Le
Parti communiste belge, qui lors de son 36e
Congrès en 2018-19, a exprimé son
intention de rejoindre son idéologie révolutionnaire originelle :
renverser l'État bourgeois (= la dictature de la bourgeoisie),
exproprier les capitalistes et « éteindre » le régime socialiste.
l'économie planifiée, « l'héritage » de la société bourgeoise
- l'économie marchande - sous la dictature du prolétariat. Comme
tous les vestiges de l’ancienne société bourgeoise (y compris son
idéologie) ont disparu et que la bourgeoisie en tant que classe
n’existe plus, la « dictature du prolétariat » perdra son sens
puisque la classe ouvrière n’existera plus. Le communisme ne peut
être autre chose qu’une société sans classes.
Mais
ce qui se présente désormais comme le « Parti communiste belge qui
a tenu son 37e Congrès en juin 2023 » n’est pas (plus) celui du
36e Congrès en 2018-19…
Je voudrais apporter des éclaircissements à ce sujet dans divers articles. Voici une première…
Quelque part en 2017, je suis devenu membre du Parti communiste de Wallonie et de Bruxelles... J'ai dit que j'avais certainement l'intention de redevenir CPB... On m'a alors dit qu'il y aurait une conférence au cours de laquelle cela ça arrive effectivement...
Et alors que la première session a eu lieu le 30 juin 2018, ce 36e congrès s'est conclu le 26 avril 2019 . Le résultat fut un document dans lequel l'introduction énonçait clairement l'intention de renouer avec les principes originaux du parti révolutionnaire (disons « bolchevique ») de 1921, l'année où se tenait le premier congrès du PCB. – ICI les documents de la conférence du 36e Congrès en français et néerlandais
Le reste du document était plutôt une argumentation approfondie pour toute une série de revendications...
Cependant, le document explique clairement pourquoi le PCB-CPB a quitté le Parti de la gauche européenne.
En fait, le document du 36e Congrès était une « compilation » de divers textes soumis par des membres individuels à un groupe de travail au sein du CC qui préparait le Congrès. Ce groupe de travail a « traité » certains de ces textes, mais ils ont tous été soumis un à un au congrès. Les textes individuels amendés et votés ainsi que le préambule (ou introduction) ont également été soumis au vote.
Tous ces textes ont ensuite été publiés dans un seul document.
Cette explication très sommaire ci-dessus sert à montrer clairement que, bien que « l’ intention » ait été approuvée lors du congrès, de nombreux délégués et certainement de nombreux membres (qui après tout avaient rejoint le parti avant son 36e congrès ) abritaient toujours la « vieille » idéologie persistante.
Cela est devenu évident immédiatement après le congrès avec le développement de la « faction Denonville-Bergen ». Ils ont réussi à faire signer une « lettre ouverte » (adressée au CC) par un grand nombre de membres.
J'ai écrit une analyse de ce fractionnisme et de la faction elle-même dans quelques articles :
Même
après que la "faction" ait rendu impossible sa propre
survie DANS le parti et se soit regroupée en plus ou moins deux
groupes qui se nommaient tous deux PCB-CPB, ... idéologiquement et
politiquement le "vieux", pour ainsi dire
"social-démocrate". Cette ligne (qui correspond plus ou
moins à l’idéologie et à la ligne politique qui s’étaient
dégagées du congrès de Vilvorde en 1954) n’a pas
encore été totalement combattue .
Il
est certain que parmi un grand nombre de membres qui étaient encore
membres du parti avant le 36e Congrès
, il n'y avait pas d'auto-étude et
d'auto-analyse pour examiner de manière critique cette « ancienne »
ligne et la comparer avec la nouvelle ligne qui n'était qu'une «
intention » à l'époque. le 36ème Congrès ... devait et devait
maintenant être plus élaboré, surtout à la lumière de notre
agitation et de notre propagande sur les activités, les grèves et
dans les analyses des déclarations faisant suite à toutes sortes
d'événements dans le monde.
L'idéologie du congrès de Vilvorde en 1954
Du
document du
Congrès de Vilvorde de 1954 (THESES
– adoptées
à
l'unanimité
par le XI Congres national du Parti Communiste de Belgique (Vilvorde,
9-12 décembre
1954))
montre :
L'objectif
n'est pas de renverser le capitalisme dans son stade le plus élevé,
l'impérialisme et l' État bourgeois , mais plutôt une sorte de «
front unique » (incluant la bourgeoisie « nationale/patriotique »)
contre l' impérialisme américain, ... et pour l'indépendance
nationale (et progrès sociale). La même « unité » pour «
parvenir
à une saine expansion de l’économie nationale
», ce qui signifie parvenir à une plus grande compétitivité du
capitalisme en Belgique par rapport à d’autres pays où ils
tentent également de réaliser la même «
saine expansion ».
Un « marché
intérieur
» plus vaste en fait également partie, ce qui nécessite une
meilleure « redistribution
»…. et c'est l'impérialisme américain qui répand les « rumeurs
» selon lesquelles les communistes œuvrent au renversement du
capitalisme... Le rôle des communistes n'est pas celui de
l'avant-garde mais celui de « l'unité » avec
les
forces “de
gauche” de
la social-démocratie étant à traquer.…. (j'y reviendrai plus
tard)
Eh bien, malgré le 36e Congrès en 2018-19, de nombreux membres ont conservé l'idéologie et la ligne politique du Congrès de Vilvorde... Couplé à une pratique de fracionisme, Jef Bossuyt du Parti démocratique populaire de Corée du Sud a réussi à introduire sa ligne dans le PCB-CPB….
Un exemple de la pérennité de « la ligne Vilvorde – 1954 »….
JCB Jeunes communistes de Belgique a publié la déclaration suivante sur Facebook :
Les 6 et 9 août 1945, il y a 78 ans, des bombes atomiques américaines ont détruit les villes japonaises d'Hiroshima et de Nagasaki, non pas pour gagner la guerre, mais pour intimider l'Union soviétique, le mouvement communiste et les peuples du monde. Aujourd'hui, les mêmes intérêts impérialistes menacent de nous précipiter dans une guerre nucléaire, une menace pour notre avenir. Depuis des décennies, ils provoquent davantage de guerres et de morts dans le monde.
La Belgique y participe également en tant que membre actif de l'OTAN et conserve une douzaine d'armes nucléaires tactiques à Kleine Brogel, ce qui fait de nous une cible dans une guerre nucléaire potentielle.
Se souvenant des plus de 200.000 victimes de ce crime barbare contre l'humanité, les Jeunes Communistes de Belgique appellent le mouvement anti-impérialiste à lutter pour :
-La non-participation de la Belgique aux plans et aux guerres impérialistes.
-La sortie de la Belgique des alliances impérialistes telles que l'OTAN et l'UE
-La fin de la production, des essais et du stockage d'armes nucléaires dans le monde entier, y compris à Kleine Brogel.
-Pas de guerre entre les peuples, pas de paix entre les classes.
Pour le socialisme-communisme comme seule alternative à la destruction totale !
