant
multiplier effect on the EU economy.
Il
est ensuite précisé ce qui est au centre de l’attention pour
renforcer la compétitivité de "leurs" monopoles
automobiles capitalistes:
The
automotive sector is currently at the centre of a global
transformation, driven by four key trends: electrification,
autonomous driving, sharing, and connected cars. While each of these
interconnected trends is already visible in daily life, their full
deployment is not yet guaranteed, nor is the speed of take-up.
The
electrification of vehicles has become a key trend in the automotive
sector, driven by clean energy and climate-change concerns and policy
interventions – such as support for zero-emission vehicles and
carbon taxes – intended to reduce greenhouse gas emissions. We can
expect EVs to proliferate in the future. On the technology side,
improvements are quickly reducing electric-vehicle (EV) production
costs, in particular by reducing battery costs. On the policy side,
to meet commitments assumed under the Paris Agreement, more
governments are increasing their support for zero-emission vehicles,
banning dirty vehicles and supporting the deployment of EVs and their
charging infrastructure. (...)
L'enjeu
est de: conquérir des parts de marché (par le lancement le plus
rapide et le meilleur, des "nouveaux" produits
sur un marché saturé)
In
all major countries, EVs in 2017 had shares well below 5% of total
vehicle registrations. But it is growing rapidly. This growth is
particularly manifesting itself in China. As a consequence, the major
market for electric vehicles is nowadays in China. While the EU (with
23%) and the US (with 48%) dominated the worldwide EV market in 2013,
by 2017 China had a clear lead, with 48% of global EV registration,
leaving far behind the US (with 16%) and the EU28 (with 15%). Within
the EU, Germany and the UK increased their shares of the global EV
market, while France and early-adopter the Netherlands experienced
declines between 2013 and 2017 (….)
Les
"nouvelles" technologies et les "nouvelles"
matières premières nécessaires à cet effet sont les armes à
acquérir dans cette lutte de concurrence compétitive ... et en plus
avoir un aperçu du concurrent, pour être alors capable d’élaborer
le stratégie nécessaire :
China
is also the source of another crucial trend in global EV
manufacturing: over the last few years, it has rapidly established
itself as the global leader, leaving Europe and other regions behind.
While Japanese and US firms were early movers, nowadays the largest
EV manufacturers are new Chinese firms.(...)
In
global EV battery manufacturing, which is a crucial part of the EV
value chain, China’s leadership is even more evident. The first
mover, Japan, was rapidly surpassed by China between 2014 and 2017,
as Chinese companies proliferated and grew rapidly along with Korean
firms. There are no EU or US firms among the world’s major battery
producers.
This
impressive rise of China in EV manufacturing has been driven by the
country’s strong industrial policy in the field (e.g. generous
fiscal subsidies for EV manufacturers, based on the EV’s driving
range per charge, to foster innovation; requirements for
international carmakers to manufacture EVs in China in order to
access the market; strong financial incentives for EV purchasers;
extensive charging infrastructure deployment).
La
concurrence pour les "achats de remplacement" des
produits sur un marché sursaturé repose sur le développement des
"nouveaux" produits: des voitures "économes en
carburant", des voitures "plus sûres", des voitures
"respectueuses de l'environnement/du climat", se produit
ET chez des moteurs à combustion utilisant des combustibles fossiles
ET chez les voitures électriques, dans les deux cas avec un
apport énorme de la technologie électronique/numérique
The
EU was not a first mover neither in EV technology development, as
patent data show. The Internal Combustion Engine (ICE) technology has
traditionally been the major power train technology for cars. The EU
dominated the ICE technology until 2008. EV technology patenting
activity, while mostly flat until 2005, kick-started globally in
2005. In the EU it began to grow only in 2009 (Figure 3).
The
dominance of ICE technology in EU automotive patents before 2009 has
since been changed to a more balanced position across all power-train
technologies – electric, hybrid, hydrogen and ICE.
For
instance, the number of EU EV patents grew from 124 in 2008 to more
than 250 per year for each year between 2011-2016. (...)
