REMARQUE :
Je vais faire quelques articles avec mes notes d’étude et mes
réflexions sur une lecture/étude de livres de (surtout) Marx et
Lénine. Je ne veux pas prétendre que mes positions sont tout a fait
correctes… Une raison en plus pour dire que rien ne peut remplacer
l’étude personnelle de ces (et autres ) livres …. Je « cite »
seulement quelques passages pour des raisons « illustratives ».
Choisir des citations pour « démontrer » des thèses
avancées ….. c’est du DOGMATISME. Mes « notes et
réflexions » ont une certaine valeur parce que ils sont le
résultat d’une cherche des arguments, pour les utliliser dans les
discussion ( comme communiste-travalleur) avec des
collègues-travailleurs ou dans l’utilisation dans le formation que
je préparait pour la cellule de laquelle j’étais responsable ou
pour les cycles de candidats(-membres) des lesquelles j’étais
responsable.
Mes notes en "État et révolution"(Lénine) |
Première
section, première chapitre du première livre de « Le
Capital »,…. par Karl Marx
I.
— Les deux facteurs de la marchandise : valeur d'usage et valeur
d'échange ou valeur proprement dite. (Substance de la valeur,
Grandeur de la valeur.)
La
richesse des sociétés dans lesquelles règne le mode de production
capitaliste s'annonce comme une « immense accumulation de
marchandises1».
L'analyse de la marchandise, forme élémentaire de cette richesse,
sera par conséquent le point de départ de nos recherches.
La
marchandise est d'abord un objet extérieur, une chose qui par ses
propriétés satisfait des besoins humains de n'importe quelle
espèce. Que ces besoins aient pour origine l'estomac ou la
fantaisie, leur nature ne change rien à l’affaire2.
Il ne s'agit pas non plus ici de savoir comment ces besoins sont
satisfaits, soit immédiatement, si l'objet est un moyen de
subsistance, soit par une voie détournée, si c'est un moyen de
production.
(...)3
Une
bonne exemple, je crois, c'est une maison. Une maison comme marchandise,
satisfaisant le besoin de habitation est lui-même une
« accumulation » des marchandises : des bricks, des
fenêtres , des portes, des meubles, comme des tables et chaises et
armoires. Dans les armoires il y a une « accumulation »
des marchandises : des vêtements ou nourritures ou de livres,
des casseroles, des plates, ……. Une maison pour être une maison, "accumule" des marchandises comme files électriques, des
lavabos, des pipes de conduction de
l’eau, de l’énergie,… de lignes de communication…
Pas
encore ici, mais plus loin dans la texte de Marx il dit (d’après
moi) que « une chose » devient « une marchandise »
quand il est utilisé pour être vendue et par conséquence à être
acheté…..Acheté par un « consommateur avec une
revenue 4»
pour satisfaire « subjectivement 5»
un certain besoin.
L'utilité
d'une chose fait de cette chose une valeur d'usage6.
Mais cette utilité n'a rien de vague et d'indécis. Déterminée par
les propriétés du corps de la marchandise, elle n'existe point sans
lui. Ce corps lui-même, tel que fer, froment, diamant, etc., est
conséquemment une valeur d'usage, et ce n'est pas le plus ou moins
de travail qu'il faut à l'homme pour s'approprier les qualités
utiles qui lui donne ce caractère. Quand il est question de valeurs
d'usage, on sous-entend toujours une quantité déterminée, comme
une douzaine de montres, un mètre de toile, une tonne de fer, etc.
Les valeurs d'usage des marchandises fournissent le fonds d'un savoir
particulier, de la science et de la routine commerciales7.
Les
valeurs d'usage ne se réalisent que dans l'usage ou la consommation.
Elles forment la matière de la richesse, quelle que soit
la forme sociale de cette richesse. Dans la société que nous avons
à examiner, elles sont en même temps les soutiens matériels de la
valeur d'échange.8
En
fait, les choses produit spécifiquement (ou uniquement) pour s’en
utiliser ne sont pas encore des marchandises…..
Des
« choses » deviennent « des marchandises’ quand
ils sont vendu … et acheté ( « échangé »)
La
valeur d'échange apparaît d'abord comme le rapport quantitatif,
comme la proportion dans laquelle des valeurs d'usage d'espèce
différente s'échangent l'une contre l’autre9,
rapport qui change constamment avec le temps et le lieu. La valeur
d'échange semble donc quelque chose d'arbitraire et de purement
relatif ; une valeur d'échange intrinsèque, immanente à la
marchandise, paraît être, comme dit l'école, une contradictio
in adjecto10.
Considérons la chose de plus près.
Une
marchandise particulière, un quarteron de froment, par exemple,
s'échange dans les proportions les plus diverses avec d'autres
articles. Cependant, sa valeur d'échange reste immuable, de quelque
manière qu'on l'exprime, en x cirage, y soie, z or,
et ainsi de suite. Elle doit donc avoir un contenu distinct de ces
expressions diverses.