Un exemple de l'existence d'un terreau que Jef Bossuyt trouvait encore au sein du PCB-CPB, à savoir l'existence parmi de nombreux membres de la « vieille » idéologie et ligne politique du congrès de Vilvorde, est la réaction d'un membre du parti qui était encore membre Bien AVANT le 36ème Congrès, Roger Romain a pris un poste au JCB Jeunes communistes de Belgique / Jonge Communisten van België :
“Les buts de l'impérialisme ricano-otano-occidental et européiste depuis la Victoire: poursuivre la ruée vers l' Est, démanteler et anéantir la RUSSIE (ex-soviétique), atteindre la CHINE, et ainsi réaliser à l' échelle mondiale, le rêve de domination de l' Amérique, imposer son système capitaliste, modèle unique et éternel ! La plus grande menace sur le Monde, après la tentative hitlérienne de création d'un empire pour 1.000 ans. L' Amérique ne cache d' ailleurs pas de vouloir officiellement dominer le Monde, en tant que peuple élu, ... Il le proclame ! Dissolution de l' OTAN, alliance impérialiste ! US GO HOME ! …... La progression du clan ricano-otano-occidental européiste vers l' Est se fait au détriment de la Russie, suivant des buts stratégique établis depuis des années. La poursuite de la guerre d'Hitler se poursuit, et c' est la RUSSIE qui est accusée qui est aussi accusée d'impérialisme. On y ajoute même la CHINE au final, dans des buts apocalyptiques, ... Votre politique des deux impérialisme fait le jeu de toute la politique ricano-occidental, elle vous classe dans le même camp que ses gouvernants, ses partis, ses merdias, elle est en fait devenue également russophobe, RoRo-83 (ex militant parmi les refondateurs de la JCB en 1956-1958, ex-membre de son premier Comité national, ex-membre du Bureau national, Vétéran du PCB (depuis 1982)…”
La ligne que Jef Bossuyt a pu introduire dans le PCB-CPB : « La contradiction actuelle au sein du Mouvement Communiste International est due à des vues « opposées » sur la guerre en Ukraine…. Cette contradiction est créée et entretenue par le KKE.»
La ligne que Jef Bossuyt a pu introduire dans le PCB-CPB : « La contradiction actuelle au sein du Mouvement Communiste International est due à des vues « opposées » sur la guerre en Ukraine…. Cette contradiction est créée et entretenue par le KKE.» . Et plus loin : « Une « discussion » basée sur la « connaissance » de la cause de cette guerre et la compréhension de la mauvaise ligne du KKE peut restaurer « à nouveau » l’unité. »
Le 11 novembre 2022, Jef Bossuyt envoyait déjà un email à tous ceux du PCB-CPB dont il avait alors l'adresse email, avec en pièce jointe sa proposition de Document Politique pour le 37e Congrès, initialement prévu. pour le 3 décembre 2022. Qu’avait-il fait ? Il avait reçu une fois (je ne sais pas comment) un PROJET de document soumis au 36e Congrès en 2018-19 (!) dans lequel il utilisait la ligne du « Front unique anti-impérialiste de la classe ouvrière avec (la bourgeoisie de) la Russie et La Chine contre « l'impérialisme américain » avait « inséré ». PREUVE (voir fig.) : elle contient toujours deux notes de Julien Hanotte (JH) datées de 2019 et la numérotation des lignes est toujours incluse (afin que les amendements puissent faire référence aux règles qu'ils visent).
Le 26 mars 2023, Jef Bossuyt envoie un autre email à chaque membre du PCB-CPB dont il possède l'adresse email, avec en pièce jointe sa « proposition » de chapitre « Etranger » dans « un » texte de conférence qui devra alors être voté lors de la conférence qui aura lieu prochainement (au 3 décembre 2023, la conférence n’avait finalement pas encore eu lieu) :
Bonjour camarades,
dans notre parti il y deux analyses fondamentales contradictoires concernant la guerre actuelle.
Afin de bien préparer le congres, nos membres ont le droit de connaître et comprendre les deux points de vue en avance , et de préparer leur propre position.
Pour cette raison je propose qu'il y aurait une réunion où les deux points de vue sont présentés et où on peut répondre à des question.
J'inclus ma proposition pour la section internationale de déclaration politique du 37e congrès.Fraternellement,
Jef
– Bien qu'auparavant il n'y ait pas eu d'opinion négative lors de la consultation interne, que le PCB-CPB signerait « DÉCLARATIONCOMMUNE des partis communistes et ouvriers – Non à la guerreimpérialiste en Ukraine ! » ….
– Même s'il n'y a eu aucune critique ou désapprobation lors de la consultation interne sur le discours que Julien Hanotte allait prononcer à Paris... D'ailleurs, il a été imprimé dans le Journal du Parti Communiste de Belgique no. 11, juillet 2022 (voir aussi l'image de la page de ce journal)
– Bien que le discours de Julien lors de la commémoration, le 18 août 2022, du meurtre de Julien Hanaut ait été approuvé (et publié dans Journal du Parti Communiste de Belgique no. 12, oct 2022... Et je cite du discours... :
Aujourd'hui nous sommes confrontés à une nouvelle guerre inter impérialiste, résultat de l'aiguisement des contradictions entre le bloc euro-atlantique et la Russie, de la restauration du capitalisme et de la défaite temporaire du socialisme en Union soviétique qui a vu la montée des nationalismes et la multiplication des guerres dans la région (Abkhazie, Nagorny Karabakh, Tchétchénie..) alors que les populations des républiques soviétiques ont vécu dans la paix et l'amitié entre les peuples pendant 70 ans.
Ainsi, tous les peuples ont à perdre dans cette guerre : russe, ukrainien mais aussi en Europe comme on l’a vu au Port d’Anvers où des travailleurs se sont retrouvés au chômage technique suite aux sanctions contre leur entreprise russe, ou encore à Liège où l’hypothèse de la reprise de Liberty Steel par NLMK, entreprise russe, est également impossible en raison des sanctions
S’il y a bien une pyramide impérialiste au sommet de laquelle se trouve l’impérialisme US, nous n’avons rien à gagner à choisir entre l’un ou l’autre impérialisme, russe, belge, européen, euro atlantique, pas plus que nous n’avons à gagner entre un impérialisme hégémonique ou un monde multipolaire qui reste l’expression de la barbarie capitaliste. L’attaque/agression russe aura permis au bloc euro atlantique de se consolider et se réunifier, même si provisoirement...
Nous devons au contraire soutenir les peuples ukrainien et russe et leur avant-garde révolutionnaire dans leur lutte contre leur propre bourgeoisie tout comme notre tâche principale est de mener la lutte ici contre notre propre impérialisme, notre propre bourgeoisie, cela signifie contre l’impérialisme belge qui hier assassinait Julien Lahaut (on rappellera que les commanditaires du réseau anticommuniste étaient la brufina et l’Union minière) et qui aujourd’hui, envoie des armes à l’Ukraine et stationne aux frontières de la Russie. Cela signifie lutter contre l’Union européenne et les USA-OTAN. Il ne s’agit pas seulement d’appeler à l’arrêt de l’expansion de l’OTAN mais au retrait de la Belgique de cette organisation criminelle. Nous devons nous battre en priorité contre notre propre impérialisme et propager l'alternative socialiste, seule garante d'une paix durable dans nos pays.
- Bien qu'il y ait eu plusieurs tracts dans lesquelles le PCB-CPB exprimait sa position sur la guerre en Ukraine (les brochures étaient toujours évaluées collectivement en interne) ... en mars 2023, des « problèmes » internes sont désormais apparus « soudainement ».