La
stratégie de concurrence doit être développée, du centre
impérialiste avec "l'Europe" comme marché "intérieur"
envers le centre impérialiste Chine avec "son marché"
intérieur, pour la conquête de parts de marché sur le marché
"mondial", "en proie au surcapacité”. Les
"recommandations" sont données pour que l'UE puisse
concurrencer la Chine.
Conclusions
and Policy Recommendations
The
transition to zero-emission transport and the development clean
power-train technologies as alternatives to the ICE, among which the
EV technology is the most powerful, needs to be supported by a more
ambitious and broader policy agenda both at the EU and at
member-state level. It is not too late for Europe to lead the global
EV race, but it has to step up if it wants to remain at the frontier
of automotive technology. (...)
First
and foremost, there needs to be EU demand for EVs. Subsidies,
taxation and public procurement favouring clean rather than dirty
technologies should be used to stimulate EU demand for clean
technologies in general, including EVs. Without an EU internal market
for EVs, EU companies might be developing their ambitious investments
in other world regions, most notably China. On the supply side, the
policy menu includes public R&D support for the next generation
of clean technologies, including support for investment in the latest
and next-generation clean technologies, and support for the
conversion of dirty technologies into clean. (...)
The
gap in policy ambition between Europe and China is huge. The Chinese
EV policy mix includes strong commitments to an electric future and
coercive measures for carmakers. Europe cannot follow China in the
adoption of centrally-planned industrial policy measures. However,
Europe can and should do more to stimulate the transformation of its
automotive industry through a more ambitious combination of supply
and demand-stimulating policy measures. At the EU level, this
includes particularly:
1)
Targeting EU R&D funds to trigger frontier clean technologies
The
EU can improve its transport research and innovation funding. In
particular, it should carefully allocate this money, targeting areas
in which it can truly have leverage on private investment.
Transport-related research and innovation funding should notably
focus on next-generation early-phase technologies and should focus
across the value chain, including for next-generation batteries, such
as solid-state batteries.
Et
l'Etat bourgeois ou les institutions impérialistes, telles que l'UE,
sont encouragés à organiser la "contrainte" ou
"l'obligation" de liquider le "vieux"
produit et de le remplacer par ACHAT du nouveau produit:
2)
Rethinking transport taxation
Taxation
is a key policy tool to switch demand to cleaner transport, fostering
road transport decarbonisation. European countries still have very
different transport taxation regimes. The EU should promote a new
discussion among EU countries on the future of transport taxation, as
is being done in the field of digital taxation. A harmonisation of
mobility taxation throughout Europe would lead to less fragmentation
and more certainty for business, thus increasing the incentives to
invest in production of clean (electric) vehicles in Europe.
3)
Bans on dirty cars: cleaning-up the air
Since
2017, a series of countries and cities across Europe have introduced
bans on diesel and petrol cars. These plans are mainly driven by a
political commitment to reduce air pollution, and are based on the
expectation that the shift already under way towards clean vehicles
will continue to gather pace over the coming years. These plans are
also meant to provide a strong signal to the EU automotive industry,
encouraging it to innovate and become a global player in clean
vehicles. The EU should ensure that these plans should be more
coordinated and ambitious.
4)
EU support for member states’ transition towards clean transport
To
encourage its member states and cities to clean-up their transport
systems, the EU should support the transition costs associated with
this transformation.
An
‘EU Clean Transport Fund’ could be established to provide
dedicated financial support to countries and cities committed to a
transformation to decarbonise transport.6
L'aiguisement
actuelle de la crise de surcapacité implique (pour les monopoles
capitalistes) avant tout un durcissement de la concurrence (ce qui
était déjà l'une des causes les plus importantes de la crise de
surcapacité elle-même).
Nouvelles
technologies, le développement de 5G, les voitures électriques
(climatiquement neutres, …) sont utilisées pour acquérir un
avantage concurrentiel. Cela s'accompagne d'une augmentation du taux
d'exploitation ... AUSSI s'il y a moins d'émissions de CO2 ... La
chasse à toutes les matières premières nécessaires à la
production de ces "nouvelles" voitures (qui répondent aux
"nouvelles" normes) est à la base de "contradictions"
économiques, politiques, sociales et militaires. Et à la fin, il y
a encore une fois le risque de surcapacité, ce qui entraînera une
augmentation du taux d'exploitation parmi les «restants» et des
fermetures (et donc des perts d’emploi) parmi les «perdants».