Prenons
encore deux marchandises, soit du froment et du fer. Quel que soit
leur rapport d'échange, il peut toujours être représenté par une
équation dans laquelle une quantité donnée de froment est réputée
égale à une quantité quelconque de fer, par exemple : 1 quarteron
de froment = a kilogramme de fer. Que signifie cette
équation ? C'est que dans deux objets différents, dans 1 quarteron
de froment et dans a kilogramme de fer, il existe
quelque chose de commun. Les deux objets sont donc égaux à
un troisième qui, par lui-même, n'est ni l'un ni
l'autre. Chacun des deux doit, en tant que valeur d'échange, être
réductible au troisième, indépendamment de l'autre.
(...)
(I)l
est évident que l'on fait abstraction de la valeur d'usage des
marchandises quand on les échange et que tout rapport d'échange est
même caractérisé par cette abstraction. Dans l'échange, une
valeur d'utilité vaut précisément autant que toute autre, pourvu
qu'elle se trouve en proportion convenable. Ou bien, comme dit le
vieux Barbon :
«
Une espèce de marchandise est aussi bonne qu'une autre quand sa
valeur d'échange est égale ; il n'y a aucune différence, aucune
distinction dans les choses chez lesquelles cette valeur est la
même11.
»
Comme
valeurs d'usage, les marchandises sont avant tout de qualité
différente ; comme valeurs d'échange, elles ne peuvent être que de
différente quantité.12
Les
marchandises ont en commun qu’ils ont tous une « certaine »
valeur d’échanges, et peut être « comparés
(quantitativement)» par leur hauteur de leur valeur d’échange.
Et
puis…..
La
valeur d'usage des marchandises une fois mise de côté, il ne leur
reste plus qu'une qualité, celle d'être des produits du travail.
(...)
Si
nous faisons abstraction de sa valeur d'usage, tous les éléments
matériels et formels qui lui donnaient cette valeur disparaissent à
la fois. Ce n'est plus, par exemple, une table, ou une maison, ou du
fil, ou un objet utile quelconque ; ce n'est pas non plus le produit
du travail du tourneur, du maçon, de n'importe quel travail
productif déterminé. Avec les caractères utiles particuliers des
produits du travail disparaissent en même temps, et le caractère
utile des travaux qui y sont contenus, et les formes concrètes
diverses qui distinguent une espèce de travail d'une autre espèce.
Il ne reste donc plus que le caractère commun de ces travaux ; ils
sont tous ramenés au même travail humain, à une dépense de force
humaine de travail sans égard à la forme particulière sous
laquelle cette force a été dépensée.
(...)
(T)ous ces objets ne manifestent plus qu'une chose, c'est que dans
leur production une force de travail humaine a été dépensée, que
du travail humain y est accumulé. En tant que cristaux de cette
substance sociale commune, ils sont réputés valeurs.
Le
quelque chose de commun qui se montre dans le rapport d'échange ou
dans la valeur d'échange des marchandises est par conséquent leur
valeur ; et une valeur d'usage, ou un article quelconque, n'a une
valeur qu'autant que du travail humain est matérialisé en
elle.(...)13
Une
fois définit, Karl Marx utilise le terme « valeur » pour
en fait dire « valeur d’échange ». dans tous ses
analyses …..
(L)e
travail qui forme la substance de la valeur des marchandises est du
travail égal et indistinct une dépense de la même force. La force
de travail de la société tout entière, laquelle se manifeste dans
l'ensemble des valeurs, ne compte par conséquent que comme force
unique, bien qu'elle se compose de forces individuelles innombrables.
Chaque force de travail individuelle est égale à toute autre, en
tant qu'elle possède le caractère d'une force sociale moyenne et
fonctionne comme telle, c'est-à-dire n'emploie dans la production
d'une marchandise que le temps de travail nécessaire en moyenne ou
le temps de travail nécessaire socialement.
Le
temps socialement nécessaire à la production des marchandises est
celui qu'exige tout travail, exécuté avec le degré moyen
d'habileté et d'intensité et dans des conditions qui, par rapport
au milieu social donné, sont normales. (...)
C'est
donc seulement le quantum de
travail, ou le temps de travail nécessaire, dans une société
donnée, à la production d'un article qui en détermine la quantité
de valeur14.
Chaque marchandise particulière compte en général comme un
exemplaire moyen de son espèce15.
Les marchandises dans lesquelles sont contenues d'égales quantités
de travail, ou qui peuvent être produites dans le même temps, ont,
par conséquent, une valeur égale. La valeur d'une marchandise est à
la valeur de toute autre marchandise, dans le même rapport que le
temps de travail nécessaire à la production de l'une est au temps
de travail nécessaire à la production de l'autre.
La
quantité de valeur d'une marchandise resterait évidemment constante
si le temps nécessaire à sa production restait aussi constant. Mais
ce denier varie avec chaque modification de la force productive du
travail, qui, de son côté, dépend de circonstances diverses, entre
autres de l'habileté moyenne des travailleurs ; du développement de
la science et du degré de son application technologique des
combinaisons sociales de la production ; de l’étendue et de
l'efficacité des moyens de produire et des conditions purement
naturelles. (….)
Nous
connaissons maintenant la substance de la valeur : c'est le travail.