C'est René Andersen, membre du CC ainsi que responsable national des relations internationales et secrétaire politique de la Fédération de Charleroi, qui a « tout d'un coup » remarqué qu'il y avait « d'autres points de vue » au sein du parti sur « la guerre en Ukraine » qui différait des positions prises jusqu’alors (que lui, en tant que membre du CC, n’a jamais commentées, critiquées et a toujours acceptées). Il l’a également fait sous la forme d’e-mails et de « conversations personnelles avec des camarades » qui ont développé un fractionnisme (conscient ?). De même, il a indiqué que le document de Jef Bossuyt pourrait être soumis comme document-de-proposition-de-congrès.
REMARQUE : en 2022, il a été convenu au sein du CC (à l'unanimité avec son accord!) que le CC (et seulement le CC !) ferait une proposition de document politique pour le congrès où TOUS LES MEMBRES (via leur organisation de base) pourraient déjà soumettre des amendements. au C.C. Si possible, ceux-ci seraient déjà traités, après quoi des amendements pourraient ÉGALEMENT être soumis lors de la conférence elle-même.
Le
CC avait (UNANIMEMENT) décidé qu'AUCUNE autre proposition ne
pouvait être soumise (car, selon le CC, cela pourrait donner lieu à
des « tendances » qu'il voulait éviter).
Le
fractionisme de
René Andersen (qui a ensuite renforcé le fractionisme
de Jef Bossuyt) a aigri le centralisme démocratique et le débat
politique au sein du parti, au point que trois camarades ont
démissionné du parti, dont Freddy Visconti, membre du CC.
On
peut condamner le fait que les camarades aient quitté le parti, mais
ce sont les pratiques factionistes
de René Andersen qui les ont poussés à le faire.
Je
vais résumer ici, sur lequel je reviendrai en détail plus tard,
avec par exemple la chronologie des emails échangés...
Dans
le document accompagnant le courrier électronique que Jef Bossuyt a
largement transmis à tous les membres du parti dont il possédait
l'adresse électronique, il écrit qu'il y a « deux
lignes opposées... dans le mouvement communiste international...
cette contradiction consiste pratiquement en tous les partis
communistes du monde ». Et « dans
de nombreux cas, cela conduit à des scissions et à des schismes ».
Il « réduit » alors
quelques « désaccords ». qui, s'ils sont « traités
correctement, selon le centralisme démocratique,… préservent
l'unité du parti et empêchent sa scission. »
Or,
dans un parti communiste, la transmission à grande échelle de
textes politiques qui reflètent les opinions de l’expéditeur est
une pratique de « fractionnisme
» plutôt
que de « centralisme
démocratique »…
Et
le contenu concret du texte (tout comme les « ajouts » dans le
document de « proposition » du 11 novembre 2022) reflète la ligne
du « Parti populaire démocratique » de Corée du SUD, parti à
partir duquel Jef Bossuyt a fondé sa section belge. (sous le nom «
La Corée est une »). Il m'a dit (en 2019 ou 2020…) que le Parti
démocratique populaire de Corée du Sud en avait fait un « membre
honoraire »…. Or, « selon les règles habituelles d’organisation
d’un parti communiste », il n’est pas permis d’être en même
temps membre d’un parti autre que le parti communiste…
Dans le texte qu'il a envoyé, Jef (OPM : PCOR = Parti Communiste Ouvrier Russe / PCFR = Parti Communiste de la Fédération de Russie....) :
DEUX LIGNES DANS LE MOUVEMENT COMMUNISTE INTERNATIONAL
Dans le mouvement communiste international, il existe deux lignes et interprétations opposées de la guerre en Ukraine.
Cette contradiction existe dans presque tous les partis communistes du monde : Belgique, France, Allemagne, Italie, Russie, Ukraine, Philippines, Mexique...
Dans de nombreux cas, cela conduit à des scissions, à des schismes. Lorsque les divergences d’opinion sont gérées correctement, selon le centralisme démocratique, nous pouvons préserver l’unité du parti et empêcher sa division.
La question de la nature de la guerre en Ukraine, de la nature du régime en Russie et en Chine est très complexe. Il est préférable de prendre le temps d’étudier et de comprendre en profondeur les positions et les textes recommandés de l’autre partie, même si vous n’êtes pas d’accord avec eux.
Les deux positions ont été clairement exprimées à Cuba, lors de la réunion Solidnet fin octobre 2022.
La position du Parti communiste ouvrier russe (PCOR) et du Parti communiste de la Fédération de Russie (PCFR) suppose que la guerre actuelle est similaire à la Seconde Guerre mondiale. Puis un pays socialiste, l’Union Soviétique, avec les pays impérialistes, les États-Unis et la Grande-Bretagne, formèrent un front contre le principal danger qui menaçait les peuples. Le principal danger était la coalition fasciste composée de l’Allemagne nazie, de l’Italie et du Japon, qui avait lancé une guerre d’agression dévastatrice dans le but d’hégémonie mondiale. Ce front a appelé la classe ouvrière du monde entier à prendre son parti et à soutenir ce front pour la défaite du fascisme. Cette défaite dans la guerre antifasciste a ouvert la possibilité de réaliser des révolutions prolétariennes dans divers pays.
La position du Parti communiste grec (KKE) part du principe que la guerre actuelle est similaire à la Première Guerre mondiale. Il s’agissait d’une guerre intérimaire, entre deux blocs impérialistes, autour de la Grande-Bretagne, des États-Unis et de la France, et contre l’Allemagne, l’Autriche et l’Empire ottoman. Les deux blocs visaient à conquérir les colonies et les territoires de l'autre pour étendre leur propre empire impérial. La classe ouvrière n’avait aucun intérêt à choisir l’un ou l’autre. Sa tâche était de renverser sa propre bourgeoisie par une révolution dans chaque pays.
Voir les déclarations du PCOR-PCFR et du KKE en annexe.Le PCOR-PCFR précise
– la guerre en Ukraine a commencé en 2014. Les nazis de Kiev ont lancé une opération meurtrière contre la population du Donbass. Cette population refusait de reconnaître les collaborateurs du nazisme hitlérien.
– Dirigés par l’OTAN, organisés et dirigés par les États-Unis, plus de 50 pays soutiennent l’expansion fasciste contre la Russie, pour opprimer et diviser la Russie.
– L’objectif est d’établir l’hégémonie mondiale des États-Unis, avec un recours actif et ouvert au fascisme.
– Les partis communistes et ouvriers soutiennent la lutte antifasciste des travailleurs du Donbass, qui soutient également l’armée russe
– Les États-Unis, avec la participation de l’OTAN et de l’UE, utilisent des méthodes fascistes dans leur politique étrangère. L’OTAN mène une guerre contre la Russie aux mains du régime nationaliste bourgeois et fantoche nazi d’Ukraine.
– Nous ferons tout notre possible pour empêcher la Russie de subir le sort de la Yougoslavie, de l’Irak et de la Libye, dans l’intérêt du mouvement ouvrier mondial
– La Russie ne doit pas perdre la guerre antifasciste contre le nazisme
– Nous sommes solidaires des communistes et de la classe ouvrière d’Ukraine et de Russie
– Ce n’est qu’en mettant fin au capitalisme que l’on pourra stopper la menace d’une guerre mondiale nucléaire et du fascisme. Prolétaires de tous les pays, unissez-vous !Le KKE déclare :
1. Nous condamnons les actions criminelles du capital mondial : les États-Unis, les alliances et blocs impérialistes, la Fédération de Russie et les cercles dirigeants d’Ukraine elle-même.