Les
risques de surcapacité dans le secteur automobile chinois sont à
prendre en compte.
Le
marché automobile chinois est depuis l'an dernier le premier du
monde devant celui des Etats-Unis. Cette place de leader va être
confortée cette année avec environ 17 millions de véhicules
vendus. Dans les prochaines années, les chiffres devraient décoller
car pour l'heure le taux d'équipement est encore très faible.
"Actuellement,
les coentreprises internationales n'ont pas de capacités suffisantes
pour construire en Chine toutes les voitures qu'elles pourraient y
vendre", déclare en effet à l'AFP Klaus Paur, de TNS Research
international.
Pour
répondre à la demande, beaucoup de constructeurs étrangers ont
annoncé depuis l'an dernier une augmentation de leur capacité.
"investissements
aveugles"
Cette
année, Volkswagen va ainsi inaugurer sa dixième usine dans le sud
de la Chine et a déjà annoncé la construction d'une onzième d'ici
2013. De son côté PSA Peugeot Citroën va porter la capacité de sa
coentreprise avec Dongfeng de 450.000 à 750.000 unités. BMW,
Nissan, Toyota, Hyundai ont tous annoncé la construction de nouveaux
sites. Les capacités de production annoncées par les 30 principaux
constructeurs s'élèvent à plus de 31 millions de véhicules d'ici
2015. La Commission nationale à la réforme et au développement
(NDRC) a mis en garde contre les "investissements aveugles".
Risques
de surcapacité
"Les
industriels du secteur pensent que les ventes vont dépasser 30
millions de véhicules en 2015, mais la NDRC pense que ce chiffre ne
sera pas atteint", a expliqué à l'AFP le consultant spécialisé
Jia Xinguang.
Si
la croissance du marché se ralentit, il y aura alors un risque
important d'ici deux à trois ans d'avoir trop de capacités de
production.7
30
millions de voitures seraient déjà synonyme de surcapacité? Cela
signifie qu'il n'y a pas plus de 30 millions de Chinois qui disposent
de revenus suffisants pour acheter une voiture! Sur les 250 millions
de "travailleurs migrants internes chinoises", il y
en aura certainement aucun d'entre eux! Ils vont se déplacer - de la
ville où ils travaillent au village à la campagne où ils (ou leur
famille) vivent, en train et en bus….
Marx
sur les crises capitalistes: la surcapacité pour des MARCHANDISES à
VENDRE ... alors que la production de PRODUITS n'était pas
suffisante pour satisfaire les BESOINS
Il
est maintenant de plus en plus clair pour les travailleurs du monde
que le mode de production capitaliste (la forme la plus élevée de
production des MARCHANDISES vendus à leur valeur d'échange à des
acheteurs disposant d'un pouvoir d'achat suffisant) ne peut
satisfaire les BESOINS d'une population mondiale de 7 milliards de
personnes, où la majorité est forcée de vendre son travail pour
avoir un revenu.
Il
ne s'agit pas seulement des besoins sociaux de MOBILITÉ, mais aussi
de ceux de HABITATION, de MANGER et de BOIRE, de SANTÉ, d’ÉDUCATION
SCOLAIRE, du CHAUFFAGE et de l'ÉCLAIRAGE,... De plus en plus de
travailleurs (entre 20 et 30 millions de travailleurs aux États-Unis,
le plus puissant des pouvoirs impérialistes) n’ont pas assez de
REVENU/SALAIRE (ou n’ont pas du tout de salaire en raison du
chômage) pour acheter leur nourriture quotidienne!
La
majorité (et une proportion croissante) de l’humanité ne parvient
pas à fournir un revenu suffisant pour ACHETER tous les produits et
services nécessaires pour assurer une existence plus ou moins digne,
au moins 1 milliards des personnes ont faim.