Nous connaissons la mesure de sa quantité : c'est la durée du
travail.
Une
chose peut être une valeur d'usage sans être une valeur. Il suffit
pour cela qu'elle soit utile à l'homme sans qu'elle provienne de son
travail. Tels sont l'air des prairies naturelles, un sol vierge, etc.
Une chose peut être utile et produit du travail humain, sans être
marchandise. Quiconque, par son produit, satisfait ses propres
besoins ne crée qu'une valeur d'usage personnelle. Pour produire des
marchandises, il doit non seulement produire des valeurs d'usage,
mais des valeurs d'usage pour d'autres, des valeurs d'usage
sociales16.
(…)17
Notes
et réflexions …….
Dans
une société ou chacun fait des produits pour usage personels
utilisant des « choses » qu’il peut « trouver »
librement, ces produits ne sont pas des marchandises. Naturellement
«les instruments»
pour faire ces produits, … sont eux-mêmes aussi ‘réalisés' avec
des "choses" trouvés librement..... ne sont donc non plus des marchandises.
Quand
cet société se dévelope, …. une «surplus» des
produits sont faits … pour être échangés contre autre produits (utile
pour une autre besoin)….. l´économie
des marchandise «entre» dans cet société……
Dans
la société capitaliste, TOUS les produits sont produits pour leur
valeurs d’échange. Même le «besoin» pour laquelle
une produit est soi-disant produit (donc une sois-disant "valeur
d’usage") est lié a la valeur d’échange, parce-qu’on peut
seulement satisfaire ce besoin quand on est capable d’ACHETER cet
produit …. donc capable de PAYER son valeur d’échange.
Le
capitalisme est la plus haute forme d’économie de marchandises.
Le
communisme n’est plus une économie de marchandises. Les produits
sont produits (et sont concu ) pour satisfaire des besoins. Les
produits sont mis en disposition pour être utilisé. Acheter une
produit pour payer en fait pour son travail incorporé n’est plus
la cause parce que tout le monde a déjà, par son contribution de
travail dans la société, « payé »....
Donc alors "Acheter/vendre des marchandises" cesse d’exister. La
notion « valeur d’échange » cesse d’avoir du contenu
et devient une concept inutile.
L’
essentiel de la difference entre capitalisme et communisme et la
révolution prolétarien ( … souvent nommé «socialiste »,
terme encore a expliquer): « De la production des valeurs
d’échange a la production des valeur d’usage»
La mode de production capitaliste est la forme la plus élevée de
l'économie marchande: la production de produits en raison de leur
valeur d’ÉCHANGE. La vente du produit pour sa valeur
d’ÉCHANGE donne la PLUS-VALUE - stockée dans cette valeur
d'échange. Cette «plus-value» est la partie du travail qui a été
livrée (avec laquelle la valeur d’échange a été «produite»)
qui N’EST PAS ÉTÉ «payée» comme SALAIRE. Parce que le
travailleur (historiquement) en tant que producteur est "exproprié"
de ses moyens de production, et que le capitaliste s'est approprié,
les produits sont d'abord aussi possédés par le capitaliste. De
cette façon, le capitaliste peut également s'approprier la
plus-value à travers la vente des produits (pour leurs valeurs
d’échange). Le travailleur ne peut se fournir un revenu qu’en
vendant sa force de travail (en forme de salaire). Cette force de
travail, le capitaliste comme un acheteur du force de travail, le
peut utiliser pour la production des marchandises qui fournit plus de
valeur d’échange que ce qui est payé comme salaire. Cette
partie de la valeur d'échange ( en fait travail NON PAYÉ) est la
PLUS-VALUE. Le travailleur (en tant que consommateur) a besoin
pour ses besoins (nourriture, vêtements, logement, soins, ....)
d’acheter des produits, ou « marchandises » (cels qui
sont « promus » par le mode de production capitaliste
comme nécessaire pour couvrir « les besoins »respectives)
... et donc payer la valeur d'échange. Avec l'argent reçu
comme valeur d'échange le capitaliste « reçoit » en même temps
le plus-value. Le « revenu » du capitaliste est composé du
plus-value « recue » par l'exploitation du travail, en
forme d’argent. Quand le capitaliste utilise cet argent pour
étendre la production d’une manière ou autre, cet argent devient
….capitale.
La
valeur d’échange d’une marchandise est donce exprimé en forme
d’argent.
La mode de production communiste signifie: la production de produits "en fonction" de leur valeur d'USAGE. Les produits sont «conçus» et la méthode de production est entièrement axée sur la couverture d'un BESOIN défini. Étant donné que la société tout entière participe à la « détermination » (du)des BESOIN(S), « la conception » du produit nécessaire, le développement de la production du produit dans lequel tout le monde « a son possibilité » s’engage dans la production, les produits sont « tous fournis en fonction du besoin existant. « Valeur d'échange », « plus-value », «salaires», « coûts de production » et « la concurrence » (ou « compétition économique ») cessera d'être des termes avec contenu. La recherche des plus bas coûts de production possibles (y compris coût des matières premières), entre autre les raisons de l'épuisement des ressources, et ainsi « au bon marché que possible » de l'exploitation minière ou la récolte des matières premières (par le pillage, le pillage, le colonialisme .... et par « supprimer» « durabilité » et de « l'environnement « comme les coûts et par incorporer DANS le produit une « vie courte », ne sera plus nécessaire. La durabilité, le recyclage, seront des éléments connectés à la « conception d’un produit » et au développement de la méthode de production. Les matières premières, les moyens de production, ... seront «possédés» et «gérés» par la communauté.