2. Nous soutenons les sentiments et les actions antimilitaristes en Ukraine et en Russie. La guerre de huit mois montre la fausseté des objectifs déclarés par le gouvernement russe. Elles ont conduit au contraire : à une catastrophe humanitaire, à la destruction de l’industrie et à un sentiment fasciste anti-russe croissant. Les slogans de « guerre juste » ont été manipulés par les élites des deux pays.
3. Nous nions la participation du gouvernement russe au mouvement antifasciste. La Russie est un État bourgeois et n’a rien à voir avec l’Union soviétique. Le capital monopolistique financier a détruit l’industrie, l’éducation et les soins de santé.
Les bourgeois russes ont pris le pouvoir dans les républiques populaires de Donetsk et de Lougansk. Les commandants rouges ont été éliminés et les organisations communistes interdites. Tous les objectifs de l’« opération spéciale » criminelle de Poutine sont faux et ont échoué.
4. Nous condamnons la militarisation de l'Ukraine et l'idéologie nationaliste réactionnaire.
5. Seule la classe ouvrière ukrainienne et russe unie, avec le soutien du mouvement syndical international, peut arrêter le carnage impérialiste. Les travailleurs armés par la bourgeoisie doivent retourner leurs armes contre les gouvernements de guerre et transformer la guerre impérialiste entre les peuples en une guerre civile entre les classes. Ce n’est qu’ainsi que la classe ouvrière pourra mettre fin à l’impérialisme comme source de guerre.
Il est honteux que les communistes traînent les pieds derrière les gouvernements des pays bourgeois.
Dans le conflit impérialiste, la classe ouvrière n’a pas d’alliés dans les cercles dirigeants.
Les communistes doivent mettre fin au capitalisme et donc aux guerres.Note à la déclaration du KKE :
1. Alors que l’OTAN dirigée par les États-Unis mène des guerres d’agression dans le monde entier, y compris en Ukraine, le point 1 du KKE déclare seulement que les cercles dirigeants d’Ukraine, de Russie et des États-Unis, trois représentants égaux du capital mondial, sont des impérialistes.
Rien n’est dit sur l’OTAN dans l’ensemble de la déclaration du KKE : apparemment, l’OTAN n’a joué aucun rôle significatif dans cette guerre.
Aux points 2, 3, 4 et 5, les États-Unis ne sont pas mentionnés davantage, cela concerne uniquement la Russie.
2. Au point 2, le KKE parle de « la guerre qui a duré huit mois ». Cela aurait donc commencé en février 2022. C’est un mensonge quotidien dans nos médias. La guerre n’a pas commencé en 2022, mais 8 ans plus tôt, en 2014. Dans cette guerre, le régime fasciste de Porochenko-Zelensky a déjà assassiné 14 000 personnes dans le Donbass, en bombardant des écoles, des hôpitaux, des centrales électriques et des zones résidentielles.
Le fait que la population du Donbass ait pris les armes contre lui était certainement une « guerre juste ».
3. Les communistes soviétiques déclarent aujourd’hui : la Russie est effectivement un pays capitaliste. L’armée russe n’est pas une armée populaire comme l’Armée rouge de l’URSS pendant la Seconde Guerre mondiale. Elle est et se comporte comme une armée capitaliste, dont une partie a même été privatisée (le régiment Wagner-Prigojine) et se comporte en conséquence.
Pourtant, la Russie fait partie de l’alliance internationale contre l’impérialisme américain.
À propos de ce qui reste aujourd’hui de l’Armée rouge dans l’armée russe :
F de Lettonie :
Ce que l'Armée russe a en commun avec l'Armée rouge, c'est qu'elle défend aujourd'hui la Russie contre une alliance militaire (16 pays en 1941, 30 en 2022), avançant depuis l'ouest, dirigée par le principal impérialiste (l'Allemagne nazie en 1941, les États-Unis). en 2022), pour conquérir le territoire russe et briser la Russie en morceaux.
T de Russie :
De plus, la Russie a hérité d’armes puissantes de l’Union soviétique, sa population est (encore) bien éduquée et de nombreuses personnes sont nostalgiques de l’Union soviétique.
4. Les dirigeants de la résistance dans le Donbass n’ont pas tous été détruits et les organisations communistes travaillent dans la clandestinité, mais elles existent et fonctionnent. Le 25 novembre 2019, cinq ans et demi après le début de la guerre dans le Donbass, une conférence sur le rôle des communistes dans le développement du mouvement ouvrier dans le Donbass a eu lieu à Louhansk. La conférence a nommé les dirigeants assassinés du soulèvement Alexeï Mozgovoï, Arsen Pavlov, Alexandre Bednov et Pavel Dremov et a conclu que la lutte contre le fascisme dans le Donbass et en Ukraine se poursuivrait, en coopération avec les organisations de façade. Sur la base du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.
5. Le KKE appelle les travailleurs de Russie à tourner désormais les armes contre le gouvernement russe et à le renverser.
Ce renversement est précisément l’objectif de l’impérialisme américain. Dans les circonstances actuelles et dans l'équilibre des forces, avec un mouvement communiste faible et non organisé en Russie, et la présence militaire des États-Unis et de l'OTAN aux frontières de la Russie, cela ne peut impliquer qu'un changement de gouvernement pro-américain. Dans lequel les États-Unis portent Navalny, ou un collègue, au pouvoir.
Cette position renforce les positions et la propagande des États-Unis et de l’OTAN, affaiblit les positions de la coalition antifasciste et éloigne plus que jamais le socialisme.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, Staline n’a jamais appelé au renversement des régimes américain (Roosevelt) et britannique (Churchill) par une révolution. Pourtant, après les fascistes, ils étaient les pires impérialistes du monde, avec Churchill comme inventeur des camps de concentration en Afrique du Sud. Vaincre le fascisme nécessitait un front avec les États-Unis et la Grande-Bretagne.
Trotsky, de son côté, a appelé à s'opposer à la coalition antifasciste et à renverser ses gouvernements, et en particulier l'Union soviétique. Les fascistes profitèrent volontiers de sa propagande contre l’Union soviétique.La position du KKE est une position trotskyste.
Jef
Bossuyt défend
en effet la position du Parti communiste de la Fédération de Russie
et attaque la position du KKE.
Il
prétend que « la
contradiction dans le Mouvement Communiste International » est
récente et découle de la guerre en Ukraine.
Mais
en réalité, il poignarde d'abord Ludo Martens dans le dos !...
Par
exemple, dans les années 1990, il a traduit des textes du russe pour
produire un numéro d'études marxistes avec Ludo Martens sur la
dégénérescence du Parti communiste de l'Union soviétique et
l'effondrement de l'Union soviétique...