De
plus, dans le monde entier, le salaire moyen du travail DIMINUE, et
donc le pouvoir d’achat du revenu, depuis le début des années 80.
Force est de constater qu’une AUGMENTATION générale des prix
équivaut à une DIMINUTION proportionnelle des salaires.
En
outre, une DÉTÉRIORATION/DÉGRADATION MONDIALE des formes de
sécurité sociale (toutes sortes de produits et services essentiels
et de formes de revenus de remplacement pour ceux en l’INCAPACITÉ
de gagner un revenu par le travail) financée par une partie du
salaire épargnée indirectement et collectivement (alors que cette
partie de salaire n’est plus payé pas le capitaliste). Ce qui
équivaut à une DIMINUTION de salaire!).
Là
où la demande “alimenté” par une pouvoir d’achat existante, a
DIMINUÉ, la capacité de production a AUGMENTÉ parce que la
concurrence capitaliste CONTRAINT à ce que la capacité de
production totale dépasse la demande de pouvoir d’achat totale.
La
contraction du marché (en raison de la baisse des salaires et de la
baisse du nombre de travailleurs qui peuvent encore vendre
efficacement leur force de travail et gagner ainsi un salaire) et la
contraction des parts de marché détenues par les monopoles
respectifs, font en sorte que le monopole A fasse faillite ou arrête
la production. ou détruit sa capacité de production ou la fait
disparaître. Par conséquent, pour le monopole B, il semble qu'en
reprenant les parts de marché qu'il possédait encore, la demande du
marché est en augmentation et peut donc augmenter sa capacité de
production et pouvoir encore vendre suffisamment de voitures, par
exemple, pour augmenter ses bénéfices (cette partie du
sur-plus-value que le monopole lui-même peut avoir).
Le
chômage augmente et exerce une pression à la BAISSE sur les
salaires. Cela représente pour le monopole B une aubaine
supplémentaire: une augmentation du taux d’exploitation et donc de
la sur-plus-value et donc du profit.
… Mais
beaucoup de tous les travailleurs de la chaîne de production (des
ressources primaires aux produits intermédiaires jusqu’au
assemblage final) des voitures du monopole B n'auront pas assez de
salaire pour acheter l'une des voitures qu'ils produisent
conjointement.
Laisser
l'impérialisme survivre, surtout lorsqu'il est en crise, conduit à
la GUERRE.
L'intensification
de la concurrence (due à la crise) conduit à une chasse plus vive
aux matières premières les moins chères possibles, à la prise de
contrôle des ressources existantes (par rapport à la concurrence),
à une chasse aux forces de travail les moins chers, à la recherche
du plus grand potentiel la part de marché, ainsi que l'organisation
de la répression et le recours à des forces de répression contre
toute résistance ou rébellion contre l'ordre impérialiste,
obligeant un concurrent à détruire ses capacités de production. En
d'autres termes, le maintien de l'impérialisme, surtout lorsqu'il
est en crise, conduit à la GUERRE.
Les
monopoles restants sont contraints (en raison de la concurrence qui
subsistera tant que l'impérialisme existerait) de continuer à
accroître leur productivité malgré la crise de surcapacité.
L’impérialisme,
en tant que stade le plus élevé possible du capitalisme, signifie
également le stade le plus élevé possible du caractère CHAOTIQUE
du capitalisme: la plus grande POSSIBILITÉ de pouvoir satisfaire
TOUTES les besoins sociales contre l’INCAPACITÉ de finir (ou même
étant la CAUSE) la plus grande pauvreté possible, les épidémies,
la faim, le manque la nourriture, de l’eau potable, de logement
décent, de chaleur, de l'éclairage et le manque d'opportunités
pour la mobilité et un environnement sain et l'absence de cadre de
vie sain et sécurisé,… pour la plus grand partie de l’humanité.
Et en même temps le plus grand danger pour les guerres les plus
destructrices.
Il
n'y a pas d'autre issue à la crise pour les travailleurs du monde,
au sein de l'impérialisme, que de simplement aggraver la pauvreté,
la faim, les maladies négligées, le sans-abrisme, les guerres ...