Mais
les communistes parle toujours de révolution SOCIALISTE qui renverse
le capitalisme et installe le SOCIALISME ( ou économie de plan
socialiste)? En « État et
Révolution » de Lénine on trouve la réponse a cette
question.
20. LA TRANSITION DU CAPITALISME AU COMMUNISME
"Entre
la société capitaliste et la société communiste, poursuit
Marx,
se place la période de transformation révolutionnaire de celle-là
en celle-ci. À quoi correspond une période de transition politique
où l'État ne saurait être autre chose que la dictature
révolutionnaire du prolétariat."
Cette
conclusion repose, chez Marx, sur l'analyse du rôle que joue le
prolétariat dans la société capitaliste actuelle, sur les données
relatives au développement de cette société et à
l'inconciliabilité des intérêts opposés du prolétariat et de la
bourgeoisie.
Autrefois,
la question se posait ainsi : le prolétariat doit, pour obtenir son
affranchissement, renverser la bourgeoisie, conquérir le pouvoir
politique, établir sa dictature révolutionnaire.
Maintenant,
la question se pose un peu autrement : le passage de la société
capitaliste, qui évolue vers le communisme, à la société
communiste est impossible sans une "période de transition
politique" ; et l'État de cette période ne peut être que
la dictature révolutionnaire du prolétariat.
(...)
Or,
la dictature du prolétariat, c'est-à-dire l'organisation de
l'avant-garde des opprimés en classe dominante pour mater les
oppresseurs, ne peut se borner à un simple élargissement de la
démocratie. En
même temps qu'un
élargissement considérable de la démocratie, devenue pour
la
première fois démocratie
pour les pauvres, démocratie pour le peuple et non pour les riches,
la dictature du prolétariat apporte une série de restrictions à la
liberté pour les oppresseurs, les exploiteurs, les capitalistes.
Ceux-là, nous devons les mater afin de libérer l'humanité de
l'esclavage salarié ; il faut briser leur résistance par la
force ; et il est évident que, là où il y a répression, il y
a violence, il n'y a pas de liberté, il n'y a pas de démocratie.
(...)
C'est
seulement dans la société communiste, lorsque la résistance des
capitalistes est définitivement brisée, que les capitalistes ont
disparu et qu'il n'y a plus de classes (c'est-à-dire plus de
distinctions entre les membres de la société quant à leurs
rapports avec les moyens sociaux de production), c'est alors
seulement
que
"l'État cesse d'exister et qu'il
devient possible de parler de liberté".
Alors seulement deviendra possible et sera appliquée une démocratie
vraiment complète, vraiment sans aucune exception. Alors seulement
la démocratie commencera à s'éteindre
pour
cette simple raison que, délivrés de l'esclavage capitaliste, des
horreurs, des sauvageries, des absurdités, des ignominies sans
nombre de l'exploitation capitaliste, les hommes s'habitueront
graduellement
à respecter les règles élémentaires de la vie en société
connues depuis des siècles, rebattues durant des millénaires dans
toutes les prescriptions morales, à les respecter sans violence,
sans contrainte, sans soumission, sans
cet appareil spécial de
coercition qui a nom : l'État.
(...)
En
d'autres termes : nous avons, en régime capitaliste, l'État au sens
propre du mot, une machine spéciale d'oppression d'une classe par
une autre, de la majorité par la minorité. On conçoit que pour
être menée à bien, la répression systématique exercée contre
une majorité d'exploités par une minorité d'exploiteurs exige une
cruauté, une férocité extrême dans la répression, des mers de
sang à travers lesquelles l'humanité poursuit sa route sous le
régime de l'esclavage, du servage et du salariat.
Ensuite,
dans
la période de transition
du
capitalisme au communisme,
la répression est encore
nécessaire,
mais elle est déjà exercée sur une minorité d'exploiteurs par une
majorité d'exploités. L'appareil
spécial, la machine spéciale de répression, l'"État",
est encore
nécessaire,
mais c'est déjà un État transitoire, ce n'est plus l'État
proprement dit, car la répression exercée sur une minorité
d'exploiteurs par la majorité des esclaves salariés d'hier
est
chose relativement si facile, si simple et si naturelle qu'elle
coûtera beaucoup moins de sang que la répression des révoltes
d'esclaves, de serfs et d'ouvriers salariés, qu'elle coûtera
beaucoup moins cher à l'humanité.