Là
où, entre autres, le PCRF appelle aujourd’hui la classe ouvrière
(en Russie comme au sein des « puissances impérialistes de l’OTAN
») à « un
front unique antifasciste et anti-impérialiste »
(dirigé
par la bourgeoisie en Russie et en Chine, ….) dans la « guerre en
Ukraine », le Parti communiste des bolcheviks de l'Union soviétique
(dirigé par Nina Andreyeva) a appelé : « Comme
lors de l'année critique 1941, nous appelons maintenant : « Debout,
grand pays. Debout pour une lutte décisive contre le régime
mafieux, pour le pouvoir soviétique. pour le rétablissement de
l'Union des Républiques socialistes soviétiques ! Aucun soutien au
régime qui a brisé l'amitié des peuples de l'Union soviétique !".
..
» En d’autres termes, pour une révolution de la classe ouvrière
dans les pays de l’ex-Union soviétique, contre la nouvelle
bourgeoisie et les capitalistes… Et quant à la « responsabilité
de la guerre », elle pointe « l’impérialisme comme système »,
le capitalisme monopoliste partout
,
tant en Russie que dans les « pays de l'OTAN » : « Qui
veut cette guerre ? Ni les Tchétchènes ni le peuple russe ne
veulent de cette guerre. Cette guerre est nécessaire pour qu’Eltsine
détourne l’attention de son régime criminel et en ait
l’opportunité. pouvoir déclarer une situation d'exception et une
dictature fasciste à tout moment dans le pays. Régler. Les hommes
d’affaires russes, les nouveaux riches et l’atmosphère
criminelle l’ont fait. besoin de cette guerre. Les généraux
russes vendus et leur machine de guerre ont besoin de cette guerre
pour recevoir les étoiles du maréchal et du général pour leurs
expéditions punitives contre la population pacifique. Après tout,
les cercles de l’OTAN ont besoin de cette guerre, et ils
l’utilisent pour briser la Russie et établir leur régime
néocolonial. »
Lire (mais c’est encore seulement en néerlandais) 28-5-2023 Nina Andrejeva, du Parti communiste des bolcheviks de l'Union soviétique, a fait une analyse cinglante du Parti communiste de la Fédération de Russie en 1996
Puis
Jef Bossuyt MENT et TROMPE des camarades qui n'ont peut-être pas
pris la peine d'étudier les choses de manière indépendante. En
véritable révisionniste, il a profité du manque de connaissances
idéologiques et politiques (ou de vues opportunistes existantes)
parmi ses camarades pour introduire sa ligne (bourgeoise).
Pour
le démontrer, je fournis ici quelques extraits détaillés de la
résolution du CC du KKE déjà
publiée
sur son site Internet en mars 2022. Ici, le KKE répond déjà aux
insinuations concernant le KKE que Jef Bossuyt exprime depuis
novembre 2022 :
RÉSOLUTION DU COMITÉ CENTRAL DU KKE SUR LA GUERRE IMPÉRIALISTE EN UKRAINE – 9-3-2022
1. Le KKE, dès le début, a condamné l'invasion russe de l'Ukraine et a exprimé sa solidarité avec le peuple ukrainien.
Depuis au moins une décennie, le peuple ukrainien paie pour les concurrences et les interventions pourlarépartition des marchés et des sphères d’influence entre les États-Unis, l'OTAN et l'UE et la stratégie d'élargissement euro-atlantique, d'une part, et, d'autre part, la stratégie de la Fédération russe capitaliste concernant ses propres plans d'exploitation aux dépens des peuples, pour renforcer sa propre coalition impérialiste (Union économique eurasienne, Organisation du traité de sécurité collective) dans la région de l'ex-URSS.
L'intervention militaire de la Russie marqueessentiellement le début officiel d'une guerre préparée à partir dematière à conflit qui s’est accumulé au fil du temps. L'accent est mis sur la répartition des richesses minérales, de l'énergie, des territoires et de la main-d'œuvre, des pipelines et des réseaux de transport de marchandises, des supports géopolitiques, des parts de marché.
Pendant des années, les États-Unis, l'OTAN et l'UE ont mis en place et promu l’encerclement économique, politique et militaire de la Russie en intervenant, en transférant de puissantes forces militaires et en installant des bases de la mort, ajoutant de l'huile sur le feu.
Après la dissolution du Pacte de Varsovie, non seulement l'OTAN n’a pas été dissousou diminué, mais s'est plutôt élargi, incorporant d'autres pays d'Europe de l'Est et d'anciennes républiques soviétiques. Il déploie des forces militaires, des bases et des armes modernes dans diverses parties autour de la Russie. Pendant des années, il y a eu des plans de guerre et des exercices militaires en mer du Nord, en Europe de l'Est, en mer Noire, en Baltique avec un front face à la Russie.
Ces derniers développements sont le dernier épisode d'une longue confrontation sur l'Ukraine. Il s'agit aussi de fortes concurrences au sein de la bourgeoisie ukrainienne, qui s’est formée après le renversement du socialisme, sur l'adhésion du pays à l'une ou l'autre alliance impérialiste. Dans le contexte de cette confrontation, d'une part, les États-Unis, l'OTAN, l'UE ont soutenu et organisé avec des sections de la bourgeoisie ukrainienne la « révolution orange » en 2004 et le coup d'État sanglant de 2014, en utilisant et en soutenant desforces fascistes d'extrême droite dans le but d'établir un régime ami. La Russie, de son côté, a fait sécession de certaines parties du territoire ukrainien en annexant la Crimée et en renforçant les séparatistes russophones dans la région du Donbass pour ses propres intérêts, une entité étatique qu'elle a reconnue peu avant l'intervention russe.
2.(...)À travers ce processus de contre-révolution, les classes bourgeoisesse sont formées, les capitalistes qui ont émergé au cours de la restauration capitaliste, volant les richesses produitespar le peuple soviétique uniau coursde plusieurs décennies. Ces capitalistes sont exprimés par les gouvernements de Poutine en Russie et de Zelensky en Ukraine. C'est pourquoi, malgré leurs différences et leurs rivalités, ils se rencontrent dans l'anticommunisme, dans la falsification de l'histoire et la calomnie de l'Union soviétique, dans le renforcement des nationalismes (russe et ukrainien) et dans ladissimulationdesintérêts populaires ouvrières communs.
L'invocation de l'antifascisme par la Russie capitaliste d'aujourd'hui, afin de faire avancer ses plans géopolitiques dans la région, n’est qu’un prétexte, profitant de la mentalité fortement antifasciste des Russes et de tous les peuples, qui ont payé avec des millions de morts dans la lutte contre les atrocités fascistes et nazies. N'oublions pas que la Russie capitaliste elle-même, qui joue aujourd'hui un rôle prépondérantdans l'anticommunisme, entretient des relations amicales avec des groupes d'extrême droite dans de nombreux pays, et que les dirigeants russes louent publiquement les idéologues du fascisme russe. En même temps, nous n'oublions pas qu'en 2014, en Ukraine, des forces fascistes d'extrême droite ont agiavec le soutien de l'OTAN et de l'UE, organisant des pogroms de violence et de terrorisme, des assassinats, des massacres comme celui d'Odessa. (….)
3. La guerre impérialiste menée aujourd'hui en Ukraine n'est rien d'autre qu'un maillon de plus dans cette chaîne sanglante de guerres et de rivalités, qui s'est intensifiée surtout après 1991, perdant son ancien manteau idéologique de la soi-disant défense du « monde occidental libre » du« totalitarisme communiste». Ce qui est nouveau, c'est qu'ils s’étendent maintenant une fois de plus sur le territoire européen, car il n'y a pas de bouclier socialiste.