Les
luttes spontanées contre la fermeture et pertes des emplois et
contre la réduction des salaires, pour maintenir les lieux de
travail, pour maintenir l'entreprise ouverte et pour maintenir les
salaires…., ont ces objectifs eux-mêmes pour butes. Mais même
dans ce cas que ces luttes aboutiront à ces objectives, ce n’est
seulement de manière temporaire, locale et finalement insuffisante,
... et ce n’est que parce-que ces luttes menacent par leur
violence et leur caractère massive,(dans les œils de la bourgeoisie
et les capitalistes) de se développer contre les fondements mêmes
du capitalisme. C’ est alors que la bourgeoisie acceptent “de
permettre” des reformes.
Ces
expériences que les travailleurs acquièrent chaque jour dans leurs
luttes de classe qu’ils ont amenés, à travers les discussions
idéologiques et politiques tenues au sein de la classe ouvrière,
leur apprennent à unir leurs forces au sein de grandes organisations
de lutte de masse dont l'objectif est la lutte: la destruction du
capitalisme (dans son stade actuel le plus élevé possible de
l'impérialisme), qui ne peut suffire aucun besoin social, son mode
de production étant ENTIÈREMENT en possession de et contrôlé par
la classe capitaliste, et basé sur la production en fonction
d'une demande basé sur une pouvoir d'achat (donc
seulement pour ceux avec une REVENU).
Le capitalisme comme système de production des MARCHANDISES sera alors remplacé par une système de production en fonction des besoins, contrôlé, géré par les travailleurs. La PROPRIÉTÉ de tout cet système de production sera enlevée aux capitalistes par la lutte de la classe ouvrière organisée.
Le capitalisme comme système de production des MARCHANDISES sera alors remplacé par une système de production en fonction des besoins, contrôlé, géré par les travailleurs. La PROPRIÉTÉ de tout cet système de production sera enlevée aux capitalistes par la lutte de la classe ouvrière organisée.
Les
communistes justifient la lutte pour les salaires et les conditions
de travail, mais ne proposent pas des revendications comme objectives
intermédiaires a réalisé, mais focalisent les travailleurs sur le
seul "objectif de lutte" possible: exproprier les
capitalistes par le pouvoir des travailleurs organisés et établir
le socialisme / communisme.
L'expérience
de la lutte de classe enseigne également à la classe ouvrière que
la lutte pour les lieux de travail, pour les salaires; pour maintenir
l'entreprise ouverte ou pour des «plans sociaux» (revenu de
remplacement raisonnablement bien payé en cas de chômage forcé) NE
DOIT PAS ÊTRE UNE LUTTE avec ces juste CES objectifs comme buts à atteindre avec la lutte.
L’expérience
de la lutte de classe révélera aux travailleurs la déception des réformistes, des certains dirigeants syndicaux vendus (principalement NOMMÉS et pas CHOISIES par
les travailleurs eux-mêmes), et même
des organisations «de gauche» ou «communistes», qui proposent juste de tels objectifs de «réforme» comme but de la lutte.
Même
si les objectifs de la "réforme" sont atteints par la
lutte, cela signifie seulement que la lutte qui a été menée a commencé à
être féroce, militante et violente contre les FONDEMENTS DU
CAPITALISME.
Parce
que c’est JUSTE ALORS, que les capitalistes conviendront (par
crainte de perdre l'ordre capitaliste lui-même) à des "réformes"
qui leur feront finalement perdre (temporairement) un certain profit
à réaliser.
Enfin, tant que l'ensemble du mode de production est entre les mains des capitalistes et que ceux-ci peuvent tirer leur pouvoir de cette possession, toutes les réformes seront annulées après un certain temps et le taux d'exploitation augmenté de nouveau.
Enfin, tant que l'ensemble du mode de production est entre les mains des capitalistes et que ceux-ci peuvent tirer leur pouvoir de cette possession, toutes les réformes seront annulées après un certain temps et le taux d'exploitation augmenté de nouveau.
Cela
souligne la nécessité de diriger TOUTE lutte (visant spontanément
à réduire temporairement le taux d'exploitation) pour détruire le
capitalisme lui-même.