Elle est compatible avec l'extension de la démocratie à une si
grande majorité de la population que la nécessité d'une machine
spéciale de
répression commence à disparaître. Les exploiteurs ne sont
naturellement pas en mesure de mater le peuple sans une machine très
compliquée, destinée à remplir cette tâche; tandis que le peuple
peut
mater les exploiteurs même avec une "machine" très
simple, presque sans "machine", sans appareil spécial, par
la simple organisation
des masses armées (comme,
dirons-nous par anticipation, les Soviets des députés ouvriers et
soldats).
Enfin,
seul le communisme rend l'État absolument superflu, car il n'y a
alors personne
à
mater, "personne" dans le sens d'aucune classe ;
il n'y a plus lutte systématique contre une partie déterminée de
la population. Nous ne sommes pas des utopistes et nous ne nions pas
du tout que des excès individuels
soient
possibles et inévitables ; nous ne nions pas davantage qu'il
soit nécessaire de réprimer ces
excès.
Mais, tout d'abord, point n'est besoin pour cela d'une machine
spéciale, d'un appareil spécial de répression; le peuple armé se
chargera lui-même de cette besogne aussi simplement, aussi
facilement qu'une foule quelconque d'hommes civilisés même dans la
société actuelle sépare des gens qui se battent ou ne permet pas
qu'on rudoie une femme. Ensuite,
nous savons que la cause sociale profonde des excès qui constituent
une violation des règles de la vie en société, c'est
l'exploitation des masses, vouées au besoin, à la misère. Cette
principale cause une fois écartée, les excès commenceront
infailliblement à "s'éteindre". Avec quelle rapidité et
quelle gradation, nous l’ignorons ; mais nous savons qu'ils
s'éteindront. Et, avec eux, l'État s'éteindra
à
son tour.18
21. PREMIÈRE PHASE DE LA SOCIÉTÉ COMMUNISTE
Dans
la Critique
du programme de Gotha,
Marx
réfute minutieusement l'idée de Lassalle selon laquelle l'ouvrier,
en régime socialiste, recevra le produit "non amputé" ou
"le produit intégral de son travail". Il montre que de la
totalité du produit social il faut défalquer : un fonds de réserve,
un fonds destiné à accroître la production, un fonds destiné au
remplacement des machines "usagées", etc. Puis, des objets
de consommation, il faut encore défalquer : un fonds pour les frais
d'administration, les écoles, les hôpitaux, les hospices de
vieillards, etc.
Au
lieu de la formule nébuleuse, obscure et générale de Lassalle ("à
l'ouvrier le produit intégral de son travail"), Marx
établit avec lucidité comment la société socialiste sera tenue de
gérer les affaires. Marx entreprend l'analyse concrète
des
conditions de vie dans une société où le capitalisme n'existera
pas, et il s'exprime ainsi :
"Ce
à quoi nous avons affaire ici [à
l'examen du programme du parti ouvrier],
c'est à une société communiste non pas telle qu'elle s'est
développée sur les bases qui lui sont propres, mais au contraire
telle qu'elle vient de sortir de la société capitaliste; une
société par conséquent, qui, sous tous les rapport, économique,
moral, intellectuel, porte encore les stigmates de l'ancienne société
des flancs de laquelle elle est issue."
C'est
cette société communiste qui vient de sortir des flancs du
capitalisme et porte dans tous les domaines les stigmates de la
vieille société que Marx appelle la phase "première" ou
phase inférieure de la société communiste.
Les
moyens de production ne sont déjà plus la propriété privée
d'individus. Ils appartiennent à la société tout entière. Chaque
membre de la société, accomplissant une certaine part du travail
socialement nécessaire, reçoit de la société un certificat
constatant la quantité de travail qu'il a fournie. Avec ce
certificat, il reçoit dans les magasins publics d'objets de
consommation une quantité correspondante de produits. Par
conséquent, défalcation faite de la quantité de travail versée au
fonds social, chaque ouvrier reçoit de la société autant qu'il lui
a donné. (...)
Ainsi,
dans la
première phase de la société communiste (que l'on appelle
ordinairement socialisme),
le "droit bourgeois" est aboli non
pas complètement,
mais seulement en partie, seulement dans la mesure où la révolution
économique a été faite, c'est-à-dire seulement en ce qui concerne
les moyens de production. Le "droit bourgeois" en reconnaît
la propriété privée aux individus. Le socialisme en fait une
propriété commune.
C'est
dans
cette mesure, mais
dans cette mesure seulement, que le "droit bourgeois" se
trouve aboli.
Il
subsiste cependant dans son autre partie, en qualité de régulateur
de la répartition des produits et de la répartition du travail
entre les membres de la société. "Qui
ne travaille pas ne doit pas manger" : ce principe socialiste
est déjà
réalisé ;
"à quantité égale de travail, quantité égale de produits"
: cet autre principe socialiste est déjà
réalisé,
lui aussi. Pourtant, ce n'est pas encore le communisme et cela
n'élimine pas encore le "droit bourgeois" qui, à des
hommes inégaux et pour une quantité inégale (inégale en fait) de
travail, attribue une quantité égale de produits.19
22. PHASE SUPÉRIEURE DE LA SOCIÉTÉ COMMUNISTE
Marx
poursuit :
-
"Dans une phase supérieure de la société communiste, quand auront disparu l'asservissante subordination des individus à la division du travail et, avec elle, l'opposition entre le travail intellectuel et le travail manuel; quand le travail ne sera pas seulement un moyen de vivre, mais deviendra lui-même le premier besoin vital; quand, avec le développement multiple des individus, les forces productives se seront accrues elles aussi et que toutes les sources de la richesse collective jailliront avec abondance, alors seulement l'horizon borné du droit bourgeois pourra être définitivement dépassé et la société pourra écrire sur ses drapeaux : "De chacun selon ses capacités, à chacun selon ses besoins"."