N'oublions pas les guerres en Yougoslavie depuis le début des années 1990, qui ont commencé avec l'aval de l'Union européenne et ont conduit à l'intervention de l'OTAN en 1999 avec la dissolution définitive du pays et sonmorcellement. Les prétextes alors utilisés par l'OTAN et l'UE sont les mêmes que ceux utilisés par la Russie pour sa propre intervention militaire, la « protection contre le nettoyage ethnique » et le «droit à l'autodétermination ». Les plaies dans les Balkans sont encore ouvertes et les dangers sont toujours grands pour de nouvelles flambées et confrontations.
Nous n'oublions pas les interventions impérialistes et les guerres dans notre voisinage, dans la région du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord, en Irak, en Syrie, en Libye mais aussi en Afghanistan. Les États-Unis, l'OTAN, leurs alliés ont entraîné des peuples dans des guerres civiles, ont déclenché des conflits ethniques et religieux, sont intervenus militairement, ont établi des armées d'occupation toujours au nom de la « démocratie » et de la « liberté », ont conduit des pays entiers dans le chaos, ont alimenté et renforcé des forces djihadistes et d’autres.
Nous ne pouvons pas oublier l'invasion et l'occupation turques de Chypre depuis 1974, qui ont eu lieu avec le soutien des États-Unis et de l'OTAN, ce crime en cours contre le peuple chypriote et les différents plans élaborés par l'OTAN, « poussant »toutes ces années à la division.
Le « révisionnisme », la remise en cause des droits souverains, laredéfinition des frontières, la dissolution des États ne sont pas leprivilège de l'un ou l'autre centre impérialiste. Tous révisent les traités internationaux, défient les frontières et interviennent militairement sous divers prétextes, lorsque leurs propres intérêts l'exigent. La concurrence entre les centres impérialistes est à la base du « révisionnisme». Ils abandonnent même certaines dispositions formelles du droit international, qui étaient le résultat de l'influence des États socialistes après la Seconde Guerre mondiale. (….)
4.(…) La guerre en Ukraine déclenche des développements dangereux pour les peuples d'Europe, pour le monde entier, après l'invasion russe, alors que la rivalité impérialiste entre dans une nouvelle phase. Le danger d'une confrontation militaire plus généralisée est maintenant plus réel que jamais. Les déclarations de guerre des dirigeants politiques de l'UE et des pays de l'OTAN et de la Russie, les menaces de frappes nucléaires ne doivent pas être considérées uniquement comme unerhétorique extrême.
L'OTAN développe pour la première fois une force de réaction rapide en Europe de l'Est et mobilise encore plus de forces militaires, avec des plans d’engager des pays comme la Moldavie, la Géorgie, la Bosnie-Herzégovine, la Finlande et la Suède. En Moldavie et en Géorgie, il y a des territoires, qui ont été détachés avec le soutien de la Russie, où il y a de fortes forces militaires russes. La Finlande et la Suède sont incluses dans les « lignes rouges » de la Russie en ce qui concerne les nouveaux élargissements de l'OTAN. En Russie, les « forces de dissuasion nucléaire » du pays ont été placées en « régime spécial d'alerte ». La Biélorussie a approuvé un référendum sur la possibilité d'installer des armes nucléaires sur son territoire, dans le cas que l'OTAN les déploie respectivement en Pologne ou en Lituanie. (...)
6. La véritable solidarité avec les peuples d'Ukraine et de Russie, les autres peuples voisins, est la lutte de chaque pays contre la guerre impérialiste, la lutte contre l'implication de chaque pays dans celle-ci; la condamnation de l'intervention militaire de la Russie, mais aussi la condamnation des États-Unis, de l’OTAN et de l’UE qui alimentent la guerre; la lutte contre les alliances impérialistes, dans lesquelles la bourgeoisie de notre pays et ses gouvernements sont engagés; la véritable solidarité populaire humaine, qui peut s'exprimer de toutes les manières; l'opposition et l'isolement de l'action des groupes fascistes nationalistes qui sèment la haine.
C'est la lutte pour coordonner le combat des peuples, afin qu'ils puissent trouver l’issue à la guerre, en ciblant leur véritable adversaire. En organisant leur lutte contre la guerre impérialiste et les causes qui la génèrent, les classes bourgeoises qui la dirigent et leurs gouvernements, les alliances impérialistes qui nous entraînent dans la guerre ou imposent une soi-disant « paix » avec le pistolet pointé sur la tempe des peuples.(….)
Nous ne choisirons pas un camp entre voleurs !
Le vrai dilemme aujourd'hui n'est pas les États-Unis ou la Russie, l'UE ou la Russie, l'OTAN ou la Russie. Le vrai dilemme est avec le peuple ou avec les impérialistes.
La lutte ouvrière et populaire peut et doit tracer une ligne indépendante, loin de tous les plans bourgeois et impérialistes.
Cette lutte n'a rien à voir avec les vœux et les banalitésd’autres partis, par rapport à une« solution pacifique », une« diplomatie pacifique » et autres belles paroles, qui ne ciblent pas les causes de la guerre.
Aujourd'hui, le peuple ne doit pas accepter de payer la guerre ! Ce n'est pas sa dette ! Il ne doit pas faire des compromis avec lesnouveauxfardeauxantipopulaires et les mesures qui sont préparées au nom des urgences. La seule solution est l'organisation des travailleurs et du peuple pour la contre-attaque.
La lutte populaire devrait obliger immédiatement tout gouvernement à prendre des mesures pour défendre le revenu ouvrier-populaire contre la hausse des prix et la précarité énergétique.
Pour l'abolition des taxes sur les carburants et autres biens de consommation.
Pour les augmentations des salaires, pour les conventions collectives de travail, la protection de ses droits ouvriers. Pour des mesures de protection pour les retraités et les chômeurs.
Pour prendre des mesures contre les conséquences des sanctions contre la Russie, dont souffriront en premier lieu les agriculteurs et les travailleurs indépendants.(….)
La guerre menée par l'impérialisme et provoquée par des rivalités entre centres impérialistes et alliances pour le partage des marchés, des territoires riches en ressources, pour la suprématie dans le système impérialiste est une guerre injuste, barbare,les peuples étant les victimes dans les pays « gagnants » ainsi que dans les pays « perdants ».
La lutte multiforme des peuples contre l'encerclement et l'invasion impérialistes, contre la participation des enfants du peuple à la guerre impérialiste est juste. La lutte des peuples pour la défense de l'intégrité territoriale contre l'occupation étrangère est juste. La lutte multiforme pour les besoins et les droits des peuples, sur la voie du renversement du pouvoir bourgeois, pour une nouvelle société socialiste est juste.
C'est le moyen de mettre fin aux guerres impérialistes, à l'exploitation capitaliste et à la barbarie, d'unir les peuples.
C'est la voie qui éclaire la vraie perspective, pour que les peuples puissent vivre dans la paix, la sécurité, la fraternité et avec des relations mutuellement bénéfiques, comme les peuples de Russie et d'Ukraine l'ont vécu pendant des décennies lorsqu'ils étaient eux-mêmes au pouvoir, lorsqu'ils avaient entre leurs mains la richesse qu'ils produisaient, lorsqu'ils ils construisaient une nouvelle société socialiste.