Bien que cette lutte ne se développe pas en une fois dans le contexte d’une situation de lutte unique (ça dépend de la possibilité et du succès de celle-ci dans la prise de conscience générale parmi la majorité des travailleurs en lutte), la direction dans laquelle chaque lutte doit développer doit être clair et précisé. C'est le travail d'un vrai communiste. Pour cela, le plus grand nombre possible d’avant-garde s’organiseront en un parti communiste.
Bien que cette lutte ne se développe pas en une fois dans le contexte d’une situation de lutte unique (ça dépend de la possibilité et du succès de celle-ci dans la prise de conscience générale parmi la majorité des travailleurs en lutte), la direction dans laquelle chaque lutte doit développer doit être clair et précisé. C'est le travail d'un vrai communiste. Pour cela, le plus grand nombre possible d’avant-garde s’organiseront en un parti communiste.
L’activité
d’un parti communiste consistera à transférer la conscience
révolutionnaire acquise à la plus grande masse possible de
travailleurs organisés. Cela transformera la conscience
révolutionnaire acquise en un acte révolutionnaire: casser le
pouvoir de l’état bourgeois, exproprier les capitalistes et
commencer les relations de production communistes, sur la bas de
laquelle les forces de production peuvent vraiment se développer:
des nouvelles technologies de production, nouveaux produits et
nouvelles méthodes de distribution. Ne plus pur le but de
capitaliser le plus possible de sur-plus-value, mais bien en fonction
des besoins réels.
En
fait les conclusions que j’ai fait ici sur une analyse concret du
secteur d’automobile sont aussi à faire sur une analyse du secteur
d’’énergie (13-02-2019 Burgerij hanteert metafysica en idealisme: het “probleem” BEPERKEN tot “opwarming” leidt tot louter “aanpakken van CO2-uitstoot". Dialectisch materialisme ziet verband en stelt: “Vernietigen van kapitalisme”) et du secteur de la siderurgie: 12-01-2019 A propos du mot d’ ordre du PTB : nationalisation de lasidérurgie : "A mon opinion, ce n’est PAS une point de vue communiste..."
1https://www.lemonde.fr/economie/article/2017/10/26/automobile-les-usines-chinoises-de-psa-en-surcapacite_5206245_3234.html,
26-10-2017 Automobile : les usines chinoises de PSA en surcapacité
2https://www.usinenouvelle.com/article/automobile-on-produit-au-moins-2-millions-de-voitures-en-trop-en-europe.N285709,
27-2-2019 Automobile : on produit (au moins) 2 millions de voitures
en trop en Europe - L'Usine Auto
3https://www.lemonde.fr/economie/article/2012/02/09/automobile-surcapacite-de-production-en-europe-creation-d-usines-a-la-pe...
9-2-2012 - Automobile : surcapacité de production en Europe,
création d'usines à la périphérie - Par Philippe Jacqué et
Philippe Jacqué • Publié le 09 février 2012 à 11h32 - Mis à
jour le 09 février 2012 à 11h32
4https://www.moniteurautomobile.be/actu-auto/environnement/voitures-electriques-bientot-surpeuplees-en-chine.html
- Voitures électriques : bientôt « surpeuplées » en Chine ?
Rédigé par Jean-François Christiaens le 03-01-2017
5https://www.acte-international.com/upload/depotWeb/ai/pri04_04_15_ALR.htm
- Atmosphère Internationale > Chine : l'usine du monde en
surcapacité chronique ?
avril
2015
6http://bruegel.org/2019/01/how-europe-could-yet-take-the-lead-in-the-global-electric-vehicle-development-race/
How Europe could yet take the lead in the global electric-vehicle
development race | Bruegel. BY: SIMONE TAGLIAPIETRA AND REINHILDE
VEUGELERS TOPIC: INNOVATION & COMPETITION POLICY DATE: JANUARY
9, 2019
7https://news.autojournal.fr/news/1431977/Chine-surcapacit%C3%A9-BMW-usine-PSA
- Le secteur automobile chinois menacé de surcapacité - Par
Jean-Philippe Peden (/auteur/Jean-Philippe-Peden) - Le 19 octobre
2010