(….)
La
base économique de l'extinction totale de l'État, c'est le
communisme arrivé à un si haut degré de développement que toute
opposition disparaît entre le travail intellectuel et le travail
manuel et que, par conséquent, disparaît l'une des principales
sources de l'inégalité sociale
contemporaine,
source que la seule socialisation des moyens de production, la seule
socialisation des moyens de production, la seule expropriation des
capitalistes ne peut en aucune façon tarir d'emblée.
Cette
expropriation rendra possible
un
essor gigantesque des forces productives. Et voyant comment le
capitalisme, dès maintenant, entrave
incroyablement
cet essor, et combien de progrès l'on pourrait réaliser grâce à
la technique moderne déjà acquise, nous sommes en droit d'affirmer,
avec une certitude absolue, que l'expropriation des capitalistes
entraînera nécessairement un développement prodigieux des forces
productives de la société humaine. (….)
En
attendant l'avènement de la phase "supérieure"" du
communisme, les socialistes réclament de la société et
de l'État qu'ils
exercent le contrôle le
plus rigoureux,
sur la mesure de travail et la mesure de consommation ; mais ce
contrôle doit commencer
par
l'expropriation des capitalistes, par le contrôle des ouvriers sur
les capitalistes, et il doit être exercé non par l'État des
fonctionnaires, mais par l'État des ouvriers
armés.
(...)
Mais
la différence scientifique entre socialisme et communisme est
claire. Ce qu'on appelle communément socialisme, Marx l'a appelé la
"première" phase ou phase inférieure de la société
communiste.
Dans la mesure où les moyens de production deviennent propriété
commune,
le mot "communiste" peut s'appliquer également ici, à
condition de ne pas oublier que ce n'est
pas le
communisme intégral. Le grand mérite des explications de Marx est
d'appliquer, là encore, de façon conséquente, la dialectique
matérialiste, la théorie de l'évolution, et de considérer le
communisme comme quelque chose qui se développe à
partir du capitalisme.
Au lieu de s'en tenir à des définitions "imaginées",
scolastiques et artificielles, à de stériles querelles de mots
(qu'est-ce que le socialisme ? qu'est-ce que le communisme ?), Marx
analyse ce qu'on pourrait appeler les degrés de la maturité
économique du communisme.
Dans
sa première phase, à son premier degré, le communisme ne
peut
pas
encore,
au point de vue économique, être complètement mûr, complètement
affranchi des traditions ou des vestiges du capitalisme. De là, ce
phénomène intéressant qu'est le maintien de l'"horizon borné
du droit bourgeois",
en régime communiste, dans la première phase de celui-ci. Certes,
le droit bourgeois, en ce qui concerne la répartition des objets de
consommation,
suppose
nécessairement un État
bourgeois, car
le droit n'est rien sans un appareil capable de contraindre
à
l'observation de ses normes.
Il
s'ensuit qu'en régime communiste subsistent pendant un certain temps
non seulement le droit bourgeois, mais aussi l'État bourgeois —
sans bourgeoisie !
Cela
peut sembler un paradoxe ou simplement un jeu dialectique de
l'esprit, ce que reprochent souvent au marxisme ceux qui n'ont jamais
pris la peine d'en étudier, si peu que ce soit, la substance
éminemment profonde.
En
réalité, la vie nous montre à chaque pas, dans la nature et dans
la société, des vestiges du passé subsistant dans le présent. Et
ce n'est point d'une façon arbitraire que Marx a inséré dans le
communisme une parcelle du droit "bourgeois» ; il n'a fait
que constater ce qui, économiquement et politiquement, est
inévitable dans une société issue des
flancs du
capitalisme.
La
démocratie a une importance énorme dans la lutte que la classe
ouvrière mène contre les capitalistes pour son affranchissement.
Mais la démocratie n'est nullement une limite que l'on ne saurait
franchir ; elle n'est qu'une étape sur la route de la féodalité
au capitalisme et du capitalisme au communisme.
(….)
Ici,
"la quantité se change en qualité" : parvenu à ce
degré,
le démocratisme sort du cadre de la société bourgeoise et commence
à évoluer vers le socialisme. Si tous
participent
réellement à la gestion de l'État, le capitalisme ne peut plus se
maintenir. Et le développement du capitalisme crée, à son tour,
les prémisses
nécessaires
pour que "tous" puissent
réellement
participer à la gestion de l'État. Ces prémisses sont, entre
autres, l'instruction générale déjà réalisée par plusieurs des
pays capitalistes les plus avancés, puis "l'éducation et la
formation à la discipline" de millions d'ouvriers par
l'appareil socialisé, énorme et complexe, de la poste, des chemins
de fer, des grandes usines, du gros commerce, des banques, etc., etc.