C'est le bon côté de l'Histoire pour le peuple grec, pour les peuples du monde entier !
Dans cette lutte, le KKE donne toutes ses forces, pour que le peuple grec et les autres peuples luttent contre le nationalisme et les alliances impérialistes de la bourgeoisie, pour renforcer la lutte commune des travailleurs, pour se débarrasser enfin du système qu'il ne fait qu'engendrer la pauvreté, l'exploitation et la guerre.
Jef
profite de l'ignorance ou/et de la réticence (René Andersen était
responsable national du PCB-CPB pour les relations internationales !)
pour s'informer et s'éduquer en profondeur….
Il
tire ses flèches sur le KKE, en utilisant les arguments que lui
présente le Parti communiste de la Fédération de Russie.
Mais
pas un mot sur la réfutation du KKE au Parti communiste de la
Fédération de Russie et sur l'analyse que le KKE fait DU PCRF sur
la manière dont son programme sert en fin de compte les intérêts
de la bourgeoisie russe...
Un
seul partie ….:
(….)
La falsification des positions du KKE sur la guerre
Dans ces circonstances, le PCFR a tenté de tromper le peuple russe sur les positions du KKE sur les développements en Ukraine. Le PCFR a caché que le KKE avait dès le début condamné l'invasion russe de l'Ukraine, qu'il avait organisé une mobilisation de l'ambassade russe à Athènes vers l'ambassade américaine, qu'il s'était opposé aux deux camps du conflit impérialiste, appelant le peuple à ne pas choisir un « voleur », qu'il mène des mobilisations contre lacroissance du « feu » de la guerre impérialiste avec l'implication continue et plus profonde de la Grèce, le transfert à travers elle des armes meurtrières dans la zone du conflit.
Au contraire, le PCFR a cherché à exploiter les mobilisations de masse du KKE pour la manipulation ultérieure du peuple russe, à laquelle il participe également. Ainsi, sur les réseaux sociaux, G. Ziouganov a republié des photos de la mobilisation du KKE, les traduisant par un soutien au soi-disant « monde russe ». Par ailleurs, dans le message de solidarité envoyé par le PCFR contre les arrestations de cadres du KKE et la répression de la manifestation à Thessalonique, il est tenté de reproduire la position du PCFR sur la « guerre totale de l'OTAN contre la Russie ». Position cherchant à justifier l'invasion russe de l'Ukraine. Ce message a été publié dans un journal bourgeois de notre pays, qui a tenté d'accuser le KKE de double jeu et de prétendu soutien à la Russie capitaliste.
Cependant, le fait que les mobilisations populaires dans notre pays se déroulent devant des bases, des camps et des ports, des gares par lesquelles transitent les forces des États-Unis et de l’OTANest lié au fait que notre pays fait déjà partie de l’un des camps dans le conflit, celui des États-Unis et de l’OTAN. Nous exigeons donc le désengagement de la Grèce de la guerre, des plans criminels de l'euro-atlantisme, qui visent notre peuple. Cela ne peut être « traduit » par personne comme un soutien à la Russie capitaliste, que nous avons également condamnée, contrairement au PCFR et à certains autres PC, qui fournissent une couverture idéologique et politique aux plans de la bourgeoisie russe.
(….)
J'ai traduit le texte du KKE en 23-5-2023 Le KKE sur la guerre impérialiste en Ukraine et leur analyse et critique de la position du Parti communiste de la Fédération de Russie
Mais la tromperie et la tromperie de Jef ne s'arrêtent pas là.
Il – à l’instar du Parti communiste de la Fédération de Russie – propage également des autres mensonges que je voudrais démasquer:
Par
exemple, la « contradiction
fondamentale du Mouvement Communiste International
» ne date PAS « de
la guerre en Ukraine
» et ne concerne donc PAS précisément et seulement « une
interprétation
» de cette guerre.
Il
s’agit de « lignes
opposées
» qui datent pourtant du passé…. (enfin, on peut dire que cette «
contradiction
fondamentale dans le Mouvement Communiste International
» s’est développée après la mort de Staline le 5 mars 1953)
En
fait, il s’agit des deux lignes qui se font face.
1.
la « ligne
» de
développement d’une stratégie révolutionnaire pour que la classe
ouvrière joue son rôle historiquement révolutionnaire : le
renversement de la société bourgeoise et du capitalisme sur lequel
elle repose.
2.
la « ligne
» de SAPER le développement de la stratégie révolutionnaire pour
la classe ouvrière, afin d'assurer la survie de la société
bourgeoise et du capitalisme avec l'exploitation des rapports de
production capitalistes
La
première consiste à appliquer le matérialisme dialectique et
historique, ce qu'implique réellement le marxisme ; la deuxième
consiste à saper cette « application
du matérialisme dialectique et historique
» en donnant une «
interprétation
» bourgeoise de ce que le marxisme signifie alors... C'est pourquoi
nous parlons de « révisionnisme
» et ce
que Ludo Martens a dit un jour en 1996 lors du Séminaire
international organisé par le PCI (ML) (Parti communiste indien,
marxiste-léniniste) à Janashakti du 9 au 12 mars 1995 est exact :
« ….. D’abord,
le révisionnisme a affaibli et divisé le mouvement communiste
international pour finalement montrer ouvertement sa véritable
nature de courant au service de la bourgeoisie et de l’impérialisme.
Après
la destruction du socialisme en Union soviétique et l’éclatement
du pays de Lénine, tous les communistes doivent comprendre que le
révisionnisme est l’ennemi idéologique le plus dangereux du
marxisme-léninisme. Le révisionnisme représente bel et bien la
bourgeoisie au sein du mouvement communiste.»
Le
révisionnisme dont Jef fait preuve ici et qui est à la base de la
déclaration présentée par le PC de la Fédération de Russie a
donc des racines historiques.
En
Belgique, ces « racines » idéologiques et politiques remontent au
Congrès de Vilvorde
de 1954.
L'essence
:
Une
vision « limitée » de ce qu’est l’impérialisme
Une
analyse erronée de ce qu’est le capitalisme donne une fausse
représentation de ce qu’est le socialisme
Pas
de position de classe prolétarienne. C’est-à-dire sans partir de
l’unité de la classe ouvrière dans ses intérêts de classe : la
fin de la société bourgeoise et du capitalisme sur lequel elle
repose et le rôle révolutionnaire historique que la classe ouvrière
y jouera…
La
phraséologie à SON marxiste utilisée dans les « analyses » vise
à « cacher » une position de classe bourgeoise.
L’opposition
historique est donc la suivante : la quête du développement d’une
stratégie révolutionnaire pour le renversement de la société
bourgeoise et du capitalisme sur lequel elle repose, et la quête de
« réfuter » cette stratégie en privant la classe ouvrière de son
arme : l’opposition historique. le matérialisme, en utilisant sa
soi-disant « application » du marxisme : une ligne bourgeoise, une
« stratégie protectrice du capitalisme basée sur des expressions à
consonance marxiste et utilisant autant que possible le manque
d’étude, d’éducation et d’analyse de beaucoup sur le sujet ».
base d’application du marxisme, où cette « application » se
caractérise par l’utilisation de citations et de paraphrases de
textes de Marx, Engels et Lénine issus de leur « contexte »
historique et théorique
THÈSES
– adoptées à l'unanimité du XIe Congrès National du Parti
Communiste de Belgique ( Orde du Viil , 9-12 décembre 1954) :
Le rapport du Comité Central, analysant les cause de cette situation particulièrement tendue, dénonçait le Pacte Atlantique comme un instrument de guerre et d’asservissement des peuple.