Avec
de telles prémisses économiques,
on
peut fort bien, après avoir renversé les capitalistes et les
fonctionnaires, les remplacer aussitôt, du jour au lendemain, pour
le contrôle
de
la production et de la répartition, pour l'enregistrement
du
travail et des produits, par les ouvriers armés, par le peuple armé
tout entier. (Il ne faut pas confondre la question du contrôle et de
l'enregistrement avec celle du personnel possédant une formation
scientifique, qui comprend les ingénieurs, les agronomes, etc. : ces
messieurs, qui travaillent aujourd'hui sous les ordres des
capitalistes, travailleront mieux encore demain sous les ordres des
ouvriers armés.)
Enregistrement
et contrôle, tel est l'essentiel,
et
pour la "mise en route" et pour le fonctionnement régulier
de la société communiste dans sa première
phase. Ici,
tous
les
citoyens se transforment en employés salariés de l'État constitué
par les ouvriers armés. Tous
les
citoyens deviennent les employés et les ouvriers d'un
seul "cartel" du
peuple entier, de l'État. Le tout est d'obtenir qu'ils fournissent
un effort égal, observent exactement la mesure de travail et
reçoivent un salaire égal. L'enregistrement et le contrôle dans ce
domaine ont été simplifiés
à
l'extrême par le capitalisme, qui les a réduits aux opérations les
plus simples de surveillance et d'inscription et à la délivrance de
reçus correspondants, toutes choses à la portée de quiconque sait
lire et écrire et connaît les quatre règles d'arithmétique [Quand
l'État réduit ses fonctions essentielles à un semblable
enregistrement et à un contrôle de ce genre effectués par les
ouvriers eux-mêmes, il cesse d'être un "État politique";
les "fonctions publiques perdent leur caractère politique et
se transforme en de simples fonctions administratives" .
(Voir
plus haut, chapitre IV.2 : "La polémique d'Engels avec les
anarchistes").].
Quand
la majorité
du
peuple procédera par elle-même et partout à cet enregistrement, à
ce contrôle des capitalistes (transformés désormais en employés)
et de messieurs les intellectuels qui auront conservé leurs
pratiques capitalistes, alors ce contrôle sera vraiment universel,
général, national et nul ne pourra s'y soustraire, de quelque
manière que ce soit, "il n'y aura plus rien à faire".
La
société tout entière ne sera plus qu'un seul bureau et un seul
atelier, avec égalité de travail et égalité de salaire.
Mais
cette discipline "d'atelier" que le prolétariat, après
avoir vaincu les capitalistes et renversé les exploiteurs, étendra
à toute la société n'est nullement notre idéal ni notre but
final ; c'est seulement un échelon
nécessaire
pour débarrasser radicalement la société des vilenies et des
ignominies de l'exploitation capitaliste, et assurer la marche
continue
en
avant.
Dès
l'instant où tous les membres de la société, ou du moins leur
immense majorité, ont appris à gérer eux-mêmes
l'État, ont pris
eux-mêmes l'affaire en main, "organisé" le contrôle sur
l'infime minorité de capitalistes, sur les petits messieurs désireux
de conserver leurs pratiques capitalistes et sur les ouvriers
profondément corrompus par le capitalisme — dès cet instant, la
nécessité de toute administration en général commence à
disparaître. Plus la démocratie est complète, et plus proche est
le moment où elle deviendra superflue. Plus démocratique est
l'"État" constitué par les ouvriers armés et qui "n'est
plus un État au sens propre", et plus vite commence à
s'éteindre tout État.20
Dans
une société basé sur production en fonction de besoins et donc basé sur la
production des «valeurs d’usage» (ce qui est apres moi l'essentiel d'une société COMMUNISTE...), le « cout »
perd tout signification, parce que ce que « cout » ce
n’est que prix d’achat pour une «productuer/consommateur»
et prix d’achat ce n’est que prix de vente pour de
«producteur/fournisseur» donc «cout» ce
n’est qu’une expression de «valeur d’échange» (et donc une expression d’économie de marchandises, …. ce que le
communisme n’ est plus) Donc le meilleur produit pour satisfaire
une certain besoin et le meilleur technologie de production est
concu sans tenir compte de aucun «cout» …. donc c'est «automatiquement» une technologie écologique, avec incorporé le
principe de production circulaire (le utilisation des components d’un
produit a la fin de la «vie d’une produit»), et la
production des produits en quantité juste sufissante pour la «demande».
Et la définition d’un besoin par consultation sociale et démocratique…..
Dans
une prochaine article je vais élaborer une vision, une «image»
sur : comment – dans quelles circonstances – va se
dérouler la révolution en Belgique et la développement de la
première étape du communisme en Belgique baser sur mes «notes
d’étude» chez quelques livre de Marx et Lénine.
1 Karl
MARX, Contribution
à la critique de l’économie politique, Berlin,
1859, p. 3.
2 «
Le désir implique le besoin ; c'est l'appétit de l'esprit, lequel
lui est aussi naturel que la faim l'est au corps. C'est de là que
la plupart des choses tirent leur valeur. » (Nicholas BARBON, A
Discourse concerning coining the new money lighter, in answer to Mr
Locke's Considerations, etc.,
London, 1696, p. 2 et 3.)
3https://www.marxists.org/francais/marx/works/1867/Capital-I/kmcapI-I-1.htm,
Le Capital - Livre
premier, « Le
développement de la production capitaliste » (Karl
MARX),
I°
section : la marchandise et la monnaie -
Chapitre premier : La marchandise
4Les
“consommateur” sont pour la majorité des travailleurs, dont
leur “source” de revenu est la vente de leur force de
travaille….
5“subjectivement”,
parceque le “consommateur” avec une revenu limité doit choisir
quel besoin il veut ( ou peut0 satisfaire, avec l’achat de certains
marchandises et aussi parceque le marchandise “proposé" pour la
vente ne qu’est SUPPOSÉ d’être ‘produit” pour être capable
de satisfaire une certain besoin
6 «
Ce qui fait la valeur naturelle d'une chose, c'est la propriété
qu'elle a de satisfaire les besoins ou les convenances de la vie
humaine. » (John LOCKE, Some
Considerations on the Consequences of the Lowering of Interest,
1691 ; in Works,
Londres, 1777, t. II, p. 28.) Au XVIIe siècle on trouve encore
souvent chez les écrivains anglais le mot Worth pour
valeur d'usage et le mot Value pour
valeur d'échange, suivant l'esprit d'une langue qui aime à
exprimer la chose immédiate en
termes germaniques et la chose réfléchie en termes romans.
7 Dans
la société bourgeoise « nul n'est censé ignorer la loi ». —
En vertu d'une fictio
juris [fiction
juridique] économique, tout acheteur est censé posséder une
connaissance encyclopédique des marchandises.
8Le
Capital - I, « Le développement de la production
capitaliste », I° section : la marchandise et la monnaie -
Chap. 1 : La marchandise.
9 «
La valeur consiste dans le rapport
d'échange qui
se trouve entre telle chose et telle autre, entre telle mesure d'une
production et telle mesure des autres. » (LE TROSNE, De
l'intérêt social ,
in Physiocrates,
Ed. Daire, Paris, 1846, t. XII, p. 889.)
10 «
Rien ne peut avoir une valeur intrinsèque. » (N. BARBON, op.
cit.,
p. 6) ; ou, comme dit Butler :
The value of a thing
Is just as much as it will bring.
The value of a thing
Is just as much as it will bring.
11 « One
sort of wares are as good as another, if the value be equal ...
There is no difference or distinction in things of equal value.
» Barbon ajoute : « Cent livres sterling en plomb ou en fer ont
autant de valeur que cent livres sterling en argent ou en or. » (N.
BARBON, op.
cit.,
p. 53 et 7.)
12Le
Capital - I, « Le développement de la production
capitaliste », I° section : la marchandise et la monnaie -
Chap. 1 : La marchandise.
13Le
Capital - I, « Le développement de la production
capitaliste », I° section : la marchandise et la monnaie -
Chap. 1 : La marchandise.
14 «
Dans les échanges, la valeur des choses utiles est réglée par la
quantité de travail nécessairement exigée et ordinairement
employée pour leur production. » (Some
Thoughts on the Interest of Money in general, and particulary in the
Public Fonds,
etc., London, p. 36.) Ce remarquable écrit anonyme du siècle
dernier ne porte aucune date. D'après son contenu, il est évident
qu'il a paru sous George II, vers 1739 ou 1740. [Note à la deuxième
édition]
15 «
Toutes les productions d'un même genre ne forment proprement qu'une
masse, dont le prix se détermine en général et sans égard aux
circonstances particulières. » (Le TROSNE, op.
cit.,
p. 893.)
16 (Et
non simplement pour d'autres.
Le paysan au Moyen Age produisait la redevance en blé pour le
seigneur féodal, la dîme en blé pour la prêtraille. Mais ni le
blé de la redevance, ni le blé de la dîme ne devenaient
marchandise, du fait d'être produits pour d'autres. Pour devenir
marchandise, le produit doit être livré à l'autre,
auquel il sert de valeur d'usage, par voie d'échange.)
J'intercale ici ce passage entre parenthèses, parce qu'en l'omettant, il est arrivé souvent que le lecteur se soit mépris en croyant que chaque produit, qui est consommé par un autre que le producteur, est considéré par Marx comme une marchandise. (F. E.) [Friedrich Engels pour la 4° édition allemande]
J'intercale ici ce passage entre parenthèses, parce qu'en l'omettant, il est arrivé souvent que le lecteur se soit mépris en croyant que chaque produit, qui est consommé par un autre que le producteur, est considéré par Marx comme une marchandise. (F. E.) [Friedrich Engels pour la 4° édition allemande]
17Le
Capital - I, « Le développement de la production
capitaliste », I° section : la marchandise et la monnaie -
Chap. 1 : La marchandise.
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