Il mettait en garde contre la sérieuse aggravation du danger de guerre mondiale que constituerait le réarmement de l’Allemagne occidentale.
Il soulignait que la politique de préparation à la guerre était utilisée par les imperialistes des États-Unis pour asservir économiquement et politiquement l'Europe.
Le rapport démontrait que la preparation de la guerre allait de pair avec régression sociale et des atteintes aux droits constitutionel et aux libertés démocratiques (...)
9. Soucieux de défendre les intérêts des masses laborieuses, qui se confondent avec ceux de la nation, les communistes entendent oeuvrer à la réalisation d'une saine expansion de l'économie nationale. Cet objectif implique :
- une politique d'indépendance entraînant le renoncement à l'effort de guerre imposé par les impérialistes américains et la réduction massive des dépenses militaires ;
- l'élargissement du marché intérieur par l'augmentation des revenus des couches laborieuses, une répartition plus équitable des charges fiscales, la réduction de la part du revenu national prélevée par ceux qui vivent du travail des autres ;
– la pleine liberté en matière d'échanges commerciaux qui permettrait d'augmenter nos exportations tant quantitativement que qualitativement.
L'élargissement du marché intérieur et l'assainissement du commerce extérieur créeraient les conditions nécessaires pour le développement et la modernisation de notre industrie légère et la création d'industries nouvelles.
Pour s'engager dans cette voie, il s'agira de briser la résistance de la grande bourgeoisie belge et des chefs droitiers du P.S.B. et de la F.G.T.B. qui, s'appuyant sur l'impérialisme américain, imposent encore au pays une politique antinationale de préparation à la guerre impliquant la régression sociale.
(….)11. En vue d'obtenir leur part des surprofits que procure aux monopoies la course aux armements la minorité d'exploiteurs qui pretend étouffer la démocratie a, par ailleurs, abandonné l'indépendance nationale aux imperialistes américains.
En mettant notre pays à la remorque des Etats-Unis elle se croit mieux armée pour faire prévaloir ses privilèges de caste sur les interets de la nation.
Des socialistes de droite – tel Spaak - se font les alliés de la partie la pius reactionnaire de la bourgeoisie belge et des impérialistes americains en essayant de discrediter aux yeux des travailleurs l'indépendance et la souverainete nationales qu'ils qualifient de principes perimes ne méritant plus d'être derendus.
Il appartient aux communistes d'être au premier rang de ceux qui entendent relever le drapeau de l'independance nationale, restant ainsi fidèles aux glorieuses traditions de lutte de notre peuple qui a subi maintes fois, mais jamais accepté, la domination etrangere,
Le principe de l'internationalisme prolétarien auquel notre Parti est fidèle, loin de constituer une contradiction avec l'attachement à la patrie, rentorce au contraire notre action dans la defense des intérêts nationaux de notre pays. En effet, ce n'est qu'en s'appuyant sur les forces ouvrieres et démocratiques du monde entier que nous parviendrons le mieux à sauvegarder l'independance nationale.
Cela signifie que nous devons intensifier nos efforts en vue d'unir et de mobiliser autour de la classe ouvrière, tous les Belges pour qui la patrie n'est pas un vain mot, dans la lutte pour l'abrogation des pactes et traites qui privent la Belgique de sa liberte d'action, de sa souveraineté sur le plan politique, economique et militaire. (…)17. Les impérialistes américains, ennemis de la Paix et de notre indépendance, s'appuient sur une partie de la grosse bourgeoisie belge, sur les dirigeants des partis bourgeois, sur les dirigeants socialistes de droite, pour entraîner notre pays dans la voie de la préparation de la guerre.
Pour mettre fin à leur ingérence, faire échec au réarmement des revanchards allemands, réduire sensiblement les dépenses militaires, améliorer les conditions de vie des travailleurs et marcher dans la voie du progrès social, l'action unie des masses laborieuses des villes et des campagnes est le facteur déterminant.
Au sein de ces masses laborieuses, ce sont les ouvriers qui défendent le plus efficacement la cause de la paix et de l'indépendance de la Belgique.
C'est autour de la classe ouvrière que se grouperont, dans un large front pour la paix et l'indépendance, les agents des Services publics, les employés, les travailleurs des campagnes, les petits commerçants et même certaines couches de la bourgeoisie dont les intérêts ne coïncident pas avec ceux des capitalistes américains.
Plus la classe ouvrière sera unie et plus durs seront les coups aux ennemis de la paix, plus large et plus puissant sera le front des partisans d'une nouvelle politique de paix, d'indépendance et de progrès social,
C'est pourquoi le Parti Communiste de Belgique doit intensifier ses efforts, spécialement dans les grandes entreprises et dans les quartiers ouvriers, pour l'unité d'action de tous les travailleurs, plus particulièrement des travailleurs socialistes et communistes, pour l'unité d'action de tous les patriotes. (…)
L'impérialisme américain, l'ennemi de classe, tentent de faire croire que les communistes compteront demain sur les groupes conspiratifs et isolés pour renverser le régime capitaliste contre l'avis de la majorité de la classe ouvrière.
C'est faux, demain, lorsque des conditions nouvelles poseront le problème du changement du régime, c'est avec l'accord des masses populaires guidées par la classe ouvrière, c'est par leur union, qu'il sera mis fin à l'exploitation de l'homme par l'homme.
En tous temps, ce sont les progrès de l'unité ouvrière qui permettront au Parti Communiste de jouer plus efficacement son rôle d'avant-garde.
C'est pourquoi les communistes luttent avec tant d'ardeur et de conviction à la réalisation de l'unité d'action et de l'unité politique de la classe ouvrière.
Comme je l'ai écrit quelque part au début à propos de la ligne du congrès de Vilvorde :
L'objectif n'est pas de renverser le capitalisme dans son stade le plus élevé, l'impérialisme et l' État bourgeois , mais plutôt une sorte de « front unique » (incluant la bourgeoisie « nationale/patriotique ») contre l' impérialisme américain, ... et pour l'indépendance nationale (et sociale). progrès) . La même « unité » pour « parvenir à une saine expansion de l’économie nationale », ce qui signifie parvenir à une plus grande compétitivité du capitalisme en Belgique par rapport à d’autres pays où ils tentent également de réaliser la même « saine expansion ». Un « marché intérieur » plus vaste en fait également partie, ce qui nécessite une meilleure « redistribution »…. et, comme le dit le Congrès de Vilvorde : « C'est l'impérialisme américain qui répand les « rumeurs » selon lesquelles les communistes travaillent au renversement du capitalisme... Le rôle des communistes n'est pas celui d'avant-garde mais celui de « l'unité »… . »
Et est -ce pour prouver que «… L'impérialisme américain, l'ennemi de classe, tentent de faire croire que les communistes compteront demain sur les groupes conspiratifs et isolés pour renverser le régime capitaliste contre l'avis de la majorité de la classe ouvrière. C'est faux,... », que le Congrès de Vilvorde a rejeté le concept de « dictature du prolétariat » ?